On jouait dans la rue...

J'habitais au premier étage sur la rue. j'avais accroché un gros lézard en plastique au bout d'un élastique. j'entrouvrais ma fenêtre et je jetais mon lézard sur la tête d'un (e) passant(e)...hurlements assurés...et je ne bougeais plus de derrière ma fenêtre, mon lézard remonté grâce à l'élastoc, accroupie (entre rire et peur)  pour recommencer sitôt le/la  passant(e) éloigné(e) ....

"Une drôle d' époque d' une infinie tristesse, plus beaucoup d' enfants qui jouent dans la rue...".

(F.H., Montigny-lès-Metz).

il y a 32 minutes, Petit pois a dit :

J'habitais au premier étage sur la rue. j'avais accroché un gros lézard en plastique au bout d'un élastique. j'entrouvrais ma fenêtre et je jetais mon lézard sur la tête d'un (e) passant(e)...hurlements assurés...et je ne bougeais plus de derrière ma fenêtre, mon lézard remonté grâce à l'élastoc, accroupie (entre rire et peur)  pour recommencer sitôt le/la  passant(e) éloigné(e) ....

 

J'ai 8 ans..je continue l'histoire du lézard ( et je m'auto-cite, bah oui, j'ai 8 ans  )...j'ai fini par me faire "flaguer " par mon père  qui pourtant n'était jamais présent au moment des faits.........le commerçant au dessous de ma fenêtre s'était plaint à lui que je chassais sa clientèle en" jetant des trucs" ! Moi, je ne jetais rien, hein, mon lézard je le récupérais à tous les coups !  'me suis même pas faite enguirlandée, trop plié de rire, mon père 

Il y a 11 heures, Tequila Moor a dit :

Dans l'immense terrain vague, on cassait tout ce qui était encore debout, on y coursait les chiens et chats, on s'amusait à grimper sur le seul figuier qui avait eu l'idée saugrenue de pousser là. On y cachait aussi nos menus larcins, tel ce vélo volé dans l'enclos de l'école voisine, volé à un surveillant qu'un de nous détestait. On chipait des gâteaux à travers la grille arrière de chez le boulanger, quand il avait l'imprudence de laisser ses porte-plateaux trop près de la sortie. Au jardin pour enfants, on grimpait au toboggan, mais au lieu de descendre par la glissière on sautait à bas côté escalier, s'éclatant le dos sur la dernière marche une fois sur dix. Au jardin encore, on conquérait la tendresse d'une petite avec un collier de bonbons, on l'embrassait dans les fourrés pour ne pas que sa mère nous repère, on ne la revoyait jamais car celle-ci l'emmenait jouer ailleurs la prochaine fois. Au jardin toujours, on s'allongeait sur les bancs pour calmer l'indigestion qui pointait, à force d'avoir récupéré des bons de promotion pour hamburgers gratuits, et être retourné 15 fois de suite au fast-food à s'en faire péter la panse. Quand l'un de nous avait chopé de l'argent, on achetait des pétards, des fusées d'artifices, des fontaines de lumière, puis on les allumait en pleine rue : même les adultes prenaient peur. On rentrait sans payer au cinéma, s'introduisant dans la salle via les portes de sortie, pour voir les films interdits pour nos âges ou les autres.

On se prenait pour des castors juniors, on était surtout des butors pas seniors.

Il y a 10 heures, January a dit :

On partait à vélo sur une petite route qui longeait une voie ferrée. Des heures durant on a attendu qu'un train déraille. C'est jamais arrivé   

A ce même endroit il y avait des arbres fruitiers. Tous les ans les propriétaires des arbres récoltait peu de fruits, on les avait déjà mangés (quand on cassait pas des branches en prime). Verts les fruits bien sûr, bonjour la courante 

Il y a 5 heures, Nohri a dit :

Moi je dégonflai les pneus sur le parking de la forêt à côté de chez moi, une fois je me suis fais chopé.... J'ai dû regonfler deux voitures avec une pompe à vélo, ça ma calmé!  Sinon les cache-cache dans l'hôpital du quartier a faire de l'escalade sur les rampes à 8 m dans le vide, fumer ma première clope en mode "Gitane maïs", attacher la queue du chat avec les gobelets pour la musique, bruler pratiquement tout le salon mais par contre totalement l'entrepôt où mon père bossait avec des allumettes... Enfin bref la vie d'un môme quoi!

Ha oui aussi le jour où j'ai fais une fugue de chez ma nourrice pour partir voir le monde avec ma copine, la fille de la nourrice

... Ben vous savez quoi, je ne regrette rien, à part que ce soit fini!

@Tequila Moor @January @Nohri

De la graine à potence, j'vous dis.

Sinon, j'ai le souvenir, que tous les enfants jouaient dehors dès qu'il faisait beau, nous nous connaissions tous dans le quartier, mais ma mère était une vrai mère poule, toujours inquiète qu'il nous arrive quelque chose, et toujours à nous pister, il fallait venir faire signe régulièrement pour la rassurer.

Je me rappelle d'une fois où avec une amie nous faisions du patin à roulettes sur le tout nouveau boulevard à deux fois deux voies ( bin oui, le bitume était bien lisse ). Un homme dans sa déesse a ralenti, et nous a copieusement engueulé, car c'était dangereux ; et là, une copine qui n'avait pas sa langue dans sa poche ( une vraie rousse incendiaire ) lui a répondu du tac au tac : " Ta gueule, toi tu as quatre roues, nous on en a huit "  

Il y a 9 heures, pako a dit :

Ce topic est une petite perle .

Beaucoup de nostalgie dans vos propos .

Ça fait du bien , surtout en ce moment .

Et c'est pour ce genre de topic qu'on t'aime Jan .

Merci Pako 

Il y a 9 heures, Petit pois a dit :

J'habitais au premier étage sur la rue. j'avais accroché un gros lézard en plastique au bout d'un élastique. j'entrouvrais ma fenêtre et je jetais mon lézard sur la tête d'un (e) passant(e)...hurlements assurés...et je ne bougeais plus de derrière ma fenêtre, mon lézard remonté grâce à l'élastoc, accroupie (entre rire et peur)  pour recommencer sitôt le/la  passant(e) éloigné(e) ....

 

Trop bon ! 

Très joli sujet, qui apporte une toute autre énergie !

Merci pour ce partage de souvenir...

Une époque où les occupations de notre enfance étaient bien différentes de celles qu'ont les enfants de nos jours...

Dans ma rue s'est installée une famille de syriens il y a quelques mois. Il y a trois enfants. Eux se sont mis spontanément à jouer dans la rue, et même chez les gens. Chez moi d'ailleurs, un jour par la fenêtre de la cuisine je vois les trois enfants, dans la cour, en train de trafiquer je ne sais quoi dans les graviers. Sur le coup je me dis "Bah ça va pas mal là !" mais bien sûr je ne dis rien, je ne sors pas, je les observe. Et ça a duré comme ça pendant quelques semaines, ils jouaient dans la rue, vélo, ballon, sautaient sur les murets, etc... Je ne sais pas si quelqu'un a braillé ou si leurs parents ont décidé qu'il y avait des risques à jouer là (circulation), mais on ne les voit plus, je trouve ça dommage 

Ils leur ont peut-être acheté une console, un ordinateur, des smartphones et ils sont désormais équipés comme les petits français ?

J'ai un ami qui a un petit, il passe son temps devant la télé ou la tablette ou le smartphone à maman ou à papa...

J'habitais la ville de Québec. L'hiver avec les enfants du coin, on construisait des igloo, des tunnels souterrains dans les bancs de neige. Bien sûr les plus grands s'amusaient a tout casser quand on avait le dos tourné.

L'après midi en rentrant de l'école, on chaussait nos patins pour aller sur la rivière gelée tout à côté.

il y a 1 minute, Marpletree a dit :

J'habitais la ville de Québec. L'hiver avec les enfants du coin, on construisait des igloo, des tunnels souterrains dans les bancs de neige. Bien sûr les plus grands s'amusaient a tout casser quand on avait le dos tourné.

L'après midi en rentrant de l'école, on chaussait nos patins pour aller sur la rivière gelée tout à côté.

Et les enfants de cette région ne le font plus ?

à l’instant, pep-psy a dit :

Et les enfants de cette région ne le font plus ?

Sûrement encore je l'espère !

il y a 3 minutes, Marpletree a dit :

J'habitais la ville de Québec. L'hiver avec les enfants du coin, on construisait des igloo, des tunnels souterrains dans les bancs de neige. Bien sûr les plus grands s'amusaient a tout casser quand on avait le dos tourné.

L'après midi en rentrant de l'école, on chaussait nos patins pour aller sur la rivière gelée tout à côté.

'sont vilains , les grands, 'font rien qu'à embêter exprès ! 

Déjà, c'était une enfance sans objet technologique:pas d'écrans,de portables, de tablette, d'ordi et il n'y avait qu'une chaîne ne diffusant qu'en en  noir et blanc l'après midi! Les voitures étaient rares, l'accident de circulation aussi. On était toute une bande à vélo que les mères lorgnaient. On allait chez les voisines on se prêtait les jeux , les livres  et les poupées c'était plus marrant parce qu'en définitive à Noël on ne commandait pas les mêmes et ainsi on les découvrait tous! Sur les placettes, il y avait des tourniquets.On allait y faire des tours (tiens, j'y retournerais bien, ça fait une éternité que je n'en ai plus refait!). On nous prévenait contre les vieux à minettes, on nous disait de ne pas suivre un inconnu dans la rue, on nous disait de ne pas monter dans la voiture de quelqu'un, de ne pas accepter de bonbons d'un étranger et de ne pas lécher des  décalcomanies offerts parce qu'on aurait pu les imbiber de LSD.Je crois u'à un moment on a même eu droit à un exhibitionniste qui a momentanément fait coucou la voilà un jour à la sortie des écoles!

Ce  que  l'on pouvait aller dans la famille!On était tout le temps invités çà et là!

On était souvent par monts et par vaux, dans le centre ville parce que les grands supermarchés de périphérie n'existaient pas. Quelle cohue!Je me souviens d'en revenir toute fatiguée et assourdie, tout étourdie de bruit, de vacarme,d'invectives et de boniments,tant mes sens tout neufs étaient aiguisés, à l'époque.

A l'école nous jouions aux marelles, à l'élastique ,  à la corde,à trappe -trappe ou à touche-touche. Quand il étaient amusants, on recyclait le jeux que les maîtresses nous avaient enseignés en sport, comme la balle aux prisonniers, les rondes, les jeux chantés.

Il y avait toujours des histoires à l'école avec les jeux, et puis après ça devenait interdit pffff... Interdit d'amener les billes, les cordes à sauter etc.. C'était nul.

Il y a 12 heures, Petit pois a dit :

J'habitais au premier étage sur la rue. j'avais accroché un gros lézard en plastique au bout d'un élastique. j'entrouvrais ma fenêtre et je jetais mon lézard sur la tête d'un (e) passant(e)...hurlements assurés...et je ne bougeais plus de derrière ma fenêtre, mon lézard remonté grâce à l'élastoc, accroupie (entre rire et peur)  pour recommencer sitôt le/la  passant(e) éloigné(e) ....

 

Dans un autre genre, nous en automne on se cachait sous un gros tas de feuilles et on attendait qu'un autre enfant s'approche pour lui faire peur. Bon, une fois, j'aurais pas du, il y avait de la crotte de chien dedans...

Et j'ai eu une période dégustation, je goûtais tout, les fleurs, l'herbe, le sable, la neige,en classe, de la gomme, on se faisait des minis sandwichs avec un petit morceau de feuille et de la colle en pot 

Par contre, je n'ai pas eu ma période insecte comme un copain qui mettait ses araignées dans des boîtes d'allumettes pour les bouffer !

Plus petite (avant le ce1) je ne me souviens plus trop, on était à Dijon, la neige, les batailles, la luge avec les sacs... Et les vacances une partie à la ferme chez la nounou, je coursais les lapins avec le chien, me gavais de fruits.

Il y a 2 heures, pep-psy a dit :

Ils leur ont peut-être acheté une console, un ordinateur, des smartphones et ils sont désormais équipés comme les petits français ?

J'ai un ami qui a un petit, il passe son temps devant la télé ou la tablette ou le smartphone à maman ou à papa...

Sinon, on peut faire la part des choses et aux parents aussi de mettre des limites, des horaires... Je connais pleins d'enfant et ados qui ont tout ça mais qui sortent aussi beaucoup, et qui font les même choses qu'on faisait à l'époque. Et qui ne passent pas leur vie sur leur smartphone et n'ont pas de réseaux sociaux facebook, insta & co (oui, ça existe encore).

Et nous aussi on avait l'ordi, l'amstrad et des chiffres je sais plus avec disquettes et archanoïd, les premières consoles (sega master system...) ça ne nous empêchait pas de sortir et d'avoir une vie sociale, de quartier...

il y a 4 minutes, Marla a dit :

Sinon, on peut faire la part des choses et aux parents aussi de mettre des limites, des horaires... Je connais pleins d'enfant et ados qui ont tout ça mais qui sortent aussi beaucoup, et qui font les même choses qu'on faisait à l'époque. Et qui ne passent pas leur vie sur leur smartphone et n'ont pas de réseaux sociaux facebook, insta & co (oui, ça existe encore).

Et nous aussi on avait l'ordi, l'amstrad et des chiffres je sais plus avec disquettes et archanoïd, les premières consoles (sega master system...) ça ne nous empêchait pas de sortir et d'avoir une vie sociale, de quartier...

Et qu'est-ce qui a fait changer à ce point les choses ?

il y a 24 minutes, Marla a dit :

Et j'ai eu une période dégustation, je goûtais tout, les fleurs, l'herbe, le sable, la neige,en classe, de la gomme, on se faisait des minis sandwichs avec un petit morceau de feuille et de la colle en pot 

J'ai eu ça aussi, en maternelle ils nous avaient fait découvrir les feuilles de menthe, on les avait goûté. 

Aprés ça à chaque récré j'allais arracher des feuilles des buissons dans la cour pour les manger. Jusqu'au jour où je suis tombé sur une qui avait vraiment mauvais goût, je n'en ai plus mangé depuis!  

ça me rappelle une copine qui avait un chat, aucune des autres en avait....nous avons toutes été chez elle pour relever le grand défi de la mort qui tue : goûter la pâtée du chat ! 

il y a 3 minutes, January a dit :

ben quoi ?...

c'était pô bon