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The handmaid's tale - La servante écarlate

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cobrananas

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 677 messages
107ans‚ ©,
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Il y a 14 heures, Kahori a dit :

Et le regard haineux de june commence par me sortir par les yeux.. 

Ah toi aussi ? :D

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 19/07/2019 à 15:28, Sexophone a dit :

Série soporifique à l'image du livre dont elle est adaptée. Idée de départ ridicule et irréalisable. Dans quel monde, même le plus fanatisé, peut-on tolérer de copuler entre les jambes de son épouse avec une domestique ? Et tolérer d'assister à ce spectacle ?

C'est ce que l'on appelle une dystopie. 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Il y a 10 heures, January a dit :

Ah toi aussi ? :D

Non mais vraiment je m'énerve devant l’écran, ça fait oui maintenant je suis vraiment en colère je vais tout casser et finalement non! 

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Invité Paul hochon
Invités, Posté(e)
Invité Paul hochon
Invité Paul hochon Invités 0 message
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il y a 7 minutes, Kahori a dit :

Non mais vraiment je m'énerve devant l’écran, ça fait oui maintenant je suis vraiment en colère je vais tout casser et finalement non! 

Ah donc...tu cries, tu râles, tu rousse pète.

 

Bah oui c'est nul :mouai:  

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Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
Posté(e)
Le 22/07/2019 à 16:42, Léna-Postrof a dit :

C'est ce que l'on appelle une dystopie. 

S'il m'est impossible de consentir à suspendre mon incrédibilité, c'est qu'il y a un problème. Je connais le genre dystopique, mais le propos demeure peu plausible.

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 352 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Le 19/07/2019 à 15:28, Sexophone a dit :

Série soporifique à l'image du livre dont elle est adaptée. Idée de départ ridicule et irréalisable. Dans quel monde, même le plus fanatisé, peut-on tolérer de copuler entre les jambes de son épouse avec une domestique ? Et tolérer d'assister à ce spectacle ?

l'auteur du livre, Margaret Atwood, a écrit le livre en pensant à toutes les horreurs qui existent de par le monde, elle a bien spécifié qu'elle n'a mis comme ingrédient dans son anti-utopie que des éléments qui existent ou ont existé dans l'histoire de l'espèce humaine, justement pour ne pas qu'on l'accuse d'avoir l'esprit tordu. 

 

Le 22/07/2019 à 16:42, Léna-Postrof a dit :

C'est ce que l'on appelle une dystopie. 

non, ce n'est pas une dystopie, mais une anti-utopie. il y a une différence entre les deux, et c'est l'éditeur Gérard Klein qui nous la fournit

 

Citation

D'abord, distinguons entre dystopie et anti-utopie. Une anti-utopie est la dénonciation d'une prétention utopique, ainsi dans le Nous Autres d'Eugène Zamiatine, Le Meilleur des Mondes précisément d'Huxley, le 1984 de Georges Orwell et le trop méconnu Limbo de Bernard Wolfe qui renouvelle entièrement cette problématique. 
Une dystopie est un avenir qui a mal tourné: ainsi dans le Tous à Zanzibar de John Brunner et plus généralement dans tous ses romans prospectifs. […]

clairement, on se situe dans une anti-utopie, ou la dénonciation de l'utopie que représente la une société régie par un parti ultra-conservateur, revenu au fait religieux, et patriarcal à outrance, et très hiérarchisée, et très policier. 

(tu mourras moins bête. de rien !)

Modifié par Crève
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Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
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il y a 38 minutes, Crève a dit :

l'auteur du livre, Margaret Atwood, a écrit le livre en pensant à toutes les horreurs qui existent de par le monde, elle a bien spécifié qu'elle n'a mis comme ingrédient dans son anti-utopie que des éléments qui existent ou ont existé dans l'histoire de l'espèce humaine, justement pour ne pas qu'on l'accuse d'avoir l'esprit tordu. 

Et dans quelle société  a-t-on pu observer un homme copuler entre les jambes de son épouse avec une domestique ?

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 352 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Sexophone a dit :

Et dans quelle société  a-t-on pu observer un homme copuler entre les jambes de son épouse avec une domestique ?

j'avoue que je l'ignore, je ne suis pas anthropologue. je ne fais que relater les propos de l'autrice. mais peut-être pourriez-vous lui poser la question, elle est encore vivante. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 27/07/2019 à 10:21, Sexophone a dit :

S'il m'est impossible de consentir à suspendre mon incrédibilité, c'est qu'il y a un problème. Je connais le genre dystopique, mais le propos demeure peu plausible.

 

Le 27/07/2019 à 13:44, Sexophone a dit :

Et dans quelle société  a-t-on pu observer un homme copuler entre les jambes de son épouse avec une domestique ?

Dans la série, il est fait mention lors de la saison 1 d'un texte religieux, d'une femme inféconde remplacée par sa servante au moment de la copulation. Ancêtre de la mère porteuse telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les héroïnes de la série sont forcées et les passages sont à juste titre, révoltants. 

Le 27/07/2019 à 13:02, Crève a dit :

non, ce n'est pas une dystopie, mais une anti-utopie. il y a une différence entre les deux, et c'est l'éditeur Gérard Klein qui nous la fournit

 

clairement, on se situe dans une anti-utopie, ou la dénonciation de l'utopie que représente la une société régie par un parti ultra-conservateur, revenu au fait religieux, et patriarcal à outrance, et très hiérarchisée, et très policier. 

(tu mourras moins bête. de rien !)

Pour le tuyau, quand je me sens quelque peu ignare, je m'en vais lire le Larousse, le Robert, ou encore vérifier, quand c'est possible, sur le site de l'académie française. La définition de la dystopie correspond pleinement à la Servante écarlate et d'ailleurs sur les sites marchands, le livre, tout comme la série, sont présentés par le terme. 

(pas de quoi !). 

 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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En même temps vu l’inaction de la 3 heureusement qu’il y en a une histoire de finir correctement la série j’espère.. 

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 040 messages
Maitre des forums‚
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Le 12/11/2018 à 21:30, Ink 82 a dit :

Bonsoir, je me trouve au beau milieu de la première saison. J'ai longtemps rechigné à regarder cette série, car si j'avais bien aimé l'actrice principale dans Mad Men, je ne la voyais pas porter une série entière. Les quelques images m'avaient aussi fait craindre les gros clichés sur la religion, tandis que j'ignorais qu'il s'agissait d'une dystopie. L'originalité et l'écriture s'imposent sans équivoque : les scénaristes prennent leur temps pour attiser notre curiosité à en savoir plus sur ce monde totalitaire, et nous triturent avec la morale et les comportements de survie. L'ambiance est pesante et le temps distendu (ces fameux couloirs) pour mieux faire sentir ce quotidien de ces femmes piégées dans un monde devenu fou ou autre chose. Le récit navigue entre suggestions et scènes explicitement crues. La violence n'y est jamais gratuite.

Très bonne série.

Pour moi, ces scénes sont suggestives pour attirer vers cette serie.....c'est interressant qd méme.....ces quelques nanas encore fécondes qu'on va se partager...........sans que la conjointe ne puisse rien dire...

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Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
Posté(e)
Le 30/07/2019 à 16:50, Léna-Postrof a dit :

Dans la série, il est fait mention lors de la saison 1 d'un texte religieux, d'une femme inféconde remplacée par sa servante au moment de la copulation. Ancêtre de la mère porteuse telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les héroïnes de la série sont forcées et les passages sont à juste titre, révoltants.

Oui, il s'agit de ces passages du livre de la Genèse (30:1-3) :

1. Lorsque Rachel vit qu'elle ne donnait point d'enfants à Jacob, elle porta envie à sa soeur, et elle dit à Jacob : Donne-moi des enfants, ou je meurs !

2 La colère de Jacob s'enflamma contre Rachel, et il dit : Suis-je à la place de Dieu, qui t'empêche d'être féconde ?

3. Elle dit : Voici ma servante Bilha ; va vers elle ; qu'elle enfante sur mes genoux, et que par elle j'aie aussi des fils.

(Traduction de Louis Segond)

La traduction anglaise Genesis (30:1-3) :

1. When Rachel saw that she was not bearing Jacob any children, she became jealous of her sister. So she said to Jacob, “Give me children, or I’ll die!”

2. Jacob became angry with her and said, “Am I in the place of God, who has kept you from having children?”

3. And she said, Behold my maid Bilhah, go in unto her; and she shall bear upon my knees, that I may also have children by her.

Il n'est à aucun moment question de la situation décrite par la série. Bilha ne se retrouve pas entre les jambes de Rachel pendant que Jacob abuse d'elle. "Qu'elle enfante sur mes genoux" serait une façon de dire "j'adopterai ses enfants". Les textes religieux recèlent de phrases qui restent obscures et de licences plus ou moins poétiques.

 

Je ne suis pas chrétien, mais je suis assez d'accord avec cette analyse (d'un média - sans doute catholique ? -) :

https://www.choisir.ch/arts-philosophie/cinema/item/2931-the-handmaid-s-tale 

Citation

Tout se passe comme si cette secte avait été imaginée par les héroïnes de la série, ou plus généralement par des jeunes de nos métropoles, pour qui la méconnaissance du christianisme est telle qu’il ne leur reste que des bribes, des clichés, de vagues réminiscences culturelles mélangées à quelque compréhension du phénomène sacrificiel.

(...)

Mais il n’empêche que ce qui est mis en avant, ce qui est prégnant dans The Handmaid’s Tale, c’est l’idéologie (sacrilège du point de vue chrétien) de ces pseudo-chrétiens extrémistes -et accessoirement la domination sociale d’une élite bourgeoise WASP tendance Tea Party- mais aucunement l’organisation politique, militaire et financière de cette dictature.
Si bien que le sous-texte de la série c’est quand même que l’ennemi de la femme vient des rangs, fussent-ils minoritaires, des chrétiens. Je veux bien entendre l’argument de Margaret Atwood concernant la pertinence de ce choix pour les États-Unis, mais pour un spectateur suisse ou français, cela paraît totalement à côté de la plaque, voire relevant d’une prise de position à la fois lâche et stupide… même si totalement dans l’air du temps.

(...)

Paradoxalement, il me semble que nous vivons des rapports de force inversés par rapport à ceux imaginés dans The Handmaid’s Tale. Le côté intégriste, obsessionnel est souvent celui (libéral-libertaire) des élites connectées et mondialisées en général, et des mouvements «pro-choix» en particulier. La politique des petits pas, dénoncée dans la série lorsqu’Offred raconte comment tout a basculé, n’est-elle pas celle à l’œuvre pour imposer par exemple l’idéologie du «droit à l’enfant», comme en témoigne en France l’avis récent du Comité consultatif national d’éthique, favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes ainsi qu’aux femmes célibataires? Toujours à ce propos, les États-Unis sont moins le théâtre d’une révolution amish que d’une révolution numérique où des géants, comme Facebook ou Apple, proposent à leurs employées de mettre leur horloge biologique sur pause en incluant dans leur couverture médicale la prise en charge partielle des frais de congélation d'ovule.
Il y a dans The Handmaid’s Tale, une scène terrifiante d’accouchement par procuration forcée (voir la description ci-dessous des premiers épisodes). N’illustre-t-elle pas involontairement les dérives inévitables de ces évolutions sociétales? Selon moi, la barbarie qui se profile à l’horizon de nos sociétés occidentales n’a pas grand-chose à voir idéologiquement avec le régime totalitaire inventé il y a 35 ans par Margaret Atwood. Elle prend plutôt la forme monstrueuse et conflictuelle du transhumanisme.

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 10/08/2019 à 22:37, Sexophone a dit :

Oui, il s'agit de ces passages du livre de la Genèse (30:1-3) :

1. Lorsque Rachel vit qu'elle ne donnait point d'enfants à Jacob, elle porta envie à sa soeur, et elle dit à Jacob : Donne-moi des enfants, ou je meurs !

2 La colère de Jacob s'enflamma contre Rachel, et il dit : Suis-je à la place de Dieu, qui t'empêche d'être féconde ?

3. Elle dit : Voici ma servante Bilha ; va vers elle ; qu'elle enfante sur mes genoux, et que par elle j'aie aussi des fils.

(Traduction de Louis Segond)

La traduction anglaise Genesis (30:1-3) :

1. When Rachel saw that she was not bearing Jacob any children, she became jealous of her sister. So she said to Jacob, “Give me children, or I’ll die!”

2. Jacob became angry with her and said, “Am I in the place of God, who has kept you from having children?”

3. And she said, Behold my maid Bilhah, go in unto her; and she shall bear upon my knees, that I may also have children by her.

Il n'est à aucun moment question de la situation décrite par la série. Bilha ne se retrouve pas entre les jambes de Rachel pendant que Jacob abuse d'elle. "Qu'elle enfante sur mes genoux" serait une façon de dire "j'adopterai ses enfants". Les textes religieux recèlent de phrases qui restent obscures et de licences plus ou moins poétiques.

 

Je ne suis pas chrétien, mais je suis assez d'accord avec cette analyse (d'un média - sans doute catholique ? -) :

https://www.choisir.ch/arts-philosophie/cinema/item/2931-the-handmaid-s-tale 

 

C'est tout aussi répugnant à l'écrit. 

Margaret Artwood a écrit son livre dans les années 80 tout en s'inspirant des atrocités perpétrés sur les femmes à travers les siècles, sur les textes comme nous l'aurons vu... et malgré tout, il y a quelque chose de visionnaire :

"C’est particulièrement vrai avec “La Servante écarlate”, qui résonne avec l’actualité des derniers mois aux États-Unis. Devenue un symbole de résistance outre-Atlantique, la série devient de plus en plus réelle pour les Américaines, qui voient des États comme l’Alabama adopter des lois extrêmement restrictives en matière d’IVG.

Pour le professeur d’histoire de la pensée politique Gregory Claeys, auteur de “Dystopia: A Natural History”, interrogé par Le Monde, nos générations vivent très clairement dans une ère dystopique. Et preuve que nous sommes extrêmement sensibles aux liens qui se tissent entre fiction et réalité, cet historien souligne que “l’élection de Trump a donné une énorme impulsion au genre dystopique”. Aux États-Unis, non seulement les femmes manifestent en tenues de servantes, mais les ventes du chef-d’œuvre de George Orwell, “1984”, ont explosé durant le mois qui a suivi l’élection du président.

 

Ouvrir les yeux sur notre propre société

“Avec ’The Handmaid’s Tale, on est face à du familier mais de l’inconnu s’y mêle, des choses qui ont été refoulées par l’individu et par la société, qui d’un coup sont face à nous”, avance Samuel Dock, psychologue clinicien, contacté par Le HuffPost. Selon lui, la particularité de la série est que son univers est très lisible et “qu’on se retrouve confronté à un questionnement sur notre propre société”. Il s’agit dans ce cas de la critique d’un patriarcat radical. 

Par ailleurs, le psychologue, auteur de “Le nouveau malaise dans la civilisation”, estime que la force du travail de Margaret Atwood “a été de mettre en scène des persécutions qui ont déjà existé à travers l’histoire de l’humanité. Persécutions des femmes, des homosexuels, viols... “On sait que ce qu’on voit fait partie de notre histoire ou alors on l’a refoulé.” En regardant “La servante écarlate”, on n’a pas d’autre choix que celui d’ouvrir les yeux.

Plus généralement, Samuel Dock, citant les travaux de la philologue et psychanalyste Julia Kristeva sur le pouvoir de l’horreur, rappelle que l’on est “toujours saisi, subjugué, fasciné, par des mécanismes d’attraction et répulsion, de séduction, à l’égard de l’abject et des idéologies abjectes”.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/the-handmaids-tale-fascination-psy_fr_5cf672ffe4b0a1997b712cee

...À moins que ce soit nos sociétés qui régressent. Des cycles, c'est toujours une histoire de cycles. Nous commettons les mêmes erreurs. Toujours. En boucle. 

La série est corrosive, il était évident que les chrétiens -de tous bords- n'allaient pas aimer (tant mieux !). Les femmes adultères et homosexuelles -criminelles peut-être aussi- sont encore moins considérées que les couches des populations les plus modestes (il y en a, nous le voyons courant de la saison 2). 

Il est à constater que partout où règne le populisme par le biais de partis extrêmes et conservateurs, aux États-Unis, tout comme en Europe, un contrôle est exercé sur le corps femmes, et la régression de leurs droits. 

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Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
Posté(e)
Il y a 19 heures, Léna-Postrof a dit :

C'est tout aussi répugnant à l'écrit. 

Margaret Artwood a écrit son livre dans les années 80 tout en s'inspirant des atrocités perpétrés sur les femmes à travers les siècles, sur les textes comme nous l'aurons vu... et malgré tout, il y a quelque chose de visionnaire :

"C’est particulièrement vrai avec “La Servante écarlate”, qui résonne avec l’actualité des derniers mois aux États-Unis. Devenue un symbole de résistance outre-Atlantique, la série devient de plus en plus réelle pour les Américaines, qui voient des États comme l’Alabama adopter des lois extrêmement restrictives en matière d’IVG.

Pour le professeur d’histoire de la pensée politique Gregory Claeys, auteur de “Dystopia: A Natural History”, interrogé par Le Monde, nos générations vivent très clairement dans une ère dystopique. Et preuve que nous sommes extrêmement sensibles aux liens qui se tissent entre fiction et réalité, cet historien souligne que “l’élection de Trump a donné une énorme impulsion au genre dystopique”. Aux États-Unis, non seulement les femmes manifestent en tenues de servantes, mais les ventes du chef-d’œuvre de George Orwell, “1984”, ont explosé durant le mois qui a suivi l’élection du président.

Ouvrir les yeux sur notre propre société

“Avec ’The Handmaid’s Tale, on est face à du familier mais de l’inconnu s’y mêle, des choses qui ont été refoulées par l’individu et par la société, qui d’un coup sont face à nous”, avance Samuel Dock, psychologue clinicien, contacté par Le HuffPost. Selon lui, la particularité de la série est que son univers est très lisible et “qu’on se retrouve confronté à un questionnement sur notre propre société”. Il s’agit dans ce cas de la critique d’un patriarcat radical. 

Par ailleurs, le psychologue, auteur de “Le nouveau malaise dans la civilisation”, estime que la force du travail de Margaret Atwood “a été de mettre en scène des persécutions qui ont déjà existé à travers l’histoire de l’humanité. Persécutions des femmes, des homosexuels, viols... “On sait que ce qu’on voit fait partie de notre histoire ou alors on l’a refoulé.” En regardant “La servante écarlate”, on n’a pas d’autre choix que celui d’ouvrir les yeux.

Plus généralement, Samuel Dock, citant les travaux de la philologue et psychanalyste Julia Kristeva sur le pouvoir de l’horreur, rappelle que l’on est “toujours saisi, subjugué, fasciné, par des mécanismes d’attraction et répulsion, de séduction, à l’égard de l’abject et des idéologies abjectes”.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/the-handmaids-tale-fascination-psy_fr_5cf672ffe4b0a1997b712cee

Le propos du livre est aussi tributaire de son époque et de la nationalité de son auteur (fin des années 80, romancière canadienne). Trente ans plus tard, on décide d'adapter la Servante écarlate sans en changer la moindre virgule et sans tenir compte des nouvelles problématiques du XXI° siècle.

La Servante écarlate (The Handmaid's Tale) est une série qui se veut "trash", dénonciatrice et politisée, mais qui est juste incohérente, peu crédible, périmée et ethnocentrée.

A) Une série incohérente et peu crédible 

De base, l'histoire n'est pas intéressante et je m'étonne qu'un tel livre est pu être publié : l'écriture n'est pas renversante (narration au présent, phrases simples, vocabulaire inventé peu inspiré...), c'est lent (il ne se passe rien jusqu'à la moitié du roman), l'héroïne est ennuyeuse (on ne s'attache ni ne s'identifie à elle) et l'angle d'approche n'est pas bon.

N'aurait-il pas été plus judicieux de nous conter la vie d'une jeune femme de la deuxième génération, qui apprendrait son origine, le pourquoi du comment de sa naissance, qui rejetterait ses parents adoptifs et leur schéma social toxique, qui s'engagerait et soutiendrait la résistance (ce que l'héroïne ne fait pas dans le roman) ?

C'eût été mieux, mais Margaret Atwood voulait juste écrire un livre pour montrer la facilité avec laquelle les démocraties peuvent s'asseoir sur leurs principes et se transformer en dictature. Sans travailler son univers de façon satisfaisante. Afin d'obtenir le beurre et l'argent du beurre. L'univers, la géopolitique tout est flou ! Et c'est normal car rien n'est cohérent dans ce bouquin.

Si l'espèce humaine se retrouvait confrontée à l'infertilité et à la décroissance démographique, le système de la République de Gilead n'existerait pas. On ne verrait pas des représentants étrangers en visites de courtoisie afin de s'enquérir de la viabilité d'un tel système. Il y aurait des guerres, des enlèvements afin d'acquérir les femmes fertiles. On serait plus dans un système façon Mad Max Fury Road où le chef garde des femmes en otages pour assurer sa descendance et avoir son harem. Les femmes fertiles ne seraient pas des commis qui vont faire les courses pour leurs boss en attendant le jour de la conception. Elles seraient très probablement parquées et réduites à leurs seules fonctions reproductrices loin du regard des Épouses. Et quelle serait la place de ces dernières ? Jouiraient-elles du même statut social, seraient-elles affectées à d'autres tâches ou seraient-elles tout bonnement supprimées ? Pour le coup, se serait bien sordide et dérangeant.

Et si on reste avec le système décrit dans le roman et la série, comment arrive-t-on à adhérer à la République de Gilead ? Pourquoi la femme du commandant Fred a-t-elle conceptualisé tout ça ? Quel est son intérêt dans l'histoire ? Et celui des autres épouses, des tantes, des marthas, des écofemmes ? Et celui des hommes (ceux qui ne sont pas des commandants) ?

B) Une série périmée et ethnocentrée

Précédemment, j'avais cité une critique émanant d'un site (sans doute) catholique. Je reprendrais certains de leurs pertinents arguments.

La Servante écarlate (The Handmaid's Tale), roman et série confondus, n'est pas adaptée à un public européen largement déchristianisé, ayant une connaissance superficielle du christianisme. Les non-avertis ne verront pas que la religion des Fils de Jacob relève de l'hérésie (doctrine contraire aux idées émises par une religion), est une espèce de gloubi-boulga à la sauce WASP (logique dans le cas des États-Unis), qui fait autant de mal aux athées, qu'aux chrétiens. C'est à peine soulevé dans la série avec le passage devant les ruines de la cathédrale. Je comprends que des médias chrétiens grognent en se voyant associer à la République de Gilead.

Et où est l'Islam dans tout ça ? En Europe, en Afrique, en Asie, c'est une religion qui fait parler d'elle. Les mouvements féministes et les politiciens seront amenés à se positionner sur la question du voile et de la place de la femme dans la religion musulmane. Entre l'Eurasie, l'Afrique et l'Amérique, il y a des océans et une mentalité d'être à part. Sur leur continent, l'immigration vient du Sud, or l'Amérique du Sud est la dernière caisse de résonance de la papauté dans le monde. Canadiens et américains ne sont pas très familiarisés avec l'islam (elle ne représente qu'une partie marginale de l'immigration) et sont plutôt confrontés aux intégristes protestants et catholiques. De leur point de vue, la menace religieuse du roman est donc plausible, mais de l'autre côté de l'Atlantique, cet étron ne reflète pas la situation socio-politique.

En France, on a eu la Manif pour Tous, mais ce n'était pas que des cathos qui défilaient dans les rues en gueulant "un Enfant = un Papa, une Maman", il y avait pas mal de musulmans. C'était l'union sacrée des religieux, la fraternité des conservateurs. En Pologne, avec le recul du communisme (porteur d'un certain sens moderniste), les religieux sont de retours au pouvoir parce qu'il y avait une brèche et que le peuple était peut-être plus religieux que les élites ne le pensaient. C'est ce qui s'est passé en Iran. Le Brésil est un cas un peu à part puisque ce pays est sous la coupe de secte pseudo-chrétienne depuis des décennies. L'Amérique du Sud, elle-même, n'a jamais atteint le même niveau de laïcité que l'Europe de l'Ouest.

En regardant les infos, on a l'impression que les mouvements anti-avortement refond surface et que les catholiques intégristes sortent des bois, mais ce n'est pas vrai. Aux États-Unis comme en Europe. En dehors des grandes métropoles (Los Angeles, San Francisco, New York, Washington, Philadelphie...), l'Amérique est un pays puritain. Pas étonnant que l'Alabama décide d'imposer des restrictions à l'avortement : il y a une religiosité dans la région et donc un électorat. Le cynisme de la république est bien là ! Toutes les pratiques se valent, tant qu'il y a un électorat suffisamment important. Voilà pourquoi en France, la "gauche" et l'extrême-gauche sont un peu trop conciliant avec l'islam, et que la "droite" fait pareille avec le catholicisme.

Citation

...À moins que ce soit nos sociétés qui régressent. Des cycles, c'est toujours une histoire de cycles. Nous commettons les mêmes erreurs. Toujours. En boucle. 

La série est corrosive, il était évident que les chrétiens -de tous bords- n'allaient pas aimer (tant mieux !). Les femmes adultères et homosexuelles -criminelles peut-être aussi- sont encore moins considérées que les couches des populations les plus modestes (il y en a, nous le voyons courant de la saison 2). 

Il est à constater que partout où règne le populisme par le biais de partis extrêmes et conservateurs, aux États-Unis, tout comme en Europe, un contrôle est exercé sur le corps femmes, et la régression de leurs droits. 

Oui, nos sociétés sont cycliques. Ne dit-on pas : trois pas en avant, deux pas en arrière ? Et les droits des femmes resteront précaires tant qu'on portera aux nues et qu'on glorifiera : l'Antiquité (place de la femme désastreuse), la Renaissance (place de la femme désastreuse), la Révolution (place de la femme désastreuse). Élisabeth Vigée Le Brun disait « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées » et cette affirmation se vérifie pour chaque période citée.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 23 minutes, Sexophone a dit :

Le propos du livre est aussi tributaire de son époque et de la nationalité de son auteur (fin des années 80, romancière canadienne). Trente ans plus tard, on décide d'adapter la Servante écarlate sans en changer la moindre virgule et sans tenir compte des nouvelles problématiques du XXI° siècle.

La Servante écarlate (The Handmaid's Tale) est une série qui se veut "trash", dénonciatrice et politisée, mais qui est juste incohérente, peu crédible, périmée et ethnocentrée.

A) Une série incohérente et peu crédible 

De base, l'histoire n'est pas intéressante et je m'étonne qu'un tel livre est pu être publié : l'écriture n'est pas renversante (narration au présent, phrases simples, vocabulaire inventé peu inspiré...), c'est lent (il ne se passe rien jusqu'à la moitié du roman), l'héroïne est ennuyeuse (on ne s'attache ni ne s'identifie à elle) et l'angle d'approche n'est pas bon.

N'aurait-il pas été plus judicieux de nous conter la vie d'une jeune femme de la deuxième génération, qui apprendrait son origine, le pourquoi du comment de sa naissance, qui rejetterait ses parents adoptifs et leur schéma social toxique, qui s'engagerait et soutiendrait la résistance (ce que l'héroïne ne fait pas dans le roman) ?

C'eût été mieux, mais Margaret Atwood voulait juste écrire un livre pour montrer la facilité avec laquelle les démocraties peuvent s'asseoir sur leurs principes et se transformer en dictature. Sans travailler son univers de façon satisfaisante. Afin d'obtenir le beurre et l'argent du beurre. L'univers, la géopolitique tout est flou ! Et c'est normal car rien n'est cohérent dans ce bouquin.

Si l'espèce humaine se retrouvait confrontée à l'infertilité et à la décroissance démographique, le système de la République de Gilead n'existerait pas. On ne verrait pas des représentants étrangers en visites de courtoisie afin de s'enquérir de la viabilité d'un tel système. Il y aurait des guerres, des enlèvements afin d'acquérir les femmes fertiles. On serait plus dans un système façon Mad Max Fury Road où le chef garde des femmes en otages pour assurer sa descendance et avoir son harem. Les femmes fertiles ne seraient pas des commis qui vont faire les courses pour leurs boss en attendant le jour de la conception. Elles seraient très probablement parquées et réduites à leurs seules fonctions reproductrices loin du regard des Épouses. Et quelle serait la place de ces dernières ? Jouiraient-elles du même statut social, seraient-elles affectées à d'autres tâches ou seraient-elles tout bonnement supprimées ? Pour le coup, se serait bien sordide et dérangeant.

Et si on reste avec le système décrit dans le roman et la série, comment arrive-t-on à adhérer à la République de Gilead ? Pourquoi la femme du commandant Fred a-t-elle conceptualisé tout ça ? Quel est son intérêt dans l'histoire ? Et celui des autres épouses, des tantes, des marthas, des écofemmes ? Et celui des hommes (ceux qui ne sont pas des commandants) ?

B) Une série périmée et ethnocentrée

Précédemment, j'avais cité une critique émanant d'un site (sans doute) catholique. Je reprendrais certains de leurs pertinents arguments.

La Servante écarlate (The Handmaid's Tale), roman et série confondus, n'est pas adaptée à un public européen largement déchristianisé, ayant une connaissance superficielle du christianisme. Les non-avertis ne verront pas que la religion des Fils de Jacob relève de l'hérésie (doctrine contraire aux idées émises par une religion), est une espèce de gloubi-boulga à la sauce WASP (logique dans le cas des États-Unis), qui fait autant de mal aux athées, qu'aux chrétiens. C'est à peine soulevé dans la série avec le passage devant les ruines de la cathédrale. Je comprends que des médias chrétiens grognent en se voyant associer à la République de Gilead.

Et où est l'Islam dans tout ça ? En Europe, en Afrique, en Asie, c'est une religion qui fait parler d'elle. Les mouvements féministes et les politiciens seront amenés à se positionner sur la question du voile et de la place de la femme dans la religion musulmane. Entre l'Eurasie, l'Afrique et l'Amérique, il y a des océans et une mentalité d'être à part. Sur leur continent, l'immigration vient du Sud, or l'Amérique du Sud est la dernière caisse de résonance de la papauté dans le monde. Canadiens et américains ne sont pas très familiarisés avec l'islam (elle ne représente qu'une partie marginale de l'immigration) et sont plutôt confrontés aux intégristes protestants et catholiques. De leur point de vue, la menace religieuse du roman est donc plausible, mais de l'autre côté de l'Atlantique, cet étron ne reflète pas la situation socio-politique.

En France, on a eu la Manif pour Tous, mais ce n'était pas que des cathos qui défilaient dans les rues en gueulant "un Enfant = un Papa, une Maman", il y avait pas mal de musulmans. C'était l'union sacrée des religieux, la fraternité des conservateurs. En Pologne, avec le recul du communisme (porteur d'un certain sens moderniste), les religieux sont de retours au pouvoir parce qu'il y avait une brèche et que le peuple était peut-être plus religieux que les élites ne le pensaient. C'est ce qui s'est passé en Iran. Le Brésil est un cas un peu à part puisque ce pays est sous la coupe de secte pseudo-chrétienne depuis des décennies. L'Amérique du Sud, elle-même, n'a jamais atteint le même niveau de laïcité que l'Europe de l'Ouest.

En regardant les infos, on a l'impression que les mouvements anti-avortement refond surface et que les catholiques intégristes sortent des bois, mais ce n'est pas vrai. Aux États-Unis comme en Europe. En dehors des grandes métropoles (Los Angeles, San Francisco, New York, Washington, Philadelphie...), l'Amérique est un pays puritain. Pas étonnant que l'Alabama décide d'imposer des restrictions à l'avortement : il y a une religiosité dans la région et donc un électorat. Le cynisme de la république est bien là ! Toutes les pratiques se valent, tant qu'il y a un électorat suffisamment important. Voilà pourquoi en France, la "gauche" et l'extrême-gauche sont un peu trop conciliant avec l'islam, et que la "droite" fait pareille avec le catholicisme.

Oui, nos sociétés sont cycliques. Ne dit-on pas : trois pas en avant, deux pas en arrière ? Et les droits des femmes resteront précaires tant qu'on portera aux nues et qu'on glorifiera : l'Antiquité (place de la femme désastreuse), la Renaissance (place de la femme désastreuse), la Révolution (place de la femme désastreuse). Élisabeth Vigée Le Brun disait « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées » et cette affirmation se vérifie pour chaque période citée.

Si le livre et la série n'intéressent vraiment pas, il ne faut pas se faire du mal en lisant et en regardant, tout simplement.

La servante écarlate est un condensé de ces tombereaux de violences qu'on subit les femmes, à travers l'histoire et ils sont là renvoyés en blocs au lecteur et au spectateur non averti, qui se doit de les encaisser, de les digérer, d'égrener parfois tant celles-ci sont intolérables. C'est ici effectivement le christianisme, qui est visé, et après toutes les séries et reportages, films, dédiés à la radicalisation dans les cités, au djihadisme, salafisme, cela nous change vraiment. La réaction des croyants chrétiens de tous bords, leurs cris d'orfraie, à l'égard de cette série feront décidément toujours sourire, voire même un peu rire. Ils se sont pourtant appliqués à détester les athées avec beaucoup d'énergie. 

Le christianisme nous a toujours été vendu comme une religion d'amour, de paix, de sagesse, de pardon voire carrément d'égalité... or, nous pouvons constater que c'est réellement tout l'inverse. Il n'y a pas plus obtus et contrôlant qu'un croyant, et d'autant à l'endroit des femmes. En cela absolument toutes les religions, et leurs disciples finissent, par se valoir. Les femmes n'auront jamais été épargnées au cours de l'histoire (la révolution française est une vaste fumisterie). La religion a toujours régné. Nous pouvons observer une recrudescence du christianisme ces dernières années, suite à la montée de l'Islam. Les individus viennent souvent à la croyance afin de dompter leurs peurs. 

Toutes les religions, faites de dogmes, ont contrôlé le corps des femmes et continuent de le faire en 2019 (!), les ont lapidées ou faites brûler, mariées et couvertes, de force. États-Unis, Argentine, Venezuela, Espagne, Pologne, Italie, Malte... partout où les religieux veillent, portés par les partis extrêmes, les droits des femmes régressent. Il y a aussi une espèce de chauvinisme chez les non-croyants, si un pays comme la France, a été bâti sur le christianisme et bien que ce soit une planche pourrie, alors il convient de le défendre envers et contre tous. 

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Membre, Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku, Posté(e)
Sexophone Membre 2 633 messages
Les hommes viennent de Tatooine, les femmes de Jakku,
Posté(e)
Le 15/08/2019 à 15:20, Léna-Postrof a dit :

Si le livre et la série n'intéressent vraiment pas, il ne faut pas se faire du mal en lisant et en regardant, tout simplement.

La servante écarlate est un condensé de ces tombereaux de violences qu'on subit les femmes, à travers l'histoire et ils sont là renvoyés en blocs au lecteur et au spectateur non averti, qui se doit de les encaisser, de les digérer, d'égrener parfois tant celles-ci sont intolérables. C'est ici effectivement le christianisme, qui est visé, et après toutes les séries et reportages, films, dédiés à la radicalisation dans les cités, au djihadisme, salafisme, cela nous change vraiment. La réaction des croyants chrétiens de tous bords, leurs cris d'orfraie, à l'égard de cette série feront décidément toujours sourire, voire même un peu rire. Ils se sont pourtant appliqués à détester les athées avec beaucoup d'énergie. 

Le christianisme nous a toujours été vendu comme une religion d'amour, de paix, de sagesse, de pardon voire carrément d'égalité... or, nous pouvons constater que c'est réellement tout l'inverse. Il n'y a pas plus obtus et contrôlant qu'un croyant, et d'autant à l'endroit des femmes. En cela absolument toutes les religions, et leurs disciples finissent, par se valoir. Les femmes n'auront jamais été épargnées au cours de l'histoire (la révolution française est une vaste fumisterie). La religion a toujours régné. Nous pouvons observer une recrudescence du christianisme ces dernières années, suite à la montée de l'Islam. Les individus viennent souvent à la croyance afin de dompter leurs peurs. 

Toutes les religions, faites de dogmes, ont contrôlé le corps des femmes et continuent de le faire en 2019 (!), les ont lapidées ou faites brûler, mariées et couvertes, de force. États-Unis, Argentine, Venezuela, Espagne, Pologne, Italie, Malte... partout où les religieux veillent, portés par les partis extrêmes, les droits des femmes régressent. Il y a aussi une espèce de chauvinisme chez les non-croyants, si un pays comme la France, a été bâti sur le christianisme et bien que ce soit une planche pourrie, alors il convient de le défendre envers et contre tous. 

Le but premier du forum est le débat ; j'ai le droit de critiquer The handmaid's tale" et d'empêcher ce fil de tourner en rond avec des critiques dithyrambiques qui me paraissent plus qu'injustifiées.

Si tu ne voulait pas discuter avec moi ou me voir approfondir mon point de vue, il ne fallait pas m'alpaguer.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 761 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 20/08/2019 à 13:09, Sexophone a dit :

Le but premier du forum est le débat ; j'ai le droit de critiquer The handmaid's tale" et d'empêcher ce fil de tourner en rond avec des critiques dithyrambiques qui me paraissent plus qu'injustifiées.

Si tu ne voulait pas discuter avec moi ou me voir approfondir mon point de vue, il ne fallait pas m'alpaguer.

La première phrase était très généraliste. Libre à vous ensuite de prendre la mouche. 

Je n'aurais pas pris soin de développer, si je ne voulais pas échanger. 

En vous souhaitant une excellente journée. 

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  • 4 semaines après...
Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J’ai enfin terminé de regarder la saison hier soir.. 

bon bah... faut espérer que la prochaine soit la dernière et qu’on l’ai enfin notre révolution. 

Révélation

Vous aussi vous vous êtes demandé si elle allait pas faire sa daenerys? 

 

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 112 messages
103ans‚ Piment doux,
Posté(e)
il y a 59 minutes, Kahori a dit :

J’ai enfin terminé de regarder la saison hier soir.. 

bon bah... faut espérer que la prochaine soit la dernière et qu’on l’ai enfin notre révolution. 

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Vous aussi vous vous êtes demandé si elle allait pas faire sa daenerys? 

 

Ah bon, même en allant au bout de la saison ils traînent encore??

J'ai décroché depuis un moment.

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