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Théorie des émotions


Invité Quasi-Modo

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Pourquoi les gens sont toujours obligés de citer des trucs X-Y de science et autre, plutôt que de parler par eux-mêmes, d'eux-mêmes ?!

Vous arrivez quand-même à vous interroger, à vous observer, à vous analyser, non ?

Donc pourquoi ne pas parler de vous ?

On est en philo, pas en science !

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Selon moi l'émotion peut durer mais elle est une sensation, alors que le sentiment est du domaine de la pensée et de la réflexion générées par les émotions ou se nourrissant d'émotion.

Oui. Avec le sentiment, l'émotion est intellectualisée, figée, cristallisée, et perd en spontanéité et en surprise...

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Pourquoi les gens sont toujours obligés de citer des trucs X-Y de science et autre, plutôt que de parler par eux-mêmes, d'eux-mêmes ?!

Vous arrivez quand-même à vous interroger, à vous observer, à vous analyser, non ?

Donc pourquoi ne pas parler de vous ?

On est en philo, pas en science !

Bonsoir Pep psy, poigne de mains.

Bon c'est après moi que tu en as et tu as pas le courage de l'avouer. La sciences fait aussi parti de la philo, la philo s'occupe de tout. Je pense que tu as entendu parler de la philosophie des sciences, déjà dans la plus haute antiquité, du temps de Périclès certain philosophes s'occupaient de sciences. Il y a une réciprocité philosophie et sciences un dialogue permanent de l'un à l'autre.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Bon, ceci est certainement un bon début pour commencer alors j'arrête là, mais que pensez-vous donc de la vision des émotions comme transitions de phase telle que je viens de le décrire? Pour résumer je dirais donc que l'ordre dans lequel apparaissent les émotions est le suivant : Surprise - Peur - Colère - Tristesse. Mais nous pourrions imaginer d'autres émotions encore qui soient composées de plusieurs de ces émotions de base. Merci d'avance pour votre indulgence sur un sujet compliqué et par nature plutôt flou.

L'ordre "peur-colère-tristesse" peut très bien être inversé. A l'annonce de la perte d'un être cher, je ne vois pas comment ni pourquoi je devrais d'abord ressentir de la peur, puis de la colère, puis de la tristesse. Cet ordre peut apparaître chez telle personne, et pas du tout chez telle autre. Je peux très bien être d'abord affligé, puis révolté, puis apeuré.

Je trouve plus pertinent de noter le degré d'intensité d'un groupe d'émotions ayant des traits communs. Cela permet de mieux déceler les phases de transition éventuelles. Par exemple, cette colère je peux la sentir monter en moi, dès les premières manifestations d'agacement ; et c'est précisément ce qui va me permettre de réguler, dans la mesure du possible, ce processus d'intensification émotionnelle. Mais parfois l'émotion sera tellement fulgurante, telle une morsure ou une décharge électrique, qu'aucune phase de transition ne sera observable.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

nothing.pngdeja-utilise, le 30 juillet 2016 - 17:00, dit :

C'est limpide ! Alors pourquoi pas 1 seule qui revêtirait des apparences différentes selon le contexte, les circonstances, comme le laisse entendre notre ami Quasi-modo ?

Oui, ce statut à part de la surprise est bien vu. L'émotion surprend.

Sinon, nous pouvons ajouter que le désir excite. Puis nous pouvons mettre émotions, sentiments, passions et désirs dans un grand sac, et conclure que tous nous affectent. Ce sont donc des affects. Mais c'est un peu court.

En réalité, je n'ai rien avancé mon cher Tison.

Mais j'avoue que les objections de Sirielle ne sont pas à prendre à la légère, avec ses exemples, en effet je me demande pourquoi dans ce cas, une musique qui nous a plu finit par nous lasser par exemple, ou même un manège à sensations au bout d'un temps ? Je m'aventurai à dire que plutôt que la surprise, ce serait comme une forme d'incompréhension, de ne pas avoir fait le tour de la question, enfin je ne sais comment l'exprimer clairement, peut-être une part de mystère, oui tant qu'il reste une part de mystère, l'émotion peut advenir. Comme je l'ai dit à ma chère et tendre lorsque l'on s'est rencontré, au sujet du sentiment amoureux: " le jour où je saurai pourquoi je suis avec toi, je ne t'aimerai certainement plus ! " ( en substance )

Qu'en penses-tu ?

Pour cette seconde approche, je te rejoins plus ( davantage ), dans la mesure où j'avais justement identifié deux phénomènes connexes, mais pour moi indépendants, à savoir quelque chose en " creux " et quelque chose en " bosse ", que l'on peut avantageusement retraduire en positif ou négatif, en manque ou en surépaisseur/surplus, et que n'importe quel être aussi simple soit-il, est quelque part soumis à ce double jeu de sensations, soit il ressent un besoin/manque, soit il ressent un ajout/récompense/envie. Que les autres formes discriminées, d'émotions et de sentiments, naissent de ces deux processus primordiaux, par " raffinement ".

Le besoin étant ce qui est nécessaire/indispensable, et l'envie ce qui vient se superposer, se rajouter, créer du " plus " par rapport à un état que l'on peut qualifier de neutre, par exemple. La tristesse représente, est concomitante à une perte quelconque, alors que la joie serait de l'ordre de l'excès de quelque chose, pas nécessairement en lien avec un évènement réel ou disons extérieur, mais comment il se manifeste intérieurement, car on peut être " heureux " comme ma fille récemment d'avoir perdu sa dent de lait selon ses propres dires, ou encore éprouver du chagrin en recevant en apprenant une nouvelle que l'on ignorait jusqu'alors, c'est donc bien intérieurement qu'il faut interpréter mes remarques, ce qui se déclenche dans l'individu lui même, ce que la biologie confirme par la production/répression d'hormones, accroissant ou diminuant certains fonctionnements internes.

J'ose espérer que ces explications sont moins chiches que précédemment !

:hi:

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

Ayant globalisé l'émotion positive de base qu'est la joie par la notion d'amour qui n'est pas qu'une émotion et qui guide la conscience de nombreuses façons, j'ajoute que je globaliserais l'émotion négative de base qu'est la tristesse par la notion de peine.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Avec le sentiment, l'émotion est intellectualisée, figée, cristallisée, et perd en spontanéité et en surprise...
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Ceci est une assertion incorrecte !

Avec objectivité*:

  • Le sentiment a pour antonyme: le "raisonnement", la "raison" et la "logique" qui définissent tous trois l'intellectuel. L'émotion peut être intellectualisée, mais pas grâce aux sentiments.
  • Le sentiment est défini par certains (cf: Wikipédia**) comme étant à l'origine d'une connaissance immédiate ou d'une simple impression. Le sens psychologique de sentiment comprend un état affectif. Le sentiment ne cristallise pas, ou ne fige pas une émotion dans le temps; elle justifie l'émotion.
  • La différence entre émotion et sentiment (cf: Wikipédia**) réside dans le fait que le sentiment ne présente pas une manifestation réactionnelle. C'est pourquoi, lorsqu'on amalgame sentiment et émotion, on ne retrouve plus la surprise (qui est une manifestation réactionnelle, parmi tant d'autres).

*:

903375anto.png

**: Pourquoi j'utilise Wikipédia (et d'autre source sur internet), car c'est une encyclopédie créé par et pour la majorité des humains.

C'est une source (qu'elle soit juste ou non), qui définit le langage des humains.

Afin d'être compris par la norme, j'utilise cette source.

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Alors pourquoi pas 1 seule qui revêtirait des apparences différentes selon le contexte, les circonstances, comme le laisse entendre notre ami Quasi-modo ?

Car, ce n'est pas limpide :p

Bien sûr, l'être humain peut interpréter comme il le souhaite, n'importe qu'elle manifestations de l'esprit (sans connotation mystique).

Mais, pour deux raisons, cette interprétation n'est pas recommandée:

  • Mieux il distingue les nuances, et mieux le peintre utilise ça palette de couleur.
  • L'ignorance est -malheureusement- innée chez l'humain, l'étonnement sera donc une émotion couramment employée. Mais comme le démontre d'autres participants de ce topic, certaines émotions ne suscite pas obligatoirement l'étonnement (dont émane la surprise). La surprise n'est qu'une manifestation réactionnelle, parmi tant d'autres.

Peut-être amalgame-t-on la surprise qui se dégage d'un humain que l'on étudie, à la surprise ressentie par ceux qui étudient l'humain usant de d'autres émotions.

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Faut-il apprendre à les contrôler ou les laisser libre de s'exprimer ?
Cette question représente un faux dilemme (explication ICI). Car nous pouvons aussi choisir de faire les deux, en connaissance de cause.

C'est-à-dire:

  • Contrôler, lorsque cela devient mauvais pour nous, ou autrui.
  • Libérer, lorsque cela dénoue un nœud (psychique).

Ce n'est pas l'un ou l'autre, mais l'un et l'autre.

Parle-t-on des sentiments ou des émotions ?

  • Le sentiment ne se contrôle pas, ils s'analysent, se comprennent, s'acceptent, se jugent, s'influencent, mais sans plus.
  • L'émotion, qui est une manifestation réactionnelle, "elle" peut se contrôler, si besoin, envie ou intérêt.

Nous parlons donc: des émotions.

Je créais cet aparté, pour éviter les quiproquos, préjuger et amalgame, nuisible à une réflexion, ou un dialogue.

Oui

Il est recommandé de savoir contrôler ces émotions, pour ne pas nuire à soi-même ou autrui.

Tout comme

Il est recommandé de savoir libérer ces émotions, dans les conditions adéquates, pour ne pas accumuler trop de frustration (dommageable: physiquement et psychologiquement).

Pourquoi les gens sont toujours obligés de citer des trucs X-Y de science et autre, plutôt que de parler par eux-mêmes, d'eux-mêmes ?!
Car la science est un outil "impartial" qui permet de mieux comprendre notre environnement. Citer cet outil, c'est légitimer une réflexion*.

Parler avec partialité, c'est prendre le risque (plus ou moins grand, d'après les gens) de se tromper, inconsciemment (ou pas), avec des arguments fallacieux, du sophisme, des hoaxs, des biais cognitifs, des dissonances cognitives, des heuristique de jugement, etc.

On ne raisonne correctement sur un sujet, que lorsqu'on le connaît.

Le sujet, ici, c'est l'émotion.

Je possède des émotions, certes. Mais je ne suis qu'un humain sur 7 403 267 450 d'autres.

JE n'ait pas la perfection, JE n'ait pas la norme, JE n'est pas en mesure de généraliser son cas.

Par contre, je peux faire preuve d'objectivité, pour essayer de généraliser ma réflexion sur les émotions.

JE peut apporter X ou Y éléments scientifique pour étayer son raisonnement.

Nous ne sommes pas dans la rubrique "témoignage", si chère à la démagogie, la sensiblerie et la persuasion.

Mais dans la rubrique "Philosophie", où réfléchir devient un art.

*: Par exemple:

Les obscurantistes utilisent l'argument fallacieux d'autorité, pour simuler cette légitimité qu'ils ne possèdent pas, lorsqu'ils imposent leur croyance.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Car, ce n'est pas limpide :p

C'était bien évidemment ironique ! :gurp:

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Merci à toi, Déjà, et ce d'autant que 1/ pour une fois, j'ai tout compris smile.gif (puisque j'avoue être parfois perdu dans certaines de tes interventions en forme de longues coulées philosophiques, ne sachant pas toujours quel est le sujet de ta phrase, sans parler de l'abus du style analogique qui m'insupporte un brin) et 2/ nous sommes en complet accord sur les points développés.

En réalité, je n'ai rien avancé mon cher Tison.

Mais j'avoue que les objections de Sirielle ne sont pas à prendre à la légère, avec ses exemples, en effet je me demande pourquoi dans ce cas, une musique qui nous a plu finit par nous lasser par exemple, ou même un manège à sensations au bout d'un temps ? Je m'aventurai à dire que plutôt que la surprise, ce serait comme une forme d'incompréhension, de ne pas avoir fait le tour de la question, enfin je ne sais comment l'exprimer clairement, peut-être une part de mystère, oui tant qu'il reste une part de mystère, l'émotion peut advenir. Comme je l'ai dit à ma chère et tendre lorsque l'on s'est rencontré, au sujet du sentiment amoureux: " le jour où je saurai pourquoi je suis avec toi, je ne t'aimerai certainement plus ! " ( en substance )

Qu'en penses-tu ?

En effet, tu n'as rien avancé, cher Déjà, et pour cause. La démonstration mathématique de la pertinence d'une théorie scientifique des émotions dans un langage informatisé risque de se faire attendre encore bien longtemps, compte tenu de la complexité de l'âme humaine.

Au sujet des objections de Sirielle, j'avais rédigé un premier post (perdu pour fausse manipulation et que je n'ai pas réécrit) où j'avais développé, entre autres, le même type d'argumentation proposé par toi, après m'être interrogé sur le sens à donner au concept de "surprise" et aux causes de son épuisement. Et j'avais songé au fait que dans le cas d'une oeuvre d'art, pour peu que celle-ci soit suffisamment riche, ce n'est pas un seul visionnage ou écoute qui va suffire pour en savourer tous les tours et détours ; au contraire, plusieurs écoutes seront nécessaires et, pour peu que nous soyons amoureux, voire passionné, de tel ou tel style de musique, alors ce sentiment amoureux est lui-même vecteur d'émotions toujours nouvelles puisque nous allons continuer encore fort longtemps d'aller de découverte en découverte, si bien qu'il restera pendant longtemps en effet une part de mystérieux et d'inépuisé.

Pour cette seconde approche, je te rejoins plus ( davantage ), dans la mesure où j'avais justement identifié deux phénomènes connexes, mais pour moi indépendants, à savoir quelque chose en " creux " et quelque chose en " bosse ", que l'on peut avantageusement retraduire en positif ou négatif, en manque ou en surépaisseur/surplus, et que n'importe quel être aussi simple soit-il, est quelque part soumis à ce double jeu de sensations, soit il ressent un besoin/manque, soit il ressent un ajout/récompense/envie. Que les autres formes discriminées, d'émotions et de sentiments, naissent de ces deux processus primordiaux, par " raffinement ".

Le besoin étant ce qui est nécessaire/indispensable, et l'envie ce qui vient se superposer, se rajouter, créer du " plus " par rapport à un état que l'on peut qualifier de neutre, par exemple. La tristesse représente, est concomitante à une perte quelconque, alors que la joie serait de l'ordre de l'excès de quelque chose, pas nécessairement en lien avec un évènement réel ou disons extérieur, mais comment il se manifeste intérieurement, car on peut être " heureux " comme ma fille récemment d'avoir perdu sa dent de lait selon ses propres dires, ou encore éprouver du chagrin en recevant en apprenant une nouvelle que l'on ignorait jusqu'alors, c'est donc bien intérieurement qu'il faut interpréter mes remarques, ce qui se déclenche dans l'individu lui même, ce que la biologie confirme par la production/répression d'hormones, accroissant ou diminuant certains fonctionnements internes.

J'ose espérer que ces explications sont moins chiches que précédemment !

:hi:

Je trouve très intéressante et originale cette approche binaire de l'émotion - qui me fait penser à l'ambivalence souvent controversée du désir (envisagé tantôt comme un manque ou tantôt comme un excès de quelque chose), ce qui me semble justifié dans la mesure où émotions et désirs peuvent être taxés d'affects. Mais en matière d'émotions, il sera certainement plus facile d'en vérifier les manifestations physiologiques et neurobiologiques.

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

Ayant globalisé l'émotion positive de base qu'est la joie par la notion d'amour qui n'est pas qu'une émotion et qui guide la conscience de nombreuses façons, j'ajoute que je globaliserais l'émotion négative de base qu'est la tristesse par la notion de peine.

J'aurais pu globaliser ces deux émotions de base par les notions de bonheur et de malheur mais j'ai choisi de plutôt préciser autrement le champ auquel elles appartiennent afin de souligner qu'elles ne sont pas nécessairement opposées et que l'émotion positive est la plus basique et essentielle alors que la négative met en évidence ses limites.

J'en conclus donc que l'amour est à la base des émotions et que la peine causée par l'injustice nuisant à cet amour les rend douloureuses.

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

Avec objectivité*:

  • Le sentiment a pour antonyme: le "raisonnement", la "raison" et la "logique" qui définissent tous trois l'intellectuel. L'émotion peut être intellectualisée, mais pas grâce aux sentiments.
  • Le sentiment est défini par certains (cf: Wikipédia**) comme étant à l'origine d'une connaissance immédiate ou d'une simple impression. Le sens psychologique de sentiment comprend un état affectif. Le sentiment ne cristallise pas, ou ne fige pas une émotion dans le temps; elle justifie l'émotion.
  • La différence entre émotion et sentiment (cf: Wikipédia**) réside dans le fait que le sentiment ne présente pas une manifestation réactionnelle. C'est pourquoi, lorsqu'on amalgame sentiment et émotion, on ne retrouve plus la surprise (qui est une manifestation réactionnelle, parmi tant d'autres).

"Le sentiment est la composante de l'émotion qui implique les fonctions cognitives de l'organisme, la manière d'apprécier. La cognition est le terme scientifique qui sert à désigner l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance tels que la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention.

Le sentiment renvoie à la

perception de l'état physiologique du moment. Chez l'espèce humaine, la perception est aussi liée aux mécanismes de cognition. Le mot « perception » désigne :

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

J'en conclus donc que l'amour est à la base des émotions et que la peine causée par l'injustice nuisant à cet amour les rend douloureuses.

Je pense sincèrement que l'attirance et la révulsion n'ont pas de point commun, qu'ils n'en appellent pas au même principe moteur sous-jacent, mais bien au contraire qu'ils sont opposés, comme le haut et le bas, creuser et ériger, fuir et s'approcher, agréable/plaisant et désagréable/déplaisant...

Car ce qu'il faut remarquer, c'est que la négation d'un élément négatif ne donne pas nécessairement le terme positif, et inversement, ce qui laisse entendre l'indépendance des concepts, par exemple dire je ne suis pas malheureux, n'induit pas que je sois heureux, nous avons par ce biais l'indice que derrière les apparences trompeuses du langage se cache en réalité deux phénomènes distincts !

Plus troublant encore, c'est que non seulement ils sont opposés, mais ils ne s'excluent pas mutuellement, c'est à dire que l'on peut fort bien être dans un état hybride, à la fois heureux et malheureux, par exemple je peux avoir fait la rencontre de ma vie, mon alter-ego, et donc particulièrement heureux, tout en encaissant de plein fouet la mort d'un de mes ascendants directs, d'avoir perdu ma mère ou mon père tout aussi brutalement, me plongeant dans une grande détresse, tristesse, dit autrement de ressentir le malheur.

Si on se restreint au sentiment d'amour, il peut en aller de même, être à la fois empli d'amour pour un de ses enfants, et ressentir de la haine pour son conjoint qui vient de nous trahir sans vergogne, ressentant ainsi les deux sentiments opposés simultanément.

Si il était question d'injustice qui corrompt le sentiment d'amour, on ne pourrait pas ressentir l'un et l'autre douloureux en même temps !

Si mon maillot est immaculé, il ne peut pas en même temps être maculé d'une tâche, être dégradé par n'importe quel artifice, d'où la nécessité qu'ils ( excitation et dégoût ) ne soient pas rattaché au même objet initial.

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

Je pense sincèrement que l'attirance et la révulsion n'ont pas de point commun, qu'ils n'en appellent pas au même principe moteur sous-jacent, mais bien au contraire qu'ils sont opposés, comme le haut et le bas, creuser et ériger, fuir et s'approcher, agréable/plaisant et désagréable/déplaisant...

Car ce qu'il faut remarquer, c'est que la négation d'un élément négatif ne donne pas nécessairement le terme positif, et inversement, ce qui laisse entendre l'indépendance des concepts, par exemple dire je ne suis pas malheureux, n'induit pas que je sois heureux, nous avons par ce biais l'indice que derrière les apparences trompeuses du langage se cache en réalité deux phénomènes distincts !

Plus troublant encore, c'est que non seulement ils sont opposés, mais ils ne s'excluent pas mutuellement, c'est à dire que l'on peut fort bien être dans un état hybride, à la fois heureux et malheureux, par exemple je peux avoir fait la rencontre de ma vie, mon alter-ego, et donc particulièrement heureux, tout en encaissant de plein fouet la mort d'un de mes ascendants directs, d'avoir perdu ma mère ou mon père tout aussi brutalement, me plongeant dans une grande détresse, tristesse, dit autrement de ressentir le malheur.

Si on se restreint au sentiment d'amour, il peut en aller de même, être à la fois empli d'amour pour un de ses enfants, et ressentir de la haine pour son conjoint qui vient de nous trahir sans vergogne, ressentant ainsi les deux sentiments opposés simultanément.

Si il était question d'injustice qui corrompt le sentiment d'amour, on ne pourrait pas ressentir l'un et l'autre douloureux en même temps !

Si mon maillot est immaculé, il ne peut pas en même temps être maculé d'une tâche, être dégradé par n'importe quel artifice, d'où la nécessité qu'ils ( excitation et dégoût ) ne soient pas rattaché au même objet initial.

Amour et peine sont moins directement opposés que bonheur et malheur car ils ne sont pas contraires au point de vue langage. Et si selon moi l'amour est la notion de base c'est qu'il ne dépend pas de la peine alors que la peine dépend de l'amour. Pour reprendre une de tes illustrations je peux être heureux, joyeux par amour pour mon alter ego (l'amour), et malheureux, triste d'avoir perdu quelqu'un que j'aimais (la peine).

Je n'oppose pas non plus directement la haine à l'amour car dans ce cas aussi je considère que la haine ou la colère proviennent de l'amour bien qu'ils le heurtent (alors que l'amour ne provient pas de la haine). Pour reprendre une autre de tes illustrations la haine pour le conjoint s'inspire de la trahison et est donc une réaction empreinte d'amour-propre entre autres et de principe de fidélité (qui renvoie elle aussi à l'amour) peinés.

J'en conclus donc que concernant les notions de bien et de mal, elle ne sont pas équivalentes contrairement à ce que le langage pourrait laisser parfois penser car le bien domine le mal. Le bien existe à la base et le mal peut s'y immiscer mais il dépend du bien, comme un cancer dépend du corps dans lequel il se développe sans réciproque équivalente.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
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"Le sentiment est la composante de l'émotion qui implique les fonctions cognitives de l'organisme, la manière d'apprécier. La cognition est le terme scientifique qui sert à désigner l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance tels que la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention.[/left]

Le sentiment renvoie à la

perception de l'état physiologique du moment. Chez l'espèce humaine, la perception est aussi liée aux mécanismes de cognition. Le mot « perception » désigne :

Ce rappel est essentiel. J'en profite pour noter quelques intuitions sur la nappe avant qu'elles ne s'envolent et, par la même occasion, pour améliorer ce que j'ai pu écrire plus haut.

Le sentiment, en tant que composante de l'émotion, m'apparaît comme la sublimation intellective de l'émotion. Avec le sentiment, l'émotion pourra ainsi gagner en profondeur. Par exemple, l'amour-émotion (coup de foudre) pourra être sublimé en amour-sentiment, voire en amour-passion.

Et puisque j'ai plusieurs topics en tête, je dirai que l'artiste façonne, suivant une technique particulière, des sentiments plutôt que des émotions. Le culte de l'émotion-choc et des "sensations fortes", sans sentiment ni passion, c'est précisément le domaine de prédilection de toute daube artistique ou publicitaire - où il n'y a aucune place pour la profondeur ni la transcendance.

Ce rôle de l'intellect dans le sentiment permet de mieux appréhender la différence entre sensation et émotion/sentiment. Dans la sensation, l'intellect n'intervient pas véritablement. Par exemple, si les amplis sont à fond, cela me perce les tympans, j'ai la sensation de devenir sourd. Si je suis affecté psychologiquement par cette amplification intempestive, j'éprouve des émotions d'agacement, irritation, colère, etc.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le sentiment est la composante de l'émotion ...

Le sentiment, en tant que composante de l'émotion...

Ce qui est écrit me turlupine, enfin façon de parler, dans la mesure où l'émotion peut advenir sans sentiment, mais que le sentiment ne peut pas naître sans le soutien de l'émotion, même fugace ou éphémère où demeurera son empreinte, j'aurai pensé que le sentiment est composé de l'émotion et non la composante de celle-ci !?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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Amour et peine sont moins directement opposés que bonheur et malheur car ils ne sont pas contraires au point de vue langage.

Et si selon moi l'amour est la notion de base c'est qu'il ne dépend pas de la peine alors que la peine dépend de l'amour.

Pour reprendre une de tes illustrations je peux être heureux, joyeux par amour pour mon alter ego (l'amour), et malheureux, triste d'avoir perdu quelqu'un que j'aimais (la peine).

Oui, puisque la peine est une forme de destruction de l'amour, et non un manque, je vais faire une analogie, sans doute déplaisante pour une personne en particulier mais qui permet d'imager les choses de façon claire, je peux dire que le manque correspond à une excavation/fosse sur le terrain, que la joie est ce qui a été construit au dessus du sol, et la peine dont tu parles, serait une destruction de cette infrastructure, et non le remplissage du creux/vide pour venir à la surface du manque/besoin.

Vu sous cet angle " constructiviste ", effectivement la peine dépend de la dite construction, alors que l'amour qui est cette construction ne dépend pas de l'acte de démolir.

nothing.pngsirielle, le 31 juillet 2016 - 16:46, dit :

J'en conclus donc que l'amour est à la base des émotions et que la peine causée par l'injustice nuisant à cet amour les rend douloureuses.

Sans vouloir chipoter, l'argument que tu donnes en partant de mon exemple, ne conforte pas ton hypothèse, car le sentiment d'amour de l'être cher perdu, n'est pas corrompu, dans le sens où ce n'est pas cet amour qui est touché, il reste intact, mais sa jouissance, son accès, qui sont remis en cause par la perte, l'injustice n'est pas apposée au sentiment d'amour, mais sur des considérations environnementales, car tu ne l'aimes pas moins malgré l'évènement, n'est-ce pas !

Néanmoins, dans ce passage en rose, peut-être que je prend l'amour dans un sens trop général du début à la fin, disons L'amour, générique, dans la première partie et un amour, particulier, dans la seconde, ce qui ne serait plus antinomique.

Je n'oppose pas non plus directement la haine à l'amour car dans ce cas aussi je considère que la haine ou la colère proviennent de l'amour bien qu'ils le heurtent (alors que l'amour ne provient pas de la haine).

Pour reprendre une autre de tes illustrations la haine pour le conjoint s'inspire de la trahison et est donc une réaction empreinte d'amour-propre entre autres et de principe de fidélité (qui renvoie elle aussi à l'amour) peinés.

Là je ne te rejoins plus, toujours avec mon approche allégorico-analogique, on peut fort bien atteindre le stade haineux, sans avoir recours au préalable à celui d'amour, si le manque est une absence, de le vivre une acquisition, et la peine un ravage sur cette acquisition, de même le sentiment de haine, se profile en défaut, en possession et en destruction de cette dernière, autrement dit, ce sentiment peut être absent, présent/acquis ou en cours de démantèlement/destruction.

Quand les européens ont foulés les contrées en dehors du vieux continent où ils ont rencontrés de nouvelles variantes du genre humain, certains ont éprouvés une haine spontanée et une envie de destruction envers ces peuples, récemment les mouvements féministe ou anti-homophobe ont tenté de détruire le sentiment négatif véhiculé par la détracteurs des femmes ou des gays, de tendre vers une tempérance/tolérance, à défaut d'absence de ressentiments.

On peut certes le voir ainsi, et je pense que c'est ainsi que l'approche a toujours été véhiculée, de génération en génération, mais celle-ci est à mon sens une mésinterprétation héréditaire, celle que je te donne me semble plus juste/effective, l'indépendance des sentiments même opposés.

J'en conclus donc que concernant les notions de bien et de mal, elle ne sont pas équivalentes contrairement à ce que le langage pourrait laisser parfois penser car le bien domine le mal.

Le bien existe à la base et le mal peut s'y immiscer mais il dépend du bien, comme un cancer dépend du corps dans lequel il se développe sans réciproque équivalente.

Oui pour le début, mais pour des raisons différentes entre nous, et non pour la fin ( causes ), selon les monstrations que je t'ai données, ainsi que:

Le cancer, comme la peine d'amour est une détérioration/dégradation de quelque chose qui existe, c'est un déclin, mais la " destruction " ( non-construction ou a-construction ) existe indépendamment de la construction, car on peut inversement voir la vie comme un phénomène qui s'oppose justement à l'anarchie, au désordre, au hasard !

Le " bien " et le " mal ", le bon ou le mauvais, l'amour ou la haine, le malheur ou le bonheur, sont symétriques, comme le haut ou le bas, le + ou le - .

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Ce qui est écrit me turlupine, enfin façon de parler, dans la mesure où l'émotion peut advenir sans sentiment, mais que le sentiment ne peut pas naître sans le soutien de l'émotion, même fugace ou éphémère où demeurera son empreinte, j'aurai pensé que le sentiment est composé de l'émotion et non la composante de celle-ci !?

Je me suis également posé la question. Dans cette définition (qui est celle proposée en psychologie expérimentale depuis une dizaine d'années), il convient de préciser que le terme "sentiment" n'est pas à prendre ici dans son usage courant. D'ailleurs le psychologue utilise plus précisément l'expression "sentiment subjectif". Le"sentiment subjectif", en tant que l'une des 5 composantes de l'émotion, est considéré comme l'émotion telle qu'elle est vécue par l'individu ; il s'agit de l'aspect conscient du processus émotionnel.

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

Oui, puisque la peine est une forme de destruction de l'amour, et non un manque, je vais faire une analogie, sans doute déplaisante pour une personne en particulier mais qui permet d'imager les choses de façon claire, je peux dire que le manque correspond à une excavation/fosse sur le terrain, que la joie est ce qui a été construit au dessus du sol, et la peine dont tu parles, serait une destruction de cette infrastructure, et non le remplissage du creux/vide pour venir à la surface du manque/besoin.

Vu sous cet angle " constructiviste ", effectivement la peine dépend de la dite construction, alors que l'amour qui est cette construction ne dépend pas de l'acte de démolir.

nothing.pngsirielle, le 31 juillet 2016 - 16:46, dit :

J'en conclus donc que l'amour est à la base des émotions et que la peine causée par l'injustice nuisant à cet amour les rend douloureuses.

Sans vouloir chipoter, l'argument que tu donnes en partant de mon exemple, ne conforte pas ton hypothèse, car le sentiment d'amour de l'être cher perdu, n'est pas corrompu, dans le sens où ce n'est pas cet amour qui est touché, il reste intact, mais sa jouissance, son accès, qui sont remis en cause par la perte, l'injustice n'est pas apposée au sentiment d'amour, mais sur des considérations environnementales, car tu ne l'aimes pas moins malgré l'évènement, n'est-ce pas !

Néanmoins, dans ce passage en rose, peut-être que je prend l'amour dans un sens trop général du début à la fin, disons L'amour, générique, dans la première partie et un amour, particulier, dans la seconde, ce qui ne serait plus antinomique.

Là je ne te rejoins plus, toujours avec mon approche allégorico-analogique, on peut fort bien atteindre le stade haineux, sans avoir recours au préalable à celui d'amour, si le manque est une absence, de le vivre une acquisition, et la peine un ravage sur cette acquisition, de même le sentiment de haine, se profile en défaut, en possession et en destruction de cette dernière, autrement dit, ce sentiment peut être absent, présent/acquis ou en cours de démantèlement/destruction.

Quand les européens ont foulés les contrées en dehors du vieux continent où ils ont rencontrés de nouvelles variantes du genre humain, certains ont éprouvés une haine spontanée et une envie de destruction envers ces peuples, récemment les mouvements féministe ou anti-homophobe ont tenté de détruire le sentiment négatif véhiculé par la détracteurs des femmes ou des gays, de tendre vers une tempérance/tolérance, à défaut d'absence de ressentiments.

On peut certes le voir ainsi, et je pense que c'est ainsi que l'approche a toujours été véhiculée, de génération en génération, mais celle-ci est à mon sens une mésinterprétation héréditaire, celle que je te donne me semble plus juste/effective, l'indépendance des sentiments même opposés.

Oui pour le début, mais pour des raisons différentes entre nous, et non pour la fin ( causes ), selon les monstrations que je t'ai données, ainsi que:

Le cancer, comme la peine d'amour est une détérioration/dégradation de quelque chose qui existe, c'est un déclin, mais la " destruction " ( non-construction ou a-construction ) existe indépendamment de la construction, car on peut inversement voir la vie comme un phénomène qui s'oppose justement à l'anarchie, au désordre, au hasard !

Le " bien " et le " mal ", le bon ou le mauvais, l'amour ou la haine, le malheur ou le bonheur, sont symétriques, comme le haut ou le bas, le + ou le - .

J'ai évoqué la justice pour appuyer l'idée de limites que je donnais à l'amour ou la joie (émotion de base) dont le dépassement générant l'émotion négative s'apparente à l'irrespect de ses lois.

On n'aime pas moins une personne que l'on perd mais la tristesse ou la peine que l'on ressent alors dépend de cet amour, elles y sont liées. Et le fait qu'on ne l'en n'aime pas moins conforte l'idée selon laquelle l'amour/joie en tant qu'émotion positive ne dépend pas lui de la peine/tristesse représentant l'émotion négative.

La haine provient entre autres d'un sentiment d'amour-propre déviant par lequel le haineux a développé son amour sur l'interprétation simpliste de celui-ci ou d'une colère à l'égard de ceux qu'il juge responsables de comportements nuisibles. Par exemple le fait d' associer systématiquement et rigidement une notion étrangère à son amour (une certaine instruction, culture, etc...) que l'on considère essentielle au regard de ses qualités. La haine vient alors de l'absence de ce à quoi l'on est attaché (et que donc on aime) ou encore d'une colère liée à des comportements critiquables (par exemple des traditions barbares et nuisant donc à ce que l'on aime) par laquelle on décide de condamner sévèrement le(s) responsable(s) désigné(s).

La haine est toujours explicable bien qu'elle puisse être injuste par l'interprétation qu'on en fait et repose sur ce que le haineux aime, qu'elle est sensée protéger (directement ou indirectement).

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

Ce qui est écrit me turlupine, enfin façon de parler, dans la mesure où l'émotion peut advenir sans sentiment, mais que le sentiment ne peut pas naître sans le soutien de l'émotion, même fugace ou éphémère où demeurera son empreinte, j'aurai pensé que le sentiment est composé de l'émotion et non la composante de celle-ci !?

L'émotion se compose de sensation physiologique et de sentiment. Le sentiment est la perception de la sensation composant l'émotion. Lorsqu'il y a émotion, il y a nécessairement perception de sensation physiologique et donc sentiment. C'est la sensation physiologique composant l'émotion qui est dénuée de sentiment.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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(en passant)

C'est marrant comme chacun peut employer des termes pourtant courants dans des sens différents...

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