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Un nuage radio-actif a survolé la France en Octobre...


LAKLAS

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Posté(e)

Non, il n'y a pas eu de nuages radioactifs qui ont survolé la France en octobre 2017.

La preuve : même l'explosion de Tchernobyl et sa radioactivité extrême s'est arrêtée à la frontière française en 1986 !! C'est dire !!

L'Etat français est la source officielle...et nos "chers députés..."

Autrement dit s'il y avait une explosion nucléaire en France et que 68 millions de français soient tués, officiellement il n'y aurait aucun danger pour la santé !!!!

Vous pouvez dormir tranquille....dans un cercueil....

 

 

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 304 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Ben nous on

Le 28/11/2017 à 11:20, soldat inconnu a dit :

Non, il n'y a pas eu de nuages radioactifs qui ont survolé la France en octobre 2017.

La preuve : même l'explosion de Tchernobyl et sa radioactivité extrême s'est arrêtée à la frontière française en 1986 !! C'est dire !!

L'Etat français est la source officielle...et nos "chers députés..."

Autrement dit s'il y avait une explosion nucléaire en France et que 68 millions de français soient tués, officiellement il n'y aurait aucun danger pour la santé !!!!

Vous pouvez dormir tranquille....dans un cercueil....

 

 

Ben nous on s'en fiche on est mort. Mais au moins on a la conscience tranquille, nos voisins ne risquent rien.

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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 114 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 11/11/2017 à 14:40, Répy a dit :

C'est donc une avarie d'un autre type d'appareil qui a répandu ce seul isotope radioactif.

Un appareil à usage médical, par exemple ?

Ce n'est guère rassurant...

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 464 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 3 minutes, versys a dit :

Un appareil à usage médical, par exemple ?

Ce n'est guère rassurant...

Non ce n'est pas un seul appareil mais le centre qui fabrique ce genre de matériel.

Il s'agit probablement d'un grave incendie qui a volatilisé les installations et ce qu'il y avait dedans.

En aucun cas il s'agit d'une explosion de type nucléaire car dans ce cas il y aurait beaucoup d'autres isotopes radioactifs.

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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 114 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Répy a dit :

Il s'agit probablement d'un grave incendie qui a volatilisé les installations et ce qu'il y avait dedans.

Grave incendie qui se serait produit en Russie... Rien d'étonnant...

A leur grand regret, les russes n'ont pas pu cacher la catastrophe de Tchernobyl, vu l'ampleur et les conséquences du désastre.

Mais un accident dans une structure fabricant ou manipulant des composants nucléaires... Silence... comme au bon vieux temps de l' URSS !

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 967 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Les hypothèses les pus probables aux émissions de ruthénium 106 sont un défaut de piègage dans une installation de fabrication de radionucléides à usage médical car il s'agit d'un élément volatil et difficile à piéger car il existe de nombreux degré d’oxydation du Ru/RHhou idem lors du traitement d'effluents radioactifs

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 967 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 01/12/2017 à 16:18, Pierrot89 a dit :

Les hypothèses les pus probables aux émissions de ruthénium 106 sont un défaut de piègage dans une installation de fabrication de radionucléides à usage médical car il s'agit d'un élément volatil et difficile à piéger car il existe de nombreux degré d’oxydation du Ru/RHhou idem lors du traitement d'effluents radioactifs

 

Le 01/12/2017 à 16:18, Pierrot89 a dit :

Les hypothèses les pus probables aux émissions de ruthénium 106 sont un défaut de piègage dans une installation de fabrication de radionucléides à usage médical car il s'agit d'un élément volatil et difficile à piéger car il existe de nombreux degré d’oxydation du Ru/RHhou idem lors du traitement d'effluents radioactifs

L'hypothèse d'une émission de Ru/RH 106 d'origine du site nucléaire russe de Mayak , émise par madame Lucet, n'est pas confirmée par les analyses d'échantillons de l'environnement effectuées par les laboratoires de l'IRSN.

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 967 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, Pierrot89 a dit :

 

L'hypothèse d'une émission de Ru/RH 106 d'origine du site nucléaire russe de Mayak , émise par madame Lucet, n'est pas confirmée par les analyses d'échantillons de l'environnement effectuées par les laboratoires de l'IRSN.

Il faut observé que les prélèvements d'échantillons de 'environnement ont été effectués par l'organisme CRIIRAD bien connu pour leur manque de rigueur scientifique.

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  • 3 semaines après...
Membre, 53ans Posté(e)
kilitout Membre 2 281 messages
Forumeur expérimenté‚ 53ans‚
Posté(e)

A celles et ceux que cela intéresse :

- "Nucléaire danger immédiat" bouquin de 2 journalistes et surtt l'audition dans une commission de l' Ass Nat du spécialiste nucléaire  de Greenpeace france: très très froid dans le dos!!

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 464 messages
scientifique,
Posté(e)
Le 01/12/2017 à 16:18, Pierrot89 a dit :

Les hypothèses les pus probables aux émissions de ruthénium 106 sont un défaut de piègage dans une installation de fabrication de radionucléides à usage médical car il s'agit d'un élément volatil et difficile à piéger car il existe de nombreux degré d’oxydation du Ru/RHhou idem lors du traitement d'effluents radioactifs

non il ne s'agit pas d'un élément volatil, bien au contraire !

 il fond à 2334°C et se met à bouillir à 4150 °C !

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 967 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Répy a dit :

non il ne s'agit pas d'un élément volatil, bien au contraire !

 il fond à 2334°C et se met à bouillir à 4150 °C !

Le ruthénium est sous forme d'oxydes (à de nombreuses valences, principalement RuO2) qui sont très volatils.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 464 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 11 minutes, Pierrot89 a dit :

Le ruthénium est sous forme d'oxydes (à de nombreuses valences, principalement RuO2) qui sont très volatils.

il y a une erreur le dioxyde RuO² se volatilise à 1200 °C ce qui est très élevé.

En revanche le tétroxyde RuO4 lui est volatil car il bout à 25°C.

Mais son instabilité chimique ne permet pas un usage "industriel".

L'isotope radioactif qui est préparé dans les centres nucléaires n'est utilisé que sous la forme de dioxyde non volatil (afin de confiner la radioactivité).

le nuage radioactif provient bien d'un accident dans l'usine de préparation qui hélas en a déjà connu d'autres !

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 967 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Répy a dit :

il y a une erreur le dioxyde RuO² se volatilise à 1200 °C ce qui est très élevé.

En revanche le tétroxyde RuO4 lui est volatil car il bout à 25°C.

Mais son instabilité chimique ne permet pas un usage "industriel".

L'isotope radioactif qui est préparé dans les centres nucléaires n'est utilisé que sous la forme de dioxyde non volatil (afin de confiner la radioactivité).

le nuage radioactif provient bien d'un accident dans l'usine de préparation qui hélas en a déjà connu d'autres !

Le RuO2 est très difficile à piéger dans les installations industrielles :

- par exemple dans les usines de production du platine '(1 existe dans la très proche banlieue parisienne) car il est très volatile : non pas par son point d'ébullition mais du fait qu'il est présent sous forme de particules nanométriques, sub microniques et microniques, donc un comportement proche d'un gaz et les filtres HEPA (filtre à très haute efficacité) ne l'absorbent que partiellement.

- idem dans les usines de retraitement des combustibles nucléaires (La Hague, Sellafield, Maîk dans l'Oural et instituts de recherche ) où il y a parfois des émissions de RuO2/RhO2 liées à la présence des produits de fission. La Hague dispose de dispositions particulier pour piéger spécifiquement le RuO2 particulaire mais c'est une molécules instable et changeante (beaucoup de degré de valence).

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Invité Kretine
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Posté(e)
il y a 3 minutes, Pierrot89 a dit :

non pas par son point d'ébullition mais du fait qu'il est présent sous forme de particules nanométriques, sub microniques et microniques, donc un comportement proche d'un gaz et les filtres HEPA (filtre à très haute efficacité) ne l'absorbent que partiellement.

Mais du coup, cela le rend plus difficile à quantifier dans les mesures faites par les organismes en charge de la surveillance des pollutions atmosphériques, non ?

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 464 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 40 minutes, Kretine a dit :

Mais du coup, cela le rend plus difficile à quantifier dans les mesures faites par les organismes en charge de la surveillance des pollutions atmosphériques, non ?

les détecteurs de radioactivité couplés à des spectrographes de masse ont vite fait d'identifier l'isotope radioactif coupable !

il suffit de quelques 0,1 mg pour faire une analyse isotopique par la spectrographie de masse !

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Invité Kretine
Invités, Posté(e)
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Invité Kretine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 42 minutes, Répy a dit :

les détecteurs de radioactivité couplés à des spectrographes de masse ont vite fait d'identifier l'isotope radioactif coupable !

il suffit de quelques 0,1 mg pour faire une analyse isotopique par la spectrographie de masse !

Encore faut-il pouvoir capturer le polluant. Or j'avais lu un article (sur un site très sérieux, je précise !) que les filtres étaient justement des filtres HEPA qui ne capturaient donc pas les pollutions gazeuses.

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 6 967 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Kretine a dit :

Encore faut-il pouvoir capturer le polluant. Or j'avais lu un article (sur un site très sérieux, je précise !) que les filtres étaient justement des filtres HEPA qui ne capturaient donc pas les pollutions gazeuses.

Effectivement les filtres HEPA piègent les particules fines avec une efficacité de 99,9999 % en masse pour les diamètres supérieures à 0,3 micromètres, mais bien sûrpas les gaz. (non particulaire).

Mais une partie du RhO2 (en particulier celui émit à la Hague a une taille inférieure à 0,3 micromètre.

Il faut préalablement ajouter un réactif oxydant afin d'obtenir un meilleur coefficient de piègage.

Le mesurage du 106Ru/Rh est relativement facile et fiable s'il n'y a pas d'autres radionucléides gênant.

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 304 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

C'est complexe mais très intéressant !

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 464 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 52 minutes, Pierrot89 a dit :

Effectivement les filtres HEPA piègent les particules fines avec une efficacité de 99,9999 % en masse pour les diamètres supérieures à 0,3 micromètres, mais bien sûrpas les gaz. (non particulaire).

Mais une partie du RhO2 (en particulier celui émit à la Hague a une taille inférieure à 0,3 micromètre.

Il faut préalablement ajouter un réactif oxydant afin d'obtenir un meilleur coefficient de piègage.

Le mesurage du 106Ru/Rh est relativement facile et fiable s'il n'y a pas d'autres radionucléides gênant.

Dans cette affaire de nuage radioactif, la quantité de matière radioactive répandue est insignifiante si on la compare aux tonnes éjectées lors de la catastrophe de Tchernobyl. et heureusement.

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Invité Kretine
Invités, Posté(e)
Invité Kretine
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Posté(e)
il y a 1 minute, Répy a dit :

Dans cette affaire de nuage radioactif, la quantité de matière radioactive répandue est insignifiante si on la compare aux tonnes éjectées lors de la catastrophe de Tchernobyl. et heureusement.

Le problème est que tous les produits toxiques déversés dans notre environnement le sont - du moins officiellement - à des doses négligeables. Mais négligeable + négligeable + négligeable + ..... cela finit par faire pas mal au total.
[Fin du hors sujet]

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