poser des limites à un supérieur hierarchique

Globalement lorsque l'on est face à une personne qui abuse de son ascendant sur nous, comment faire le travail psychique qui permet de s'affirmer et de poser des limites ?

Une injonction trop vive risque d'être préjudiciable et porteuse de conflits. Une explication avec diplomatie n'aboutit pas à l'effet escompté puisque l'attitude de la personne est liée à sa personnalité et pas à l'interaction en elle même.

Comprendre l'état d'esprit du supérieur hiérarchique (une enseignante dans mon cas); je pense que la personne utilise l'autorité de façon excessive parce qu'elle manque probablement de confiance en elle à la base.......du coup je pense que même l'humour risquerait d'être mal perçu.

La seule solution qui me vient à l'esprit c'est donc de composer avec la personne tout en conservant assez de recul. Sachant que conserver le recul nécessaire peut être épuisant moralement surtout dans un contexte lui même épuisant à la base.

Des idées ?

Les limites existent et sont clairement definies par la loi. Connaitre et faire valoir ses droits evite d'avoir à s'"enerver ". Signifier à quelqu'un qu'il sort du cadre de la loi, lorsque la personne sent que tu en connais les limites, et que tu ne l'accepteras pas, se revèle le plus souvent suffisant.

Ne pas réagir aux écarts du supérieur, et continuer son occupation comme si de rien n'était.

J'avais un chef comme ça ..... je ne pouvais rien faire contre lui ... il avait mis les patrons dans sa poche ( il était très fort pour ça ) .

Bin ..... j' arrivais à le faire sortir de ses gongs malgré son extrême intelligence . Parfois il me disait ..... Toi , tu viens d' une autre planète ... j'arrive pas à te comprendre .... ni à t'analyser . :)

Les limites existent et sont clairement definies par la loi. Connaitre et faire valoir ses droits evite d'avoir à s'"enerver ". Signifier à quelqu'un qu'il sort du cadre de la loi, lorsque la personne sent que tu en connais les limites, et que tu ne l'accepteras pas, se revèle le plus souvent suffisant.

Merci pour ton idée.

Au delà des lois, il y a l'abysse des blancs juridiques.

J'ai effectivement un référentiel.........mais qui peut être interprété au bon vouloir et qui ne peut pas remettre en cause les méthodes employées.

Ne pas réagir aux écarts du supérieur, et continuer son occupation comme si de rien n'était.

Oui ça rejoint assez ce que je compte faire mais c'est épuisant moralement.

Et puis surtout ça nuit à mes performances.

Un détail important que j'ai oublié de signaler : cette enseignante semble se sentir dans la toute puissance. Ce qui fait d'elle une personne au charisme trompeur.

C'est le genre de personne qui risque de devenir dévouée si je me retrouve en position de faiblesse parce qu'elle pourra alors jouer le rôle de "sauveur". Le truc c'est que je n'ai vraiment ni le temps ni l'envie de la manipuler.

Du coup je suis quand même dans la manipulation en ce moment dans le sens où j'ai commencé à travailler sur un sujet qui n'a aucune chance d'aboutir. J'obeïs à ses méthodes de travail qui me font étudier un problème particulier d'abord à partir de documents sur lequel je dois rendre des comptes mi octobre.

Ayant voulu utiliser une autre méthode que la sienne, l'étude de terrain directe, je me suis vite rendue compte que le sujet n'était pas traitable.

Si elle avait été plus ouverte, j'aurais pu lui dire dès maintenant que le sujet n'était pas traitable et changer de sujet.

Comme ce n'est pas le cas, je continue de travailler un sujet non traitable à long terme qui sera probablement validé en octobre mais que je devrai abandonner par la suite.

Une grosse perte de temps et une frustration.

Globalement lorsque l'on est face à une personne qui abuse de son ascendant sur nous, comment faire le travail psychique qui permet de s'affirmer et de poser des limites ?

Une injonction trop vive risque d'être préjudiciable et porteuse de conflits. Une explication avec diplomatie n'aboutit pas à l'effet escompté puisque l'attitude de la personne est liée à sa personnalité et pas à l'interaction en elle même.

Comprendre l'état d'esprit du supérieur hiérarchique (une enseignante dans mon cas); je pense que la personne utilise l'autorité de façon excessive parce qu'elle manque probablement de confiance en elle à la base.......du coup je pense que même l'humour risquerait d'être mal perçu.

La seule solution qui me vient à l'esprit c'est donc de composer avec la personne tout en conservant assez de recul. Sachant que conserver le recul nécessaire peut être épuisant moralement surtout dans un contexte lui même épuisant à la base.

Des idées ?

Foutre le camp.

Quand on a un abruti pour supérieur hiérarchique (ou un pervers), le salut est dans la fuite. A moins de pouvoir s'adresser à un plus haut niveau de la hiérarchie, pour le dégommer. Mais c'est une arme à double tranchant : le remplaçant risque... d'être pire.

On ne peut pas composer avec un salaud.

Exact Gouderien ... on ne peux pas composer avec des gens comme ça .... j'arrivais à lui faire perdre la boule ... mais lui s'arrangeait derrière mon dos .... et même devant les collègues pour se moquer de moi et me rabaisser de toute les manières possibles et imaginables .

Il inventait même des mensonges . .... bref .... un véritable s.laud .

Foutre le camp.

Quand on a un abruti pour supérieur hiérarchique (ou un pervers), le salut est dans la fuite. A moins de pouvoir s'adresser à un plus haut niveau de la hiérarchie, pour le dégommer. Mais c'est une arme à double tranchant : le remplaçant risque... d'être pire.

On ne peut pas composer avec un salaud.

Je ne suis pas aussi radicale. Les gens ne sont pas "salaud", il y a souvent des raisons à leurs attitudes. Et fuir c'est un échec.

Exact Gouderien ... on ne peux pas composer avec des gens comme ça .... j'arrivais à lui faire perdre la boule ... mais lui s'arrangeait derrière mon dos .... et même devant les collègues pour se moquer de moi et me rabaisser de toute les manières possibles et imaginables .

Il inventait même des mensonges . .... bref .... un véritable s.laud .

Le problème n'est jamais unilatéral; si tu étais en conflit c'est qu'il y avait problème du côté de ton chef mais du tien aussi. C'est utile de se remettre aussi en question pour avancer.

De mon côté je sais que j'ai beaucoup de mal à intégrer la nécessité de se conformer et l'autorité.

L'enseignante applique une procédure qui a déjà fait ses preuves avec d'autres donc il est normal qu'elle veuille continuer ce qu'elle juge efficient. Ce qui est dommage c'est que du coup elle n'écoute personne.

Beaucoup de mes collègues ont fait des propositions judicieuses et pourtant la prof est dans l'état d'esprit que si ça n'a pas fonctionné auparavant, ça ne fonctionnera pas maintenant.

Le truc c'est que moi quand il y a problème, je cherche une solution et que du coup c'est probablement perçu péjorativement. Par exemple lorsqu'elle m'a dit à un moment que je ne pouvais pas procéder comme je le souhaitais parce qu''il était interdit d'interroger des mineurs, je lui ai rétorqué que dans ce cas on pouvait interroger de jeunes adultes sur la période où ils étaient mineurs. Je ne me suis pas rendue compte que mon insistance pouvait être mal perçu, c'est seulement après qu'on me l'a fait remarquer.

Un supérieur hiérachique est la pour definir la manière de faire le travail, la méthode, vérifier et controler le respect des normes, etc...tout le "cahier des charges" technique et réglementaire...

Il peut demander leur avis à ses collaborateurs mais n'est pas obligé d'en tenir compte...

Si ta supérieure dépasse dans ses propos et ses actes le cadre du rapport de travail cela devient du harcèlement "moral" et c'est puni par la loi.

Mais tu as trois possibilités: prendre ton mal en patience parceque ton travail te plait et que la balance "positif" "négatif" est en ta faveur...postuler ailleurs...devenir sa superieure hiérachique et imposer ta propre maniere de faire...

bonjour

je crois aussi que la personne disposant d'une autorité est , en contre partie , responsable d'une certaine obligation de compétence . mais , peut-être que , un " mélange d'égo ou une interprétation de la psychologie générale " peut "orienter" la stratégie de la personne vers une autorité inadéquat et néfaste à l'ambiance réelle de la réalité ?

bonne soirée

Un supérieur hiérachique est la pour definir la manière de faire le travail, la méthode, vérifier et controler le respect des normes, etc...tout le "cahier des charges" technique et réglementaire...

Il peut demander leur avis à ses collaborateurs mais n'est pas obligé d'en tenir compte...

Si ta supérieure dépasse dans ses propos et ses actes le cadre du rapport de travail cela devient du harcèlement "moral" et c'est puni par la loi.

Mais tu as trois possibilités: prendre ton mal en patience parceque ton travail te plait et que la balance "positif" "négatif" est en ta faveur...postuler ailleurs...devenir sa superieure hiérachique et imposer ta propre maniere de faire...

C'est juste une "étape" dans mon parcours donc prendre mon mal en patience me semble très judicieux.....sauf si psychiquement ça se transforme en somatisation, ce qui est fort probable dans mon cas. C'est la raison pour laquelle j'extériorise en m'exprimant.

Il n'y a aucun harcèlement moral au sens propre mais une autorité abusive.

Devenir sa supérieure hiérarchique ça ne m'intéresse pas lol, déjà sa collègue d'une certaine manière si j'obtiens mon diplôme à la fin de l'année et que je trouve un poste rapidement. Mais étant donné la façon dont ça démarre je me dis que je n'obtiendrais pas le diplôme en une seule fois.

bonjour

je crois aussi que la personne disposant d'une autorité est , en contre partie , responsable d'une certaine obligation de compétence . mais , peut-être que , un " mélange d'égo ou une interprétation de la psychologie générale " peut "orienter" la stratégie de la personne vers une autorité inadéquat et néfaste à l'ambiance réelle de la réalité ?

bonne soirée

Oui mais dans ce métier il semblerait qu'il y ait souvent des débordements d'ego....dixit une de ses collègues dont je partage d'assez près les idéologies, ce qui me rassure quelque part.

J'espère aussi pouvoir me servir de cette mauvaise expérience pour ne pas devenir moi même une personne à débordement d'ego lorsque j'aurai atteint mes buts.

Ta prof est manifestement psycho rigide, une opposition frontale et systématique est sans doute vouée a l'échec avec elle.

Le mieux, je pense, serait d'arriver a gagner son attention et son respect petit a petit et en douceur, l'air de rien.

J'ai déjà eu une discussion en usant de diplomatie excessive avec elle.

Ca m'a permit de comprendre son mode de fonctionnement.

Elle m'a répondu avec gentillesse. Honnêtement je pense qu'elle pense bien faire mais qu'elle a besoin de dominer de façon excessive.

Or moi, dans un rapport de domination j'ai tendance à me soumettre lorsque l'autre a une position ascendante sur moi. Me soumettre en apparence mais à l'intérieur de moi c'est volcanique donc difficile à vivre et je perds ma confiance en moi ainsi que mes compétences.

En plus quand le volcan se réveille ça peut devenir houleux, ce qui n'est pas souhaitable non plus.

Dans l'idéal il faudrait que j'apprenne à la remettre à sa place en étant diplomate lorsqu'elle dépasse les limites.....................mais je ne sais pas faire parce que je suis débordée par les émotions. Je sais faire avec un peu de recul mais ça n'a plus le même impact, il faut que j'apprenne à agir sur l'instant sans me laisser déborder par les émotions.

Ta prof est manifestement psycho rigide, une opposition frontale et systématique est sans doute vouée a l'échec avec elle.

Le mieux, je pense, serait d'arriver a gagner son attention et son respect petit a petit et en douceur, l'air de rien.

(...)

Par exemple lorsqu'elle m'a dit à un moment que je ne pouvais pas procéder comme je le souhaitais parce qu''il était interdit d'interroger des mineurs, je lui ai rétorqué que dans ce cas on pouvait interroger de jeunes adultes sur la période où ils étaient mineurs. Je ne me suis pas rendue compte que mon insistance pouvait être mal perçu, c'est seulement après qu'on me l'a fait remarquer.

Et qu'est-ce qu'elle t'a répondu ? Parce que oui ok, c'est une forme d'insistance, mais elle n'a rien d'irrespectueux. Au contraire a priori ta réponse à l'air judicieuse.