Affaire Fiona - Le procès

On revient sur son père qui la frappait, qu'elle avait accompagné dans une boîte gay (son père n'est plus dans la salle).

Et on en vient à Berkane Makhlouf, et là j'hallucine :

"Au début ça allait bien mais quand on a eu le décès de ma fille, ça nous a fait partir en vrille".

Ok, elle c'est pareil, enfermez-là, et jetez la clé !

Basta.

Elle est interrogée par le président et reste évasive sur les coups donnés aux enfants par Berkane M.

- C'est arrivé quand la première fois ?

- Je sais pas...

Elle est interrogée sur les coups qu'elle-même prenait.

Elle baisse la tête, dit qu'elle était battue "souvent".

Le président : - il n'y a pas de "bonne réponse", il y a ce que vous avez vécu.

Visiblement elle a pas trop envie de revenir là dessus.

La mort de Fiona : "On n'a pas voulu ça, c'était un accident.

- Vous avez encore des sentiments pour Berkane Makhlouf ?

- C'est compliqué, c'est le père de mon fils.

Attends attends !!! Le président vient de dire à Cécile Bourgeon : Cet "incident" vous a perturbée. INCIDENT ? Un viol ?! Il est fou lui

Visiblement elle a pas trop envie de revenir là dessus.

La mort de Fiona : "On n'a pas voulu ça, c'était un accident.

Le président : un viol = incident

Bourgeon : la mort de Fiona = accident

C'est toujours le même engrenage il n'y a rien à faire. Famille dysfonctionnelle, enfance pourrie, zéro repères etc...

Et là, Eva et Bilal, ils vont devenir quoi ? C'est reparti sur la troisième génération pour du n'importe quoi :(

Mais un jour on protégera vraiment les enfants, ce qui évitera ça.

Quand les gens aussi auront compris qu'il ne faut plus se taire !

S'il y a des gens qui se taisent , il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui parlent mais que personne n'écoute

C'est vrai aussi...

Après la suspension d'audience, place aux experts.

Bon on n'en a pas vraiment besoin on a compris...

Ils ont fini de se griller le cerveau alors qu'ils soient psychotiques, comme ceci ou comme cela, perso je m'en fiche. En revanche, qu'on ne nous parle pas de manque de discernement parce-que là je saute au plafond.

Bonjour,

A titre informatif, la lecture du rapport "Marina" (morte de maltraitance à 8 ans en 2009) relate les dysfonctionnements successifs de notre système de protection de l'enfance. C'est effarant. Cf. le lien PDF ci-dessous :

http://www.defenseur...evot_marina.pdf

.

Bonjour Psaume,

Merci pour le lien :)

Alors, profil de Cécile Bourgeon examinée en 2013 :

Capacité à endurer la souffrance psychologique

Dépendance à l'autre, manipulable, influençable, vulnérable

Troubles de la mémoire, culpabilité

Trouble temporo-spatiale

Une éponge, on peut faire tout ce qu'on veut d'elle, tout pour choisir des situations d'emprise

Personnalité passive, importante anxiété d'abandon

Pas désirée par ses parents (pas plus que Fiona-la mère et le beau père de CB voulaient qu'elle fasse une IVG)

Famille de Cécile Bourgeon dysfonctionnelle, évènements lourds côté sexuel, incestueux

N'avait pas un comportement de mère au moment de l'enlèvement

Carence affective massive, par peur de l'abandon, elle peut tout supporter

Berkane Makhlouf n'a pas été examiné, il ne s'est pas rendu aux trois convocations.

D'autres expertises suivront plus tard dans le procès, pour l'instant on a une version explosive avec BM et une version passive avec CB.

Et on n'est pas étonné...

Il y a eu du barouf dans la salle à certains moments de la déposition de la psy, un échange musclé avec l'avocat de BM...

Visiblement, l'expertise est trop complaisante avec CB pour certains...

C'est le foin, la salle est bondée, il reste plus de cinquante personnes dehors.

Ca va encore commencer à l'heure tiens...

Edit : Et voilà, dans la moyenne, 30 mn de retard.

Je ne comprendrai jamais comment ils se démerdent pour systématiquement être débordés et en retard. Merde pour un procès d'assises pareil on travaille à l'inscription quoi ! On laisse pas les gens venir comme ça et faire la queue !

Et quand bien même, à un moment on ferme les portes et basta.

Bon, ça reprend.

Cécile Bourgeon à la barre.

Interrogée sur sa religion, elle indique qu'elle s'était convertie à l'islam mais qu'elle ne se sent pas musulmane aujourd'hui. Elle s'est détachée de l'islam en prison.

C'était une recherche spirituelle. Une voisine l'avait initiée.

Le couple Cécile Bourgeon / Nicolas Chafoulais

Elle le décrit comme un père aimant, mais elle n'en pouvait plus de bosser comme une tarée alors que lui ne faisait rien (Cécile Bourgeon a toujours travaillé). Il était l'homme au foyer qui gardait les enfants, elle aurait préféré l'inverse.

Fiona n'a pas été désirée et Eva est "l'enfant qui sauve le couple"...

Me Costantino : Fiona avait-elle mal vécu la séparation de ses parents ?

- Elle était triste, comme moi à son âge, elle voulait voir son papa.

Me Constantino questionne sur la question de la consommation de drogue et comment Fiona le vivait-elle.

- Je lui disais de ne pas y toucher. Mais après on n'est pas à l'abri d'un accident.

Tu parles d'un procès...

January vous dites "Ils ont fini de se griller le cerveau alors qu'ils soient psychotiques, comme ceci ou comme cela, perso je m'en fiche. En revanche, qu'on ne nous parle pas de manque de discernement parce-que là je saute au plafond."

Oui c'est ce que je voulais dire exactement...ils diront pas où est la petite martyre...alors que on les enferme et que on les laisse pourrir...

Est-ce qu'ils s'en souviennent seulement.... quel intérêt ont-ils à ne pas avouer où est le corps puisque la culpabilité ne fait plus aucun doute, aussi tarés soient-ils?

"Avec Berkane on se prenait la tête après la disparition de Fiona. Trop de pression médiatique. Lui me tapait, il avait ses raisons. C'était un enfer, avec la médiatisation j'avais peur de sortir, je vivais dans le noir."

Me Costantino attaque : J'ai l'impression qu'il y a pacte de non-agression !

Le président rappelle que CB n'a pas dit cela initialement.

CB : "on n'avait rien prémédité

- le mensonge non plus ?

- Non"

Me Costantino hausse le ton "Pourquoi il vous tapait dessus ?!"

- Il avait ses raisons".

Charge du président et de l'avocat. CB retranchée, elle ne répond pas.

Me Grimaud prend la parole et tente "il y a un mois votre violeur a été condamné. Vous étiez victime..."

- J'attendais qu'il reconnaisse le viol. Il ne l'a pas fait, j'étais en colère.

- Moi aussi je suis en colère ! On est tous là pour Fiona

- Je ne vais pas inventer n'importe quoi ! réplique CB.

Elle se fait malmener par les avocats de la partie civile qui défilent.

Vous comprenez pourquoi il y a de la colère chez la partie civile ? / En vous écoutant nous perdons notre temps / Vous avez 10 jours pour aider à retrouver Fiona / Vous ne pouvez plus dire "je ne sais pas, je ne sais plus !" / On est là pour qui madame ?

Mitraillée, elle balance carrément à une avocate : Je ne veux plus répondre à vos questions , vous pouvez vous rasseoir !

Enorme clameur dans le tribunal !

Me Grimaud lit une lettre qu'elle a écrit depuis la prison à un certain Djamel : Elle écrit qu'elle aimerait, plus tard, avoir d'autres enfants, qu'elle adore les enfants.

Aux récriminations des avocats et à la stupeur de la salle elle réplique : "Oui je veux des enfants, je suis mordue des enfants, j'aurai des enfants de toute façon, j'ai le droit !"

Ma parole elle va se faire lyncher...

C'est complètement suréaliste!

C'est affligeant.

Me Portejoie lui demande si elle a conscience d'avoir délaissé son rôle de mère. Elle acquiesce.

Me Portejoie se met à gueuler " Expliquez ! Dites vos regrets !"

(Le pauvre avocat de la défense, quesse tu veux fout' avec ça..?)

Il lance quand même l'opération de renflouement..

Elle finit par dire : "Je ne suis pas une mère parfaite. Ca et la drogue, je regrette".

Ah oui on peut dire ça comme ça....

CB évoque sa vie en prison. Les codétenues disent des choses horribles sur elle.

Elle dit se raccrocher à sa relation épistolaire. Me Portejoie qui s'efforce depuis tout à l'heure d'apaiser l'effet désastreux de la lettre !

Elle dit qu'elle sera jugée et qu'on verra, que ses enfants la font "tenir". L'avocat lui demande si elle croit à ce qu'elle écrit. Elle répond que non, qu'elle se met dans sa bulle".

Fin de l'audition de Cécile Bourgeon.

Aux récriminations des avocats et à la stupeur de la salle elle réplique : "... j'aurai des enfants de toutes façons, j'ai le droit !"

Le problème, c'est qu'elle a raison... !