Traumatismes

Il y a 15 heures, doremi001 a dit :

Avez-vous vécu un/des traumatismes durant votre vie ? Si oui, que ressentez-vous vis à vis de cela ?

Ta question ne présente pas beaucoup d'intérêt, dans la mesure où les traumatismes les plus lourds de conséquences ne sont pas forcément ceux dont on se souvient ?   Je crois même que c'est le principe de départ de la psychanalyse ?

Arte diffuse actuellement un documentaire sur les traumatismes (intitulé Traumatismes : sont-ils héréditaires ?). Je suppose qu'il sera disponible en replay.

il y a 59 minutes, Hyaden a dit :

Arte diffuse actuellement un documentaire sur les traumatismes (intitulé Traumatismes : sont-ils héréditaires ?). Je suppose qu'il sera disponible en replay.

 

https://www.arte.tv/fr/videos/071389-000-A/traumatismes-sont-ils-hereditaires

il y a 9 minutes, fx. a dit :

https://www.arte.tv/fr/videos/071389-000-A/traumatismes-sont-ils-hereditaires

Danke schön. 

à l’instant, Hyaden a dit :

Danke schön. 

 

Non, merci à toi.

Le 31.08.2017 à 19:45, doremi001 a dit :

Bonjour,

Avez-vous vécu un/des traumatismes durant votre vie ? Si oui, que ressentez-vous vis à vis de cela ?

Merci,

doremi.

Qu'est-ce que cela nous fait de penser à ce ou ces souvenirs ?

Est-ce que cela influence nos réactions ?

Sommes-nous conscient de ces traumatismes ?

Peut-on quantifier l'intensité ou l'influence de ses traumatismes sur notre vie ?

Je pense que seul quelqu'un qui nous connaît avant et après, peut décrire et tenter de quantifier l'impacte que cet ou ces évènements ont sur nous !

Un trauma est une forme de transformation de notre personnalité, impossible de nous rendre compte, ensuite, de ce que nous sommes devenus !

On peut tenter de comparer avec nos souvenirs en se disant: Avant je faisais ça, maintenant je ne le fais plus

Mais qu'en est-il sur notre intime personnalité = ?

Il y a 17 heures, Hyaden a dit :

Arte diffuse actuellement un documentaire sur les traumatismes (intitulé Traumatismes : sont-ils héréditaires ?). Je suppose qu'il sera disponible en replay.

 

Merci Hyaden (et fx pour le lien), j'ai regardé l'émission ce matin. Malheureusement la recherche avance à pas de fourmi sur ces sujets. Pourtant ça fait longtemps que beaucoup sont d'accord pour admettre qu'il y a effectivement une "transmission" des traumatismes... 

http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-sante/les-traumatismes-se-transmettent-de-generation-en-generation_1759495.html

Chez l'homme

Cela fait presque dix ans que les neurobiologistes, les psychiatres et même les généticiens tournent autour de cette idée d'une trace biologique laissée par les traumatismes chez l'humain. L'une des études marquantes de ces dernières années a été menée au Canada, à l'université Mc Gill. Des analyses ont été faites sur des personnes victimes d'abus sexuels et des particularités "biologiques" ont été trouvées. Certains gènes liés au stress ne fonctionnaient pas tout à fait normalement.

Mais, si ce marqueur a été identifié, la transmission biologique de cette vulnérabilité au stress, elle, n'a jamais été observée jusqu'à présent.

-----------------------Et pourtant, elle devrait...donc..j'y crois peu!

Le 31/08/2017 à 19:45, doremi001 a dit :

Bonjour,

 

Avez-vous vécu un/des traumatismes durant votre vie ?

Oui, plusieurs relativement lourds

Si oui, que ressentez-vous vis à vis de cela ?

Difficile à dire, on se fait une raison, on vit avec et on essaie de s'adapter tant bien que mal au monde qui nous entoure,

pour ma part, je vis en ermite comme un ours au fond de sa caverne, c'est comme ça depuis des années et ça sera

vraisemblablement ainsi jusqu'à la fin de mes jours, mais c'est pas grave ainsi va la vie.

 

Merci,

doremi.

 

@MorfouOui ton article relate l'expérience avec les souriceaux, qui se trouve dans le reportage. Il y a aussi des témoignages. Et c'est un peu là qu'on voit que le bât blesse. Notamment une jeune fille qui, parce que sa mère a subi des abus sexuels, va jusqu'à refuser d'avoir des enfants afin de ne pas leur refiler ses gamelles. Cette jeune fille développe des problèmes de comportement dès toute jeune, apprend l'histoire de sa mère, consulte un psy, et... accuse son père de l'avoir violée. Ressent-elle le traumatisme de sa mère qu'elle reprend à son compte ou a-t-elle véritablement subi des abus de la part de son père ?(qui dément) Les spécialistes en présence ne se sont pas prononcés.

Il est évident qu'apprendre l'histoire de notre famille permet parfois de comprendre certaines choses sur nos ascendants et donc sur nous. Mais je trouve un peu dangereux d'affirmer que les traumatismes vécus par nos parents nous sont "transmis", ça sonne à mes oreilles comme une espèce de condamnation.

il y a 45 minutes, Indy a dit :

Difficile à dire, on se fait une raison, on vit avec et on essaie de s'adapter tant bien que mal au monde qui nous entoure, pour ma part, je vis en ermite comme un ours au fond de sa caverne, c'est comme ça depuis des années et ça sera vraisemblablement ainsi jusqu'à la fin de mes jours, mais c'est pas grave ainsi va la vie.

S'isoler ainsi, est-ce "essayer de s'adapter tant bien que mal au monde" ?

Vis-tu ou survis-tu,@Indy?

il y a 45 minutes, January a dit :

@MorfouOui ton article relate l'expérience avec les souriceaux, qui se trouve dans le reportage. Il y a aussi des témoignages. Et c'est un peu là qu'on voit que le bât blesse. Notamment une jeune fille qui, parce que sa mère a subi des abus sexuels, va jusqu'à refuser d'avoir des enfants afin de ne pas leur refiler ses gamelles. Cette jeune fille développe des problèmes de comportement dès toute jeune, apprend l'histoire de sa mère, consulte un psy, et... accuse son père de l'avoir violée. Ressent-elle le traumatisme de sa mère qu'elle reprend à son compte ou a-t-elle véritablement subi des abus de la part de son père ?(qui dément) Les spécialistes en présence ne se sont pas prononcés.

Il est évident qu'apprendre l'histoire de notre famille permet parfois de comprendre certaines choses sur nos ascendants et donc sur nous. Mais je trouve un peu dangereux d'affirmer que les traumatismes vécus par nos parents nous sont "transmis", ça sonne à mes oreilles comme une espèce de condamnation.

C'est aussi mon avis!

Cette jeune fille "n'hérite pas" du traumatisme de sa mère, elle s'y identifie d'elle-même en quelque sorte, mais uniquement parce que lui est conté l'histoire de sa mère, sans doute trop jeune pour ne pas pouvoir faire la différence entre sa mère et elle.... elle la reprend à son compte, en quelque sorte mais ce n'est pas inscrit dans son ADN, ARN ou sa génétique!

il y a 17 minutes, Hyaden a dit :

S'isoler ainsi, est-ce "essayer de s'adapter tant bien que mal au monde" ?

Vis-tu ou survis-tu,@Indy?

 

C'est curieux j'allais te dire que je vis, j'arrive à faire le con car j'essaie de prendre du recul mais à bien y réfléchir, je survis, j'ai appris à prendre un masque et à cacher ce mal-être, en grattant un peu, si je réfléchis bien outre un détachement sentimental grandissant pour tout ce qui m'entoure, si je fais le bilan, mon quotidien depuis plus de vingt ans se résume à des phases, de boulimies (aussi bien en terme de bouffe que de travail), "d'anorexie" (pas vraiment dans le délire de se faire vomir mais ne pas manger pendant deux jours parce que plus d'appétit), d'achats compulsifs à la con ou tout simplement de défonce, donc oui tout ces artifices sont des réactions de défense ou de compensation.

Puis j'évite de me lier aux gens dans la mesure du possible même si je les apprécie car le temps me trahi, là où je stagne, d'autres se marient, ont des gosses, des projets, etc... donc forcément sur le long terme, ils voient bien qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi.

Donc oui, d'une certaine manière on peut dire que je suis en mode survie.

il y a 27 minutes, Indy a dit :

tout ces artifices sont des réactions de défense ou de compensation.

 

Oui c'est exactement ça. Même si nos parcours sont complètement différents, je me retrouve d'une certaine manière dans ce que tu dis. Prise entre deux feux: l'enfermement de défense et la fuite en avant de compensation.

il y a 39 minutes, Indy a dit :

C'est curieux j'allais te dire que je vis, j'arrive à faire le con car j'essaie de prendre du recul mais à bien y réfléchir, je survis, j'ai appris à prendre un masque et à cacher ce mal-être, en grattant un peu, si je réfléchis bien outre un détachement sentimental grandissant pour tout ce qui m'entoure, si je fais le bilan, mon quotidien depuis plus de vingt ans se résume à des phases, de boulimies (aussi bien en terme de bouffe que de travail), "d'anorexie" (pas vraiment dans le délire de se faire vomir mais ne pas manger pendant deux jours parce que plus d'appétit), d'achats compulsifs à la con ou tout simplement de défonce, donc oui tout ces artifices sont des réactions de défense ou de compensation.

Puis j'évite de me lier aux gens dans la mesure du possible même si je les apprécie car le temps me trahi, là où je stagne, d'autres se marient, ont des gosses, des projets, etc... donc forcément sur le long terme, ils voient bien qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi.

Donc oui, d'une certaine manière on peut dire que je suis en mode survie.

J'apprécie ton honnêteté, merci.

Et tout cela (y compris le "il y a quelque chose qui cloche chez moi") est lié auxdits traumatismes ?

Quant au détachement général s'apparentant à une protection et/ou à une fuite, s'agit-il d'un choix ou d'une impossibilité de faire autrement ?

il y a 2 minutes, Hyaden a dit :

J'apprécie ton honnêteté, merci.

De rien, tant que ça ne vire pas à l'analyse, ça me va

Et tout cela (y compris le "il y a quelque chose qui cloche chez moi") est lié auxdits traumatismes ?

En partie, après il y a aussi une part de mon caractère et de mon tempérament qui jouent un rôle mais te dire dans quelle proportion mes traumas influent sur mon caractère et mon tempérament je ne saurai pas te dire, ils jouent un rôle important c'est certain, mais c'est plus un ensemble, un tout, que quelque chose de précis.

Quant au détachement général s'apparentant à une protection et/ou à une fuite, s'agit-il d'un choix ou d'une impossibilité de faire autrement ?

Au départ c'était un choix, une sorte refuge mais avec le temps je me suis habitué plus que de raison à la solitude ce qui a déclenché peu à peu l'indifférence, et puis la défonce aussi eu un rôle important à ce niveau là, on va pas se mentir.

il y a 32 minutes, Indy a dit :

De rien, tant que ça ne vire pas à l'analyse, ça me va 

Aucun risque.

 

Au départ c'était un choix, une sorte refuge mais avec le temps je me suis habitué plus que de raison à la solitude ce qui a déclenché peu à peu l'indifférence, et puis la défonce aussi eu un rôle important à ce niveau là, on va pas se mentir.

On doit comprendre quoi par "défonce" ?

il y a 8 minutes, Hyaden a dit :

On doit comprendre quoi par "défonce" ?

Une consommation immodérée d'alcool et de drogue.

Il y a 2 heures, Indy a dit :

Une consommation immodérée d'alcool et de drogue.

Maybe I should try.

doremi n'est pas là les weekends ...