Pensée obscure 3

On fout tous sa vie en l’air, d’une façon ou d’une autre.

Nous le savons tous, et nous savons tous comment.

Mais nous essayons tous de le cacher aux autres, et même de faire de cette tare une vertu. Voir une religion.

Mais je pense que nous savons tous ce qu’il en est réellement.

C’est quelque chose de profond. Un comportement que nous ne pouvons contrôler, auquel nous ne pouvons résister longtemps.

C’est une grandeur noire et profonde, une force qui côtoie nos instincts les plus primaires, de destruction.

Mais une force sourde, subtile, emprunte de notre vie dans toute sa longueur.

Dans toute notre histoire personnelle. Ce que n'est pas un simple instinct, une simple pulsion.

C’est une de ces choses les plus intimes qui soient.

Rares, ou faibles sont ceux qui ne le cachent pas.

Encore plus rares sont ceux qui l’assument et l’épousent.

« Nous menons tous une double vie, au moins dans nos têtes. »

Quelque part, c’est une Paroles les plus puissante. De celle qui conditionne, déforme, et définie nos vies.

Oui, plus que toute autre chose, nous sommes définis par la façon dont nous foutons nos vies en l’air.

On ne connait vraiment quelqu’un que lorsqu’on sait comment.

Et l'intimité, c'est quand on le laisse faire, et qu’on ne le lui dit pas…

Parce que nous savons qu’il le sait déjà.

Pesante cette noirceur. |:

Ma philo' quand je tombe sur quelqu'un d'aussi morne : enlève ta culotte, c'est moi qui pilote.

il y a 15 minutes, Psaume a dit :

Pesante cette noirceur. |:

Ma philo' quand je tombe sur quelqu'un d'aussi morne : enlève ta culotte, c'est moi qui pilote.

 

Ou bien il s'agit d'une liste des effets secondaires d'un médicament.

Et le tome 4 ?

Le tome 2 était en 2014. Sur les utopies humaines, et la corruption du monde qui fait que plus nous devenons sage, plus nous le comprenons, plus nous comprenons qu'aussi affreux soit-til, il est pourtant le reflet de notre nature humaine. Qu'il nous est si adapté que le changer reviens à refuser la nature humaine, ou vouloir la contraindre et donc vouloir créer quelque chose d'inhumain en réalité.

Le tome 4 ne sortira peut être pas de sitôt. ^^

Je pense que ce sont les étapes de désillusions de l'enfance, d'acceptation des imperfections de ce monde, lorsqu'on avance sur le chemin de l'âge adulte.

Il y a 9 heures, CAL30 a dit :

Ou bien il s'agit d'une liste des effets secondaires d'un médicament.

I don't think so. (: Juste quelqu'un se caressant le nombril.

Ma constatation ne parle pas que de moi, mais de chacun d'entre vous aussi.

Lourde, pesante, déprimante… j'accepte les qualificatifs. Mais difficile de qualifier cette pensée nombrilisme.

Je pense que la façon dont nous fichons nos vie en l'air définie bien mieux les gens que leurs métier, leurs compétences professionnelles ou sociales.

C'est une caractéristique qui tiens bien plus de notre nature et de notre personnalité profonde que les acquits hypocrites et consacrés nous permettant de manipuler la société à notre avantage.

Il me semble que nous somme bien mieux définis par ce que nous tentons de cacher que par ce que nous montrons. Par ce quelque chose en nous contre lequel nous luttons mais contre lequel nous ne pouvons rien, que par nos masques sociaux.

Je parles aussi de nos amis ou conjoints, que nous connaissons vraiment au point de connaître la façon dont, systématiquement, ils fichent leur vie en l'air. Qui me semble être réservés aux personnes vraiment proches, ou qui les connaissent en profondeur.

Et je parle de l'intimité, de l'amour même, qu'il peut y avoir, lorsque nous comprenons et arrêtons de vouloir expliquer à l'autre qu'il fiche sa vie en l'air, parce que nous savons que "c'est lui" (ou elle) bien plus que tout qu'on pourra dire ou faire. Parce que nous savons qu'il (ou elle) le sait déjà, et qu'il ne sert à rien de le lui faire remarquer.

Des commentaires plus pertinent que des invectives ?

Nos interventions t'ont servi : tu as pu prolonger ta complainte globalisante.

N'y a-t-il point d'activité davantage exaltante ? Je pense que si.

Bon courage.

[Au fait, http://www.cnrtl.fr/definition/invective. My pleasure.]

Il y a 3 heures, Titsta a dit :

C'est une caractéristique qui tiens bien plus de notre nature et de notre personnalité profonde que les acquits hypocrites et consacrés nous permettant de manipuler la société à notre avantage.

Voilà un sujet intéressant et légitime, mais qui se construit sur une idée mal définie. C'est la deuxième fois que tu reviens avec le fait que notre nature conduit à l'échec d'une quelconque réussite. C'est bien ça que tu dis ? Si c'est cela, de quelle nature tu parles et pourquoi serait-elle ainsi constituée ?

Il y a 5 heures, Titsta a dit :

Ma constatation ne parle pas que de moi, mais de chacun d'entre vous aussi.

Lourde, pesante, déprimante… j'accepte les qualificatifs. Mais difficile de qualifier cette pensée nombrilisme.

 

Je pense que la façon dont nous fichons nos vie en l'air définie bien mieux les gens que leurs métier, leurs compétences professionnelles ou sociales.

C'est une caractéristique qui tiens bien plus de notre nature et de notre personnalité profonde que les acquits hypocrites et consacrés nous permettant de manipuler la société à notre avantage.

Il me semble que nous somme bien mieux définis par ce que nous tentons de cacher que par ce que nous montrons. Par ce quelque chose en nous contre lequel nous luttons mais contre lequel nous ne pouvons rien, que par nos masques sociaux.

 

Je parles aussi de nos amis ou conjoints, que nous connaissons vraiment au point de connaître la façon dont, systématiquement, ils fichent leur vie en l'air. Qui me semble être réservés aux personnes vraiment proches, ou qui les connaissent en profondeur.

Et je parle de l'intimité, de l'amour même, qu'il peut y avoir, lorsque nous comprenons et arrêtons de vouloir expliquer à l'autre qu'il fiche sa vie en l'air, parce que nous savons que "c'est lui" (ou elle) bien plus que tout qu'on pourra dire ou faire. Parce que nous savons qu'il (ou elle) le sait déjà, et qu'il ne sert à rien de le lui faire remarquer.

 

Des commentaires plus pertinent que des invectives ?

Ça veut dire quoi "fiche sa vie en l'air", concrètement ?

.

@Psaume

Le titre était un peu là pour éviter de mauvaises surprises aux adeptes de la pensée positive, n'arrivant à s'exalter que devant des Disney, bisounours ou images de chatons. ^^

Mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas si mal pris vos remarques. Quelque part, je reçois vos commentaires comme une défense, donc bel et bien la marque que ce texte vous a touché.

Je me doutais qu'exposer les côtés peu reluisants de nos êtres allait attirer un tas de commentaires plus ou moins obligeant sur ma personne. ^^

Invective est peut-être un peu fort, excuse-moi. Mais admet que morne, drogué, ou nombriliste ne sont pas non plus des assertions particulièrement sympathiques.

J'imagine que si je vous joignais le 2 ou pire le 1, j'irai rejoindre les psychopathes et les malades mentaux dans le panthéons de vos fantasmes, car j'ai encore de la marge. Mais non. Je vous rassure… je vais bien.
Si le sujet porte sur des choses peu reluisantes, personnellement, je suis un mec bien, gentil, calme, généreux, posés, raisonné et raisonnable. ^^

Nulle offense cependant. Je ne prend mal les jugements personnels que lorsqu'ils tiennent à l'attaque ad-hominem, jamais lorsqu'ils sont des avis (ou inquiétudes) sincères. Je tentais seulement d'insuffler un peu plus de profondeur au débat que le sujet de ma propre personne… dont je n'ai pas grand chose à faire.

@Maroudiji & @Mite_Railleuse

Effectivement, "foutre sa vie en l'air" est un concept mal défini. Et votre question très pertinente.

Je ne parle pas ici d'un jugement extérieur (des autres sur ce que devrait être notre vie), mais bien intérieur, sur notre propre vie.

Je pense à l'aspect destructeurs que peuvent avoir nos passions sur nous-même et sur nos liens avec les autres.

Ou sur les illusions dont nous ne voulons pas démordre, bien que sachant qu'il s'agit d'illusions qui nous mènerons à plus de malheur. Les dénis de réalité en tout genre.

Ou notre égo qui nous mène à casser des choses essentielles par pure fierté, lorsque nous savons bel et bien qu'il s'agit d'une connerie.

Les fuites dans la drogues, l'alcoolisme…

L'engouffrement dans le monde professionnel en jouant l'autruche sur l'état de notre vie réelle.

Notre incapacité à nous satisfaire du bonheur. À nous créer, voir à nous inventer toujours plus de difficultés, jusqu'à rendre notre vie impossible.

De façon plus illustrée, à la petite questions posé au diable dans je ne sais plus quel film :

— Comment faite vous pour toujours avoir des idées aussi tordues pour détruire les gens ?

— Moi ? Je n'ai pas besoin d'imagination. Il suffit d'offrir aux gens ce qu'ils veulent pour qu'ils finissent par se détruire tout seul.

il y a une heure, Titsta a dit :

@Psaume

Le titre était un peu là pour éviter de mauvaises surprises aux adeptes de la pensée positive, n'arrivant à s'exalter que devant des Disney, bisounours ou images de chatons. ^^

Mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas si mal pris vos remarques. Quelque part, je reçois vos commentaires comme une défense, donc bel et bien la marque que ce texte vous a touché.

Je me doutais qu'exposer les côtés peu reluisants de nos êtres allait attirer un tas de commentaires plus ou moins obligeant sur ma personne. ^^

Invective est peut-être un peu fort, excuse-moi. Mais admet que morne, drogué, ou nombriliste ne sont pas non plus des assertions particulièrement sympathiques.

J'imagine que si je vous joignais le 2 ou pire le 1, j'irai rejoindre les psychopathes et les malades mentaux dans le panthéons de vos fantasmes, car j'ai encore de la marge. Mais non. Je vous rassure… je vais bien.
Si le sujet porte sur des choses peu reluisantes, personnellement, je suis un mec bien, gentil, calme, généreux, posés, raisonné et raisonnable. ^^

Nulle offense cependant. Je ne prend mal les jugements personnels que lorsqu'ils tiennent à l'attaque ad-hominem, jamais lorsqu'ils sont des avis (ou inquiétudes) sincères. Je tentais seulement d'insuffler un peu plus de profondeur au débat que le sujet de ma propre personne… dont je n'ai pas grand chose à faire.

 

@Maroudiji & @Mite_Railleuse

Effectivement, "foutre sa vie en l'air" est un concept mal défini. Et votre question très pertinente.

 

Je ne parle pas ici d'un jugement extérieur (des autres sur ce que devrait être notre vie), mais bien intérieur, sur notre propre vie.

Je pense à l'aspect destructeurs que peuvent avoir nos passions sur nous-même et sur nos liens avec les autres.

Ou sur les illusions dont nous ne voulons pas démordre, bien que sachant qu'il s'agit d'illusions qui nous mènerons à plus de malheur. Les dénis de réalité en tout genre.

Ou notre égo qui nous mène à casser des choses essentielles par pure fierté, lorsque nous savons bel et bien qu'il s'agit d'une connerie.

Les fuites dans la drogues, l'alcoolisme…

L'engouffrement dans le monde professionnel en jouant l'autruche sur l'état de notre vie réelle.

Notre incapacité à nous satisfaire du bonheur. À nous créer, voir à nous inventer toujours plus de difficultés, jusqu'à rendre notre vie impossible.

 

De façon plus illustrée, à la petite questions posé au diable dans je ne sais plus quel film :

— Comment faite vous pour toujours avoir des idées aussi tordues pour détruire les gens ?

— Moi ? Je n'ai pas besoin d'imagination. Il suffit d'offrir aux gens ce qu'ils veulent pour qu'ils finissent par se détruire tout seul.

 

La lucidité annihile tout ça. Une lucidité sans concession.

il y a 7 minutes, Titsta a dit :

Mais non. Je vous rassure… je vais bien.
Si le sujet porte sur des choses peu reluisante, personnellement, je suis un mec bien, gentil, calme, généreux, posés, raisonné et raisonnable. ^^

Ah tu vois, finalement,  tout ne va pas si mal...

Il y a 20 heures, Titsta a dit :

On fout tous sa vie en l’air, d’une façon ou d’une autre.

Nous le savons tous, et nous savons tous comment.

Mais nous essayons tous de le cacher aux autres, et même de faire de cette tare une vertu. Voir une religion.

Mais je pense que nous savons tous ce qu’il en est réellement.

 

C’est quelque chose de profond. Un comportement que nous ne pouvons contrôler, auquel nous ne pouvons résister longtemps.

C’est une grandeur noire et profonde, une force qui côtoie nos instincts les plus primaires, de destruction.

Mais une force sourde, subtile, emprunte de notre vie dans toute sa longueur.

Dans toute notre histoire personnelle. Ce que n'est pas un simple instinct, une simple pulsion.

C’est une de ces choses les plus intimes qui soient.

 

Rares, ou faibles sont ceux qui ne le cachent pas.

Encore plus rares sont ceux qui l’assument et l’épousent.

« Nous menons tous une double vie, au moins dans nos têtes. »

 

Quelque part, c’est une Paroles les plus puissante. De celle qui conditionne, déforme, et définie nos vies.

Oui, plus que toute autre chose, nous sommes définis par la façon dont nous foutons nos vies en l’air.

 

On ne connait vraiment quelqu’un que lorsqu’on sait comment.

 

Et l'intimité, c'est quand on le laisse faire, et qu’on ne le lui dit pas…

Parce que nous savons qu’il le sait déjà.

 

Bravo !

Je vois ton âge, 36 ans, j'en ai 69, (certes, un âge érotique !... ) mais j'en arrive à peine à ce niveau de conscience !

Rien que ton titre, "pensée obscure" ça ma plu !

Fichtre, si je continue, je suis en passe de virer ma cuti !

Non ! (Aujourd'hui j'ai eu une cliente, une allemande... je me suis dit : si on était des animaux, je lui sauterais dessus ! ET JE SENTAIS QUE çA NE LUI AURAIT PAS DEPLU (On a le droit de fantasmer, non ?!) Mais je me suis contenté de lui sourire, de la charmer un peu, aussi ...

Du coup j'ai pensé à Nietzsche... "Humain, trop humain" ! C'est un bien, c'est un mal ?

Ach ! So !

'Je veux dédier ce poème,

A toutes les femmes qu'on aime,

Pendant quelques instants secrets..."

On parlait de quoi, déjà ?

Marpletree : 

il y a 12 minutes, Mite_Railleuse a dit :

La lucidité annihile tout ça. Une lucidité sans concession.

Je crains que la lucidité ne soit pas suffisante.

C'est un parti pris certainement un peu sombre sur nous même, mais je penses que précisément, nous sommes souvent parfaitement lucide dans ces moments où nous foutons nos vies en l'air.

C'est une force plus puissante que la simple lucidité.

Je suis peut être intransigeant, mais je pense que le terme "erreur" est une excuse bien plus qu'une vérité, dans la majorité de ces cas.

il y a une heure, Titsta a dit :

 

Je crains que la lucidité ne soit pas suffisante.

C'est un parti pris certainement un peu sombre sur nous même, mais je penses que précisément, nous sommes souvent parfaitement lucide dans ces moments où nous foutons nos vies en l'air.

C'est une force plus puissante que la simple lucidité.

Je suis peut être intransigeant, mais je pense que le terme "erreur" est une excuse bien plus qu'une vérité, dans la majorité de ces cas.

 

Difficile d'avoir ce sentiment de "vie foutue en l'air" ! Parce que ça sous-entendrait qu'il y ait un plan de vie. Et comment avoir ce plan de vie quand on ne voit aucun sens, à la vie... ?

Blaquière  

Merci ! ça fait plaisir de voir quelqu'un qui comprend l'essentiel dès le texte original (enfin, je crois ) et qui en apprécie la forme !

L'âge est peut être un critère déterminant pour ces prises de consciences. Je pense que jeune, nous sommes encore trop bercés d'illusions ou d'espoir, et si l'on peut parfois s'en rendre compte sur nous-même, il me semble difficile de se rendre compte que cette décrépitude nous concerne en réalité tous.

C'est le parcourt de mes amis, de mes "références" pas si glorieuses que ça dans leur propre vie et se débattant en permanence, qui m'ont mit sur la voie.

Plus que beaucoup, j'ai pris des chemins de traverses, ça aide à se rendre compte un peu plus tôt de certaines désillusions.

Je pense que le fait de se rendre compte que c'est le cas de tout le monde est salutaire. Déculpabilisant en tout cas. Je suis content que tu perçoives le dilemn, l'espoir, la morale, et l'humanité profonde derrière tout ça. Car c'est effectivement le fond de l'histoire, et qui touche à cette "intimité" dont je parle. Une vérité pudique et peu vertueuse en même temps, que nous cachons aux autres.

il y a 51 minutes, Titsta a dit :

@PsaumeLe titre était un peu là pour éviter de mauvaises surprises aux adeptes de la pensée positive, n'arrivant à s'exalter que devant des Disney, 

bisounours ou images de chatons. ^^

 

C'est sympa, les images de chatons. En tous cas je préfère ça à tes pensées nauséeuses. Il y a beaucoup de gens qui se croient maudits, qui en fait sont juste cons (rassure-toi, je me compte dans le lot).

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Difficile d'avoir ce sentiment de "vie foutue en l'air" ! Parce que ça sous-entendrait qu'il y ait un plan de vie. Et comment avoir ce plan de vie quand on ne voit aucun sens, à la vie... ?

La question du sens de la vie est assez troublante.

Note que je n'ai pas spécifiquement parlé "d'échec", même si cette notion est assez prégnante dans le sentiment que j'essaye de développer. ( d'où le fait que je ne l'ai pas invalidé quand vous parlez d'échec )

Se rendre compte, après de nombreux efforts, que notre vie n'a pas de sens est aussi, à mon avis, une manière de se rendre compte qu'on l'a foutu en l'air. Pas nécessairement, mais sommes nous assez sage pour avoir toujours vécu l'instant, sans jamais considérer être passé à côté de quelque chose qui aurait nécessité de nous investir un peu plus dans le temps ( un couple, un enfant… )

Non, je pense que quel que sois le chemin, nous arrivons toujours à ces constatations.

Mais c'est vrai que ce sens que nous lui donnons peut aussi changer en cours de vie, d'où le sentiment de basculement lors de cette prise de conscience.

Je crois que tu touches à quelque chose d'important avec cette notion du "sens" que nous donnons à nos vies.