La bonne surprise grecque

il y a 7 minutes, AbbéCafarelli a dit :

Donc ceux qui ont avancé l'argent vont se faire voir, c'est ça ?

Ceux qui ont avancé l'argent à quels taux et dans quelles conditions avec quelles contraintes ? Ceux qui ont voté non, je crois qu'on leur a pas laissé le choix d'aller se faire voir et de crever en silence.

il y a une heure, fx. a dit :

Ceux qui ont avancé l'argent à quels taux et dans quelles conditions avec quelles contraintes ? Ceux qui ont voté non, je crois qu'on leur a pas laissé le choix d'aller se faire voir et de crever en silence.

Il ne fallait pas truquer les comptes pour passer à l'euro, puis dépenser beaucoup plus que ne le permettaient les recettes fiscales. Les Grecs ont voulu jouer, ils doivent désormais passer à la caisse. Et grâce à l'aide de l'UE, dans de bonnes conditions. Sans plan d'aide, plus aucun salaire public ne pourrait être versé. La Grèce devrait dire merci à l'UE.

il y a 17 minutes, AbbéCafarelli a dit :

Il ne fallait pas truquer les comptes pour passer à l'euro, puis dépenser beaucoup plus que ne le permettaient les recettes fiscales. Les Grecs ont voulu jouer, ils doivent désormais passer à la caisse. Et grâce à l'aide de l'UE, dans de bonnes conditions. Sans plan d'aide, plus aucun salaire public ne pourrait être versé. La Grèce devrait dire merci à l'UE.

Le chantage n'est pas une aide dans de bonnes conditions. Et il est un peu facile d'imputer au peuple grec la responsabilité de ce qui s'est joué entre des banques et des gouvernements dont la responsabilité n'est pas mise en cause. C'est par contre bien le peuple qui paie la facture. Remercions Goldman Sachs pour son aide précieuse et sa capacité à n'être responsable de rien.

il y a 39 minutes, AbbéCafarelli a dit :

Il ne fallait pas truquer les comptes pour passer à l'euro, puis dépenser beaucoup plus que ne le permettaient les recettes fiscales. Les Grecs ont voulu jouer, ils doivent désormais passer à la caisse. Et grâce à l'aide de l'UE, dans de bonnes conditions. Sans plan d'aide, plus aucun salaire public ne pourrait être versé. La Grèce devrait dire merci à l'UE.

Il me semble qu'ils ont bien été aidés pour truquer les comptes. Et ceux qui jouent ne sont pas ceux que l'ont croit.

@fx. 

je n'ai plus de points. 

Bref, on est content pour les grecs qui sortent de la crise et on remercie la politique de l'UE qui porte ses fruits. On va enfin pouvoir passer à autre chose: plumer les anglais !

Il y a 1 heure, Tar Baby a dit :

Il me semble qu'ils ont bien été aidés pour truquer les comptes. Et ceux qui jouent ne sont pas ceux que l'ont croit.

 

 

 

 

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 peut être mais la Grèce bénéficie et va bénéficier d'effacements partiels de sa dette ...100 milliards cadeau de l'UE ( 2012) et 107 milliards du secteur privé ...Tout ça pour éviter à la Grèce le sort de l'argentine des années 2000 à 2010 ,ou du Vénézuela actuel gérés par les amis gauchistes de ceux qui  donnent des leçons d'économie à l'Europe ....

il ne s'agit pas de se jeter aux pieds des banquiers pour les remercier ,mais il faudrait aussi reconnaître l'effort du privé pour participer au redressement de ce pays ...

107 milliards d'euros : la perte totale que subiront banques, assureurs et fonds détenteurs d'obligations grecques

En échange d'une obligation d'un montant initial de 100, la Grèce propose de donner aux créanciers des titres d'une valeur de 46,5 en renonçant au reste. Concrètement, ils vont recevoir des titres dont la valeur sera inférieure de 53,5%. Il s'agira d'obligations émises par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour 15% de la valeur initiale et de nouvelles obligations grecques pour 31,5%. Les 53,5% restants seront perdus.

la France a donné quand même 40 milliards pour participer à l'effacement de cette dette ....mais bien sûr ce n'est pas suffisant ,il faudra réduire nos dépenses pour pouvoir donner encore plus ...

il faut donc voter Macron ou Fillon 

L'année s'annonce tendue pour la Grèce, qui va devoir rembourser près de 7 milliards d'euros sur le seul mois de juillet. L'entente entre ses différents créanciers se fissure et laisse réapparaître le spectre du Grexit.

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Le problème grec demeure entier

Depuis, on aura tout connu: sommets de la dernière chance, renoncements, promesses biffées d'un coup de crayon, menaces à peines voilées. La dernière réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui s'est tenue le 20 février à Bruxelles, aura été fidèle au scénario: discussions à rallonges, mines sombres, accord de façade. De fait, le problème grec reste entier. Et énorme, à l'image de cette dette publique de 300 milliards d'euros (soit quasiment 180% du PIB) qui plombe le pays.  

Malgré les plans d'aides successifs - dont celui de 86 milliards d'euros signé en août 2015 -, les coupes claires dans les dépenses publiques, la division par deux du salaire des fonctionnaires, la réforme des retraites, l'augmentation substantielle de la TVA, les privatisations à tout-va, la dette a continué d'enfler. 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/remboursement-de-la-dette-grecque-encore-des-promesses_1881488.html

il y a 20 minutes, stvi a dit :

il faut donc voter Macron ou Fillon 

On y vient, et les mecs viennent hurler à la propagande par ailleurs lol, d'autre part ton article date de 2012 ... encore pas de sources, une façon malhonnête de présenter les choses, bref on reste constant chez les pro europe.

Bon ,nos grecs ont fait la fête en empruntant.Mais la fête est finie...C'est bien triste, et il va falloir songer à rembourser...

Boire et déboires...

Mais bon, comme on va nous aussi faire la fête chez eux,en partant en vacances, en mangeant plus que nécessaire, en ramenant de la pacotille et des copies d'art ancien, du retsina et de l'ouzo. Si on leur fait un petit cadeau...

Cette étude démontre que la crise grecque qui a éclaté en 2010 est d’origine bancaire privée. Elle n’est pas le résultat d’un excès de dépenses publiques. Le soi-disant plan d’aide à la Grèce a été conçu pour servir les intérêts des banquiers privés et ceux des pays qui dominent la zone euro. L’adoption de l’euro par la Grèce a joué un rôle important dans les facteurs qui ont contribué à la crise. L’analyse contenue dans ce texte a été présentée à Athènes le 6 novembre 2016 lors de la réunion de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque.

...

Conclusion

La crise grecque qui a éclaté en 2010 a été provoquée par les banques (étrangères et grecques) et non par un excès de dépenses publiques de la part d’un État qui aurait été trop généreux sur le plan social. La crise s’est produite quand les banques privées étrangères ont fermé le robinet des crédits d’abord au secteur privé, ensuite au secteur public. Le soi-disant plan d’aide à la Grèce a été conçu pour servir les intérêts des banquiers privés et des pays dominants au sein de la zone euro. Les dettes réclamées à la Grèce depuis 2010 sont odieuses car elles ont été accumulées pour poursuivre des objectifs qui vont clairement à l’encontre des intérêts de la population. Les créanciers en étaient conscients et ils ont tiré profit de la situation. Ces dettes doivent être annulées.

Ce travail approfondit et confirme ce que la commission pour la vérité sur la dette grecque a démontré en 2015 tant dans son rapport préliminaire de juin 2015 que dans son rapport de septembre 2015 concernant le 3^e mémorandum. 

https://www.les-crises.fr/grece-les-banques-sont-a-lorigine-de-la-crise-par-eric-toussaint/

Aujourd’hui, il convient de tirer les leçons de l’ensemble des événements de la tragédie grecque. Avec la publication de son rapport sur la soutenabilité de la dette, le FMI est le premier créancier à mettre en garde contre le danger. Pour ce celui-ci, l’endettement du pays est trop grand et donc insoutenable.

Contrainte par ses statuts, l’institution de Bretton Woods est dans l’impossibilité d’apporter son aide à un pays lorsqu’elle juge que les risques de défaut de paiement sont importants. Le FMI pense également que le plan ne portera pas les résultats escomptés, car les demandes des pays européens, bien trop ambitieuses, sont irréalisables. En effet, l’analyse du Fonds montre que la dette publique atteindra bientôt 180% du PIB et qu’elle devrait s’établir à 265% du PIB d’ici 2060. De surcroît, il est difficile d’imaginer que le gouvernement Tsipras soit en mesure de dégager un excédent budgétaire primaire à hauteur de 3,5% du PIB sur les dix prochaines années, comme le stipule l’accord. Participer à un tel programme sans remise de dette serait comme verser du liquide dans le tonneau percé des Danaïdes.

La CE, quant à elle, voit d’un tout autre œil la situation et considère que le rapport du FMI met le feu aux poudres en accroissant la tension sur les marchés financiers. Bien que la Troïka ne s’accorde pas sur l’état de santé de l’économie grecque, le point d’achoppement principal réside dans les mesures visant à gérer l’endettement du pays. Comme ce-dernier atteint actuellement plus de 320 milliards d’euros, le FMI martèle qu’une participation n’est envisageable que s’il y a un abandon partiel de la dette publique.

Plusieurs pays de  l’Union européenne (UE), notamment l’Allemagne et la Finlande, refusent catégoriquement cette option. Pour eux, une remise ou un abandon constituerait un dangereux précédent mettant en question la stabilité de l’Union. L’UE se trouve désormais dans une situation délicate, car la plupart des pays ont conditionné leur prêt à la participation du FMI au programme. De plus, étant donné les déclarations du ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble, une sortie de la Grèce de la Zone euro devient de plus en plus probable.

https://blogs.letemps.ch/bonhote/2017/02/20/la-grece-a-nouveau-sous-lepee-de-damocles/

Bref votons Schäuble.

Il y a 9 heures, Kyoshiro02 a dit :

Editorial. Après six ans de crise, la Grèce a dégagé un excédent budgétaire spectaculaire de 3,9%. Une bonne nouvelle pour le pays, et pour l’Union européenne.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/04/22/la-bonne-surprise-grecque_5115476_3232.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1492850966

C'est de l'humour j'imagine? La première condition pour sortir la Grèce du piège où les banques et les institutions internationales l'ont plongé (avec la complicité de nombreux dirigeants grecs c'est vrai), ça serait déjà de sortir de la zone euro voire de l'Europe unie. Ces pseudo-bons chiffres sont de la poudre aux yeux, qui n'empêcheront pas les Grecs de continuer à crever de misère. 

A travers la crise grecque on aura au moins compris que les Allemands n'ont pas changé, et que la mère Merkel c'est Bismarck, le casque à pointe en moins.

il y a 32 minutes, fx. a dit :

On y vient, et les mecs viennent hurler à la propagande par ailleurs lol, d'autre part ton article date de 2012 ... encore pas de sources, une façon malhonnête de présenter les choses, bref on reste constant chez les pro europe.

tu voterais donc pour un type qui veut sortir de l'Europe ,laissant la Grèce  se démerder toute seule !!! un type qui va plomber les finances publiques avec 273 milliards de dépenses supplémentaires ,rendant impossible le moindre geste généreux envers ce pays ....

Tu n'es pas cohérent ....

je ne fais de retape pour personne ,mais pour donner de l'argent à un pays Européen, il faut d'une part en avoir et d'autre part rester dans l'Europe ...les seuls qui ne jettent pas l'argent public par les fenêtres dans leur programme et qui sont pro européens sont Macron et Fillon ....

c'est tout ce que je voulais dire ... 

il y a 3 minutes, stvi a dit :

tu voterais donc pour un type qui veut sortir de l'Europe ,laissant la Grèce  se démerder toute seule !!! un type qui va plomber les finances publiques avec 273 milliards de dépenses supplémentaires ,rendant impossible le moindre geste généreux envers ce pays ....

Tu n'es pas cohérent ....

je ne fais de retape pour personne ,mais pour donner de l'argent à un pays Européen, il faut d'une part en avoir et d'autre part rester dans l'Europe ...les seuls qui ne jettent pas l'argent public par les fenêtres dans leur programme et qui sont pro européens sont Macron et Fillon ....

c'est tout ce que je voulais dire ... 

Mais quand on arrêtera de faire croire aux gens que c'est comme ça qu'on aide (par strangulation) peut être que tu n'auras effectivement plus besoin de faire de la retape.

Si la France sort de l'euro, elle sera suivie par nombre de pays ... En 2000 on savait ce qu'on perdait, mais pas à quel prix. Non pas que c'etait formidable et le plein emploi, mais on avait au moins la possibilité de faire des choix, pas de se les faire dicter 

Quand le prolo miséreux comprendra qu'il est paupérisé et mis au chomage parce qu'on veut preserver l'inflation, et donc l'epargne du rentier, il changera peut etre d'avis sur l'euro. L'europe, il doit avoir deja une petite idée de son implication dans les facilités de délocalisation. 

Je n'ai rien contre le rentier ou l'épargnant, mais j'aime à considérer que tout le monde à droit à la chance de se payer un confort. Si la pillule est passée grace au RMI/RSA qui donne de quoi survivre aux malheureux, à voir ce qu'il arrivera quand le robinet sera coupé, car cela pesera trop. 

Il y a 13 heures, querida13 a dit :

Bon ,nos grecs ont fait la fête en empruntant.Mais la fête est finie...C'est bien triste, et il va falloir songer à rembourser...

 

Je suis d'accord. Ils payaient pas d'impôts ou très peu et ils ont accepté les aides. Maintenant, faut penser que tout n'est pas gratos dans la vie. Et payer des impôts, comme tout le monde. Bosser un peu, c'est pas mal aussi.

il y a 3 minutes, AbbéCafarelli a dit :

Je suis d'accord. Ils payaient pas d'impôts ou très peu et ils ont accepté les aides. Maintenant, faut penser que tout n'est pas gratos dans la vie. Et payer des impôts, comme tout le monde. Bosser un peu, c'est pas mal aussi.

Ca tombe bien car ils sont parmi ceux qui travaillent le plus en Europe, preuve s'il en est de la valeur réelle du travail; comme quoi les gros clichés des européistes ...

il y a 1 minute, fx. a dit :

Ca tombe bien car ils sont parmi ceux qui travaillent le plus en Europe, preuve s'il en est de la valeur réelle du travail; comme quoi les gros clichés des européistes ...

C'est pas une question d'heures officielles mais de productivité. N'importe qui peut mettre sa veste sur le dossier d'une chaise pour pointer, puis plus rien glander. Si le PIB de la Grèce est nul, c'est peut-être parce qu'il faut se retrousser les manches.

à l’instant, AbbéCafarelli a dit :

C'est pas une question d'heures officielles mais de productivité. N'importe qui peut mettre sa veste sur le dossier d'une chaise pour pointer, puis plus rien glander. Si le PIB de la Grèce est nul, c'est peut-être parce qu'il faut se retrousser les manches.

Si le PIB est mauvais c'est peut être surtout parce que les usines ont fermées les unes après les autres et parce que les investisseurs locaux se sont dépêchés de se barrer aux premiers signes de la crise. Faire passer les grecs pour des feignasses c'est bien un argument de la plus profonde mauvaise foi, mais tant que ça peut légitimer des exigences inhumaines ...