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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, aPOTRE a dit :

Toujours à côté d'Isaac, et non pas ensemble avec lui !

Ni Isaac ensemble avec Ismaël...

À part cela, nous sommes plus ou moins d'accord sur l'interprétation messianique d'Isaac à l'intérieur de la religion chrétienne.

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Membre, 62ans Posté(e)
aPOTRE Membre 7 920 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, Scénon a dit :

Ni Isaac ensemble avec Ismaël...

À part cela, nous sommes plus ou moins d'accord sur l'interprétation messianique d'Isaac à l'intérieur de la religion chrétienne.

Isaac Est le joyaux  Voulu de Dieu !et miséricordieux concernant Agar (Ismael)

Modifié par aPOTRE
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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
Posté(e)
Le 2/2/2017 à 08:24, DroitDeRéponse a dit :

@Scénon @safirfarid219je rebondis sur l'islam et la gnose . Existe t'il des écrits gnostiques judéo-nazareens , ebionites , ... ?

http://www.culture-arabe.irisnet.be/dissidence.htm

Ça fait très longtemps, j’avais lu dans un livre de Léon Poliakov (le mythe Aryen) qui en parlant de l’étymologie et ses incohérences, avait cité une phrase d’un ancien érudit français, qui est: « qui n’est pas Franc est Slave ». (écrite dans l’ancien français, qui n’estoit…), laissant entendre que le franc signifie libre et le slave équivaut à esclave. Cette formule était écrite dans une période ou la noblesse était franque. Aujourd’hui cette boutade est bien sur déplacée.

Le mot barbare dans l’antiquité était totalement différent du sens que nous connaissions aujourd’hui. Dans l’antiquité, ce mot concernait tous ceux qui ne sont pas issus de la civilisation dominante. De même que  Xénophobie qui exprime une forme de racisme aujourd’hui qui provient de xénos signifiant étranger dans un sens où les anciens grecs étaient très hospitaliers envers les étrangers et je pense que pour eux, cette hospitalité faisait partie de leur culte. Nous trouverons des exemples dans la mythologie grecque. 

 Les mots, souvent, changent de sens suivant des  périodes bien déterminées. Intégriste ou fondamentalistes par exemple sous entend intolérant ou même terroriste. Si on se situe d’un point de vue laïque (un autre mot qui reste à définir) suivant une compréhension bien déterminée de la laïcité, et en faisant abstraction de l’histoire, c’est sur que ces mots correspondraient à intolérance et terrorisme. Mais si nous les collant dans leurs contextes historiques ils auront une autre signification. Le sujet mérite un débat qui nécessite l’intervention des spécialistes dans le domaine de l’histoire et la linguistique.

En fait j’ai sauté sur l’occasion pour parler de gnose et gnosticisme, pour répondre à « droit de réponse» qui m’excuse si j’ai tardé à le faire, j’étais sur une affaire intéressante. 

Si nous considérons que gnosticisme provient du mot gnose et que gnose signifie surtout la recherche de la  science ou de la connaissance et se rapprocher du créateur, je dirais  alors que pourrions trouver le gnosticisme dans plusieurs religions et pensées de l’humanité. Et que le gnosticisme serait alors aussi ancien que le début de la création du genre humain. Pour l’Islam je donnerais un bref aperçu historique pour placer ce mot dans une pensée bien connu du monde occidentale qui est le Soufisme ou mystiques, des mots qui sont rejetés par les sages de ce courant, lui  préférant, le mot de gnostique et  sous d’autres appellations que nous allons voir.

   

L’Islam est devenu dés la période Omeyade,  islamo-culturel, et au sens propre du terme une civilisation, et jusqu’à présent, nous parlons d’une civilisation musulmane. En réalité  ce terme ne convient nullement pour une religion. Après les conquêtes de la dynastie précédente, et les troubles dus aux batailles des prises de pouvoirs, le calme est revenu et un relâchement presque lascif, a permis aux califats Abbassides des mouvements de traduction des ouvrages scientifiques, philosophiques et littéraires des civilisations conquises et des ouvrages grecques, se sont déclenchés pour atteindre son apogée au IXe siècle. Tous les ouvrages philosophiques y passèrent : les philosophies présocratiques, les sophistes, les sceptiques, les stoïques et les épicuriens, en passant par l’atomisme de Démocrite.

 Epicure influença la théologie, et le courant ascharite apparut pour emporter  dans son sillage un grand nombre d’érudits musulmans. De la même manière  la dimension matérialiste du stoïcisme influença la pensée mutazilite qui est devenue la religion officielle durant le règne d’Al Mammon, fils d’Haroun al Rachid. Ces moutazilites devinrent rapidement obsédés par le débat avec les autres théologies et courants de pensée à l'intérieur de l'Islam lui-même. Avant de perdre ce statut de religion officielle,  la maison de la sagesse fondée par Al Mammon en 827, avait pu former des intellectuels persans et arabes influencés par la philosophie grecque grâce à un mouvement de translatio studorium( transfert des études, le déplacement de la connaissance des textes grecques vers Bagdad), fit de l’Arabe une langue philosophique qui, en passant, posa un sérieux problème aux grammairiens.

A cette époque des érudits de renoms tels d'Al-Kindi, d'Al-Farabi, d'Ibn Sina (Avicenne), et d'Ibn Rushd (Averroès) furent des représentants de l’école péripatéticienne, surtout qu’Aristote fut un savant qui touchait à tout, notamment à la Métaphysique, la politique et autres. Cette scholastique  obligeât les musulmans à redéfinir tout ce qu’ils avaient été accepté par la foi et à l’appréhender intellectuellement. Les Asharites et les péripatéticiens ont une approche de la théologie contradictoire, mais, parmi ce remue ménage, une voie intermédiaire a vu le jour sous l’influence d’Al Ghazel (pour lui la raison ne suffit pas pour atteindre la vérité) et Razès qui ont développé une sagesse élargie à la dimension intérieure de l’âme, en tant que voie philosophique, une théosophie. Cette sagesse est basée sur la connaissance de Dieu et le  refus de ce monde qui incarne justement le mal. Les soufis ont vu à partir de cette doctrine, le jour et on choisit la retraite de ce monde, tout en pratiquant uniquement le bien suivant leurs entendements, pour atteindre le savoir. En fait le premier qui a introduit le gnosticisme en Islam  est Shah âbed din Sohrawardi, surnommé le « Sheikh de l’ishrâq » qui était un maitre de la philosophie péripatéticienne et qui l’utilisa pour enrichir sa propre pensée de L’Ishraq (l’illumination). Il reprochait à Aristote uniquement sa foi exagérée à la raison, et le désintérêt à l’illumination du cœur et la compréhension intuitive.

Sohrawardi s’intéressait vivement à la théosophie antique iranienne qu’il tenta de ressusciter dans sa pensée. C’est pour cela qu’il a utilisé et codifié les concepts de cette pensée, qu’il a alliés aux concepts théologiques du zoroastrisme. Le Zoroastrisme est une religion qui est incroyablement très proche de l’Islam. Elle est strictement monothéiste. Bien qu’on la classe dans la famille des religions dualiste, je pense pour ma part qu’elle ne l’est pas. Zarathoustra n’a jamais prétendu qu’il était un prophète, mais il a complètement changé la religion mazdéenne. Le sujet est vaste. 

 

En tant que classe scientifique, les cheikhs de la gnose en islam sont connus sous l’appellation de ‘urafâ’,( pluriel de Arif  savant) et en tant que couche sociale sous la dénomination de soufis, - ils ont constitué un groupe socialement solidaire et coopératif.

Dans  le jargon soufi, nous appelons les cheikhs de la gnose des Urafas (savants), issu du verbe savoir et Arif, son singulier. Ces derniers ont constitué au sein de l’Islam un groupe à part, mais solidaire. Mais il existe aujourd’hui, notamment parmi les chiites, des urafas qui s’imbriquent facilement parmi les communs des musulmans.

Pour L’Arif, son monothéisme lui enjoint à penser que le seul être qui existe  est Allah et que toutes les autres créatures ne sont que Ses ombres, (il s’agit d’un  panthéisme, qui contredit les principes de l’Islam, mais à cette période les musulmans étaient plus tolérants qu’aujourd’hui, chacun s’occupe à définir son idée sans animosité), par conséquent il doit les connaitre coute que coute, en suivant des règles strictes, par des règles qu'ils  appellent Tarriqah (voie) . Ces règles sont définies par des aspects pratiques et théoriques, qui sont définis l’un par l’éthique. L’initiateur de la théorie, c’est l’homme parfait, appelé  « El Khedre»,  qui est passé par toutes les étapes pour arriver à un stade inégalé pour le commun des mortels. Ce guide est indispensable pour accompagner l’étudiant qui veut atteindre le stade d’Arif. Le soufi contrairement au gnostique, soit disant dualiste, applique ce tawhide (l’unicité) par l’expérimentation. Pour ne pas trop expliquer le cheminement d’un Arif, Nous citons un exemple d’Henry Corbin, qui nous parle d’une expérience personnelle de Molla Sadra, qui l’a mené vers un état de gnose spirituel.

"Il en fait la confidence à son lecteur dans le prologue de son grand livre : « Lorsque j’eus persisté, écrit-il, dans cet état de retraite, incognito et de séparation du monde, pendant un temps prolongé, voici qu’à la longue mon effort intérieur porta mon âme à l’incandescence ; par mes exercices spirituels répétés, mon cœur fut embrasé de hautes flammes. Alors effusèrent sur mon âme les lumières du Malakût ملكوت (le monde angélique), tandis que se dénouaient pour elle les secrets du Jabarût جبروت (le monde des pures Intelligences chérubiniques) et que la compénétraient les mystères de l’Unicité divine. Je connus des secrets divins que je n’avais encore jamais compris; des symboles chiffrés (romüzرموز  ) se dévoilèrent à moi, comme jamais n’avait pu jusqu’alors me les dévoiler aucune argumentation rationnelle.  Ou mieux dit : tous les secrets métaphysiques que j’avais connus jusqu’alors par démonstration rationnelle ; voici que maintenant j’en avais la perception intuitive, la vision directe. » (Observons que les termes dans lesquels est décrite ici l’expérience spirituelle la mettent en concordance parfaite avec celle de Sohrawardi comme avec celle de Mîr Dâmâd : De la certitude inébranlable découle non pas de l’argumentation logique, mais de la présence immédiate, intuitivement, parfois par vision éprouvée.) «Alors, poursuit Mollâ Sadrâ, Dieu m’inspira de répandre une gorgée du breuvage auquel j’avais goûté, pour apaiser la soif des chercheurs (…) C’est pourquoi j’ai composé un livre à l’intention des pèlerins en quête de la perfection spirituelle; je divulgue ici une sagesse divine (Hikmat rabbâniyya) pouvant conduire ceux qui la cherche, à la Majesté qu’enveloppent la Beauté et la Rigueur. »

 

Voyons maintenant les quatre voyages de Molla Sadra  présentés par Henry Corbin. 

Le premier de ces voyages commence dans le monde créaturel et aboutit à Dieu (mina’al-khalq ilâ’l-Haqq). On y discute, chemin faisant, de la composition des êtres, toute la physique, la matière et la forme, la substance et l’accident. Au terme de ce voyage, le pèlerin s’est exhaussé jusqu’au plan suprasensible des réalités divines. Le second voyage est alors un voyage à partir de dieu, en Dieu et par Dieu (fil-Haqq bil-Haqq). Ici le pèlerin ne quitte pas le plan métaphysique; il est initié aux Ilâhîyyât (les Divinalia) : les problèmes de l’Essence divine, des Noms divins et des Attributs divins. Le troisième voyage opère ensuite un parcours mental qui est l’inverse du premier : il « redescend » de Dieu au monde créaturel, mais «avec Dieu » ou « par Dieu » (min-al-Haqq ilâl-khalq bil-Haqq). Ce voyage suit l’ordre de la procession des êtres à partir de la Lumière des Lumières ; il initie à la connaissance des Intelligences hiérarchiques, à la multitude d’univers suprasensibles dont les plans se superposent à celui du monde physique de la perception sensible. C’est toute  la cosmogonie et l’angélologie. Enfin, le quatrième voyage s’accomplit « avec Dieu » ou « par Dieu » dans le monde créaturel même « bil-Haqq fil-khalq ». Il initie essentiellement à la connaissance de l’âme, c’est-à-dire à la connaissance de soi (la connaissance orientale); il initie au tawhîd ésotérique, reconnaissant qu’il n’y a que Dieu à être, et au sens de la maxime : « celui qui connaît son âme (c’est-à-dire se connaît soi-même) connaît son Seigneur ». C’est enfin l’initiation aux perspectives de l’eschatologie, au grand Retour (Ma‘âd), c’est-à-dire aux perspectives des mondes illimités qui s’offrent à l’homme, lorsqu’il a franchi  le seuil de la mort." 

 

La connaissance  orientale signifie dans la philosophie gnostique musulmane « al Ichraque » l’Illumination, une autre signification gnostique que vous pouvez retrouver dans le net. Ou dans le livre d’Henry Corbain.

 

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
il y a une heure, safirfarid219 a dit :

page 29

Oui, j'ai lu depuis longtemps votre contribution à la page 29, mais elle a aussitôt suscité chez moi une question à laquelle vous n'avez pas encore répondu. Mon message commençait par les mots :

Le 01/02/2017 à 23:44, Scénon a dit :

@safirfarid219, votre explication n'est pas claire.

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 841 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, safirfarid219 a dit :
Le 02/02/2017 à 08:24, DroitDeRéponse a dit :

@Scénon @safirfarid219je rebondis sur l'islam et la gnose . Existe t'il des écrits gnostiques judéo-nazareens , ebionites , ... ?

http://www.culture-arabe.irisnet.be/dissidence.htm

Ça fait très longtemps, j’avais lu dans un livre de Léon Poliakov (le mythe Aryen) qui en parlant de l’étymologie et ses incohérences, avait cité une phrase d’un ancien érudit français, qui est: « qui n’est pas Franc est Slave ». (écrite dans l’ancien français, qui n’estoit…), laissant entendre que le franc signifie libre et le slave équivaut à esclave. Cette formule était écrite dans une période ou la noblesse était franque. Aujourd’hui cette boutade est bien sur déplacée.

 

Le mot barbare dans l’antiquité était totalement différent du sens que nous connaissions aujourd’hui. Dans l’antiquité, ce mot concernait tous ceux qui ne sont pas issus de la civilisation dominante. De même que  Xénophobie qui exprime une forme de racisme aujourd’hui qui provient de xénos signifiant étranger dans un sens où les anciens grecs étaient très hospitaliers envers les étrangers et je pense que pour eux, cette hospitalité faisait partie de leur culte. Nous trouverons des exemples dans la mythologie grecque. 

 

 Les mots, souvent, changent de sens suivant des  périodes bien déterminées. Intégriste ou fondamentalistes par exemple sous entend intolérant ou même terroriste. Si on se situe d’un point de vue laïque (un autre mot qui reste à définir) suivant une compréhension bien déterminée de la laïcité, et en faisant abstraction de l’histoire, c’est sur que ces mots correspondraient à intolérance et terrorisme. Mais si nous les collant dans leurs contextes historiques ils auront une autre signification. Le sujet mérite un débat qui nécessite l’intervention des spécialistes dans le domaine de l’histoire et la linguistique.

 

En fait j’ai sauté sur l’occasion pour parler de gnose et gnosticisme, pour répondre à « droit de réponse» qui m’excuse si j’ai tardé à le faire, j’étais sur une affaire intéressante. 

 

Si nous considérons que gnosticisme provient du mot gnose et que gnose signifie surtout la recherche de la  science ou de la connaissance et se rapprocher du créateur, je dirais  alors que pourrions trouver le gnosticisme dans plusieurs religions et pensées de l’humanité. Et que le gnosticisme serait alors aussi ancien que le début de la création du genre humain. Pour l’Islam je donnerais un bref aperçu historique pour placer ce mot dans une pensée bien connu du monde occidentale qui est le Soufisme ou mystiques, des mots qui sont rejetés par les sages de ce courant, lui  préférant, le mot de gnostique et  sous d’autres appellations que nous allons voir.

 

   

 

L’Islam est devenu dés la période Omeyade,  islamo-culturel, et au sens propre du terme une civilisation, et jusqu’à présent, nous parlons d’une civilisation musulmane. En réalité  ce terme ne convient nullement pour une religion. Après les conquêtes de la dynastie précédente, et les troubles dus aux batailles des prises de pouvoirs, le calme est revenu et un relâchement presque lascif, a permis aux califats Abbassides des mouvements de traduction des ouvrages scientifiques, philosophiques et littéraires des civilisations conquises et des ouvrages grecques, se sont déclenchés pour atteindre son apogée au IXe siècle. Tous les ouvrages philosophiques y passèrent : les philosophies présocratiques, les sophistes, les sceptiques, les stoïques et les épicuriens, en passant par l’atomisme de Démocrite.

 

 Epicure influença la théologie, et le courant ascharite apparut pour emporter  dans son sillage un grand nombre d’érudits musulmans. De la même manière  la dimension matérialiste du stoïcisme influença la pensée mutazilite qui est devenue la religion officielle durant le règne d’Al Mammon, fils d’Haroun al Rachid. Ces moutazilites devinrent rapidement obsédés par le débat avec les autres théologies et courants de pensée à l'intérieur de l'Islam lui-même. Avant de perdre ce statut de religion officielle,  la maison de la sagesse fondée par Al Mammon en 827, avait pu former des intellectuels persans et arabes influencés par la philosophie grecque grâce à un mouvement de translatio studorium( transfert des études, le déplacement de la connaissance des textes grecques vers Bagdad), fit de l’Arabe une langue philosophique qui, en passant, posa un sérieux problème aux grammairiens.

 

A cette époque des érudits de renoms tels d'Al-Kindi, d'Al-Farabi, d'Ibn Sina (Avicenne), et d'Ibn Rushd (Averroès) furent des représentants de l’école péripatéticienne, surtout qu’Aristote fut un savant qui touchait à tout, notamment à la Métaphysique, la politique et autres. Cette scholastique  obligeât les musulmans à redéfinir tout ce qu’ils avaient été accepté par la foi et à l’appréhender intellectuellement. Les Asharites et les péripatéticiens ont une approche de la théologie contradictoire, mais, parmi ce remue ménage, une voie intermédiaire a vu le jour sous l’influence d’Al Ghazel (pour lui la raison ne suffit pas pour atteindre la vérité) et Razès qui ont développé une sagesse élargie à la dimension intérieure de l’âme, en tant que voie philosophique, une théosophie. Cette sagesse est basée sur la connaissance de Dieu et le  refus de ce monde qui incarne justement le mal. Les soufis ont vu à partir de cette doctrine, le jour et on choisit la retraite de ce monde, tout en pratiquant uniquement le bien suivant leurs entendements, pour atteindre le savoir. En fait le premier qui a introduit le gnosticisme en Islam  est Shah âbed din Sohrawardi, surnommé le « Sheikh de l’ishrâq » qui était un maitre de la philosophie péripatéticienne et qui l’utilisa pour enrichir sa propre pensée de L’Ishraq (l’illumination). Il reprochait à Aristote uniquement sa foi exagérée à la raison, et le désintérêt à l’illumination du cœur et la compréhension intuitive.

 

Sohrawardi s’intéressait vivement à la théosophie antique iranienne qu’il tenta de ressusciter dans sa pensée. C’est pour cela qu’il a utilisé et codifié les concepts de cette pensée, qu’il a alliés aux concepts théologiques du zoroastrisme. Le Zoroastrisme est une religion qui est incroyablement très proche de l’Islam. Elle est strictement monothéiste. Bien qu’on la classe dans la famille des religions dualiste, je pense pour ma part qu’elle ne l’est pas. Zarathoustra n’a jamais prétendu qu’il était un prophète, mais il a complètement changé la religion mazdéenne. Le sujet est vaste. 

 

 

 

 

 

En tant que classe scientifique, les cheikhs de la gnose en islam sont connus sous l’appellation de ‘urafâ’,( pluriel de Arif  savant) et en tant que couche sociale sous la dénomination de soufis, - ils ont constitué un groupe socialement solidaire et coopératif.

 

Dans  le jargon soufi, nous appelons les cheikhs de la gnose des Urafas (savants), issu du verbe savoir et Arif, son singulier. Ces derniers ont constitué au sein de l’Islam un groupe à part, mais solidaire. Mais il existe aujourd’hui, notamment parmi les chiites, des urafas qui s’imbriquent facilement parmi les communs des musulmans.

 

Pour L’Arif, son monothéisme lui enjoint à penser que le seul être qui existe  est Allah et que toutes les autres créatures ne sont que Ses ombres, (il s’agit d’un  panthéisme, qui contredit les principes de l’Islam, mais à cette période les musulmans étaient plus tolérants qu’aujourd’hui, chacun s’occupe à définir son idée sans animosité), par conséquent il doit les connaitre coute que coute, en suivant des règles strictes, par des règles qu'ils  appellent Tarriqah (voie) . Ces règles sont définies par des aspects pratiques et théoriques, qui sont définis l’un par l’éthique. L’initiateur de la théorie, c’est l’homme parfait, appelé  « El Khedre»,  qui est passé par toutes les étapes pour arriver à un stade inégalé pour le commun des mortels. Ce guide est indispensable pour accompagner l’étudiant qui veut atteindre le stade d’Arif. Le soufi contrairement au gnostique, soit disant dualiste, applique ce tawhide (l’unicité) par l’expérimentation. Pour ne pas trop expliquer le cheminement d’un Arif, Nous citons un exemple d’Henry Corbin, qui nous parle d’une expérience personnelle de Molla Sadra, qui l’a mené vers un état de gnose spirituel.

 

"Il en fait la confidence à son lecteur dans le prologue de son grand livre : « Lorsque j’eus persisté, écrit-il, dans cet état de retraite, incognito et de séparation du monde, pendant un temps prolongé, voici qu’à la longue mon effort intérieur porta mon âme à l’incandescence ; par mes exercices spirituels répétés, mon cœur fut embrasé de hautes flammes. Alors effusèrent sur mon âme les lumières du Malakût ملكوت (le monde angélique), tandis que se dénouaient pour elle les secrets du Jabarût جبروت (le monde des pures Intelligences chérubiniques) et que la compénétraient les mystères de l’Unicité divine. Je connus des secrets divins que je n’avais encore jamais compris; des symboles chiffrés (romüzرموز  ) se dévoilèrent à moi, comme jamais n’avait pu jusqu’alors me les dévoiler aucune argumentation rationnelle.  Ou mieux dit : tous les secrets métaphysiques que j’avais connus jusqu’alors par démonstration rationnelle ; voici que maintenant j’en avais la perception intuitive, la vision directe. » (Observons que les termes dans lesquels est décrite ici l’expérience spirituelle la mettent en concordance parfaite avec celle de Sohrawardi comme avec celle de Mîr Dâmâd : De la certitude inébranlable découle non pas de l’argumentation logique, mais de la présence immédiate, intuitivement, parfois par vision éprouvée.) «Alors, poursuit Mollâ Sadrâ, Dieu m’inspira de répandre une gorgée du breuvage auquel j’avais goûté, pour apaiser la soif des chercheurs (…) C’est pourquoi j’ai composé un livre à l’intention des pèlerins en quête de la perfection spirituelle; je divulgue ici une sagesse divine (Hikmat rabbâniyya) pouvant conduire ceux qui la cherche, à la Majesté qu’enveloppent la Beauté et la Rigueur. »

 

 

Voyons maintenant les quatre voyages de Molla Sadra  présentés par Henry Corbin. 

 

Le premier de ces voyages commence dans le monde créaturel et aboutit à Dieu (mina’al-khalq ilâ’l-Haqq). On y discute, chemin faisant, de la composition des êtres, toute la physique, la matière et la forme, la substance et l’accident. Au terme de ce voyage, le pèlerin s’est exhaussé jusqu’au plan suprasensible des réalités divines. Le second voyage est alors un voyage à partir de dieu, en Dieu et par Dieu (fil-Haqq bil-Haqq). Ici le pèlerin ne quitte pas le plan métaphysique; il est initié aux Ilâhîyyât (les Divinalia) : les problèmes de l’Essence divine, des Noms divins et des Attributs divins. Le troisième voyage opère ensuite un parcours mental qui est l’inverse du premier : il « redescend » de Dieu au monde créaturel, mais «avec Dieu » ou « par Dieu » (min-al-Haqq ilâl-khalq bil-Haqq). Ce voyage suit l’ordre de la procession des êtres à partir de la Lumière des Lumières ; il initie à la connaissance des Intelligences hiérarchiques, à la multitude d’univers suprasensibles dont les plans se superposent à celui du monde physique de la perception sensible. C’est toute  la cosmogonie et l’angélologie. Enfin, le quatrième voyage s’accomplit « avec Dieu » ou « par Dieu » dans le monde créaturel même « bil-Haqq fil-khalq ». Il initie essentiellement à la connaissance de l’âme, c’est-à-dire à la connaissance de soi (la connaissance orientale); il initie au tawhîd ésotérique, reconnaissant qu’il n’y a que Dieu à être, et au sens de la maxime : « celui qui connaît son âme (c’est-à-dire se connaît soi-même) connaît son Seigneur ». C’est enfin l’initiation aux perspectives de l’eschatologie, au grand Retour (Ma‘âd), c’est-à-dire aux perspectives des mondes illimités qui s’offrent à l’homme, lorsqu’il a franchi  le seuil de la mort." 

 

 

 

La connaissance  orientale signifie dans la philosophie gnostique musulmane « al Ichraque » l’Illumination, une autre signification gnostique que vous pouvez retrouver dans le net. Ou dans le livre d’Henry Corbain.

 

 

 

La gnose présuppose une séparation du divin et du matériel et l'idée de deux mondes , et d'un dualisme . Je ne suis pas sur que l'Irfan rentre dans ce cadre . En tout cas le soufisme ne me parait pas rentrer dans ce cadre . Le démiurge peut il être trouvé dans une des obédiences de l'Islam ?

Alf Choukar Safir . Eina tousafir farid ?

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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
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Il y a 21 heures, Scénon a dit :

Oui, j'ai lu depuis longtemps votre contribution à la page 29, mais elle a aussitôt suscité chez moi une question à laquelle vous n'avez pas encore répondu. Mon message commençait par les mots :

 

 

C’est vrai je le reconnais j’ai relu et je vois effectivement que ce n’est pas claire. Je vais etre plus concis, sans citer des versets coraniques.

Ibrahim dans tous les versets du coran s’écrit  (إبراهيم) avec ya  (ي), sauf dans la sourate la vache qui s’écrit sans  (ي). Cette sourate correspond à peu près à la genèse dans la bible et Dieu cite beaucoup et ses enfant et petits enfants et les « fils d’Israël ».

J’ai voulu démontrer que ce changement du nom correspond à une étape bien déterminée dans les révélations divine. La première étape où Ibrahim est cité avec un (ي), les révélations sont faites par l’intermédiaire de Dieu directement. Il parle avec ses prophètes par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, sans que ses paroles ne soient transcrites dans un livre. Mais les prophètes réalisent des miracles visuels que chacun voit de ses propres yeux.  Cette première étape commence avec Adam, en passant par Noé et se termine avec Ibrahim sans (ي).

La seconde étape commence avec Ibrahim avec (ي). Ses enfants sont les remplaçants et successeurs des autres prophètes, mais cette fois-ci. Si on veut c’est un point de départ pour un nouveau procéder des révélations. Les révélations sont faites à l’aide de livres saints mais toujours avec des miracles visuels. Mais cette fois-ci les miracles ne sont pas pareils aux précédents, car ils concernent uniquement le prophète. Comme exemple la canne de Moise ne peut avoir un effet  miraculeux  que par l’intermédiaire de Moise, sa main etc… tous les miracles de Jésus ne peuvent être réalisés que par lui-même.

Puis vint la troisième étape qui concerne le coran, où il y a un abandon total des miracles visuels et que le livre en lui-même est suffisant. Car les miracles sont temporaires ce qui induit aussi que les livres deviennent historique, car ces phénomènes en général touchent un peuple bien déterminé, et dans un endroit cité et aussi dans un moment de l’histoire. Alors que le coran est immuable dans le temps.

J’ai essayé d’expliquer par des versets coraniques cette argumentation et c’est bien sur mon point de vue. Qui pourrait être  partiellement ou totalement faux.

ce n'est en fin de compte qu'un signe qui nous permet de différencier les étapes des révélations divines.

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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, DroitDeRéponse a dit :

La gnose présuppose une séparation du divin et du matériel et l'idée de deux mondes , et d'un dualisme . Je ne suis pas sur que l'Irfan rentre dans ce cadre . En tout cas le soufisme ne me parait pas rentrer dans ce cadre . Le démiurge peut il être trouvé dans une des obédiences de l'Islam ?

Alf Choukar Safir . Eina tousafir farid ?

Si nous prenons le mot gnose, il peut se présenter sous une forme que tout être humain voudrait en faire sa philosophie pour sortir de l’inconnue et du doute. Pour ma part je considère que c’est utopique. Il faudrait différencier la gnose du gnostique. La gnose si nous voulons est une connaissance qui fait appel à ton intelligence et qui te permet d’accéder à un état de non retour, pour divorcer définitivement du monde matériel et de rester en contact permanent avec le divin.c’est une forme de renouveau de ton esprit qui en fin de compte renait. Le gnostique est celui qui recherche cette gnose suivant une idéologie bien déterminé.ces idéologie tu peux les trouver dans plusieurs philosophies et religions. Faire la prière par exemple, tout seul à trois heures du matin, pour essayer d’être en contact avec le divin est une forme de gnose. Le sujet que j’ai envoyé rentre dans cette catégorie car le dualisme n’est pas une condition sine qua none pour devenir gnostique.

il y a 1 minute, safirfarid219 a dit :

Si nous prenons le mot gnose, il peut se présenter sous une forme que tout être humain voudrait en faire sa philosophie pour sortir de l’inconnue et du doute. Pour ma part je considère que c’est utopique. Il faudrait différencier la gnose du gnostique. La gnose si nous voulons est une connaissance qui fait appel à ton intelligence et qui te permet d’accéder à un état de non retour, pour divorcer définitivement du monde matériel et de rester en contact permanent avec le divin.c’est une forme de renouveau de ton esprit qui en fin de compte renait. Le gnostique est celui qui recherche cette gnose suivant une idéologie bien déterminé.ces idéologie tu peux les trouver dans plusieurs philosophies et religions. Faire la prière par exemple, tout seul à trois heures du matin, pour essayer d’être en contact avec le divin est une forme de gnose. Le sujet que j’ai envoyé rentre dans cette catégorie car le dualisme n’est pas une condition sine qua none pour devenir gnostique.

 

merci droit de réponse pour ton alf choukr, j'étais à Tarf près de la frontière tunisienne à peu près 700 km d'Alger pour un projet de construction d’immeubles.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 841 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, safirfarid219 a dit :

Si nous prenons le mot gnose, il peut se présenter sous une forme que tout être humain voudrait en faire sa philosophie pour sortir de l’inconnue et du doute. Pour ma part je considère que c’est utopique. Il faudrait différencier la gnose du gnostique. La gnose si nous voulons est une connaissance qui fait appel à ton intelligence et qui te permet d’accéder à un état de non retour, pour divorcer définitivement du monde matériel et de rester en contact permanent avec le divin.c’est une forme de renouveau de ton esprit qui en fin de compte renait. Le gnostique est celui qui recherche cette gnose suivant une idéologie bien déterminé.ces idéologie tu peux les trouver dans plusieurs philosophies et religions. Faire la prière par exemple, tout seul à trois heures du matin, pour essayer d’être en contact avec le divin est une forme de gnose. Le sujet que j’ai envoyé rentre dans cette catégorie car le dualisme n’est pas une condition sine qua none pour devenir gnostique.

 

merci droit de réponse pour ton alf choukr, j'étais à Tarf près de la frontière tunisienne à peu près 700 km d'Alger pour un projet de construction d’immeubles.

Massa Al Khir Safir

A te lire mon impression est que le sens est différent en Islam, j'ai tiqué sur les soufis .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gnosticisme

  • En terre d'Islam, le sens du mot « gnostique » ne revêt pas la même signification en Islam où ce terme est quasiment équivalent à mystique.

- Ainsi, les soufis se désignent souvent par le terme « gnostique » au sens de « possesseur de la connaissance de Dieu », cette connaissance étant conforme aux dogmes musulmans mais dans un état plus « avancé ».

 

============================================

Peut être du côté des ismaéliens, nizârites , ... ?

@hdbecon il faudrait au moins finir la trinité .

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

@safirfarid219, je vous remercie de votre aimable réponse, mais je ne comprends toujours pas ce qui me paraît une contradiction, répétée cette fois dans le passage suivant :

Il y a 16 heures, safirfarid219 a dit :

La première étape où Ibrahim est cité avec un (ي) [...]. Cette première étape commence avec Adam, en passant par Noé et se termine avec Ibrahim sans (ي).

La seconde étape commence avec Ibrahim avec (ي).

À moins de supposer une erreur dans le premier “avec”, qui devrait être remplacé par “sans”, je ne saisis toujours pas ce qu'il en est de la première étape : y a-t-il, oui ou non, un ya à ce moment-là ?

D'autre part, pour rebondir sur votre réponse faite à @DroitDeRéponse, je suis d'avis que la confusion entre “gnose” et “gnosticisme” est malheureuse, en ce sens qu'elle a mené, dans le christianisme même, au rejet pur et simple de la gnose et à la condamnation de tous ceux qui prétendent la rechercher, voire la posséder – phénomène qui semble avoir été épargné, dans les grandes lignes, au judaïsme et à l'islam.

Enfin, avec @DroitDeRéponse, je regrette que @hdbecon n'ait pas jugé utile, semble-t-il, de poursuivre la citation d'extraits de Nag Hammadi.

Modifié par Scénon
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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Scénon a dit :

@safirfarid219, je vous remercie de votre aimable réponse, mais je ne comprends toujours pas ce qui me paraît une contradiction, répétée cette fois dans le passage suivant :

À moins de supposer une erreur dans le premier “avec”, qui devrait être remplacé par “sans”, je ne saisis toujours pas ce qu'il en est de la première étape : y a-t-il, oui ou non, un ya à ce moment-là ?

D'autre part, pour rebondir sur votre réponse faite à @DroitDeRéponse, je suis d'avis que la confusion entre “gnose” et “gnosticisme” est malheureuse, en ce sens qu'elle a mené, dans le christianisme même, au rejet pur et simple de la gnose et à la condamnation de tous ceux qui prétendent la rechercher, voire la posséder – phénomène qui semble avoir été épargné, dans les grandes lignes, au judaïsme et à l'islam.

Enfin, avec @DroitDeRéponse, je regrette que @hdbecon n'ait pas jugé utile, semble-t-il, de poursuivre la citation d'extraits de Nag Hammadi.

la confusion je pense vient du fait que dans la genèse c'est le contraire de ce que je dis. au début dans la première étape, je pense qu' Abraham est écrit avec YA si on veut c'est Abraham. à partir de la seconde étape, il est écrit sans YA, donc Abram, dans la sourate la vache. de toute manière l'essentiel dans tout ça est que cette lettre joue un rôle si on veut de limite, pour nous faire comprendre l'historique des révélations divines et leurs méthodologies. mais il se pourrait que ça soit le contraire, en considérant que la sourate la vache est  considérée comme la genèse dans la bible. pour être Honnête je reverrais ce cas. 

 

   

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, safirfarid219 a dit :

À partir de la seconde étape, il est écrit sans YA.

Je m'y perds de plus en plus... C'est toujours et encore contradictoire avec ce que vous avez écrit un peu plus haut :

Le 10/02/2017 à 18:52, safirfarid219 a dit :

La seconde étape commence avec Ibrahim avec (ي) [YA].

Modifié par Scénon
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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Scénon a dit :

Je m'y perds de plus en plus... C'est toujours et encore contradictoire avec ce que vous avez écrit précédemment :

la lettre en elle même, n'est pas importante. ce qui est important est de comprendre qu'à partir de ce changement du nom, une nouvelle étape dans les révélations divines commence. il s'agit de la seconde étape avec  l'apparition des livres saints. cette étapes a vu la naissances des fils d'Abraham qui seront les prophètes détenteurs de livres saint. 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 841 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 31 minutes, safirfarid219 a dit :

la confusion je pense vient du fait que dans la genèse c'est le contraire de ce que je dis. au début dans la première étape, je pense qu' Abraham est écrit avec YA si on veut c'est Abraham. à partir de la seconde étape, il est écrit sans YA, donc Abram, dans la sourate la vache. de toute manière l'essentiel dans tout ça est que cette lettre joue un rôle si on veut de limite, pour nous faire comprendre l'historique des révélations divines et leurs méthodologies. mais il se pourrait que ça soit le contraire, en considérant que la sourate la vache est  considérée comme la genèse dans la bible. pour être Honnête je reverrais ce cas. 

 

 

   

Dans la genèse pas de ya , le ya est dans le Coran tout simplement parce Abraham est la version hébreuse et Ibrahim l'arabe , je ne pense pas qu'il faille chercher plus loin si ?

En tout cas dans la 14ème sourate éponyme ... إبراهيم

http://www.coran-en-ligne.com/Sourate-014-Ibrahim-Abraham-arabe.html

 

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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
Posté(e)
à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Dans la genèse pas de ya , le ya est dans le Coran tout simplement parce Abraham est la version hébreuse et Ibrahim l'arabe , je ne pense pas qu'il faille chercher plus loin si ?

En tout cas dans la 14ème sourate éponyme ... إبراهيم

http://www.coran-en-ligne.com/Sourate-014-Ibrahim-Abraham-arabe.html

 

mis à part dans la sourate la vache, toutes les autres ou se nom apparaît est écrit إبراهيم

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 841 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 11 minutes, safirfarid219 a dit :

mis à part dans la sourate la vache, toutes les autres ou se nom apparaît est écrit إبراهيم

C'est vocalisé i à la place du ya . Et on n'a pas le alif . Bref Ibrahim dans la vache et Ibrahiim dans la 14 . Ne peut on pas simplement y voir une évolution de la graphie , la vache est la deuxième sourate ....

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Membre, 58ans Posté(e)
safirfarid219 Membre 2 087 messages
Forumeur forcené ‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, DroitDeRéponse a dit :

C'est vocalisé i à la place du ya . Et on n'a pas le alif . Bref Ibrahim dans la vache et Ibrahiim dans la 14 . Ne peut on pas simplement y voir une évolution de la graphie , la vache est la deuxième sourate ....

le alif existe c'est cette petite tache entre le ra et le ha. et cette tache a une grande importance dans le miracle du nombres des lettres dans le coran. la vocalisation du i c'est la kassra sous le ha. le ي n'existe pas en français, c'est une lettre qui permet une sorte de prolongement de la lettre qui avant quand il y a ce signe qui la kassra. 

à l’instant, safirfarid219 a dit :

le alif existe c'est cette petite tache entre le ra et le ha. et cette tache a une grande importance dans le miracle du nombres des lettres dans le coran. la vocalisation du i c'est la kassra sous le ha. le ي n'existe pas en français, c'est une lettre qui permet une sorte de prolongement de la lettre qui avant quand il y a ce signe qui la kassra. 

bonsoir droit de réponse, ma femme m'attend...

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