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Les courants de pensée Philosophique

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zenalpha

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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La science est au service du pouvoir politique aux toutes dernières nouvelles.

On a heureusement la chance d'avoir des grands philosophes comme Putine, Trump ou des grands idéologues comme Staline, Hitler, Mussolini ou Kim Jong Un pour faire le bien de l'humanité.

 

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à l’instant, zenalpha a dit :

La science est au service du pouvoir politique aux toutes dernières nouvelles.

On a heureusement la chance d'avoir des grands philosophes comme Putine, Trump ou des grands idéologues comme Staline, Hitler, Mussolini ou Kim Jong Un pour faire le bien de l'humanité.

 

Le pouvoir politique est au service des banques.

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
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Faux Zenalpha. La science est au service du capitalisme. C'est d'ailleurs pour cela qu'en relativité générale (science capitaliste) on a : E=mc². Si elle avait été marxiste, cela aurait été E=3mc².

Et avant le capitalisme, au XVIIIème, on avait encore que la théorie de Newton. C'était mieux avant.

J'ai tout compris ?

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Invité Vintage
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il y a 1 minute, zenalpha a dit :

Les banquiers sont scientifiques ?

En tout cas ils ont étudiés les sciences.

Modifié par Vintage
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 3 minutes, Vintage a dit :

 

En tout cas ils ont étudiés les sciences.

Et pas la philo ?

ça expliquerait assez bien pourquoi ils sont chefs dans notre univers observables avec nos lois humaines parce qu'avec des concepts qui volent plus vite que la vitesse de la lumière, ils auraient été clowns je crois où ils auraient pas fini de tourner sur leurs orbites comme disait l'autre.

Modifié par zenalpha
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Invité Vintage
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il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

Et pas la philo ?

ça expliquerait assez bien pourquoi ils sont chefs dans notre univers observables avec nos lois humaines parce qu'avec des concepts qui volent plus vite que la vitesse de la lumière, ils auraient été clowns je crois.

Je sais pas comment ils ont fait pour tous nous asservir.

Plus avec la science qu avec la philo je veux bien vous croire.

Modifié par Vintage
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 3 minutes, Vintage a dit :

Je sais pas comment ils ont fait pour tous nous asservir.

Plus avec la science qu avec la philo je veux bien vous croire.

Sûrement...

Pour avoir élu directement ou indirectement un Hitler ou un Trump, ils devaient maîtriser une technologie secrète qui nous a endormi parce que si on est assez cons pour les choisir consciemment et sciemment sur leur philosophie, c'est qu'on manque sûrement de quelques solides bases rationnelles...

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Invité Vintage
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Invité Vintage
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il y a 2 minutes, zenalpha a dit :

Sûrement...

Pour avoir élu directement ou indirectement un Hitler ou un Trump, ils devaient maîtriser une technologie secrète qui nous a endormi parce que si on est assez cons pour les choisir consciemment et sciemment sur leur philosophie, c'est qu'on manque sûrement de quelques solides bases rationnelles...

Surtout que la propagande antisémite tournait autour de l argent. On parle de démocratie mais nous vivons en oligarchie.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je n'ai pas souvenir d'un système oligarque historique par les sciences.

Une éventuelle technocratie peut être, je ne sais pas...

Avec Trump où ce capitalisme que tu dénonces, ce serait la ploutocratie.

Mais vu du petit scientifique philosophe que je suis je pense qu'il y a de sa part une science innée des ploucs, la ploucocratie et bientôt avec Marine, nous aurons la concratie.

On progresse donc sur la route du bonheur humain.

Personnellement, suis pour un tirage au sort du président et du gouvernement.

Au moins ce serait drôle.

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
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Je te réponds dans la continuité d'hier sans avoir pris connaissance de tes réponses à mes commentaires, j'espère ne pas faire doublon.

 

Le 03/01/2017 à 12:07, zenalpha a dit :

Je me heurte régulièrement à différents courants de pensées qui ne jurent que par une seule et unique manière de voir le monde ou de voir la relation de l'homme au monde par une tranche de lecture particulière qui occulte d'autres facettes de nature plus objective et constituent ainsi non un révélateur mais un masque occultant.

Il me semblait utile de rappeler quelques uns de ces courants qui éclaireront le lecteur sur la manière d'analyser les interventions qui sont faites et de les relativiser car nul n'a le monopole de la pensée, y compris les miennes évidemment !

Mais la manière dont ils font écho aujourd'hui encore sur la représentation des phénomènes naturels vus comme des productions de l'esprit n'en finit pas de m'étonner et si le but est l'acquisition des connaissances, je pense qu'on ne se substitue pas à une réflexion sur la démarche elle même.

 

Pour ma part, comme je te l'avais donné en lien sur l'autre sujet, il convient de faire une fusion, pour justement mieux appréhender la réalité, tout comme la Science est répartie en plusieurs branches qui traitent chacune un pan particulier avec une approche tout aussi particulière, et c'est bien la somme de ces savoirs scientifiques qui constituent la Science, de même la Philosophie ou méta-philosophie dans mon cas, devrait se voir également comme la juxtaposition/synthèse et/ou mariage des différentes perspectives philosophiques, ou courants philosophiques, afin d'être au plus près de la vérité. 

 

Ce n'est pas tant que ces différentes philosophies seraient en opposition, en contradiction, ou qu'il nous faudrait choisir, mais qu'elle n'aborde une problématique que par une facette ou d'une manière réduite/focalisée, en ce sens elle ne détient pas toute la vérité sur la question, mais sans doute une part de celle-ci. Je vais illustrer avec un exemple schématique, une sorte de melting-pot d'analogie et de métaphore, mais c'est l'idée sous-jacente qu'il faut retenir:

 

Si nous devions nous prononcer ou réfléchir au château qui se présente à nous lors d'une excursion, une approche empiriste montrerait que chaque pierre savamment agencée concoure au maintien de l'édifice tout entier, qu'elles ne sont pas mises au hasard mais dû à un savoir-faire, un rationaliste y verrait lui l'ordre interne, l'agencement raisonné en vue d'un objectif qu'il aura fallu optimisé avec les moyens à disposition, chaque chose se trouvant à telle place par l'usage antérieur de la raison, l'idéaliste pourrait quant à lui rechercher quelles étaient les idées directrices pour la création d'un tel bâtiment, son contexte historique, ce que l'on a cherché à matérialiser en répondant à une idée ou à un concept premiers, l'intuitionniste se hasarderait à conjecturer d'autres possibilités ou d'autres approches plus sensitives ou plus spontanées comme la démesure d'un homme qui s'ennuyant de tout a voulu laissé une empreinte de son vivant afin d'en soutirer un quelconque retour sur investissement, et pourquoi pas de nature émotionnelle, l'humaniste ne pourrait sans doute pas s'empêcher d'y voir la beauté de la réalisation humaine, de l'éloignement de sa condition animale, des éventuelles festivités ou mondanités rapprochant le coeur des femmes et des hommes, le sceptique pourrait de son côté douter qu'une telle bâtisse puisse plus avant traverser les âges, car le contexte social est tendu, le climat se dérègle et intensifie les forces de la nature ou en déclenche de nouvelles, laissant présager une destruction prochaine alors même que la demeure est présente depuis des siècles, il pourrait même se demander si les outils employés pour la construction étaient bien ceux que les historiens mentionnent, car l'ouvrage semble démesuré par rapport aux outils rudimentaires utilisés, ou encore si une pièce ne resterait pas à découvrir alors que les spécialises s'accordent à dire que les mystères de construction sont résolus, enfin le structuraliste voudrait surtout voir en quoi les différentes pièces appuient un réseau de communication, quels étaient les flux entre elles, comment cette organisation là a conditionné les échanges, la vie dans le château, cet ensemble faisant émerger quelque chose que chaque pièce prise isolement ne conduirait pas à avoir, c'est la connectivité particulière des infrastructures qui donne la fonction finale à l'objet, etc, etc...

 

Où l'on voit qu'il n'est pas nécessairement question d'exclusion mutuelle, mais que chacun oeuvre dans un sens particulier, on peut aussi facilement imaginer les parties qui se recouvrent entre ces différents aspects retenus et amener à des incompréhension de part et d'autre des protagonistes. Mais il est plus vraisemblable que n'importe qui ferait une combinaison avec des intensités plus ou moins aigües de ces diverses facettes possibles de compréhension, avec certainement une préférentielle, accentuant un angle de vue plus que les autres, d'où les courants, les disciplines, les domaines, les approches ou les écoles différentes.

 

Ce que j'appelle de mes voeux c'est cette pluridisciplinarité des approches sur une même question, au même titre qu'aujourd'hui en science le travail est de plus en plus pluridisciplinaire également pour s'approcher au plus près d'une vision complète, cette mutualisation permet un renforcement non linéaire de notre capacité à comprendre, un effet boule-de-neige en somme.

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
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il y a 13 minutes, zenalpha a dit :

Je n'ai pas souvenir d'un système oligarque historique par les sciences.

Une éventuelle technocratie peut être, je ne sais pas...

Avec Trump où ce capitalisme que tu dénonces, ce serait la ploutocratie.

Mais vu du petit scientifique philosophe que je suis je pense qu'il y a de sa part une science innée des ploucs, la ploucocratie et bientôt avec Marine, nous aurons la concratie.

On progresse donc sur la route du bonheur humain.

Personnellement, suis pour un tirage au sort du président et du gouvernement.

Au moins ce serait drôle.

 

Il parait que la guerre c est quelque-chose qui sert bien le capitalisme. Mais je n ai pas bien compris pourquoi ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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De ce point de vue, je suis d'accord avec toi déjà utilisé à savoir que c'est bien la richesse des formations et des idées qui permet de progresser.

J'ai beaucoup d'attrait pour la philosophie et la métaphysique par exemple.

Et la science s'enrichie de réflexions philosophique comme je l'ai souvent dit.

L'inverse est également censé être vrai.

Et le point qui me dérange, c'est quand une idée n'est pas avancée comme une hypothèse mais comme une vérité alors que, justement, la science permet d'éclairer les idées qui sont conformes par l'expérimentation et par la réfutabilité.

Quand on avance une idée, il faut un protocole qui permette de la valider, de la relativiser ou de l'invalider.

La philosophie n'a pas toujours ce protocole et une thèse et son antithèse peuvent être avancées comme éléments de connaissance alors qu'elles sont incohérentes l'une à l'autre.

Les mathématiques comme la physique n'acceptent pas cet état de fait et si des interprétations peuvent différer, le pragmatisme des mesures s'impose néanmoins.

La rencontre de la théorie et de l'expérience, quand elle fonctionne, ne peut être mise en cause qu'à titre d'hypothèse et on en demandera beaucoup plus pour lui donner crédit.

J'invite les philosophes à s'intéresser aux sciences car cette dernière doit être étudiée pour notamment servir de filtre à idées.

Nous ne manquons pas d'idées.

Invalider une idée c'est un pas énorme en avant.

Si les grecs n'avaient aucun des attributs pour l'atome que nous rencontrons dans la réalité, ils ne se sont pas trompés pour rien car le seul concept d'atome a germé cette idée dans les esprits et a été générateur de découvertes

Quand on étudie la super symétrie (Susy),  c'est une théorie merveilleuse, élégante, qui résoud beaucoup de problèmes.

Sauf que le CERN n'a jamais observé de super particules aux énergies censées les mettre en évidence et donc cette merveilleuse idée meurt.

On a pas tant besoin d'idées que de tuer expérimentalement toutes les très nombreuses idées qui ont germé souvent grâce aux mathématiques davantage que grâce à la philosophie

Quoi qu'Einstein par exemple a quand même débouché sur deux énormes théories par la RR et la RG avec des expériences de pensées où il projetait son corps dans des situations en réfléchissant aux conséquences.

Le concept intuitif pur ne peut être porteur que s'il est vérifié d'une part dans une mathématisation théorique puis enfin dans l'expérimentation dans les sciences dites dures.

Les philosophes sont trop loin de ce filtre à idées dont ils auraient avantage à s'intéresser et restent graver parfois dans des représentations aristotélicienne risibles.

J'ai vu des conférences métaphysique ou on discoure de la qualité "blanche" à la rose en étant persuadé que la couleur est l'attribut objectif de la rose...

J'ai envie de dire, éteignez la lumière et vous verrez !

Il faut quand même un peu arrêter certaines sottises même si la réflexion conceptuelle est super importante et je ferai un billet ce soir dans le train sur la réalité implicite et explicite pour dissocier formalisme et sémantique et expliquer en quoi cette dernière nécessite à la fois recul et prudence.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 20 heures, zenalpha a dit :

Personnellement, je n'ai aucun problème pour constater les limites de la science ni pour écrire qu'elle n'explique pas tout

Très bien, mais tu peux faire mieux, et reconnaitre aussi, qu'elle se goure de temps à autres, et que les positions que nous tenons aujourd'hui sont sans doute tout aussi éphémères ou fébriles que par le passé, et qui nous font pourtant doucement sourire maintenant, pourquoi en serait-il autrement à présent, avons-nous la science infuse depuis ?

Il y a 20 heures, zenalpha a dit :

Mais je vois mal comment des concepts généraux qui ne sont pas issus de la science viennent concurrencer ce qu'on connait des sciences....qu'un philosophe comme Kant ne puisse comprendre le temps que de manière intuitive en se gourant sur toute la ligne sur les caracteristiques relles expérimentées de l'espace temps qui permet aujourd'hui aux GPS de fonctionner est d'autant plus ironique pour lui qu'Einstein explique ses deux experiences de pensée ayant été à l'origine de sa theorie par son retard et sa lenteur qui font qu'il s'est extrait de ce mauvais postulat 

 

 Il ne me semble pas que la philosophie cherche à prendre la place de la science, ni la concurrencer !

Ensuite, tu invoques certainement les sciences dites dures pour dénigrer Kant, c'est ton choix, mais il n'est pas plus pertinent que celui qui se placerait sur la psychologie, qui est aussi une science, et de ce point de vue là, disons à notre échelle, ce n'est pas faux, l'espace et le temps sont découplés, la sensation d'écoulement du temps dépend étroitement de l'intérêt de l'occupation que nous faisons, et non de notre vitesse de déplacement dans " l'espace " ou de la torsion de l'espace par une masse, mais j'imagine que cela ne t'intéresse pas non plus ! Il y a science et science sans doute ! :smile2:

 

Il y a 20 heures, zenalpha a dit :

En tout cas, la science n'expliquant pas l'amour, je suis attentif aux méthodes que vous allez proposer avec visiblement l'ambition d'en tirer une verité générale...


Pourtant c'est bien toi, qui a hautement et clairement dit que la science s'occupait des phénomènes naturels, non ? L'amour, l'intelligence ou la conscience ne sont-ils pas des phénomènes naturels ???

 

Je peux en partie seulement expliquer ce qu'est l'amour, comme je le disais sur un autre topic, pour moi, il n'est pas étranger à la notion de Beau, s'en est une forme dérivée, mais il n'y a pas que cela, puisqu'il existe différents types d'amour, celui du parent, n'est pas exactement celui de l'amoureux ou celui de l'amitié non plus, d'autres ingrédients interviennent, mais tous ont en commun la beauté et sa perception, car je ne connais pas de sentiment d'amour de quelque chose qui serait exclusivement laide sous tous rapports.  

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Néanmoins, pour concevoir un ordinateur, on peut appeler tous les philosophes pour réfléchir sur "comment le créer" puis après s'être débattu dans leurs projections conceptuelles, réfléchir ensuite au pourquoi toutes leurs réflexions n'ont jamais marché bien que devant être vraies au delà de l'univers observable, de nos lois physique et de nos connaissances mathématiques.

 

Es-tu conscient que tu attends du philosophe ce qui ne lui incombe pas ?

Est-ce que j'attends qu'un mathématicien soigne un malade par ses belles formules ou relations conceptuelles ?

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 996 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 32 minutes, zenalpha a dit :

J'invite les philosophes à s'intéresser aux sciences car cette dernière doit être étudiée pour notamment servir de filtre à idées.

Il faut quand même un peu arrêter certaines sottises même si la réflexion conceptuelle est super importante et je ferai un billet ce soir dans le train sur la réalité implicite et explicite pour dissocier formalisme et sémantique et expliquer en quoi cette dernière nécessite à la fois recul et prudence.

 

Ah, nous nous rejoignons quand même un peu, je commençais à désespérer:

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Oui, c'est intéressant de croiser des points de vue différents 

Parfois, ce sont des problèmes de vocabulaire, Parfois des problèmes de domaine de definition mais c'est aussi et surtout le problème de la signification, du sens..

Je regrette un peu qu'alors que la science n'ait aucun mal à accepter ses erreurs et c'est le principe de refutabilité par l'expérience qui autorise cette remise en question, que les philosophes semblent incapables de décrire par quel mécanisme ils constatent leurs propres erreurs et poursuivent un entêtement enfantin contre les faits experimentaux et bien souvent en jouant sur les mots (comme du reste j'adore en jouer mais en étant bien conscient de leur limite...)

Prenons la signification qu'on donne à une  fugue de Bach...cette signification est empreinte d'une dualité 

D'un côté une signification en rapport au monde tel que l'appréciation de l'harmonie, de la beauté, de la chose bien née et aussi des significations personnelles telle que l'émotion, le souvenir, le rappel à d'autres connaissances concernant l'univers musical de la mélodie bref un sentiment empli de subjectivité personnelle et de temps, de contexte...

De l'autre côté, cette signification découle de façon évidente de la musique elle meme et doit donc se trouver dans la musique 

Ce dilemme entre sujet et objet n'est resolu qu'en analysant de pres l'interpreteur et ce mecanisme qui s'occupe de l'extraction de la signification donc La sémantique depuis la formalisation sur le papier de la musique par la partition 

l'interpreteur n'est pas l'interprete...

Je parle du mecanisme mental de l'auditeur qui extrait une signification, Parfois variable, du morceau lorsqu'il est joué

Cet interpreteur peut decouvrir ou ressentir un grand nombre d'aspects importants du sens d'un morceau quand il l'entend une première fois, ce qui pourrait confirmer l'idée selon laquelle la signification du morceau est inscrite dans le morceau lui meme et qu'il suffit d'en lire la partition

Mais...ce n'est qu'une partie de l'histoire et l'interpreteur fonctionne en etablissant une structure cognitive multidimensionnelle, une representation mentale du morceau qui essaie d'intégrer l'information existante à d'autres structures mentales multidimensionnelles codant d'autres experiences 

Ainsi, la pleine et entière signification du morceau emerge au fur et à mesure que ce processus se deroule

Et il peut s'écouler des années avant qu'une personne qui écoute un morceau de Bach n'ait le sentiment d'en avoir totalement pénétré le coeur en lui donnant sens

En terme de localisation du sens, la construction sémantique se situe entre les deux extrêmes et les significations qu'elles soient linguistiques ou musicales sont en partie localisable (le texte, la partition) et en partie diffuse (nos sens, émotions, experiences passées, connaissances...)

Bien souvent l'échange et la communication sincère consiste à échanger sur le sens qu'on donne aux textes, à la musique...

La Pierre de Rosette pourrait être un exemple frappant de Ce dualisme 

Sa signification est inscrite dans les esprits des égyptologues et des historiens du monde qui peuvent explicitement en donner le sens et les conclusions notamment concernant la compréhension de la structure des hiéroglyphes tout en étant implicitement stockée dans la tablette 

Pourtant ce sens codé implicite n'a pu être decodé que par la mise en relation sémantique de ces mysterieuses inscriptions grâce à d'autres signes representant d'autres langages dont nous avions compris le sens !

une autre façon de definir la difference entre le sens implicite et le sens explicite est de caractériser les propriétés syntaxiques des propriétés sémantique telles que nous venons de les definir 

Les premieres sont dans l'objet sans ambiguïté et les secondes dépendent du sujet avec un nombre invraisemblable de grilles de lecture correspondant à autant d'autres objets et concepts qui lui sont specifique et qui, dans ces conditions, donne sens au formalisme initial

En principe, rien n'est caché ni crypté dans les propriétés syntaxiques mais les propriétés sémantique sont par essence, résistantes à la révélation donc recouvrantes tout autant qu'elles donnent sens une fois intégrées afin de devenir découvrantes de sens

Ce que je reproche au philosophe, c'est, dans le cas ou l'objet est nettement separé du sujet tel qu'un phénomène extérieur, alors que ce dernier est formalisé par un modèle rigoureux d'ordre syntaxique mettant en relation les variables entre elles par des relations et des fonctions, bref...que le philosophe soit capable de projeter un sens abracadabrant contradictoire au formalisme en rompant l'isomorphisme obligatoire entre realité ontologique et realité formaliste de modélisation du phénomène 

Bref d'oublier que la rigueur du formalisme ne s'évacue pas par un vieux reve personnel independant car, dès lors, c'est son sens personnel et non le sens à donner au phénomène qui est donné 

Or si le sens est affaire personnelle, le respect du formalisme par l'isomorphie du sens qu'on plaque est obligatoire, le formalisme s'imposant d'ailleurs à tous

Les interprétations sémantique de la MQ ne sont possibles que si elles garantissent l'exactitude du formalisme ce dernier ayant été demontré complet

j'ai du perdre pas mal de monde...

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

 

 

 

Zenalpha, que la signification incluse dans le champs syntaxique du discours ne soit pas le sens émergeant de la sémantique du discours, cela semble évident à tout le monde, mais que nous soyons nécessairement dans une relation conceptuelle d'interphase et donc dans un formalisme quand nous sommes face au réel, ça non je ne suis pas d'accords...

cela serait ramener l'acte de l'intelligence à une disposition évolutive du langage qui passerait de l'entropie du premier niveau de la saisie des facteurs à la néguentropie d'un système clos:  la formule...

et puisque vous êtes scientifique, ramener ultimement toute l'évolution de la capacité de connaissance du réel, au langage mathématique...

car lui use effectivement de variables, de relations par isomorphie et de fonctions complexes pour modalisé un phénomène...

et que ce phénomène soit comme vous dites nettement séparé du sujet ou proche, ne change pas grand chose dans les faits, car si vous ramenez l'acte intellectuelle à cette modélisation formelle, vous optez in subito pour la plus pure des "représentations de l'idée" comme forme d'adéquation ultime du réel, sous forme binaire, qui est celle de l'IA...

ainsi je vous cite :"Ce que je reproche au philosophe, c'est, dans le cas ou l'objet est nettement separé du sujet tel qu'un phénomène extérieur, alors que ce dernier est formalisé par un modèle rigoureux d'ordre syntaxique mettant en relation les variables entre elles par des relations et des fonctions, bref...que le philosophe soit capable de projeter un sens abracadabrant contradictoire au formalisme en rompant l'isomorphisme obligatoire entre realité ontologique et realité formaliste de modélisation du phénomène."

alors évidement si c'est votre perspective ultime de l'acte de compréhension, je comprend mieux pour ma part que vous réduisiez la voie contemplative à l'intuition...

mais que faites -vous de la personne humaine dans votre perspective ? un spectateur plus ou moins intéressé par le film de la modélisation des phénomènes par l'IA ? 

Modifié par zeugma
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, deja-utilise a dit :

Je te réponds dans la continuité d'hier sans avoir pris connaissance de tes réponses à mes commentaires, j'espère ne pas faire doublon.

 

 

Pour ma part, comme je te l'avais donné en lien sur l'autre sujet, il convient de faire une fusion, pour justement mieux appréhender la réalité, tout comme la Science est répartie en plusieurs branches qui traitent chacune un pan particulier avec une approche tout aussi particulière, et c'est bien la somme de ces savoirs scientifiques qui constituent la Science, de même la Philosophie ou méta-philosophie dans mon cas, devrait se voir également comme la juxtaposition/synthèse et/ou mariage des différentes perspectives philosophiques, ou courants philosophiques, afin d'être au plus près de la vérité. 

 

Ce n'est pas tant que ces différentes philosophies seraient en opposition, en contradiction, ou qu'il nous faudrait choisir, mais qu'elle n'aborde une problématique que par une facette ou d'une manière réduite/focalisée, en ce sens elle ne détient pas toute la vérité sur la question, mais sans doute une part de celle-ci. Je vais illustrer avec un exemple schématique, une sorte de melting-pot d'analogie et de métaphore, mais c'est l'idée sous-jacente qu'il faut retenir:

 

Si nous devions nous prononcer ou réfléchir au château qui se présente à nous lors d'une excursion, une approche empiriste montrerait que chaque pierre savamment agencée concoure au maintien de l'édifice tout entier, qu'elles ne sont pas mises au hasard mais dû à un savoir-faire, un rationaliste y verrait lui l'ordre interne, l'agencement raisonné en vue d'un objectif qu'il aura fallu optimisé avec les moyens à disposition, chaque chose se trouvant à telle place par l'usage antérieur de la raison, l'idéaliste pourrait quant à lui rechercher quelles étaient les idées directrices pour la création d'un tel bâtiment, son contexte historique, ce que l'on a cherché à matérialiser en répondant à une idée ou à un concept premiers, l'intuitionniste se hasarderait à conjecturer d'autres possibilités ou d'autres approches plus sensitives ou plus spontanées comme la démesure d'un homme qui s'ennuyant de tout a voulu laissé une empreinte de son vivant afin d'en soutirer un quelconque retour sur investissement, et pourquoi pas de nature émotionnelle, l'humaniste ne pourrait sans doute pas s'empêcher d'y voir la beauté de la réalisation humaine, de l'éloignement de sa condition animale, des éventuelles festivités ou mondanités rapprochant le coeur des femmes et des hommes, le sceptique pourrait de son côté douter qu'une telle bâtisse puisse plus avant traverser les âges, car le contexte social est tendu, le climat se dérègle et intensifie les forces de la nature ou en déclenche de nouvelles, laissant présager une destruction prochaine alors même que la demeure est présente depuis des siècles, il pourrait même se demander si les outils employés pour la construction étaient bien ceux que les historiens mentionnent, car l'ouvrage semble démesuré par rapport aux outils rudimentaires utilisés, ou encore si une pièce ne resterait pas à découvrir alors que les spécialises s'accordent à dire que les mystères de construction sont résolus, enfin le structuraliste voudrait surtout voir en quoi les différentes pièces appuient un réseau de communication, quels étaient les flux entre elles, comment cette organisation là a conditionné les échanges, la vie dans le château, cet ensemble faisant émerger quelque chose que chaque pièce prise isolement ne conduirait pas à avoir, c'est la connectivité particulière des infrastructures qui donne la fonction finale à l'objet, etc, etc...

 

Où l'on voit qu'il n'est pas nécessairement question d'exclusion mutuelle, mais que chacun oeuvre dans un sens particulier, on peut aussi facilement imaginer les parties qui se recouvrent entre ces différents aspects retenus et amener à des incompréhension de part et d'autre des protagonistes. Mais il est plus vraisemblable que n'importe qui ferait une combinaison avec des intensités plus ou moins aigües de ces diverses facettes possibles de compréhension, avec certainement une préférentielle, accentuant un angle de vue plus que les autres, d'où les courants, les disciplines, les domaines, les approches ou les écoles différentes.

 

Ce que j'appelle de mes voeux c'est cette pluridisciplinarité des approches sur une même question, au même titre qu'aujourd'hui en science le travail est de plus en plus pluridisciplinaire également pour s'approcher au plus près d'une vision complète, cette mutualisation permet un renforcement non linéaire de notre capacité à comprendre, un effet boule-de-neige en somme.

Apparemment, aucun philosophe ne se soucie des pauvres trimards qui se sont crevés à construire le beau château de Maam' la Marquise...

je crois qu'on est bons pour Fillon à la prochaine... Ou la pro-chaîne.

Modifié par Blaquière
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