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Invité Quasi-Modo

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

[

Je parlais de tournures d'esprits différentes.

C'est un bon exemple. Pour moi, c'est exactement le contraire.

Freud, j'ai lu et ça m'a intéresse

et Jung, pas vraiment blocage, mais ça m'a semblé tout de suite bidon !

La notion d'inconscient collectif par exemple je trouve ça stupide. Irréaliste.

Simplement parce que conscient et inconscient dont des productions individuelles.

L'inconscient collectif considéré comme une entité en soi, un être, cela devient immédiatement à mon sens une approche ésotérique.

C'est sur l'individu qu'il faut travailler. Bien sûr il y a des éléments communs aux inconscients et conscients partagés par les individus d'une même société.

Il y a des échanges entre les inconscients. Des pans d'inconscients qui se "refilent" d'un à l'autre tout en restant inconscients...

Mais c'est toujours l'individu qui en est le dépositaire.

Et c'est donc là qu'on peut les "traquer".

Ainsi l'analyse freudienne (je crois) des réactions d'une foule, où il est dit que c'est le plus petit dénominateur commun qui l'emporte.

Le plus petit dénominateur commun : dans chacun des individus.

Il n'y a pas de pulsion pas de dénominateur collectifs.

Il y a des pulsions identiques chez des individus différents.

Les mêmes procédés amènerons le plus souvent les mêmes réactions sur ces individus.

C'est le mécanisme qui est le même et qui agira de la même façon sur des individus différents.

En apparence, oui, on croira qu'il s'agit d'un inconscient collectif mais ce ne sera qu'une apparence.

Vu de loin !

De même que la notion des archétypes.

Le même archétype élaboré (souvent déjà plus consciemment) à un niveau social, devra de toute façon agir finalement sur un individu particulier.

Dans cette élaboration, on sort déjà de la psychologie pour entrer dans la sociologie.

Quand bien même les psychologies individuelles et les lois de LA psychologie y participent.

Il faudra toujours que "ça" résonne et que ça agisse à un niveau individuel.

Et donc en fonction de la psychologie de l'individu déjà au moins en partie élaborée ou structurée : (Merci maman et papa !)

100 individus qui délirent ça reste 100 délires personnels même s'ils sont semblables, comparables.

ça fera sûrement plus de mal (!) mais leur addition restera quantitative, pas qualitative.

Puisque c'est toujours "la moindre qualité" qui l'emporte ! (là je blague !)

C'est une façon de rester hors de l'arène, et je trouve pas ça très honnête (Jung).

Parler "d'archétype du père" ça passe mieux que de dire "papa" !

Il n'empêche que pour chacun d'entre nous, l'archétype du père passe en premier par "papa".

A mon avis.

On parle d'imago du père, pas d'archètype du père. Les archètypes sont en quelque sorte des coquilles vides, des preformes.

Tu dis que c'est l'individu qui produit conscience et inconscient. C'est tout le fond de la question effectivement, car si l'on suppose un inconscient collectif, c'est tout à fait l'inverse qui se passe. L'inconscient matrice dont la conscience n'a de cesse de tenter d'emerger. Freud a refusé dès le début l'idée d'un inconscient collectif, même s'il reconnaît la récurrence de motifs symboliques à travers l'histoire et l'espace qu'il nomme les « fantasmes originaires »K 3. David Tresan dit ainsi : « Freud a admis l'existence de schèmes originaires, mais en les considérant comme de simples traits héréditaires (lamarckisme) présents en tout individu (loi biogénétique). Pour lui il s'agit de récapitulations phylogénétiques qui ne peuvent avoir de rapports avec une structure à la fois transcendante et actuelle telle que l'inconscient collectifH.

En clair, Freud etant faché avec Jung, il n'allait pas appeller ça inconscient collectif. Shèmes originaires, c'est la même lame, le même manche, mais disons que ce n'est pas le même couteau, :smile2:

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
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Donc l'inconscient freudo-lacanien ?

...

En règle generale, lorsque tu t'adresses à un psychanalyste, c'est que tu es nevrosé. Un pervers ou un psychopathe ira rarement sonner chez un analyste. C'est donc alors des symptômes nevrotiques qui t'y amènent. Hors, même si cet analyste est jungien, ce thème oedipien ( pour un homme, complexe d'Electre pour une femme) et le rapport à la Loi se presentera, car c'est en quelque sorte la source de pas mal de symptômes nevrotiques. Loi ou fonction symbolique, non, ce n'est pas que freudo lacanien comme idée: http://www.philosciences.com/Pss/philosophie-et-societe/sociologie-anthropologie-ethnologie/28-claude-levi-strauss-et-la-fonction-symbolique

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On parle d'imago du père, pas d'archètype du père. Les archètypes sont en quelque sorte des coquilles vides, des preformes.

Tu dis que c'est l'individu qui produit conscience et inconscient. C'est tout le fond de la question effectivement, car si l'on suppose un inconscient collectif, c'est tout à fait l'inverse qui se passe. L'inconscient matrice dont la conscience n'a de cesse de tenter d'emerger. Freud a refusé dès le début l'idée d'un inconscient collectif, même s'il reconnaît la récurrence de motifs symboliques à travers l'histoire et l'espace qu'il nomme les « fantasmes originaires »K 3. David Tresan dit ainsi : « Freud a admis l'existence de schèmes originaires, mais en les considérant comme de simples traits héréditaires (lamarckisme) présents en tout individu (loi biogénétique). Pour lui il s'agit de récapitulations phylogénétiques qui ne peuvent avoir de rapports avec une structure à la fois transcendante et actuelle telle que l'inconscient collectifH.

En clair, Freud etant faché avec Jung, il n'allait pas appeller ça inconscient collectif. Shèmes originaires, c'est la même lame, le même manche, mais disons que ce n'est pas le même couteau, :smile2:

Il faudrait juste analyser l'évolution des thèses de Freud, de Jung ( 19°/20° siècle) et voir où celles-ci ont conduit !

La dialectique est un mode de raisonnement, de questionnement et d'interprétation qui consiste à analyser

la réalité en confrontant des opinions, des idées, des thèses, en apparence contradictoires, et à chercher à

les dépasser.

Elle s'appuie sur ces contradictions pour montrer qu'elles sont en fait reliées par des relations de complémentarité, d'interdépendance ou d'identité et tente de faire émerger de nouvelles propositions (ou thèses) qui permettent de résoudre

ou d'expliciter les contradictions initiales.

La dialectique est une méthode de raisonnement qui a pris plusieurs formes au cours des siècles. Exemples :

Chez Socrate (-470 à -399), la dialectique est l'art d'accoucher les esprits (la maïeutique) qui conduit l'interlocuteur à découvrir la connaissance vraie qu'il porte en lui. En jouant d'ironie (de fausse naïveté) et en posant d'habiles questions, il laisse son interlocuteur s'enfermer dans ses contradictions, puis l'amène à prendre conscience de ses erreurs de jugement.

Chez Platon (-428 à -347), la dialectique est l'art de la discussion, du dialogue, en tant que moyen de s’élever des connaissances sensibles (pouvant être perçues par les sens) aux Idées (réalité absolue du monde intelligible, modèle, idéal).

Au Moyen Age, la dialectique qui est la logique formelle, par opposition à la rhétorique, est l'un des arts enseignés dans les universités.

Pour Friedrich Hegel (1770-1834), la dialectique exprime la structure contradictoire de la réalité. La progression de la pensée reconnaît l'imbrication des contradictions (thèse et antithèse), puis révèle un principe d'union (synthèse) qui les dépasse.

Karl Marx (1818–1883) a utilisé la méthode de Hegel dans sa conception matérialiste de l'histoire (matérialisme historique), qui fut élargie plus tard dans le matérialisme dialectique.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une affaire de caractère je veux bien, mais aussi de compréhension des choses et donc de vision du monde, de philosophie.

Bon tu es extrêmement individualiste moi pas.

Par exemple, tu plaques immédiatement sur inconscient collectif "entité en soi", "être", pour dire que ce serait ésotérique. Bon moi je me souviens plus pour Jung, comment il le voyait son inconscient collectif, mais je retiens l'idée qui évidemment est interessante.

Ça veut dire que chez toi il est question d'individualités, c'est en ces termes que tu raisonnes. Donc un truc existe quand il est paré d'une individualité : là ok on le reconnait tout ça. Du coup l'inconscient collectif au mieux, c'est de la socio. Un peu oui, mais pas que...

Toi tu pars de l'individu la différence elle vient de là.

Mais l'individu il est fait de quoi, sinon des autres et donc de mille machins collectifs même qu'on appelle ça des rencontres ? Bonjour moi c'est Chapati, poreux... et vous-même Blaquiere, étanche ?

Hum...

Qu'est-ce qu'il se passe quand on fait une rencontre sinon un truc qui se crée "entre" les gens ? A partir de quoi tu penses si ce n'est une histoire de pensée très vieille où petit a petit des concepts en ont poussé d'autres vers la sortie, se sont affinés etc ? J'imagine que t'as bien vu que c'est pas toi qu'avait inventé tes mots et ce qui tourne autour ? Tu t'es faufilé là-dedans en faisant plus ou moins ton marché, par rapport aux produits proposés et à tes vécus (enfin sauf un ou deux concept que t'as peut-être inventé). T'es aussi le fruit d'une histoire familiale (tres joliment racontée ailleurs mais bref) qui t'as balancé à un endroit, enfin du côté d'un endroit, et pas du tout ailleurs en Inde ou en Afghanistan tiens au hasard.

(ou encore si l'on en croit Foucault, c'était dans l'inconscient collectif de raisonner en terme d'erreur puis d'ignorance avant que de parler d'illusion ou de bêtise)

Alors c'est quoi un bonhomme si c'est pas aussi voire d'abord le fruit de toutes ces... lignes ? Collectives.

Alors oui ça fait un genre conscience unique si on veut, et quoi t'est-ce et quoi t'est-ce que cette conscience lala (là c'est moi qui blague)... mais j'ai pas compté les Blaquieres en France, on pourrait aussi s'amuser à prendre les "en gros Blaquiere" et ensuite différencier dans le bloc les nuances des uns et des autres, pourquoi pas ? Ça te choque ?

Ouais ça un côté socio peut-être l'inconscient collectif sauf que la socio veut partir de causes semblables pour arriver à des résultats globalement identiques, alors que que chaque individu est traversé par ses propres lignes (plus l'inconnu qu'on cherche) qui font que justement il reagira différemment du Blaquiere d'à côté. Donc un patchwork ou résidu de collectif ET l'inconnu.

Un type une vie : here come Blaquiere, the only one !

Juste que c'est très different des lignes qui traversent et faconnent un individu et une espèce d'âme inamovible ou centralisée a qui il arrive des aventures, même si l'un n'exclut pas l'autre.

Donc la question est : comment est-ce que c'est le plus malin de comprendre ce satané Blaquiere ?

En interrogeant le type sur sa mémé (qui elle-même est un tissus de lignes entrecroisées issues de collectifs) ou en cherchant à comprendre qu'est-ce que c'est que ces lignes et comment elles fonctionnent, leur histoire leur genèse tout ça ?

Hé m'sieur monobloc, étanche et amphibie, t'en pense quoi ?

La question est toujours d'analyser le RAPPORT entre un être 'singulier' et les autres !

Quel est le RAPPORT de la société avec la subjectivité du symptôme !

( Nous sommes tous sujets divisés et chacun construit sa trajectoire comme il peut,

et il semble bien qu'aujourd'hui encore ou de + en +, la norme c'est de stigmatiser le symptôme,

qui justement est ce qui nous constitue)

Vivons-nous dans une société normalisante, excluante, objectivante ...qui nous faits OBJETS de ...

La psychanalyse permet à chacun de s'y retrouver, et éventuellement, de porter notre symptôme comme

objet de notre subjectivité...

Lorsque Lacan pose en mathèmes les 4 discours, c'est pour mieux mesurer les rapports

qui agissent pour/sur le sujet à l'intérieur de son espace subjectif supporté évidemment dans la société

et la LOI.

Le mec en analyse, il veut s'y reconnaître, lui, il cherche un passage pour lui... pas pour

l'inconscient collectif. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'ait pas conscience de l'autre et

de l'obligation dans laquelle nous sommes de nous comporter selon des lois et une éthique.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
"T'en penses quoi ?"

Mais exactement comme toi !

Puisque toi aussi tu penses comme moi :

chaque individu est traversé par ses propres lignes (plus l'inconnu qu'on cherche) qui font que justement il réagira différemment
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

David Tresan dit ainsi : « Freud a admis l'existence de schèmes originaires, mais en les considérant comme de simples traits héréditaires (lamarckisme) présents en tout individu (loi biogénétique). Pour lui il s'agit de récapitulations phylogénétiques qui ne peuvent avoir de rapports avec une structure à la fois transcendante et actuelle telle que l'inconscient collectifH.

En clair, Freud etant faché avec Jung, il n'allait pas appeller ça inconscient collectif. Shèmes originaires, c'est la même lame, le même manche, mais disons que ce n'est pas le même couteau, :smile2:

Euh, en encore plus clair, Tresan n'est-il pas en train de nous dire que Freud a rabattu l'inconscient collectif sur la famille ?

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

La dialectique est un mode de raisonnement, de questionnement et d'interprétation qui consiste à analyser

la réalité en confrontant des opinions, des idées, des thèses, en apparence contradictoires, et à chercher à

les dépasser.

Elle s'appuie sur ces contradictions pour montrer qu'elles sont en fait reliées par des relations de complémentarité, d'interdépendance ou d'identité et tente de faire émerger de nouvelles propositions (ou thèses) qui permettent de résoudre

ou d'expliciter les contradictions initiales.

Euh, il y a une autre interprétation de la dialectique :

La dialectique est un mode de raisonnement, de questionnement et d'interprétation qui consiste à analyser la théorie en confrontant des opinions, des idées, des thèses, en apparence contradictoires, et à chercher à les dépasser

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Qu'est-ce qu'il se passe quand on fait une rencontre sinon un truc qui se crée "entre" les gens ? A partir de quoi tu penses si ce n'est une histoire de pensée très vieille où petit a petit des concepts en ont poussé d'autres vers la sortie, se sont affinés etc ? J'imagine que t'as bien vu que c'est pas toi qu'avait inventé tes mots et ce qui tourne autour ? Tu t'es faufilé là-dedans en faisant plus ou moins ton marché, par rapport aux produits proposés et à tes vécus (enfin sauf un ou deux concept que t'as peut-être inventé) (c'est gentil, mais je doute fort d'avoir inventé le moindre concept !). T'es aussi le fruit d'une histoire familiale qui t'as balancé à un endroit, enfin du côté d'un endroit, et pas du tout ailleurs en Inde ou en Afghanistan tiens au hasard.

D'accord à 100% avec ça !

Ce que je pense c'est qu'il y a une sorte d'incompatibilité.

L'inconscient c'est le sujet, au sens le plus strict. Le JE. Le vivant.

Le chat a le même : c'est "JE décide d'aller vers ma gamelle, JE décide de sortir, de sauter sur la table..." (ça JE tolère pas !)

Les mots, l'expérience personnelle, le vécu, ce sera plutôt le MOI.

( Tout un pack, une accumulation surtout consciente, ou préconsciente, imaginaire, le langage... Là, le chat est un peu faible !)

L'incompatibilité c'est que si l'on parle d'inconscient collectif, c'est dire aussi "le sujet collectif"

Et celui-là, je le trouve nulle part.

(Bien sûr on (je) peut parler de l'inconscient d'un texte ou de choses semblables,

mais ça signifie en réalité l'inconscient d'un auteur d'un individu qui s'est faufilé dans son texte.)

Ce que tu penses être un individualisme peut être aussi considéré comme un anti-individualisme.

C'est dire que MES réactions à telle ou telle situation, compte tenu de mon vécu, de mes acquis, certes,

ont toutes les chances d'être semblables ou proches de celles d'un autre qui aura

non pas le même vécu (ce qui n'est pas possible) mais un vécu équivalent.

Et dans l'équivalence de ces vécus, viendront sans doute en bonne place les contextes sociaux et culturels.

Pour ce qui est d'une mémoire génétiquement transmise... Idée que semblait défendre Freud, je reste sceptique.

J'attends sa mise en évidence (ou pas) par des procédés plus scientifiques !

Euh, en encore plus clair, Tresan n'est-il pas en train de nous dire que Freud a rabattu l'inconscient collectif sur la famille ?

Non : sur l'individu !

Modifié par Blaquière
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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La question est toujours d'analyser le RAPPORT entre un être 'singulier' et les autres !

Oui c'est une bonne question...

Le mec en analyse, il veut s'y reconnaître, lui, il cherche un passage pour lui... pas pour l'inconscient collectif. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'ait pas conscience de l'autre et de l'obligation dans laquelle nous sommes de nous comporter selon des lois et une éthique.

Mouais, quand t'as dit ça t'as pas dit grand chose. Bien sûr que je dis pas à Blaquiere qu'il n'aurait pas conscience de l'autre !

Bon sinon y'a des "obligations sociales" ok. Mais le rapport à l'autre, ça se résume pas à ça... ou alors c'est qu'on accepte justement de n'être que l'objet social que tu dis critiquer.

Bref les lois et l'éthique sociales c'est une chose, et on peut avoir un rapport particulier à ça, mais c'est pas ça qui fait pour autant une singularité, le genre de singularité qui justement nous implique vraiment.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Blaquiere, oui "individualiste" était un bien mauvais mot de ma part (j'ai d'ailleurs poursuivi un paragraphe entier, preuve que j'avais besoin de cerner le truc, sauf que j'aurais du virer la première phrase). Bon mais à la fin, il était bien question de dire que tu raisonnais a partir de l'individu, plus que moi, ce que tu confirmes d'ailleurs avec ton insistance sur le "je".

Sauf que j'ai répondu, non ? J'ai parlé de "l'inconnu" : j'ai même spécifié "patchwork ou résidu collectif ET inconnu. L'inconnu c'est l'individu, enfin une inconnue de l'équation, l'autre étant les objets de la pensée.

Donc le "je" c'est très bien pour formuler les évènements et les problèmes qu'ils nous posent, mais pour comprendre ce qu'il se passe, je persiste à dire que ça marche bien mieux avec des "lignes" qu'avec un couple sujet/objet où les deux sont les inconnues de l'équation (soit donc le système de la représentation).

.

Modifié par chapati
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Peut-être que tu as raison !

Et que je suis absolument individualiste !

Je le vois dans le métier que j'ai choisi :

je fabrique mes trucs, je fais mon bouillon, et ça vous plaît ou ça vous plaît pas.

("Si vous n'en voulez pas je les remets dans ma guitare !")

Quand je vois la majorité des gens qui passent leur temps dans leurs problèmes de rivalité au "boulot",

à se prendre la tête avec les uns, les autres, à ne pas pouvoir faire ce qu'ils voudraient,

(parce que c'est ça, l'essentiel de leur vie)

Et la question est : "veulent-ils vraiment quelque chose ?" ne préfèrent-ils pas au fond être "empêchés" ?

Je pense : " Que de vies, que de temps que d'énergies perdues !... "

Je dirai même mieux : je suis... asocial !

Mais pas en théorie :

je l'applique !

Et je peux vous dire que la Société n'aime pas ça !

Encore que d'un point de vue économique je sois absolument excédentaire ! Mais LA société veut surtout des "esclaves".

Alors, peut-être que tu as raison et que "les gens" sont des pions et qu'il veulent avant tout le rester.

Et l'inconscient collectif serait le signe d'une abdication de leur subjectivité réelle...

Modifié par Blaquière
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Je crois pas avoir dit que les gens étaient des pions, ni qu'ils voulaient le rester...

Quant a l'inconscient collectif, j'ai cité en exemple l'erreur puis l'ignorance avant d'arriver à l'illusion (ou la bêtise). C'est bien des trucs dans l'inconscient collectif d'un peuple, d'une civilisation, d'une culture etc

(je m'en voudrais de ne pas ajouter la raison qui méprise le sensible, mais bref )

.

Modifié par chapati
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

C'est peut-être juste le terme d'inconscient qui me gène.

Collectif, oui mais qu'en réalité chacun a la possibilité d'accepter ou non.

Le propre de l'inconscient c'est de ne pas laisser ce choix.

Avec le choix il n'y a plus d'inconscient.

Culture oui, a priori(s) oui, modes de penser, préjugés, sous entendus, dogmes, à la limite, non-dits, collectifs, oui, inconscients, non. Pas vraiment.

Être un pion, ce serait la conséquence d'être mu par un inconscient collectif.

Mais on peut ne pas l'être (pion) ou l'être il y a une possibilité de choix, (donc pas d'inconscient collectif).

Mais la bêtise, c'est peut-être le simple fait d'accepter d'être pion ?

La bêtise, reste un contra social individuel quand bien même il serait majoritaire.

Pour une cure psy d'un inconscient collectif, c'est plus un divan qu'il faudrait prévoir mais

d'immenses dortoirs !

C'est bien la preuve que j'ai raison !

Ou que je ne dis que des bêtises !!!

Il vaudrait donc changer de terme, (à mon avis, évidemment chacun fait ce qu'il veut !) ne plus parler d'inconscient collectif, et parler ... de...

De quoi au fait ?...

De... de civilisations ? Comme tu dis.

Il me semble (et je peux me tromper) que pour peu qu'on s'en donne la peine,

chacun peut devenir passablement conscient de notre inconscient collectif.

"Erreur, ignorance, bêtise" On peu toujours tenter de luter contre. "l'illusion" c'est plus difficile, je reconnais.

Mais ces lutes s'effectuent à un niveau individuel (encore !), surtout.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Regardez, la burkini renvoie à notre inconscient collectif pour qui nous sommes une culture judéo chrétienne en croisade contre la méchante Jérusalem musulmane afin de reconquérir nos terres dans l'eau de mer.

Et comme psychanalyse collective, on pourrait imaginer que notre complexe de supériorité puisse se transférer sur n'importe quelle connerie tel qu'un ballon rond par exemple.

Si on était champions du monde de foot, on serait black blanc beur parce qu'un joueur de water polo en burkini qui marque pour la France est un héros !

Alors quand le qatar achète le PSG, forcément, notre transfert ne se fait plus vers le sport mais les transferts se font pour les joueurs

Ce truc s'appelle Paris Saint Germain, le propriétaire est pas parisien, les joueurs sont pas parisiens et il n'y a ni saints ni cousins germains.

On est dans la mouise.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Regardez, la burkini renvoie à notre inconscient collectif pour qui nous sommes une culture judéo chrétienne en croisade contre la méchante Jérusalem musulmane afin de reconquérir nos terres dans l'eau de mer.

Cet inconscient là (collectif ou pas) me semble beaucoup conscient !

(Même si l'analyse n'est pas trop fausse !)

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Être un pion, ce serait la conséquence d'être mu par un inconscient collectif.

Mais on peut ne pas l'être (pion) ou l'être il y a une possibilité de choix, (donc pas d'inconscient collectif).

Mais la bêtise, c'est peut-être le simple fait d'accepter d'être pion ?

La bêtise, reste un contra social individuel quand bien même il serait majoritaire

Ah oui, "être un pion", ça j'ai pu dire...

Mais c'est pas pareil que dire que j'aurais dit que "les gens seraient des pions".

Alors parler de la bêtise je sais plus trop... ou parler de Melanie Klein quelle différence ?

Des mots alors ?

Oui on est essentiellement des pions... enfin des constructions passives.

Mais quoi faites ce que vous voulez...

.

Modifié par chapati
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Euh, en encore plus clair, Tresan n'est-il pas en train de nous dire que Freud a rabattu l'inconscient collectif sur la famille ?

Non, simplement que Freud en bon athée scientifique n'a jamais voulu se risquer à franchir cette limite qui ouvrait trop sur ce qui lui faisait horreur et qu'il appellait "la boue noire de l'occultisme". Pour lui le sujet etait l'inconscient personnel, la dynamique des pulsions, et quelque part une vision mécaniste ou même "hydraulique" du psychisme. Reconnaitre un inconscient collectif à la jungienne amène très vite à parler d'âme humaine, et pose des questions sur les relations entre psyché et matière, (synchronicités par exemple).

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Cet inconscient là (collectif ou pas) me semble beaucoup conscient !

(Même si l'analyse n'est pas trop fausse !)

Si j'analyse, un inconscient ne peut être conscient.

Il est refoulé et la conscientisation est censée pouvoir jouer un rôle salvateur qui sort le fantôme de son refuge tel un OVNI cérébral qui est là sans qu'on ne puisse le voir pour en faire enfin un objet identifié qualifié.

Et c'est ici qu'il y a un apport sémantique à la décortication étymologique.

Sciemment vient de sciens qui est le participe présent de scrire qui signifie savoir.

A partir de là, pour la burkini, inconscient devient un con sciens à savoir un con qui sait donc plus exactement un con qui croit savoir le fameux un con sciens.

Nous croyons savoir que la burkini est dommageable pour l'identité inconsciente de la femme en tant qu'objet sexuel à pouvoir disposer d'elle même en bikini, en monokini voire en camps de nudiste détruisant la frontière occidentale entre le désir de nudité dans la psyché et la nudite réelle affichée salvatrice de l'identité féminine à montrer ses nichons alors que l'Orient est après la muraille de Chine en tissu burkiniesque.

Donc devant la burkini qui couvre la nudité dans un espace de liberté gagné consciemment sur l'inconscient au profit des femmes à poils de l'ouest, l'inconscient collectif occidental se transforme inconsciemment en un con sciens qui croit savoir sans savoir qu'il est devenu con, à savoir aussi con ditionné que n'importe qui dans n'importe quelle société par ses fantômes inavoués.

Ainsi, en imposant aux femmes leurs tenues de force, nous oeuvrons pour "la liberté à disposer d'elles mêmes contre elles mêmes", vu que nous les croyons suffisamment connes et embrigadées pour ne pas pouvoir le faire seule donc que nous supposons que leur inconscient ne remontera jamais à la surface un peu comme si elles étaient connes en profondeur quoi.

Quand nous leur dressons un PV, c'est presque comme si l'agent se transformait en psychanalyste qui fait payer son patient pour qu'il prenne conscience de sa condition inconsciente

La burkini, c'est la psychanalyse de l'occident sur les musulmans.

A moins qu'on soit tarés

Qui sait ?

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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Non, simplement que Freud en bon athée scientifique n'a jamais voulu se risquer à franchir cette limite qui ouvrait trop sur ce qui lui faisait horreur et qu'il appellait "la boue noire de l'occultisme". Pour lui le sujet etait l'inconscient personnel, la dynamique des pulsions, et quelque part une vision mécaniste ou même "hydraulique" du psychisme. Reconnaitre un inconscient collectif à la jungienne amène très vite à parler d'âme humaine, et pose des questions sur les relations entre psyché et matière, (synchronicités par exemple).

Bizarre.

Moi j'entends "inconscient collectif", ça me parle.

Immédiatement.

(et quand bien même ça prendrait du temps)

Mais ni d'occultisme ni d'âme humaine.

Plutot de sociologie oui...

En tous cas c'est une idée !

Freud était allergique aux idées ?

Qu'est-ce qu'il en a fait (de l'idée) ?

Rien.

Enfin si, tu dis :

Freud a refusé dès le début l'idée d'un inconscient collectif, même s'il reconnaît la récurrence de motifs symboliques à travers l'histoire et l'espace qu'il nomme les « fantasmes originaires »K 3. David Tresan dit ainsi : « Freud a admis l'existence de schèmes originaires, mais en les considérant comme de simples traits héréditaires (lamarckisme) présents en tout individu (loi biogénétique). Pour lui il s'agit de récapitulations phylogénétiques qui ne peuvent avoir de rapports avec une structure à la fois transcendante et actuelle telle que l'inconscient collectifH.

En clair, Freud etant faché avec Jung, il n'allait pas appeller ça inconscient collectif. Shèmes originaires, c'est la même lame, le même manche, mais disons que ce n'est pas le même couteau,

Meme couteau qu'une structure actuelle ?

Des traits héréditaires ?

Quel rapport ?

Me dis pas que pour une fois qu'il est question d'hérédité, et donc de père et de mère, il l'emploi de façon symbolique pour parler du social !

Non me dit pas ça je vais craquer :bave:

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Sinon j'ai lu ton lien sur Leci-Strauss, sans avoir la patience de suivre jusqu'a comprendre le déroulement du processus (faudrait relire).

A la fin il est dit : "L’échange et la réciprocité, qui sont régis par la fonction symbolique, font société dit Lévi-Strauss.".

Oui c'est interessant ça, on peut en parler. Mais quel rapport avec l'inconscient freudo-lacanien ?

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