Aller au contenu

elle a bon dos la génétique, quand on ne sait pas !


Rodolphe YTTRIUM

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le lien génétique et comportement est tellement complexe.

Pour commencer le lien entre hérédité et génétique n'est pas simple parce que chaque parent transmet un gène dominant et un gène récessif qui donc s'exprimera ou non. Et après la naissance, l'épigénétique conceptualise l'expression ou le mutisme des gènes en fonction des actions de l'environnement au cours du développement.

Et le rôle des gènes identifiés dans un ensemble de comportement, même parfaitement exprimés, reste très difficile à définir. En psychométrie, une technique statistique utilisant la comparaison de la corrélation de résultats entre jumeaux monozygotes (patrimoines génétiques 100% identiques) et jumeaux dizygotes (même temps vécu en mêmes lieux mais patrimoine génétiques ne se ressemblant qu'à 50%) ont permis d'extraire la part de la variance expliquée quasi-exclusivement par le patrimoine génétique. Mais les études l'utilisant restent limitées.

En fait, la difficulté à séparer génétique et environnement incite la communauté des chercheurs à toujours prétendre que le comportement et à 100% expliqué par les gènes et à 100% par l'environnement. Ce n'est pas une boutade : c'est juste que le patrimoine génétique offre un potentiel modelé par l'environnement : les deux ont le premier rôle.

Je suppose juste que le patrimoine génétique définit des limites infranchissables. Mais ce champ clôturé est cultivé par l'environnement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 76
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Attention , sujet '' vitriol '' qui m'a d'ailleurs valu d'être banni d'un forum Bande Dessinée ( partie sujets divers ) par ce que j'avais l'outrecuidance de m'interroger sur la survenue / l'éclosion de l'homosexualité en évoquant très largement l'innée et / ou l'acquis . Cette seconde option ayant ma préférence quant au pourcentage de sa part chez ceux qui sont concernés .

Le tout exposé poliment , franchement , sans allusions graveleuses etc ... Bref façon bien élevé et respectueux

Tu m'étonnes...Bande dessinée, parler d'homosexualité ! T'as eu les parents sur le dos ? Rassures-toi, ici ça n'est pas banni soit qui mal y pense ! On ne demande qu'à t'écouter au contraire. :hehe:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le lien génétique et comportement est tellement complexe.

Pour commencer le lien entre hérédité et génétique n'est pas simple parce que chaque parent transmet un gène dominant et un gène récessif qui donc s'exprimera ou non. Et après la naissance, l'épigénétique conceptualise l'expression ou le mutisme des gènes en fonction des actions de l'environnement au cours du développement.

Et le rôle des gènes identifiés dans un ensemble de comportement, même parfaitement exprimés, reste très difficile à définir. En psychométrie, une technique statistique utilisant la comparaison de la corrélation de résultats entre jumeaux monozygotes (patrimoines génétiques 100% identiques) et jumeaux dizygotes (même temps vécu en mêmes lieux mais patrimoine génétiques ne se ressemblant qu'à 50%) ont permis d'extraire la part de la variance expliquée quasi-exclusivement par le patrimoine génétique. Mais les études l'utilisant restent limitées.

En fait, la difficulté à séparer génétique et environnement incite la communauté des chercheurs à toujours prétendre que le comportement et à 100% expliqué par les gènes et à 100% par l'environnement. Ce n'est pas une boutade : c'est juste que le patrimoine génétique offre un potentiel modelé par l'environnement : les deux ont le premier rôle.

Je suppose juste que le patrimoine génétique définit des limites infranchissables. Mais ce champ clôturé est cultivé par l'environnement.

J'ai utilisé sur un autre topic l'exemple de l'adoption. Imaginons qu'un couple de gens très aisés et très cultivés se rendent en Inde, car ne pouvant avoir d'enfants il leur faut en adopter un. Ils décident d'adopter un nouveau-né issu de la fameuse caste pluri-centenaire des intouchables. Si la théorie d'une forme "d'imprégnation génétique" qui aurait pris place, dans cet environnement, d'une caste totalement soumise à des règles qui fait d'elle des sous-hommes n'ayant droit à rien,

le riche et cultivé couple d'occidentaux se retrouveraient avec un intouchable génétiquement marqué à vie (un indien dans la ville, sans jeux de mots) Or nous savons qu'il n'en est rien puisque des dizaines de milliers de français se sont rendus à l'étranger afin d'adopter des enfants (nouveaux-nés, j'entend bien !) parfois issus de famille au psychisme catastrophique (j'en ai connu) Au contraire, baignant dans une culture épanouissante et réellement aimés par des parents qui les ont désirés très fort ils se sont départis de toute l'histoire familiale et socio-culturelle d'origine. Mon hypothèse vaut ce qu'elle vaut mais si elle s'avère exacte elle conforterait l'hypothèse en faveur d'une non-transmission des caractères psychologiques des individus par voie génétique et que ces caractères seraient bien "façonnés" par acquisition familiale et environnementale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai utilisé sur un autre topic l'exemple de l'adoption. Imaginons qu'un couple de gens très aisés et très cultivés se rendent en Inde, car ne pouvant avoir d'enfants il leur faut en adopter un. Ils décident d'adopter un nouveau-né issu de la fameuse caste pluri-centenaire des intouchables. Si la théorie d'une forme "d'imprégnation génétique" qui aurait pris place, dans cet environnement, d'une caste totalement soumise à des règles qui fait d'elle des sous-hommes n'ayant droit à rien,

le riche et cultivé couple d'occidentaux se retrouveraient avec un intouchable génétiquement marqué à vie (un indien dans la ville, sans jeux de mots) Or nous savons qu'il n'en est rien puisque des dizaines de milliers de français se sont rendus à l'étranger afin d'adopter des enfants (nouveaux-nés, j'entend bien !) parfois issus de famille au psychisme catastrophique (j'en ai connu) Au contraire, baignant dans une culture épanouissante et réellement aimés par des parents qui les ont désirés très fort ils se sont départis de toute l'histoire familiale et socio-culturelle d'origine. Mon hypothèse vaut ce qu'elle vaut mais si elle s'avère exacte elle conforterait l'hypothèse en faveur d'une non-transmission des caractères psychologiques des individus par voie génétique et que ces caractères seraient bien "façonnés" par acquisition familiale et environnementale.

Excuse-moi, mais ce que tu dis là n'apporte rien de nouveau et ne nuance en rien ce que j'ai dit. Je ne peux donc pas contredire l'exemple donné. Qui ne contredit en rien mes explications.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

  • Il y a ce que nous sommes, par la génétique.
  • Puis, il y a ce que nous devenons par nos expériences.
  • Et enfin, ce que nous subissons ou choisissons de devenir.

L'étude de la génétique fait d'énorme progrès depuis des lustres, lorsque celle-ci n'est pas chamboulé par des arriérés. Car elle ne légitime pas tout, mais le peu qui peut servir dérange les obscurantistes.

Notre expérience est faite de programme, d'inconnus et d'accident. Nous ne pouvons que l'accepter, et le comprendre ; Mais là encore, ce n'est pas suffisant pour légitimer certains actes.

Et enfin: La volonté, qu'elle soit victime, ou acteur. Nous devons avoir une éthique de la responsabilité.

Ensemble, ces trois vecteurs expliquent le comportement de n'importe quel animal.

Mais faut-il encore être un bon juge ! Et de nos jours, le nombre de personnes objectif, méthodique, jugeant en connaissance de cause, ne court pas les rues malheureusement ! Sans parler de ceux qui abuseront d'interprétation, d’exagération et de sophisme pour imposer leur avis erroné.

En matière de génétique et pour illustrer ce que l'on dit, mais cette fois en sens inverse, il y a la "dramatique jurisprudence" Bruno Bettelheim. Je crois que tout le monde se souvient de se psychanalyste qui avait fait fureur en son temps en affirmant que les enfants et adolescents autistes l'étaient par la seule faute de leur parents ! C'était à l'époque une idée très séduisante puisque pour la première fois quelqu'un de "compétent" expliquait le grand mystère de l'autisme...Je vous laisse deviner le désarroi, la culpabilité de parents qui n'avaient pour la plupart aucun sentiment d'avoir fait le moindre mal à leur enfant !!! Plus tard, très recemment en fait, on a trouvé et je crois de manière irréfutable, le ou les gènes responsables de cette maladie. Trop tard pour une génération de parents sacrifiés sur l'autel des affirmations péremptoires. J'ignore si le suicide dudit Bettelheim en a découlé, mais paix à son âme...

Excuse-moi, mais ce que tu dis là n'apporte rien de nouveau et ne nuance en rien ce que j'ai dit. Je ne peux donc pas contredire l'exemple donné. Qui ne contredit en rien mes explications.

Bon...je confesse avoir un peu de mal à saisir ton exposé, n'ayant aucune formation scientifique. Peut-être pourrais-tu le "reformuler" en le vulgarisant à mon (très) modeste niveau ? :hehe:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 234 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Deux exemples (non vécus, seulement des exemples) :

- ce n'est pas parce que j'ai un père alcoolique que je le serai aussi (j'aimerai cependant sans doute l'alcool alors que d'autres ne l'aiment pas)

- ce n'est pas parce que ma mère me frappait quand j'étais petite que je frapperai mes enfants moi aussi (si j'en ai vraiment souffert, je n'ai aucune raison de reporter, ce serait de la vengeance sur des innocents)

Il est possible de dire qu'on peut avoir une tendance à reporter les comportements, plus ou moins forte.

Pour l'heure, j'en parle pas plus, j'attends les avis :)

Un père alcoolique ne rend pas forcément alcoolique, mais fragilise ses enfants à l'alcool!

J'ai connu un garçon, copain de ma meilleure copine de l'époque, habitant pas loin de mon propre copain, porte de Clignancourt, qui était très sensible à l'alcool, un seul verre le rendait malade comme un chien...

Des enfants alcooliques pour cause de parents alcooliques sont légions!

Des parents battus enfants, font généralement des parents maltraitants!

J'ai connu aussi! hélas!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 234 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

le pauvre bébé... je n'ose imaginer son calvaire, dès le ventre de sa mère...

Dans la vie ? autiste ? renfermé à mort, manquant de confiance, et si se décidant plus tard à affronter le monde : un monstre, un psychopathe, et tout ce que l'ont peut lire de comportements inhumains chaque jour ?

un bébé qui ne connait pas l'amour dans le ventre de sa mère en sera très probablement dénué. Sauf s'il vient à le rencontrer sur terre. Ou encore, si comme l'autiste, il sait que l'amour existe mais n'est pas de ce monde, il se réfugie donc dans son monde, se coupant de celui dans lequel il est né.

Un BB né d'une mère qui a nié sa grossesse est un BB comme tous les BB!

Elle ne fait rien contre lui, dans sa tête il n'existe pas!

C'est bien différent d'un enfant non voulu contre qui on fait tout et n'importe quoi pour qu'il ne vienne pas au monde...

Une collègue au boulot à l'usine, années 70 qui a été jusqu'à boire de l'eau de javel pour le faire passé alors qu'elle était enceinte de plusieurs mois!

On a occulté, volontairement, tout ce qu'elle a pu faire "avant" et dont elle ne parlait pas!

Oui, mais culpabiliser quelqu'un en sous-entendant que son cancer, ou sa dépression, il ou elle "l'a bien cherché" comme je l'ai entendu dire "pas méchamment" !? On a aucune preuve, mais personne ne nie que le corps "resiste d'autant mieux" aux agressions extérieures que l'état général est bon ! Si l'on vient de perdre son travail, ou bien pire un être cher, les défenses de l'organisme peuvent être dramatiquement affaiblies.

On se focalise sur l'homosexualité, mais on pourrait tout aussi bien parler de "troubles graves" comme par exemple les exhibitionnistes (on en a tous vu une fois) qui sont sous l'emprise d'une compulsion, qui n'ont nullement "choisi" d'être ainsi exposés au risque de faire de la prison et qui pourraient eux aussi -ignorants de l'origine de leur état- dire : "je suis né comme ça". On pourrait à l'infini multiplier les exemples de névroses, voire de psychoses dont il est - à priori - difficile ou impossible de déterminer l'origine...Faudrait-il pour autant la qualifier de "génétique" ?

La psychologie, dieu merci a fait des progrès considérables depuis Freud et ses élèves. L'expérience dans la pratique assidue a permis de comprendre ou d'avoir une "très bonne idée" sur la plupart des maux qui affectent notre psychisme. Cela ne veut pas dire hélas que l'on peut "traiter" les patients qui en souffrent avec la même aisance que s'il s'agissait d'une simple grippe. L'être humain est extrèmement complexe, c'est ce qui fait sa richesse mais à l'inverse sa faiblsse. Nous ne sommes pas blindés, sinon nous n'aurions pas cette sensibilité qui nous rend capable d'accomplir tant de merveilles....

L'exhibitionnisme est une déviance sexuelle qui peut mener au viol....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bon...je confesse avoir un peu de mal à saisir ton exposé, n'ayant aucune formation scientifique. Peut-être pourrais-tu le "reformuler" en le vulgarisant à mon (très) modeste niveau ? :hehe:

Je n'ai pas vraiment une formation scientifique moi non plus.

L'essentiel à retenir est qu'éventuellement le patrimoine génétique donne des limites infranchissables. Mais que les conditions de vie, à l'intérieur de ces limites, possèdent un large champ de possibles. C'est pourquoi, modestement, les chercheurs déclarent que les comportements des humains sont à 100% génétiques (les limites infranchissables) et à 100% acquis (la culture du champ des possibles par les conditions de vie).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Un père alcoolique ne rend pas forcément alcoolique, mais fragilise ses enfants à l'alcool!

J'ai connu un garçon, copain de ma meilleure copine de l'époque, habitant pas loin de mon propre copain, porte de Clignancourt, qui était très sensible à l'alcool, un seul verre le rendait malade comme un chien...

Des enfants alcooliques pour cause de parents alcooliques sont légions!

Des parents battus enfants, font généralement des parents maltraitants!

J'ai connu aussi! hélas!

Le sujet de l'alcool est très interessant car, sauf erreur de ma part, on a trouvé le ou les gènes responsables d'une "prédisposition" à l'alcoolisme. je suppose que ça n'implique pas que la personne a "vocation" à devenir alcoolique, mais qu'elle doit faire très attetion si elle boit ? Pour l'hypersensibilité (c'est plutôt une bonne chose après tout) à l'alcool

il s'agit d'une enzyme truchmoll, je crois.Pour les enfants alcooliques dont la mère ne boit pas je reste sur : "aux mêmes causes les mêmes effets". Pour moi il y a de grandes chances qu'un père qui boit parce qu'il est anxieux (par exemple) va effectivement "transmettre" son anxiété à son enfant lequel pourrait à son tour se mettre à boire comme le fait son père.

Finalement, malheureusement assez souvent, les enfants victimes de sevices et de violences reproduisent cela d'abord et avant tout contre eux-même et s'ils ont des enfants contre leurs enfants. Il y a parfois de longues lignées de bourreaux et de victimes. Heureusement, à l'inverse, des enfants martyr, par réaction, par rejet de ce qu'ils ont subit deviennent des parents exemplaires et pleins d'amour. Je suis convaincu que ces derniers, à un moment ou à un autre ont PRIS CONSCIENCE de l'injustice totale dont ils avaient été victimes. Sans cette prise de conscience, on continue à penser qu'on l'a MERITE !!!!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 234 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Donc génétique l'alcoolisme???

Je croyais que vous étiez contre toute cette génétique pour tout et pour rien? :dev:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je n'ai pas vraiment une formation scientifique moi non plus.

L'essentiel à retenir est qu'éventuellement le patrimoine génétique donne des limites infranchissables. Mais que les conditions de vie, à l'intérieur de ces limites, possèdent un large champ de possibles. C'est pourquoi, modestement, les chercheurs déclarent que les comportements des humains sont à 100% génétiques (les limites infranchissables) et à 100% acquis (la culture du champ des possibles par les conditions de vie).

Au moins ces chercheurs-là ne sont pas dans les affirmations péremptoires comme l'on voit dans d'autres domaines de la science.

En matière de sciences humaines la théorie peut avoir son importance mais je crois que rien ne peut remplacer l'écoute attentive d'un individu. La "nature" est bien fichue finalement. On peut tomber malade (psychiquement) et même gravement mais il y a toujours à côté de nous le logiciel pour réparer l'ordinateur et c'est par l'écoute que l'on peut permettre à quelqu'un de retrouver la clé de décryptage pour y acceder. M^me s'il faut parfois très longtemps...

Donc génétique l'alcoolisme???

Je croyais que vous étiez contre toute cette génétique pour tout et pour rien? :dev:

Ah non ! Soyons précis, une "prédisposition" seulement (d'après les chercheurs) si non ne boit jamais une goutte d'alcool pas de problème. J'ignore si ces théories sont définitivement validées, mais elle seraient intermédiaires entre l'innée et l'acquis

En tout cas je ne peux pas imaginer que l'on puisse les appliquer à des problèmes purements caractériels...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Beaucoup des soit disant déterminismes ont bon dos. C'est très bien de le savoir!

Le fin mot de l'histoire d'un sujet comme celui-ci pourrait être que la seule chose qui peut vous condamner c'est la croyance à la fatalité, et que dans le même genre, croire que vos gènes vous déterminent à ceci plutôt qu'à cela va vous condamner à la stagnation.

Tout comme celui qui se persuade que son patrimoine génétique le prédispose aux addictions se réfugiera dans cette idée pour ruiner sa propre évolution et son sevrage.

Un mot sur l'homosexualité, parce qu'elle est tout de même à mettre à part et à classer parmi les traits si fondamentaux dans une personnalité qu'on ne peut pas les remettre en question.

La seule chance d'évoluer pour l'humanité c'est de continuer à croire à sa liberté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 234 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Au moins ces chercheurs-là ne sont pas dans les affirmations péremptoires comme l'on voit dans d'autres domaines de la science.

En matière de sciences humaines la théorie peut avoir son importance mais je crois que rien ne peut remplacer l'écoute attentive d'un individu. La "nature" est bien fichue finalement. On peut tomber malade (psychiquement) et même gravement mais il y a toujours à côté de nous le logiciel pour réparer l'ordinateur et c'est par l'écoute que l'on peut permettre à quelqu'un de retrouver la clé de décryptage pour y acceder. M^me s'il faut parfois très longtemps...

Ah non ! Soyons précis, une "prédisposition" seulement (d'après les chercheurs) si non ne boit jamais une goutte d'alcool pas de problème. J'ignore si ces théories sont définitivement validées, mais elle seraient intermédiaires entre l'innée et l'acquis

En tout cas je ne peux pas imaginer que l'on puisse les appliquer à des problèmes purements caractériels...

Hélas, je crains bien que si!

Et contrairement à ce que vous écrivez, aucun logiciel n'existe pour "réparer" quoi que ce soit!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hélas, je crains bien que si!

Et contrairement à ce que vous écrivez, aucun logiciel n'existe pour "réparer" quoi que ce soit!

Si on a "pu se mettre dans un état pareil" par la force des choses et contre notre gré évidemment. On peut tout aussi bien se "démettre" de cet état en travaillant en sens inverse, mais je n'ai jamais prétendu que c'était facile !! C'est très difficile et parfois impossible et, en tout état de cause ça prend du temps et parfois beaucoup de temps. Je crois que l'on se doit - à soit-même- d'essayer. Sinon qui va réparer les dégats ?? :)

Beaucoup des soit disant déterminismes ont bon dos. C'est très bien de le savoir!

Le fin mot de l'histoire d'un sujet comme celui-ci pourrait être que la seule chose qui peut vous condamner c'est la croyance à la fatalité, et que dans le même genre, croire que vos gènes vous déterminent à ceci plutôt qu'à cela va vous condamner à la stagnation.

Tout comme celui qui se persuade que son patrimoine génétique le prédispose aux addictions se réfugiera dans cette idée pour ruiner sa propre évolution et son sevrage.

Un mot sur l'homosexualité, parce qu'elle est tout de même à mettre à part et à classer parmi les traits si fondamentaux dans une personnalité qu'on ne peut pas les remettre en question.

La seule chance d'évoluer pour l'humanité c'est de continuer à croire à sa liberté.

TOUT A FAIT D'ACCORD POUR LA FATALITE. Laissons le hasard aux jeux de hasard et la fatalité aux fatalistes et VIVONS!!!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

Un BB né d'une mère qui a nié sa grossesse est un BB comme tous les BB!

Elle ne fait rien contre lui, dans sa tête il n'existe pas!

C'est bien différent d'un enfant non voulu contre qui on fait tout et n'importe quoi pour qu'il ne vienne pas au monde...

Une collègue au boulot à l'usine, années 70 qui a été jusqu'à boire de l'eau de javel pour le faire passé alors qu'elle était enceinte de plusieurs mois!

On a occulté, volontairement, tout ce qu'elle a pu faire "avant" et dont elle ne parlait pas!

Morfou, je ne te comprends pas, je reste sur les propos de Rodolphe qui a écrit : "Je repensais, en parlant de foetus à ces deux extraordinaires exemples, ultra-médiatisés, de Véronique Gourgeot et une autre dont j'ai oublié le nom. Absolument incroyable ! Le foetus "sentant" que sa mère ne le "désirait pas" et qui se fait tout petit au SENS PROPRE dans le ventre de sa mère, qui ne bouge quasiment pas"

Ce foetus se fait tout petit au sens propre dans le ventre de sa mère, comment peux tu dire qu'elle n'a rien fait contre lui ? si dans sa tête il n'existe pas, comment se fait-il que le foetus ressente que sa mère ne le désire pas ? c'est incohérent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Un enfant peut survivre à tout!

C'est l'adulte qui se retrouve avec des problèmes!

Oui, mais survivre n'est pas vivre. Il y aura laissé quelques plumes, souvent beaucoup et parfois toutes...

Pour survivre aux souffrances infligées à tort, avec l'injustice de parents défectueux, il faut construire pour s'en proteger une armure dans laquelle, au bout du compte, l'on se retrouve emprisonné.

Les problèmes, en effet, se retrouvent en travers de notre route, lorsqu'à l'âge adulte il nous prend l'envie de vivre...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 992 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)

Le foetus "sentant" que sa mère ne le "désirait pas" et qui se fait tout petit au SENS PROPRE dans le ventre de sa mère, qui ne bouge quasiment pas au point (dans l'autre cas je crois) où cette dernière "ignorait" même qu'elle était enceinte !! J'ai mis des guiullemets à ignorer car elle était consciemment ou non dans un état paroxistique de "refus d'enfant"

Ce genre d'observation est fréquente dans les dénis de grossesse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 169 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Il ne faut pas passer du tout génétique au rien génétique.

Parmi vos exemples:

l'homosexualité, c'est certainement génétique: on ne choisi pas de qui on va être attiré.

Et je ne vois pas comment les parents ou la société, pourraient être responsables

L'alcoolisme: certains gènes rendent dépendant. Ceux qui les ont, auront plus de mal à se passer de l'alcool. Le milieu, les événements, influencent grandement, mais tout le monde ne part pas à égalité.

Toutes les professions commençant par "psycho", minimisent la génétique. Ils ne sont pas neutre devant les problèmes.

Il faudrait des psycho-généticien, comme ça, ils auraient des connaissances dans les deux disciplines, et pourraient apporter des réponses plus justes à leur patient...

Que d'erreurs . Si dans un pays il n'existait pas d'alcool, comment deviendrait-on alcoolique ?

Si l'on suspendait un bébé dès sa naissance, sans qu'il ait aucun contact avec personne, adulte, il ressentirait son besoin sexuel, produit par l'instinct, mais ne saurait pas avec quoi ou qui l'assouvir.

Spinoza explique très bien qu'il ne faut pas confondre l'appétit, qui vient des gènes, et le désir qui vient de la culture. J'ai faim, c'est de l'instinct (appétit); j'ai envie d'un certain mets, c'est le désir, formé par la culture.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Rodolphe YTTRIUM Membre 2 501 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Que d'erreurs . Si dans un pays il n'existait pas d'alcool, comment deviendrait-on alcoolique ?

Si l'on suspendait un bébé dès sa naissance, sans qu'il ait aucun contact avec personne, adulte, il ressentirait son besoin sexuel, produit par l'instinct, mais ne saurait pas avec quoi ou qui l'assouvir.

Spinoza explique très bien qu'il ne faut pas confondre l'appétit, qui vient des gènes, et le désir qui vient de la culture. J'ai faim, c'est de l'instinct (appétit); j'ai envie d'un certain mets, c'est le désir, formé par la culture.

Je suis aussi "réservé" par rapport aux gènes de l'alcoolisme que par rapport à ces jeunes femmes qui se sont fait "couper les seins"' car sujettes à un grand risque de développer un cancer !

Pourquoi utiliser le conditionnel en évoquant un bébé ? Il suffit de se souvenir des orphelinats roumains ou des bébés que l'immonde Ceaucescu avait permis aux roumaines - qu'il avait forcé à avoir un maximum d'enfants - avaient été "jetés" (on les appellait "les enfants du monstre") Quasiment privés de tout contacts affectifs, laissés dans leur excréments, ils étaient "devenus fous" pour de bon !!!

Nous avons tous -et c'est une certitude- le même patrimoine génétique de l'humanité qui nous permet de ressentir et d'exprimer toute la gamme des émotions, et ce avant même la naissance (sous une autre forme) comme le montrent ces bébés-déni-de-grossesse qui "interdisent" à leur corps de se developper ou de bouger pour ne pas "déranger", donc mettre leur vie en danger...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 992 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)

Je suis aussi "réservé" par rapport aux gènes de l'alcoolisme que par rapport à ces jeunes femmes qui se sont fait "couper les seins"' car sujettes à un grand risque de développer un cancer !

C'est vrai que c'est un pari, mais les risques de développer un cancer du sein ( et d'une forme particulièrement virulente) sont quand même TRES significativement plus élevés chez les porteuses des mutations sur BRCA1 et BRCA2

http://www.e-cancer....ions-genetiques

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×