La bretagne

Dinard est une station balnéaire cossue. Ce n'est pas la Bretagne. La Défense; c'est pas Paris !

NEDELEG LAOUEN!

La Bretagne mais aussi ses personnages :

Maire de Douarnenez de 1924 à 1940 : l'incroyable parcours de Flanchec l'Insoumis

Cet homme, c'est une chance pour un historien .

Quand il a commencé à tirer le fil de la vie de Daniel Le Flanchec, qui fut maire de Douarnenez de 1924 à 1940, Jean-Michel Le Boulanger pensait en faire un article pour la revue historique locale « Mémoire de la ville ». Il est allé de découvertes en révélations. Cet homme qui a laissé peu de traces si ce n'est une image contrastée de « salopard » ou de héros dans la mémoire populaire, a eu une vie qu'aucun romancier n'aurait osé imaginer. « Ni dieu, ni maître ? Flanchec ou l'étrange parcours d'un insoumis » : l'auteur de cette biographie de 310 pages a gardé les points d'interrogations. Daniel Le Flanchec est un personnage trop excessif pour les certitudes.

Né à Trédrez dans les Côtes-d'Armor en 1881, ce fils de bedeau passe sa jeunesse à Landerneau, s'engage dans la Marine, est expédié en Chine. A son retour à Brest, il fréquente les milieux anarchistes et soutiendra la « bande à Bonnot ». Flanchec, déjà remarqué pour sa hargne d'orateur, est borgne, couvert de tatouages. Présent au Congrès de Tours, il devient permanent du parti communiste puis maire de Douarnenez. Il y mène les grandes grèves de la conserve, est si encombrant que l'on tente de l'assassiner. Il devient un héros. Elu à plusieurs reprises à la tête de listes communistes, il mène en 1937, en plein Front Populaire, une liste de droite. Il est quand même réélu avant d'être destitué par les Allemands en 40. Volonté d'oubli Sa vie privée est aussi tourmentée que sa vie publique. Il vivra avec une comtesse aventurière qui, après avoir tenté de le faire assassiner, parviendra à le faire expédier à Buchenwald où il est mort en 1944.

« Flanchec, le nom claquait comme un slogan » dit Jean-Michel Le Boulanger. Derrière le slogan, l'historien aura eu bien du mal à retrouver le fil de cette histoire. « On ne savait pratiquement rien de lui, explique-t-il. Il avait laissé un souvenir trouble et sulfureux mais il y a eu une volonté manifeste de l'oubli. Pour le PC, il avait trahi, pour la droite, il n'était pas présentable ». Daniel Le Flanchec a été toute sa vie un individualiste révolté, aux extrêmes... jusque dans son corps. Pour éviter la première guerre mondiale, il se serait volontairement énucléé. Puis fidèle à la philosophie néo-malthusienne des anarchistes, il aurait demandé une vasectomie pour ne pas avoir d'enfants ! Identifié à Douarnenez Flanchec s'est aussi identifié à Douarnenez, ville « ouvrière, impétueuse, éruptive ».

« C'était un tribun extraordinaire qui a senti la population de Douarnenez au-delà de toute idéologie », dit Jean-Michel Le Boulanger. « Il pouvait écraser ses contradicteurs et subjuguer les foules dans ses discours, mêlant français, breton et latin d'église ». « Douarnenez est-elle une ville communiste ? Une ville de révoltés oui, mais quand Flanchec tourne sa veste en 37, la ville rouge suit. Révolté n'est pas révolutionnaire ». Révolté, c'est encore la réaction du maire, seul dans son bureau sans tribune, à l'arrivée des Allemands en juin 1940. Il refuse de descendre le drapeau français sur lequel il a craché toute sa vie. Le refus de toute tutelle est le plus fort. Ce sera un acte rarissime. Il sera destitué par les Allemands. Une seule personne arrivera à bout de Daniel Le Flanchec, une femme, une invraisemblable comtesse aventurière.

Il y a 16 heures, GasparddeBesse a dit :

La Bretagne mais aussi ses personnages :

 

 

Maire de Douarnenez de 1924 à 1940 : l'incroyable parcours de Flanchec l'Insoumis

Cet homme, c'est une chance pour un historien .

Quand il a commencé à tirer le fil de la vie de Daniel Le Flanchec, qui fut maire de Douarnenez de 1924 à 1940, Jean-Michel Le Boulanger pensait en faire un article pour la revue historique locale « Mémoire de la ville ». Il est allé de découvertes en révélations. Cet homme qui a laissé peu de traces si ce n'est une image contrastée de « salopard » ou de héros dans la mémoire populaire, a eu une vie qu'aucun romancier n'aurait osé imaginer. « Ni dieu, ni maître ? Flanchec ou l'étrange parcours d'un insoumis » : l'auteur de cette biographie de 310 pages a gardé les points d'interrogations. Daniel Le Flanchec est un personnage trop excessif pour les certitudes.

Né à Trédrez dans les Côtes-d'Armor en 1881, ce fils de bedeau passe sa jeunesse à Landerneau, s'engage dans la Marine, est expédié en Chine. A son retour à Brest, il fréquente les milieux anarchistes et soutiendra la « bande à Bonnot ». Flanchec, déjà remarqué pour sa hargne d'orateur, est borgne, couvert de tatouages. Présent au Congrès de Tours, il devient permanent du parti communiste puis maire de Douarnenez. Il y mène les grandes grèves de la conserve, est si encombrant que l'on tente de l'assassiner. Il devient un héros. Elu à plusieurs reprises à la tête de listes communistes, il mène en 1937, en plein Front Populaire, une liste de droite. Il est quand même réélu avant d'être destitué par les Allemands en 40. Volonté d'oubli Sa vie privée est aussi tourmentée que sa vie publique. Il vivra avec une comtesse aventurière qui, après avoir tenté de le faire assassiner, parviendra à le faire expédier à Buchenwald où il est mort en 1944.

« Flanchec, le nom claquait comme un slogan » dit Jean-Michel Le Boulanger. Derrière le slogan, l'historien aura eu bien du mal à retrouver le fil de cette histoire. « On ne savait pratiquement rien de lui, explique-t-il. Il avait laissé un souvenir trouble et sulfureux mais il y a eu une volonté manifeste de l'oubli. Pour le PC, il avait trahi, pour la droite, il n'était pas présentable ». Daniel Le Flanchec a été toute sa vie un individualiste révolté, aux extrêmes... jusque dans son corps. Pour éviter la première guerre mondiale, il se serait volontairement énucléé. Puis fidèle à la philosophie néo-malthusienne des anarchistes, il aurait demandé une vasectomie pour ne pas avoir d'enfants ! Identifié à Douarnenez Flanchec s'est aussi identifié à Douarnenez, ville « ouvrière, impétueuse, éruptive ».

« C'était un tribun extraordinaire qui a senti la population de Douarnenez au-delà de toute idéologie », dit Jean-Michel Le Boulanger. « Il pouvait écraser ses contradicteurs et subjuguer les foules dans ses discours, mêlant français, breton et latin d'église ». « Douarnenez est-elle une ville communiste ? Une ville de révoltés oui, mais quand Flanchec tourne sa veste en 37, la ville rouge suit. Révolté n'est pas révolutionnaire ». Révolté, c'est encore la réaction du maire, seul dans son bureau sans tribune, à l'arrivée des Allemands en juin 1940. Il refuse de descendre le drapeau français sur lequel il a craché toute sa vie. Le refus de toute tutelle est le plus fort. Ce sera un acte rarissime. Il sera destitué par les Allemands. Une seule personne arrivera à bout de Daniel Le 3Flanchec, une femme, une invraisemblable comtesse aventurière.

 

Tredez  locquemeau...

Pas étonnant 

Intéressant. 

En Bretagne (et notamment chez moi) , les drapeaux Bretons flottent à l'extérieur et tapissent  les murs de nos maisons.

/

:

Le ‎10‎/‎08‎/‎2017 à 18:07, soisig a dit :

Connaissez vous cette région ? 

Oh oui je la connais pour y être allée plusieurs fois

Magnifique !

Mon souhait, est d'y retourner encore et encore

bonjour,

la Bretagne, cela n'a pas de prix....la preuve : selon un quotidien , le Finistère à lui seul , vaudrait plus que Apple ....c'est dire, et la Bretagne, c'est aussi les Côtes d'Armor, le Morbihan , l'Ille et Vilaine et  un peu de la Loire  Atlantique ..!

bonne journée.

Le 22/12/2017 à 21:33, lumic a dit :

Dinard , c 'est pas le top à part la vue de ce coté là sur la ville de St Malo .Sinon il y 'a quelques boutiques intéressantes mais rien de vraiment respirant sur la ville en elle même ...

A quelques kilomètres de là ou à peine il y 'a déjà de beaux paysages entres plages et côtes ciselées .

Le mieux est de visiter  St Malo et puis de visiter toute la côte des Côtes d ' Armor , de Dinard vers Roscoff (Finistère) et au delà si vous en avez le temps ...

Dinan juste à côté de Dinard mérite également le détour.. C'est une très jolie petite ville médiévale 

Site du Gouvernement (Mémoires) :

"Il est donc très difficile d'établir un profil type des FFL (Forces Françaises Libres). Ils ont en commun d'avoir été jeunes : 70 % avaient moins de 30 ans, 18,5 % moins de 20 ans, célibataires à 70 %, d'être majoritairement issus de milieux plutôt modestes, d'origine surtout urbaine. 75 % n'avaient pas dépassé le niveau de l'enseignement secondaire. Beaucoup venaient de Bretagne ou d'Alsace-Lorraine, d'Afrique du Nord ou de l'Empire colonial). Un quart était militaire de carrière engagé en 1939, la moitié étant sous les drapeaux en 1940 et la majorité (65 %) était issue de milieux sensibles aux valeurs patriotiques."

Vous respectez le lieutenant-colonel ? Respectez aussi les ploucs de Bretagne (comme moi), les bougnouls et les négros !!! Ils furent l'Honneur de la France.

Le 22/12/2017 à 15:16, pila a dit :

Moi je suis brestois. Pas breton; brestois ! Parce que Brest; c'est une ville qui a été peuplé de bretons, et de gens venus de partout en France construire les navires de guerre des rois, des empereurs et de la République. Un brassage qui a fait le Peuple Brestois.

A Brest; il y a un accent spécial. L'accent brestois. Un mec qui connait Brest reconnait un brestois rien qu'en l'entendant parler.

Et Brest; c'est spécial. Un clochard a dit : "Quand on arrive à Brest; on y reste et on y meurt".

Brest, c'est une ville méconnue. Qui sait par exemple que le premier mec qui a mis au point la première télétransmission sans fil, c'est un officier de la Marine né à Brest ? Avant Marconi !

Ca existe encore les "fauvettes" ? Qqs temps que j'y ai mis les pieds.

Il y a 3 heures, KroKignol a dit :

Ca existe encore les "fauvettes" ? Qqs temps que j'y ai mis les pieds.

Ouais ! La dernière fois, c'était vers 1985. Mais mon deuxième fils y va de temps en temps. Toujours la même ambiance,parait-il !

Les Fauvettes ! Bar "celte" brestois. Des centaines de sortes de bière. De la tchèque à la chinoise. Ambiance étudiants - jeunes travailleurs dans le coup etc... Une institution. Avec feue la discothèque "Le Melody", l'endroit de la Fête !

Modern Breizh... Turbo sans visa (Erik Marchand et DJ Wonderbraz)

Le 10/08/2017 à 22:45, Maxence22 a dit :

Donc, elle est de gauche.

"La Bretagne a voté Macron donc elle est de gauche."

Macron... de gauche  

Le 10/08/2017 à 21:51, Maxence22 a dit :

Étant de Saint-Brieuc, oui, je connais la Bretagne.

Seul problème: la Bretagne est une région de gauche...

Dans ma commune et les communes environnantes , les scrutins sont majoritairement à droite. Mais quelle importance franchement.

Le 22/12/2017 à 15:16, pila a dit :

Moi je suis brestois. Pas breton; brestois ! Parce que Brest; c'est une ville qui a été peuplé de bretons, et de gens venus de partout en France construire les navires de guerre des rois, des empereurs et de la République. Un brassage qui a fait le Peuple Brestois.

A Brest; il y a un accent spécial. L'accent brestois. Un mec qui connait Brest reconnait un brestois rien qu'en l'entendant parler.

Et Brest; c'est spécial. Un clochard a dit : "Quand on arrive à Brest; on y reste et on y meurt".

Brest, c'est une ville méconnue. Qui sait par exemple que le premier mec qui a mis au point la première télétransmission sans fil, c'est un officier de la Marine né à Brest ? Avant Marconi !

Pas Breton mais Brestois ?

Je n'aime pas la ville de Brest pour ma part , je lui préfère la presqu'île de Crozon.