Quand le médef blague...

Le médef a raison. 

Ca m'arrache trente mètres de tripes de l'avouer, mais ils ont raison pour le coup. 

l'école ne fait pas convenablement son taff. Si l'école faisait son travail, tous ces trou-du-cul de président de syndicats de patrons seraient frappés d'infamie publique pour leurs honteuses propositions contraires et au bien de la société à laquelle ils appartiennent et pour asservissement législatif et économique d'une partie de la population. 

Bref, l'éducation citoyenne est en berne, et ça donne ce genre de mépris et ce genre d'arrogance qu'ils pensent sincèrement pouvoir étaler publiquement oklm. 

il y a 59 minutes, Maurice Clampin a dit :

Hé bien tu vois mon p'tit gars tu n' es pas le seul . Moi c' est à 13 ans et demi que j' ai commencé à bossé après seulement 6 ans et demi de scolarité . Et j' ai moi aussi été le patron de mon entreprise que j' ai dirigé pendant 18 ans et que j' ai vendu a mon départ à la retraite .

Hé bien mon parcours m' a appris que ce n' est pas en pleurnichant et en regardant dans l' assiette du voisin pour voir si il n' a pas été mieux servi que moi  que l' on avance . 

Être envieux et vouloir prendre aux autres ce que l' on pas été foutu de gagner soi même c' est ce que préconisent les gauches . Regarde l' histoire tu verras que ça n'a jamais fait avancer aucun pays .

Je ne demande pas mieux, que les actionnaires rendent l'argent à ceux qui triment pour faire tourner la boutique :-) Qu'on arrête de filer du blé aux entrepreneurs, parce que c'est leur taf d'en gagner. Ce que j'ai gagné beaucoup de banques me l'ont pris, d'ailleurs. Mais eux on doit leur cirer les godasses et en plus les renflouer quand elles font de la merde. Ce n'est pas le mec qui gagne 800 et qui gratte 100 d'APL le problème. C'est bien ces milliards d'argent public qui passent dans des poches déjà bien remplies. Après moi j'ai toujours considéré dans mes quelques années de patron que j'étais aussi un acteur social. J'ai choisi l'Homme Debout comme asso à aider, qui pouvait utiliser mes utilitaires le week-end. A quoi ça sert socialement un mec qui se gagne 50 000 par mois pour les dépenser en bateau de luxe hyper polluant ?

Les TPE commencent à déchanter et se méfier du père Macron dont ils prennent conscience que c'est Hollande et Sarko en pire...

La prochaine étape, la dérégulation des normes dans la construction. Ils vont être heureux comme tout dans le Saint-Hemilion d'avoir la chance de construire du lotissement pourrave.

Le 21/09/2017 à 19:38, Loargan a dit :

Et c'est seulement quand les enfants ont terminé ce parcours scolaires visant à en faire des citoyens libres qu'ils peuvent entamer une formation professionnelle ou des études pour apprendre leur futur métier. Si on commence à laisser le médef mettre son nez dans les affaires de l'école publique et prendre des décisions

Ne penses tu pas que, dans ce process d'approche et d'intégration prochaine du milieu professionnel, des connaissances du fonctionnement d'une entreprise seraient profitables aux jeunes ?

Jusque là, l' Education Nationale se montre trés réticente à cette immersion, même  à seule vocation de découverte car, pour elle, l'entreprise privée reste un milieu générant doute et méfiance voire mépris.

il y a 50 minutes, versys a dit :

Ne penses tu pas que, dans ce process d'approche et d'intégration prochaine du milieu professionnel, des connaissances du fonctionnement d'une entreprise seraient profitables aux jeunes ?

Jusque là, l' Education Nationale se montre trés réticente à cette immersion, même  à seule vocation de découverte car, pour elle, l'entreprise privée reste un milieu générant doute et méfiance voire mépris.

L'entreprise n'a pas vocation a influencer l'école publique dans un pays démocratique. Il faut savoir ce que l'on veut : des patrons considérés comme des citoyens ordinaires, ou bien des patrons considérés comme une élite pensante et apte à décider de ce qui est sain ou pas dans l'éducation des enfants en vue d'en faire des salariés dociles et de bons agents économiques, et alors les enfants n'apprennent plus à penser par eux-mêmes, pour eux-mêmes, ne sont plus instruits dans un objectif de libre-arbitre visant à en faire des citoyens libres, mais ils sont formés pour servir l'entreprise, pour devenir des sujets et non plus des citoyens. Est-ce que c'est ça que vous voulez ? Personnellement ce n'est pas le monde que je veux pour mes descendants.

L'éducation nationale n'a pas à souffrir d'influence de l'entreprise, n'a pas à recevoir de conseils du patronat dans un pays qui se veut démocratique. Former des jeunes à leur futur métier, c'est le rôle des lycées professionnels, des centres de formation, des universités, mais à ce stade-là les jeunes en question ont acquis une instruction, une certaine maturité. Ce n'est pas le cas des enfants en maternelle, en primaire ou en élémentaire, des collégiens. Non mais, vous imaginez un peu, leur éducation confiée au patronat ? Les pauvres enfants ! Ce ne serait même plus de l'éducation mais du dressage. Le dressage à la course au profit, à la compétition sans pitié, à la prédation économique, à l'obéissance envers le chef, à la flexibilité et à la soumission. Et même si toutes ces notions devaient être inculquées assez insidieusement aux enfants pour qu'ils ne s'aperçoivent de rien, cela n'aurait plus rien de démocratique. Ce sont de toute façon des choses qu'ils apprennent sur le tas quand ils deviennent adultes et entrent dans le monde de l'entreprise, mais tout en sachant que ce n'est pas juste et que cela devrait changer.

il y a 50 minutes, versys a dit :

des connaissances du fonctionnement d'une entreprise seraient profitables aux jeunes ?

Le fonctionnement d'une entreprise, c'est comme la rue, ça s'apprend sur le tas, et l'acceptation des subalternes s'instaure d'elle-même avec la nécessité du salaire, pas besoin de trifouiller le cerveau des enfants pour ça, à moins d'avoir des petites idées manipulatrices derrière la tête.

Le 21/09/2017 à 12:12, Dolùr a dit :

Si ces empafés pouvaient fermer leur gueule, ça serait déjà un progrès social.

Ils sont propriétaires des médias, TV, radios, Presse écrite, pour mieux diffuser leur propagande !

Il parait que c'est démocratique ...

Ptin même une pourriture comme Gattaz s'est excusé. Deal with it, man.

Le 23/09/2017 à 12:21, LouiseAragon a dit :

Ils sont propriétaires des médias, TV, radios, Presse écrite, pour mieux diffuser leur propagande !

Il parait que c'est démocratique ...

"Nous vous devons la vérité, l’Humanité est en danger ! [...] L’Humanité ne tient que grâce à votre soutien. Et aujourd’hui, avouons-le, elle ne tient qu’à un fil." Il y explique notamment que la survie du journal est nécessaire pour le pluralisme de la presse. Les pertes qu’accuse le titre s’élèvent à près de 50 centimes par exemplaire de L’Humanité vendu. Le journal est actuellement au bord du gouffre. Cet article est l’occasion de faire naître un slogan comprenant un hashtag, comme taillé pour l’ère des réseaux sociaux : #lHumanitecestnous.

commence déjà par soutenir l'humanité pour ne pas qu'il disparaisse ...ce n'est pas moi qui vais l'acheter ..pour assurer la pluralité de l'information ,il faudrait déjà que les millions d'électeurs de la gauche radicale se mobilisent pour augmenter le tirage de leur journal d'opinion au lieu de demander qu'il y  ai moins de ceux qui ne leur plaisent pas