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Quand l’Espagne révolutionnaire vivait en anarchie.


PASDEPARANOIA

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Membre, Posté(e)
matthmatth Membre 3 334 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Faux les exactions anticlericales debuterent des la victoire du frunte populaire... ce qui les poussa tout naturellement dans les bras de franco (sauf au pays basque)

Des le début de la guerre civile, des milices ànarchistes, entre autres (madrid et barcelone ce ne sont pas des villages)pratiquerent le meurtre politique dans les prisons de la jeune republique...

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Encore faut.

Dans les villages anarchistes, ils étaient nombreux à ne pas vouloir se venger, à accueillir les anciens bourgeois si ils étaient prêts à participer à la nouvelle société.

Les prêtres ont prit parti pour les fascistes ! Ils dénonçaient les républicains. Fallait ils, en temps de guerre, les laisser faire, sachant que la mort attendait les dénoncés ?

Quelle belle image de la chrétienté ! Faire allégeance au nazisme, au franquisme, et tous les fils de putes de l'Histoire, y a pas, ça donne envie de claquer la bise hein !

Et non, mensonge encore. la violence est né de la répression des mouvements populaire, qui d'ailleurs n'était pas anarchistes, juste populaires. Les bourgeois inventaire la Mano Negra pour légitimer les exactions.

Perso je ne suis pas violent. Mes amis non plus. l'anarchie est un système, pas une revendication de la violence. Cette violence est par contre à l'image de ce que renvoie la société.

Si je t'écoutais, je devrai subir sans broncher... Vas y toi, tends l'autre joue...

Ben voyons... Et ça passe soigneusement sous silence que bien avant le début de la guerre civile, les anarchistes attaquaient déjà les religieux, pillaient les couvents et tuaient les prêtres. Et je ne parle pas des parlementaires de droite, eux aussi assassinés.

Non, bientôt PDP nous décrira une société champêtre, attachée à la terre (qui ne ment pas) et tout et tout... Espérant nous faire avaler ce mensonge, mais après tout, plus c'est gros mieux ça passe. Quand on voit le nombre d'ignares qui continuent à penser que finalement, les anars c'est pas si dangereux...

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Ben voyons... Et ça passe soigneusement sous silence que bien avant le début de la guerre civile, les anarchistes attaquaient déjà les religieux, pillaient les couvents et tuaient les prêtres. Et je ne parle pas des parlementaires de droite, eux aussi assassinés.

Non, bientôt PDP nous décrira une société champêtre, attachée à la terre (qui ne ment pas) et tout et tout... Espérant nous faire avaler ce mensonge, mais après tout, plus c'est gros mieux ça passe. Quand on voit le nombre d'ignares qui continuent à penser que finalement, les anars c'est pas si dangereux...

Ben vas y envoies des sources, parce que vu de l'Histoire, pour l'instant, ce sont es fascistes les méchants et les Républicains les gentils.

Mais t'a s peut être des infos qu'on a pas ? Nan parce que Franco, Hitler, Muso, c'est pas des référence de paix et de gentillesse.

Je peux comprendre qu'un type comme toi déteste la liberté du peuple au profit d'une clique de militaire alliée à une noblesse d'église, mais ça fait pas une réalité historique.

L'Histoire nous enseigne que le peuple espagnole c'est révolté contre la vente de terre aux bourgeois, empêchant les paysans de vivre des terres communales, comme le voulait la tradition. Qu'ils ont commencé à brailler, et que les bourges ont fripé. En commençant par tuer tout ce qui contestait, en les accusant d'anarchisme, comme c'est pratique. Mais les anars étaient présent en Espagne bien avant les troubles, qui eux par contre arrivent dès qu'un militaire ne supporte pas le vote du peuple.

C'est ça qui t'énerve ? Que le peuple puisse se choisir une doctrine où il n'y a pas de chef ? Où l'on collectivise les moyens de production ? Où les salaires sont justes ? Je dis juste, pas égalitaire.

Un pays qui tente de sortir de illettrisme organisé ? Où les femmes avait enfin le droit à l'égalité ?

Mais non, le fascisme, la guerre, l'armée, défiler sous les drapeaux et le regard inquisiteur des religieux, c'est un meilleur choix qu'il convient d'imposer dans le sang...

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

En riposte au soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne et au début de la guerre civile, le mouvement libertaire organise une révolution sociale qui est l'un des rares épisodes historiques dans lequel les idées anarchistes d'organisation sociale sont mises en œuvre sur une grande échelle.

En riposte. Les syndicalistes n'ont rien fait d'autre que la grève, mais ça déplaît, alors on envoie la troupe.

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Membre, Posté(e)
matthmatth Membre 3 334 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La seule fois...et on a vu ce que cela à donner: politique de mise à mort des opposants politiques ou appartenant à la mauvaise organisation :noel:

T as toujours pas compris qu il n y avait pas les gentils d un côté et les méchants de l autre :gurp:

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Membre, 58ans Posté(e)
Francelibre Membre 8 773 messages
Forumeur accro‚ 58ans‚
Posté(e)

Quand l’Espagne révolutionnaire vivait en anarchie.

Pour défendre l’ordre des choses, il suffit souvent de prétendre que toute tentative de s’en éloigner aurait débouché sur la tyrannie ou sur le chaos. L’histoire est riche d’exemples contraires, qui ont établi le caractère éternel de la révolte, de l’aspiration à la démocratie et à la solidarité. Pendant quelques mois, au moment de la guerre civile espagnole, certaines régions du pays défendirent ainsi un mode de gouvernement inédit, qui remettait à la fois en cause le pouvoir des possédants, des notables et des bureaucrates. Des historiens et des réalisateurs nous rappellent cette parenthèse livrée à l’utopie.

par Frédéric Goldbronn & Frank Mintz .

l’heure où les apôtres du Saint Bénéfice se parfument volontiers d’un soupçon d’« Anarchiste (1) », il est difficile d’imaginer l’ampleur de la révolution libertaire conduite par les travailleurs espagnols dans les zones où ils mirent en échec le pronunciamiento des généraux contre la République en 1936. « Nous, les anarchistes, n’étions pas partis faire la guerre pour le plaisir de défendre la république bourgeoise (...). Non, si nous avions pris les armes, c’était pour mettre en pratique la révolution sociale (2) », rappelle un ancien milicien de la Colonne de fer (3).

La collectivisation de très larges secteurs de l’industrie, des services et de l’agriculture constitua en effet l’un des traits les plus saillants de cette révolution. Ce choix prenait racine dans la forte politisation de la classe ouvrière, organisée principalement au sein de la Confédération nationale du travail (CNT, anarcho-syndicaliste) et de l’Union générale des travailleurs (UGT, socialiste).

Dans une Espagne qui comptait alors vingt-quatre millions d’habitants, le syndicat anarchiste avait plus d’un million d’adhérents et - fait unique dans l’histoire du syndicalisme - un seul permanent rémunéré au plan national. Quelques mois avant le coup d’Etat militaire du 18 1936, le congrès de Saragosse (mai 1936) de la CNT avait adopté une motion ne laissant aucun doute sur sa conception de l’action syndicale : « Une fois conclue la phase violente de la révolution, seront déclarés abolis la propriété privée, l’Etat, le principe d’autorité et par conséquent les classes qui divisent les hommes en exploiteurs et exploités, oppresseurs et opprimés. Une fois la richesse socialisée, les organisations de producteurs enfin libres se chargeront de l’administration directe de la production et de la consommation (4). »

Un tel programme fut mis en oeuvre par les travailleurs...

http://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/GOLDBRONN/2604

Non, si nous avions pris les armes

Donc, anarchisme = violence....

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 610 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Encore faut.

Dans les villages anarchistes, ils étaient nombreux à ne pas vouloir se venger, à accueillir les anciens bourgeois si ils étaient prêts à participer à la nouvelle société.

Les prêtres ont prit parti pour les fascistes ! Ils dénonçaient les républicains. Fallait ils, en temps de guerre, les laisser faire, sachant que la mort attendait les dénoncés ?

Quelle belle image de la chrétienté ! Faire allégeance au nazisme, au franquisme, et tous les fils de putes de l'Histoire, y a pas, ça donne envie de claquer la bise hein !

Et non, mensonge encore. la violence est né de la répression des mouvements populaire, qui d'ailleurs n'était pas anarchistes, juste populaires. Les bourgeois inventaire la Mano Negra pour légitimer les exactions.

Perso je ne suis pas violent. Mes amis non plus. l'anarchie est un système, pas une revendication de la violence. Cette violence est par contre à l'image de ce que renvoie la société.

Si je t'écoutais, je devrai subir sans broncher... Vas y toi, tends l'autre joue...

Je ne veux pas salir ton jouet, mais il existait une indéniable dimension terroriste dans la tradition anarchiste espagnole.

Elle remonte à très loin mais rien que dans les années qui ont précédé la guerre : Attaques sanglantes de banques pour financer le mouvement anarchiste, assassinats d'ecclésiatiques dont l'archevêque de Saragosse, meurtres de propriétaires terriens, assassinat du premier ministre Eduardo Dato en avril 1922... Ces actes sanglants avait un seul but : "tuer pour l'exemple" . La plupart de ces groupes et personnages anars on les retrouve ensuite comme acteurs clés pendant la guerre civile.

"Villages anarchistes" tu dis!! il faudrait plutôt parler de villages nettoyés de leurs éléments socialement impurs par des miliciens anars...

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 875 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Je ne veux pas salir ton jouet, mais il existait une indéniable dimension terroriste dans la tradition anarchiste espagnole.

Elle remonte à très loin mais rien que dans les années qui ont précédé la guerre : Attaques sanglantes de banques pour financer le mouvement anarchiste, assassinats d'ecclésiatiques dont l'archevêque de Saragosse, assassinat du premier ministre Eduardo Dato en avril 1922... Ces actes sanglants avait un seul but : "tuer pour l'exemple" . La plupart de ces groupes et personnages anars on les retrouve ensuite comme acteurs clés pendant la guerre civile.

"Villages anarchistes" tu dis!! il faudrait plutôt parler de villages nettoyés de leurs éléments socialement impurs par des miliciens anars...

Vous ne le convaincrez pas!

Formaté à l'anarchisme....

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 610 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Encore faut.

Dans les villages anarchistes, ils étaient nombreux à ne pas vouloir se venger, à accueillir les anciens bourgeois si ils étaient prêts à participer à la nouvelle société.

Les prêtres ont prit parti pour les fascistes ! Ils dénonçaient les républicains. Fallait ils, en temps de guerre, les laisser faire, sachant que la mort attendait les dénoncés ?

Quelle belle image de la chrétienté ! Faire allégeance au nazisme, au franquisme, et tous les fils de putes de l'Histoire, y a pas, ça donne envie de claquer la bise hein !

Et non, mensonge encore. la violence est né de la répression des mouvements populaire, qui d'ailleurs n'était pas anarchistes, juste populaires. Les bourgeois inventaire la Mano Negra pour légitimer les exactions.

Perso je ne suis pas violent. Mes amis non plus. l'anarchie est un système, pas une revendication de la violence. Cette violence est par contre à l'image de ce que renvoie la société.

Si je t'écoutais, je devrai subir sans broncher... Vas y toi, tends l'autre joue...

Cela dépasse la vengeance personnelle! Avec un tel niveau de déchainement de violence, on peut réellement parler de meurtre de masse.

Les anarchistes ont joué un rôle clé comme bourreaux jusque sur des nones, sur des parents d'ecclésiatique ou de simples croyants...

"Étendue de la terreur contre l’église

José Sanchez a écrit que « la fureur anticléricale de 1936 avait une importance et une signification particulière. Ce fut la plus grande effusion de sang cléricale de toute l’histoire de l’église chrétienne. Dans l’histoire moderne aucun déchaînement de violence n’approche le conflit espagnol en terme de nombre total de religieux tués, ou de pourcentage de victimes, ou de la brièveté de la période concernée. « 55

Les faits bruts, et ce sont les mieux chiffrés parmi les nombreuses victimes de la guerre civile espagnole et de la terreur qui y est associée, montrent que près de sept mille religieux furent tués, la plupart d’entre eux en six mois, entre juillet et décembre 1936. » Il a cité Antonio Montero Moreno à ce sujet « 4 184 étaient séculiers (clergé diocésain), 2 365 étaient du clergé régulier (ceux qui appartiennent à un ordre ou une congrégation), et 283 étaient des nonnes, pour un total de 6 832. »56 Treize évêques furent tués.

Il y avait à l’époque presque 30 000 prêtres séculiers, 3 500 séminaristes, dont 12 pour cent furent tués. Il y avait environ 20 000 membres du clergé, ordonnés ou non, ou novices dans les ordres religieux, dont onze pour cent furent tués.

Sanchez conclut que « environ un quart du clergé masculin fut tué derrière les lignes républicaine… En plus de ces morts, un nombre incalculable de personnes laïques furent tuée à cause de leur relations à la religion, soit parce qu’elles étaient des pratiquants connus, ou membres d’organisations religieuses fraternelles et charitables, ou en tant que pères, mères, frères, sœurs ou amis de religieux. Certains furent tués parce qu’ils affichaient leur fois en portant des symboles extérieurs de croyance, une médaille religieuse ou un scapulaire… »57

Le professeur Sanchez continue: « Le déchaînement a duré environ six mois, jusqu’en fin 1936 … Environ 80 pour cent des religieux furent tués dans les deux mois et demi du début de la guerre, de mi-juillet au 1er octobre. Un autre quinze pour cent dans les trois mois suivant, à la fin de l’année jusqu’au 31 décembre 1936. C’est donc 95 pour cent des meurtres qui eurent lieu dans les six premiers mois de la guerre . Après cela, les assassinats furent sporadiques … »

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Je ne veux pas salir ton jouet, mais il existait une indéniable dimension terroriste dans la tradition anarchiste espagnole.

Elle remonte à très loin mais rien que dans les années qui ont précédé la guerre : Attaques sanglantes de banques pour financer le mouvement anarchiste, assassinats d'ecclésiatiques dont l'archevêque de Saragosse, meurtres de propriétaires terriens, assassinat du premier ministre Eduardo Dato en avril 1922... Ces actes sanglants avait un seul but : "tuer pour l'exemple" . La plupart de ces groupes et personnages anars on les retrouve ensuite comme acteurs clés pendant la guerre civile.

"Villages anarchistes" tu dis!! il faudrait plutôt parler de villages nettoyés de leurs éléments socialement impurs par des miliciens anars...

Tu veux sans doute parler du PISTOLERISME ?

Il faudrait expliquer de quoi on parle...

À la suite de l'émergence de la Confédération nationale du travail en 1918-1919, la Fédération patronale oppose une politique d'intransigeance totale.

Pour contrer les revendications des travailleurs et les grèves, le patronat crée des « syndicats libres » anti-révolutionnaires5 pour diviser le mouvement ouvrier et engage des bandes armées qui organisent une vague d'assassinats des chefs syndicalistes5.

Ce « terrorismo blanco » est couvert par des protections dans l'appareil d'État, notamment par les gouverneurs de l'époque (dont Faustino González Regueral et José Maestre de Laborde), quand il n'est pas directement dirigé par lui, notamment par le général Severiano Martínez Anido (es)6,7 ou le commissaire de police Manuel Bravo Portillo.

Les deux responsables de la politique du pistolérisme à Barcelone, Martínez Anido et Arlegui, sont promus à la tête de l'appareil de répression de toute l'Espagne9.

Parmi les militants de la Confédération nationale du travail assassinés par les pistoleros, les plus notoires sont Pau Sabater (en) alias « El Tero » (secrétaire du syndicat des Teinturiers CNT de Barcelone depuis 1916) le 17 juillet 1919, Evelino Boal en 192112, et Salvador Segui en 1923, ainsi que l'avocat des anarchistes Francesc Layret i Foix (ca) en 1920.

Le 25 août 1922, Angel Pestaña, en tournée de conférences, tombe dans une embuscade de « pistoleros ». Il est grièvement blessé par balles15.

Le pistolérisme disparait en 1923 avec le coup d'État de Miguel Primo de Rivera.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pistol%C3%A9risme

Donc nous avons des travailleurs qui s'organisent en syndicats, qui font grève, et le gouvernement, associé au clergé, qui les flinguent. Et tout naturellement, ben les ouvriers doivent fermer leurs gueules et retourner bosser pour une vie de merde.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Remontons dans le temps...

La Semana trágica en 1909, quand le pouvoir veut mobiliser les réservistes afin d'aller coloniser le Maroc. Barcelone se révolte. Il faut rappeler aux amnésiques, que le pouvoir s'était organiser pour faire tourner deux partis complices, système appelé caciquisme pour le seul profit de l'élite bourgeoise. D'ailleurs, si tout le monde était appeler à se battre, on pouvait y échapper en versant une forte somme d'argent. Pas les ouvriers trop pauvres, d'autant plus que la majorité des réservistes étaient pères de famille et leur travail était bien souvent l'unique source de revenu du foyer.. D'où le mécontentement des classes populaires que l'on envoie se battre pour les intérêts des riches qui eux se planquent au chaud.

Solidaridad Obrera organise la grève. L'armée débarque, pour chercher les réservistes, mais le peuple l'accueil sans heurt en scandant A BAS LA GUERRE ! Puis les mauvaises nouvelles arrivent, plus de 1200 morts au Maroc parmi les réservistes barcelonais. Ca part en couille, c'est l'insurection, et pas voulu par les anarchistes, c'est toute la ville qui s'embrasa. L'église soutenant l'état, les habitants brûlent les églises.

75 civils et 3 militaires sont tués.

Résultat : le pouvoir envoie l'armée tirer dans le tas. Plus de 100 morts dans le camps des grévistes.

Plusieurs milliers de personnes furent arrêtées, parmi lesquelles 2 000 furent poursuivies pénalement. Il y eut 175 condamnation à l'exil, 59 peines de prison à perpétuité et 5 peines capitales. De plus les syndicats furent interdits et on ordonna la fermeture des écoles laïques.

Les cinq condamnés à mort furent exécutés le 13 octobre au château de Montjuic. Parmi ceux-ci se trouvait Francisco Ferrer Guardia, cofondateur de l'École moderne, rendu coupable d'être l'instigateur de la révolte en se fondant uniquement sur une accusation formulée dans une lettre remise par les prélats de Barcelone.

Il est évident que l'église espagnole avait choisi son camps dans cette guerre, venir reprocher au peuple de se défendre, c'est grotesque, surtout qu'en face, c'est une dictature. Mais bon, chacun son délire. Et surtout accuser les anarchistes d'en être résponsable, c'est un gros mensonge.

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 610 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

..

Il est évident que l'église espagnole avait choisi son camps dans cette guerre, venir reprocher au peuple de se défendre, c'est grotesque, surtout qu'en face, c'est une dictature. Mais bon, chacun son délire. Et surtout accuser les anarchistes d'en être résponsable, c'est un gros mensonge.

Assassiner 280 nones parce qu'elles portent un habit religieux c'est de la haine à l'état pur...Pas facile ensuite de refourguer un village idéal anar avec tes lunettes roses...

Pourquoi s'arroger le "peuple"? ... Que connais-tu au peuple depuis ta vision idéologique étriquée? ... Les espagnols ont tranché depuis longtemps : le franquisme, les vrais staliniens faussement républicains jetés aux oubliettes de l'histoire. Les anarchistes tout autant, aucune nostalgie de "leur monde idéal" nettoyés de ses impuretés.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Personne ne parle d'idéalisme dans la guerre. Ne confonds pas tout s'il te plait.

L'article présenté ici nous informe de l'organisation politique, des réalisations du syndicalisme révolutionnaire dans un courant anarchiste. Il ne fait pas le compte des morts, largement en défaveur des républicains.

Donc oui, dans une guerre, il y a des morts. Merci de ta participation Galabran. Des religieux qui plus est.

Tu peux nous citer les déclarations des chefs religieux de l'époque ? Qu'on comprenne le contexte puisque tu insistes ? Je crois que ça vaut largement celles d'un imam intégriste d'aujourd'hui. Appel au meurtre, soutien à la dictature...

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

En fait, la position de PdP, c'est indéniablement ce que l'on pourrait qualifier "d'apologie de crimes de guerre".

Imaginons que quelqu'un ici ait la bêtise de dire que c'était "normal" que les nazis s'en prennent aux juifs, parce que les juifs avaient choisis leur camp. Il serait fort justement sanctionné. Et Mr PdP se permet de dire que les religieux, "qui avaient choisi leur camp" méritaient leur sort.

Alors même que le "ralliement" des religieux aux franquistes vient justement de ce qu'ils étaient persécutés par la gauche. Dans cet ordre, et non le contraire.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

En fait, la position de PdP, c'est indéniablement ce que l'on pourrait qualifier "d'apologie de crimes de guerre".

Imaginons que quelqu'un ici ait la bêtise de dire que c'était "normal" que les nazis s'en prennent aux juifs, parce que les juifs avaient choisis leur camp. Il serait fort justement sanctionné. Et Mr PdP se permet de dire que les religieux, "qui avaient choisi leur camp" méritaient leur sort.

Alors même que le "ralliement" des religieux aux franquistes vient justement de ce qu'ils étaient persécutés par la gauche. Dans cet ordre, et non le contraire.

Un point Goldwin !

Et non, les catholiques ont toujours été du côté du pouvoir bourgeois. Là j'ai pas le temps, mais te retrouve leur déclarations incitant au massacre du peuple.

C'est pas facile hein ! Justifier le fascisme, c'est compliqué...

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Membre, 72ans Posté(e)
Caravage Membre 5 998 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
Posté(e)

Un point Goldwin !

Et non, les catholiques ont toujours été du côté du pouvoir bourgeois. Là j'ai pas le temps, mais te retrouve leur déclarations incitant au massacre du peuple.

C'est pas facile hein ! Justifier le fascisme, c'est compliqué...

Sauf à partir de la seconde moitié du 20e siècle avec des expériences comme les prêtres ouvriers ou la théologie de la libération hélas bien muselées à l'heure actuelle !!

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Oui, mais il y a un gouffre je pense entre un prêtre ouvrier, et la lettre collective des évêques espagnols du 1er juillet 1937 qui ainsi conférait une légitimité religieuse au mouvement militaire. Mais la sensibilité catholique était déjà présente dans des organisations franquistes comme la Phalange. On a vu des prêtres prendre les armes, et la chefferie y aller du salut nazi avec les militaires...

Quand des hommes de dieux appellent à massacrer le peuple souverain, perso je vais pas chialer dessus. Et je préfère de loin notre Pape actuel à Pie XII, qui proclamait la victoire de Dieu grâce au bras armé des fachos sur le peuple barbare.

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 610 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Oui, mais il y a un gouffre je pense entre un prêtre ouvrier, et la lettre collective des évêques espagnols du 1er juillet 1937 qui ainsi conférait une légitimité religieuse au mouvement militaire. Mais la sensibilité catholique était déjà présente dans des organisations franquistes comme la Phalange. On a vu des prêtres prendre les armes, et la chefferie y aller du salut nazi avec les militaires...

Quand des hommes de dieux appellent à massacrer le peuple souverain, perso je vais pas chialer dessus. Et je préfère de loin notre Pape actuel à Pie XII, qui proclamait la victoire de Dieu grâce au bras armé des fachos sur le peuple barbare.

Le massacre des prêtres et des nones est une vieille constante des enragés ... Appliquée avec une haine métronomique. Elle débute avec la Révolution Française, poursuivie avec la Commune de Paris ... Dans le ciel rose anarchiste, il n'y a pas de place pour eux.

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 610 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Oui, mais il y a un gouffre je pense entre un prêtre ouvrier, et la lettre collective des évêques espagnols du 1er juillet 1937 qui ainsi conférait une légitimité religieuse au mouvement militaire. Mais la sensibilité catholique était déjà présente dans des organisations franquistes comme la Phalange. On a vu des prêtres prendre les armes, et la chefferie y aller du salut nazi avec les militaires...

...juste après le massacres de 8 000 religieux (prêtres, nones). Tueries de masse commises par les milices syndicales - les patrouilles de l'aube - ou par de simples meneurs pour lesquels le simple fait de porter la soutane valait arrêt de mort...

Normal que tu ne chiales pas sur ces crimes commis par tes amis miliciens anarcho-syndicalistes

...et tout autant normal que l'on ne s'extasie pas aujourd'hui sur ton village champêtre anar idéal...

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

...juste après le massacres de 8 000 religieux (prêtres, nones). Tueries de masse commises par les milices syndicales - les patrouilles de l'aube - ou par de simples meneurs pour lesquels le simple fait de porter la soutane valait arrêt de mort...

Normal que tu ne chiales pas sur ces crimes commis par tes amis miliciens anarcho-syndicalistes

...et tout autant normal que l'on ne s'extasie pas aujourd'hui sur ton village champêtre anar idéal...

C'est marrant mais vous seriez les premiers à faire de même avec d'autres religieux aujourd'hui...

L’église de l'époque, c'était un ramassis de fils de putes congénitaux, un vestige de l'ancien régime. Le clergé a pris parti pour les fascistes dès le départ, c'est les mêmes familles. Arrêtes un peu.

C'est toujours intéressant de lire des gens qui justifient que l'armée tire sur le peule qui vient de voter contre une élite de bourgeois.

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