Aller au contenu

Cruauté de la vie

Noter ce sujet


querida13

Messages recommandés

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Qui sommes-nous pour nous approprier le droit de décider de la vie de quelqu'un ? De ce qui est "moralement" acceptable ?

Je trouve ces positions de "sauveurs", dictatoriales et bien peu humbles.

Le volonté de suicide ne peut-elle pas émaner d'une lassitude, d'un manque de désir, d'une sensation prégnante d'avoir fait le tour ? Cette volonté forcenée de préserver quelque chose qui peut paraître insipide à quelqu'un est une violence qu'on lui fait.

Et bien évidemment, si j'étais confrontée à ça avec un de mes proches, je me révolterais. Mais surtout, j'écouterais ce qu'il à me dire. Et je crois que je m'inclinerais, quitte à en être désespérée...

Il est possible de croire que se juger obligatoirement impuissant est une preuve d'humilité. Il est possible aussi de penser qu'il serait bien peu humble de croire qu'on peut toujours se suffire à soi-même. Et l'idée d'une humble négligence me semble peu réjouissante.

Tu utilises le terme "volonté forcené" pour décrire l'attention et la serviabilité que j'ai voulu évoquer?

Vouloir ou ne pas vouloir vivre en tant qu'individu? Vouloir ou ne pas vouloir mourir en tant qu'individu? Vouloir qu'un autre vive ou vouloir qu'un autre meure en tant qu'individu? La qualité de vie n'a selon toi rien avoir dans tout ça? Il ne s'agit que d'avoir le droit ou pas de vouloir pour soi-même?

Décider pour soi, décider pour les autres? Décider pour soi devrait selon toi être anarchique par goût de liberté individuelle? L'anarchie n'est pas la liberté. Décider pour les autres devrait être interdit car ça te semble obligatoirement dictatorial? C'est simpliste.

Il ne suffit pas de savoir qui a raison et qui a tort, et jusqu'où peut aller la liberté individuelle au sein de la collectivité, mais surtout de réussir à ce que les individus puissent, même s'ils choisissent de plutôt mourir comme c'est une de leur possibilités avec les moyens qu'ils ont pour y parvenir, avoir droit à une vie décente. En sachant que pour avoir droit chacun à une vie décente il faut une certaine cohésion sociale et une certaine implication de chacun dans la vie des autres. Chacun pour soi ne peut pas suffire.

Modifié par sirielle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Il est possible de croire que se juger obligatoirement impuissant est une preuve d'humilité. Il est possible aussi de penser qu'il serait bien peu humble de croire qu'on peut toujours se suffire à soi-même. Et l'idée d'une humble négligence me semble peu réjouissante.

Tu utilises le terme "volonté forcené" pour décrire l'attention et la serviabilité que j'ai voulu évoquer?

Vouloir ou ne pas vouloir vivre en tant qu'individu? Vouloir ou ne pas vouloir mourir en tant qu'individu? Vouloir qu'un autre vive ou vouloir qu'un autre meure en tant qu'individu? La qualité de vie n'a selon toi rien avoir dans tout ça? Il ne s'agit que d'avoir le droit de vouloir pour soi-même?

Décider pour soi, décider pour les autres? Décider pour soi devrait selon toi être anarchique par goût de liberté individuelle? L'anarchie n'est pas la liberté. Décider pour les autres devrait être interdit car ça te semble obligatoirement dictatorial? C'est simpliste.

Il ne suffit pas de savoir qui a raison et qui a tort, et jusqu'où peut aller la liberté individuelle, mais surtout de réussir à ce que les individus puissent, même s'ils choisissent de plutôt mourir comme c'est une de leur possibilités avec les moyens qu'ils ont pour y parvenir, avoir droit à une vie décente. En sachant que pour avoir droit chacun à une vie décente il faut une certaine cohésion sociale. Chacun pour soi ne peut pas suffire.

Je ne comprends pas ce long laïus, désolée.

Il faut savoir que la dépression est une maladie qui se soigne. Le dépressif mérite qu'on l'aide à vivre, pas qu'on l'aide à broyer du noir.

Personne n'a jamais fait le tour de la vie, nous avons toujours au fond de nous des désirs nouveaux qui naissent. Jamais nous ne cessons d'apprendre.

La lassitude est-elle nécessairement le symptôme d'une dépression ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
trololotralala Membre 785 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

john lennon disait pas d'enfer et pas de paradis, avait'il raison ?, moi je dis on n'est bien avec ces proches,quand l'attenta et venu j'était avec mes copains motards, j'était pas la hier,c'est pour ça que j'était de bonne humeur le 15 juillet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
Quand un animal se laisse mourir parce qu'il a perdu son compagnon de vie, homme ou autre, on trouve ça touchant, mais jamais lâche. Le désespoir et l'infinie tristesse ne seraient-ils recevables que lorsqu'une vie n'est pas "sacrée", parce que pas humaine ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
[...]ils ne vont pas positiver, mais au contraire " négativer " cette information[...]
Si je donne cette information, ce n'est pas pour leur imposer, mais montrer qu'elle existe. :fleur:

Parfois, il faut rappeler la finalité du chemin, pour trouver l'intérêt de le parcourir.

633404167eb7f4c5a01ca8c412e394e5722930dfa139c7933ba18f919c53fae5b0d2b5.jpg

Si j'impose cette information à d'autres, c'est parce que ces personnes imposeront leur avis incorrectement (moralement et/ou intellectuellement).

Il n'existe pas une unique méthode pour répondre à ces gens, mais plusieurs (toutes avec leur qualité, et leur défaut).

Et, j'ai fait mon choix ;)

Quant à la "responsabilisation":

Je suis désolé pour ceux qui subiront ce "changement" de mentalité (s'il arrive à avoir lieu).

Mais, on ne peut pas instaurer cette mentalité, sans qu'il y ait des dégâts #Réaliste

Et si j'insiste, c'est parce que cette mentalité permettrait de rajouter un "pallié" sociale, psychologique, sur lequel se reposer/aider/protéger.

Celui qui est dans le noir, y est déjà (et se fera aider en conséquence).

Mais, on peut aussi aider ceux qui tombent lentement dans le côté obscure de la force :p

(endiguons la chute)

Enfin, si je me permets d'étaler ce raisonnement, cette méthodologie ici, c'est parce que nous sommes dans la rubrique philosophie, pas dans la rubrique "SOS aidez les gens".

Bien sûr, ce forum est accessible à tous, donc des gens fragiles pourraient être choqué par ces propos (comme ils pourraient être choqués par tout ce qui se trouve sur internet, ou tout ce qui se trouve dans la réalité).

Mais ce n'est pas la probabilité que cela arrive, qui doit nous empêcher de philosopher dans la rubrique philosophie :bo:

[...]ce qui nous permettra de trouver éventuellement des parades[...]
C'est ce que je m'efforce de partager.

Les méthodes pour accompagner l'individu fragile existent déjà.

Par contre, il est encore rare de voir des réflexion sur comment éviter que ce genre de comportement social s'agrandisse. Tout en responsabilisant la société, et l'individu qui vie dedans.

[...] et des circonstances particulières peuvent faire basculer n'importe qui, peu importe sa force d'esprit initiale.
Je trouve cette phrase est tendancieuse.

N'importe qui ne peut pas basculer dans la dépression (ou la fragilité émotionnel/mental).

Par contre, n'importe qui, subissant des "conditionnement" particulier (ou ayant un génome/biologie particulière), peut éventuellement se fragiliser.

Quoi qu'il en soit, en acceptant nos différences, on garde l'objectif d'aider les plus démunis. Et je crois que c'est le plus important :cool:

Pour le reste, je n'ai pas à tergiversais dessus, soit je suis d'accord (ou pas, mais cela ne me perturbe pas) soit je considérerais que ce n'est pas le lieux pour en parler (ou du moins ainsi) ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 374 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Mais pourquoi envisager le suicide comme la solution à la cruauté de la vie?

Il y a deux sortes de gens.ceux qui sont avertis que ça va être dur et qui se battront jusqu'au dernier souffle parce que vivre ,c'est se battre.

Et ceux que la dureté de la vie découragera à un moment donné et qui ont supporté de la vie plus qu'ils ne pouvaient le faire.

Puis les troisièmes qui se disent comme dans le film la haine :jusqu'ici tout va bien!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

La lassitude est-elle nécessairement le symptôme d'une dépression ?

Il me parait nécessaire de parler de dépression pour les cas dans lesquels la lassitude est telle qu'elle donnerait des envies de suicide. Par honnêteté il faut de toutes façons distinguer entre les cas normaux et les cas pathologiques.

Et ma réflexion me paraît tout autant valable concernant la lassitude que tu essayes de décrire : si nous éprouvons un tel sentiment au points de vouloir en finir avec la vie, alors nous avons malgré tout une idée de ce qui ne nous serait pas indifférent, et ce serait l'occasion fatidique et ultime de changer ce que nous pensons devoir l'être.

Un instant de déprime est encore différent : ça arrive à chacun de se décourager. Tout est dans le rebond au final.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
Yemaya Membre 242 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Trés belle chanson Ping.

C'est un philosophe chantant ce Brassens, dommage que ses textes ne sont pas suffisamment mis en valeur par sa musique.

Sinon, il est évident que la trés grande majorité des gens ne trouvent pas la vie si cruelle que ça puisqu'ils choisissent de faire des enfants.

Quand je pense que certains ne supportent pas la vue d'un champ car ils imaginent trop bien le "carnage" qui s'y déroule en permanence dans la lutte pour la vie !

La vie dévorant la vie.

N'est-ce pas l'inverse ? Faire des enfants n'est-il pas un stratagème ( égoïste, certes) pour rendre cette vie supportable ?

Chacun "remplit" son passage ici-bas de la manière qui lui paraît la plus satisfaisante (on a le droit de cumuler, bien sûr smile.gif) :

- Fonder une famille, enfanter

- Se tourner vers la spiritualité

- Avoir une vie professionnelle très active

- Avoir une vie sociale et relationnelle très riche

- Jouer au sauveur

- Faire du sport à outrance

- Se cultiver jusqu'à plus soif

- Voyager et découvrir des terres lointaines

- Embellir sa maison et son jardin

- Tenter de retarder les effets du vieillissement

- S'organiser un maximum de loisirs

- Se triturer l'esprit sur le pourquoi du comment

- S'évader dans l'univers des stupéfiants

- Passer son temps sur un forum

- S'autoriser aussi à ne rien faire et coincer la bulle

- .....

- Et se consacrer à la quête de l'Amour.... quête qui peut s'avérer fructueuse..... ou pas.....

Le problème concernant celle-ci, c'est que le terme Amour ne prend pas le même sens pour chacun d'entre nous.

Pour toi elle est la seule motivation qui vaille la peine, la plus légitime.

Tu sais que je partage ce point de vue.... Mais cela n'exclut pas forcément tout le reste....

Comme te l'a si bien écrit Anna sur un autre topic, il fait jour dehors...

Modifié par Yemaya
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

N'est-ce pas l'inverse ? Faire des enfants n'est-il pas un stratagème ( égoïste, certes) pour rendre cette vie supportable ?

Chacun "remplit" son passage ici-bas de la manière qui lui paraît la plus satisfaisante (on a le droit de cumuler, bien sûr smile.gif) :

- Fonder une famille, enfanter

- Se tourner vers la spiritualité

- Avoir une vie professionnelle très active

- Avoir une vie sociale et relationnelle très riche

- Jouer au sauveur

- Faire du sport à outrance

- Se cultiver jusqu'à plus soif

- Voyager et découvrir des terres lointaines

- Embellir sa maison et son jardin

- Tenter de retarder les effets du vieillissement

- S'organiser un maximum de loisirs

- Se triturer l'esprit sur le pourquoi du comment

- S'évader dans l'univers des stupéfiants

- Passer son temps sur un forum

- S'autoriser aussi à ne rien faire et coincer la bulle

- .....

- Et se consacrer à la quête de l'Amour.... quête qui peut s'avérer fructueuse..... ou pas.....

Le problème concernant celle-ci, c'est que le terme Amour ne prend pas le même sens pour chacun d'entre nous.

Pour toi elle est la seule motivation qui vaille la peine, la plus légitime.

Tu sais que je partage ce point de vue.... Mais cela n'exclut pas forcément tout le reste....

Comme te l'a si bien écrit Anna sur un autre topic, il fait jour dehors...

Bien sur tout le monde cherche des moyens pour etre heureux, ou pour éviter de souffrir.

Mais si on veut éviter toute cruauté, il vaut mieux éviter que ces moyens impactent sur la vie des autres.

C'est la notion de responsabilité.

Ce dont je suis intimement convaincu cependant c'est que le suicide est une erreur, si ce n'est une faute morale.

Car pour être révolté au points de vouloir se suicider, il faut au moins avoir une idée de ce qu'on voudrait qui change dans le monde tel qu'il est. Et notre suicide consisterait alors à faire naître une valeur potentiellement incomprise, quand au contraire rester en vie et combattre pour changer ce qui doit l'être, combattre pour donner corps à cette valeur aurait peut-être mérité qu'on vécût. Si bien qu'à proprement parler nous ne désirons jamais la mort pour elle même, mais que nous ne désirons que cesser de souffrir, cesser d'assister au viol de nos valeurs. Et nous sommes davantage dévoués à une cause quand nous sommes présents au monde et que nous oeuvrons dans le sens de nos valeurs.

Dans ce sens le suicide est bien une forme de démission effectivement, quand la moralité impliquerait de mener à bout nos projets en accords avec nos valeurs et ce que nous sommes profondément. Pourquoi opter pour le suicide quand de toucher le fond nous pourrions d'un seul rebond trouver cette fantastique énergie de celui qui connaît ses limites, qui sait désormais pour quoi il se bat? Pour cette raison, je pense qu'il faut avoir perdu tout espoir au moins une fois dans sa vie et avoir été poussé dans ses derniers retranchements pour ensuite pleinement investir notre propre vie. Ceux qui traversent l'existence sans connaître de crise majeure ne peuvent et ne pourront jamais comprendre la force morale inouïe et le plaisir d'être en vie qui résulte de ce type d'expérience.

Une erreur de ton point de vue a toi, mais tu ne peux te mettre a la place du suicidé.

On a pas tous les memes aspirations, les memes expériences de vie, les memes moyens intellectuels ou autres.

Le suicidé n'est pas toujours un révolté, il peut simplement penser qu'il n'a plus rien a faire dans ce monde, etre intimement persuadé que ni lui, ni le monde n'auront plus rien a s'échanger.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Il me parait nécessaire de parler de dépression pour les cas dans lesquels la lassitude est telle qu'elle donnerait des envies de suicide. Par honnêteté il faut de toutes façons distinguer entre les cas normaux et les cas pathologiques.

Et ma réflexion me paraît tout autant valable concernant la lassitude que tu essayes de décrire : si nous éprouvons un tel sentiment au points de vouloir en finir avec la vie, alors nous avons malgré tout une idée de ce qui ne nous serait pas indifférent, et ce serait l'occasion fatidique et ultime de changer ce que nous pensons devoir l'être.

Un instant de déprime est encore différent : ça arrive à chacun de se décourager. Tout est dans le rebond au final.

J'ai bien consciente qu'il y a des "paliers". Que certains multiplient les tentatives parce qu'ils n'ont certainement pas trouvé une autre manière d'être vus, entendus.

Mais malgré tout, cet acharnement à vouloir à tout prix "faire vivre" ceux qui ne le souhaitent plus, me dérange.

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
Yemaya Membre 242 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Mais pourquoi envisager le suicide comme la solution à la cruauté de la vie?

Il y a deux sortes de gens.ceux qui sont avertis que ça va être dur et qui se battront jusqu'au dernier souffle parce que vivre ,c'est se battre.

Et ceux que la dureté de la vie découragera à un moment donné et qui ont supporté de la vie plus qu'ils ne pouvaient le faire.

Puis les troisièmes qui se disent comme dans le film la haine :jusqu'ici tout va bien!

Je vais éviter d'évoquer ceux qui se suicident à cause de douleurs physiques insurmontables qui les taraudent jour après jour, heure après heure. J'assimile ce suicide-là à une auto-euthanasie.

Je ne parlerai pas non plus des cas pathologiques...

Pour les autres, est-ce vraiment l'envie de mettre fin à une souffrance psychologique, émotionnelle, provoquée par la cruauté de la vie qui les pousse à se suicider ?

J'ai lu quelque part, que lors d'une rupture amoureuse, ou d'un décès, ce qui nous faisait le plus mal n'était pas la perte, le manque, mais c'était " ce qui n'a pas été vécu". On pleure tout ce que l'on aurait pu faire si l'Autre était encore à nos côtés. C'est cette extrapolation sur "le futur devenu impossible" qui nous fait souffrir.

Ceux qui se suicident dans ces moments-là, le font-ils parce qu'ils ne veulent pas continuer la route sans l'Autre et que la vie est cruelle, ou bien parce qu'ils sont incapables de renoncer à ce qu'ils ont imaginé pour leur avenir ?

Cela me rappelle le dentiste de mon enfance, qui au tout début de sa retraite est tombé d'une échelle (ou d'un toit !) et a perdu un peu de ses aptitudes physiques (sans être totalement invalide pour autant). Son fusil de chasse a été sa solution. Selon les dires de son épouse, il ne supportait pas de se voir diminué et incapable d'accomplir tout ce qu'il avait projeté pour sa retraite...

Les faits divers nous comptent parfois l'histoire d'un père de famille ayant assassiné toute sa famille puis ayant retourné l'arme contre lui car il se trouvait surendetté (ou tout autre problème financier) ou mêlé à un scandale. Le suicide ne provient-il pas encore ici de la peur de devoir se confronter au scénario que notre imagination construit ?

Quant à ceux qui se suicident à cause de conditions de vie trop difficiles, et d'épreuves successives, est-ce dû à une incapacité à se battre, à faire face ? N'est-ce pas là également une incapacité à renoncer à la vie que l'on a rêvée ?

Je vais jouer les candides : le taux de suicide dans les pays pauvres, au milieu des bidon-villes et autres favelas, sont-il aussi élevés que dans les pays développés ? Lorsque l'on ne se projette pas dans l'avenir, la vie, même très difficile, paraît-elle aussi cruelle ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

J'ai bien consciente qu'il y a des "paliers". Que certains multiplient les tentatives parce qu'ils n'ont certainement pas trouvé une autre manière d'être vus, entendus.

Mais malgré tout, cet acharnement à vouloir à tout prix "faire vivre" ceux qui ne le souhaitent plus, me dérange.

"cet acharnement" Lequel? Qui s'y acharne ici? C'est un peu de la paranoïa puisque tu avais cru que c'était mon cas à tort.

On ne discute pas particulièrement ici d'euthanasie (ce que moi je n'ai pas du tout abordé dans ce sujet). L'euthanasie est différente car il s'agit pour quelqu'un de mettre fin à la vie de quelqu'un d'autre dont c'est le souhait, au moins d'y participer.

As tu déjà entendu beaucoup de suicidaires dire qu'ils souffraient parce qu'"on" les empêchait de se suicider? A part concernant les prisonniers et ceux qui sont internés, rares sont les suicidaires qu'"on" empêche vraiment de se suicider à long terme. "On" essaye tout juste de les en dissuader parfois en proposant une alternative quand on le peut, mais pas toujours.

Modifié par sirielle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

On ne se suicide pas pour échapper a ce qui est cruel ( a moins peut etre dans le cas de souffrances physiques insupportables ), on se suicide parce que l'envie de vivre ne nous habite plus.

C'est pour cela surtout que le suicide n'est pas un acte de lacheté.

ce n'est pas "je fuis" mais " j'ai plus envie".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

"cet acharnement" Lequel? Qui s'y acharne ici? C'est un peu de la paranoïa puisque tu avais cru que c'était mon cas à tort.

On ne discute pas particulièrement ici d'euthanasie (ce que moi je n'ai pas du tout abordé dans ce sujet). L'euthanasie est différente car il s'agit pour quelqu'un de mettre fin à la vie de quelqu'un d'autre dont c'est le souhait, au moins d'y participer.

As tu déjà entendu beaucoup de suicidaires dire qu'ils souffraient parce qu'"on" les empêchait de se suicider? A part concernant les prisonniers et ceux qui sont internés, rares sont les suicidaires qu'"on" empêche vraiment de se suicider à long terme. "On" essaye tout juste de les en dissuader parfois en proposant une alternative quand on le peut, mais pas toujours.

Je suis vraiment confuse, n'y vois là aucune malice, mais je ne saisis pas bien ton propos. Que vient faire ici l'euthanasie ?

Quant aux suicidaires qui souffriraient parce qu'on les empêcherait de se suicider... J'ai dit ça, moi ?

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 374 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

C'est étonnant Yemaya ce que tu exprimes.Le suicide à cause d'un futur qui s'annonce décevant...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 673 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Je suis vraiment confuse, n'y vois là aucune malice, mais je ne saisis pas bien ton propos. Que vient faire ici l'euthanasie ?

Quant aux suicidaires qui souffriraient parce qu'on les empêcherait de se suicider... J'ai dit ça, moi ?

Je te cite: "cet acharnement à vouloir à tout prix "faire vivre" ceux qui ne le souhaitent plus, me dérange" . Mais ne confonds pas question et citation.

Modifié par sirielle
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
C'est faux le suicide est autant un acte de courage que de lâcheté
Malheureusement, non.

Je dis ça avec beaucoup de recule, c'est parce que cela me permet de mieux visualiser le problème et donc de mieux réfléchir sur des solutions.

Celui qui se suicide, possède un système neuronale (une psychologique particulière) qui ne prendra pas en compte ces instinct de survie.

Donc, on ne parle plus de "courage", mais bien de faisabilité conditionné biologiquement #Sélection-naturel.

Et d'un point de vue extérieur, nous n'avons pas à "en-courager" le suicide, en prétendant que c'est une forme de courage. Même si cela doit dénigrer l'image des "mort" suicidé.

Source

-----------

---------

-----------

Ce défaut d'intégration n'est pas voulu[...]
L'ego existe toujours, le problème extérieur là juste substituer !

_ Problème extérieur: <<tu ne devrais pas exister>>

_ Ego fragile: <<D'accord, je ne devrais pas exister>>

_ Ego fragile qui passe à l'acte: <<Je suis le problème {Alors que c'est faux}, donc je passe à l'acte>>

Il existe de quoi protéger, renforcer, accompagner ces ego fragile (si tenté qu'il soit accessible, rechercher et applicable).

Mais qu'en est-il du problème extérieur originel ?...

-----------

---------

-----------

[...]la délimitation des ensembles eux-mêmes n'est pas représentée/abordée !
Ne m'en veux pas, mais je n'allais pas non plus faire une thèse sur le sujet... J'utilisais ces dessins pour simplifier la compréhension d'un raisonnement.
Autrement dit, la problématique est déjà sérieusement délimitée, restreinte, alors qu'elle est plus large que cela, comme Quasi-modo a commencé à le dire, en détaillant différentes modalités et causes/finalités au suicide
Oui, exactement !

Et mise à part "le courage", je n'ai pas repris ces propos, car ils sont bien !

:bo:

Enfin je dis ça... ;)
No problémo.

Nous débordons déjà tous, du sujet de conversation initial :D

-----------

---------

-----------

S'arroger le droit de mort sur quelqu'un est un crime insupportable
Supportable pour les uns, insupportable pour les autres, neutre pour certains, c'est subjectif. Le crime lui est objectif (quand à ça valeur, ça légitimité, c'est à des professionnels d'en juger, correctement).
S'arroger le droit de vie serait-il moins insupportable, parce que cette même morale la sacralise ?
Ce n'est pas moins s'arroger, qu'utiliser notre empathie pour servir notre espèce et les plus démunies que la nature oserait (si je peux me permettre de la personnifier syntaxiquement, sans mysticisme) supprimer, sans dérogation.
C'est étrange pour moi de concevoir le suicide comme une lâcheté.
Mise à part la religion, personne -surtout ici (surtout "pas moi")- ne t'encourage à sacraliser la vie. La respecter suffit ;)
Quand un animal se laisse mourir parce qu'il a perdu son compagnon de vie, homme ou autre, on trouve ça touchant, mais jamais lâche.
Tu amalgames mammifère "canidés", et mammifère "hominidé".

Ton raisonnement ne peut pas être correcte !

L’animal de compagnie est "conditionner" pour accompagner l'humain.

Lorsque l'humain meurt, l'accompagnement n'a plus lieu d'être, l'animal n'a plus de buts existentiels (il fait une "dépression").

C'est triste d'un point de vue empathique, comme pour tout les autres mammifère (hominidé, canidés, etc).

Mais on ne peut attribuer une valeur humaine à un chien (ce n'est pas correcte). Un chien n'est pas un humain.

Le désespoir et l'infinie tristesse ne seraient-ils recevables que lorsqu'une vie n'est pas "sacrée", parce que pas humaine ?
La vie (dans l'intérêt de trouver un raisonnement qualitatif) n'est pas à sacraliser (humain ou pas), ni diaboliser (humain ou pas), elle est à respecter (valeur existentielle).

Après, chaque humain peut l'interpréter comme il le sent (sans que cela soit statique). L'infinie tristesse d'une mort. L'infinie joie d'un orgasme commun... :bo:

Qui sommes-nous pour nous approprier le droit de décider de la vie de quelqu'un ? De ce qui est "moralement" acceptable ?

Je trouve ces positions de "sauveurs", dictatoriales et bien peu humbles.

Nous sommes une espèce dite "intelligente", doué d'objectivité, d'observation, d'analyse, de réflexion, d'échange, d'empathie, de sagesse (et de leur pendant, aussi...).

L'un des problèmes c'est quand l'humain mélange impartialité et partialité, ou qu'il impose son ego à l'intérêt général :(

Nous serions (nous victime du syndrome du sauveur :smile2: :smile2: :smile2:) des dictateurs si nous condamnions toutes formes de pertes, et mettrions en place tout empêchement de perte (ce qui n'est pas le cas.... Si tu veux faire du parachutisme et détacher ton parachute.... j'aurais essayer de t'aider, mais après c'est ta vie, pas la mienne).

Le volonté de suicide ne peut-elle pas émaner d'une lassitude, d'un manque de désir, d'une sensation prégnante d'avoir fait le tour ?
On parle alors d'avantage de fatalisme, ou d'acceptation de la mortalité (amalgamer à la sagesse des vieux). Le suicide lui, est une volonté bien plus actif et malsaine.
Cette volonté forcenée de préserver quelque chose qui peut paraître insipide à quelqu'un est une violence qu'on lui fait.
C'est le fait d'interpréter ça propre existence comme "insipide" qui est une violence faites à son ego !

La volonté de le préserver, c'est la volonté de trouver la source du problème et de l'annihilé (ou le contrôler à défaut). Pas de le maintenir dans une agonis morale.

-----------

---------

---------

---------

-----------

Argument fallacieux du biais de sélection

Faire croire qu'une population non sélectionné aléatoirement est un échantillon représentatif d'une population

Argument fallacieux du biais de sélection

Faire croire qu'une sélection aléatoire représentant une population, n'est pas sélectionné aléatoirement, mais représente un argument fallacieux.

Je n'ai pas invité mes prédicateurs à participer pour me médire :bo:

Ton troll s'améliore, essayé d'utiliser mes propres armes contre moi-même, en voilà une bonne tactique, vieille, mais bonne :smile2: :smile2: :smile2: (comme ta mère (c'est de l'humour))

Argument fallacieux de l'attaque ad hominem
Ha non, pour le coup ça c'était de l'humour ! :cool:

Je suis désolé, si tu t'es vexé par mon humour.

La prochaine fois que tu ne comprends pas quelque chose, dit le moi, on éviterais des quiproquos ;)

Voila comment on fait.

Argument fallacieux de l'homme de paille

Ma phrase voulait justement dire que je ne reconnaissais pas de libre arbitre.

Oui, et moi j'ai anticiper votre réaction prévisible, en vous expliquant l'utilité de la création du libre-arbitre en société :bo:
Argument fallacieux de la pente savonneuse

Vous n'avez pas été capable de contredire mon propos originel à savoir que la mort est un processus naturel inéluctable le suicide ne faisant donc qu’accélérer ce processus alors vous glissez vers un argument considéré comme immoral '' le suicide ce légitime''.

Argument fallacieux de l'homme de paille

Je n'admets pas de pente glissante, j'en émets l’hypothèse...

Et je ne contredit que vos propos incorrectes ! :hehe:

Le suicide n'accélère pas un processus naturel. Le suicide (du latin suicidium, des mots sui : « soi » et caedere « tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. On ne parle plus de processus naturel.

Tu comprends la nuance ? :rtfm:

Il faut souligner ce qui la dissonance cognitive de l'autre ne tolérera pas, pour qu'il puisse mieux y réfléchir

Argument fallacieux de l'argumentum ad consequentiam
Dans votre cas on appel ça: "essayer d'être pédant pour énerver son interlocuteur".

Troll niveau 6ième !

Toi, comprendre moi ?

Car oui c'est naturel, quasiment tout le monde dans sa vie aura des pensées suicidaires, c'est leurs réalisations qui est problématique et non ''naturel''
Non... tout le monde n'a pas des pensés suicidaire :cool:

Peut-être amalgamez vous (ça ne serait pas votre premier amalgame) "avoir des pensés suicidaire" et "réfléchir sur le suicide (en tant que sujet d'étude, et non pas en tant que sujet de réalisation)" ?

Argument fallacieux de l'homme de paille

Je n'ai pas dit qu'il n'existait pas d'alternative viable au suicide, je dit juste que le suicidé n'est pas un sous-homme. Ce n'est ni nécessairement un imbécile, ni nécessairement un égoïste, ni nécessairement un lâche.

Argument fallacieux de l'homme de paille

Je n'ai pas dit que le suicidé est un sous-homme.

Visiblement, vous ne maîtrisez pas voter sujet, ni les armes des autres.

Peut-être qu'une bonne semaine de lecture intensive et de méditation vous permettra de mieux concevoir ce sujet.

Blague mise à part, prenez conscience que parce que vous avez pensé fortement aux suicides, votre ego fera preuve de biais cognitif pour refuser certains fait/raisonnement.

Maintenant, soyez en paix. Je vous pardonne votre agressivité textuelle.

Et si vous continuez, je ne vous répondrai plus, car je vois à quel point cela vous affecte.

Peut-être que l'aide d'un professionnel, vous permettra de mieux tourner la page.

J'espère que mon réalisme et mon honnêteté intellectuel, ne heurtera plus votre petit ego

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Une erreur de ton point de vue a toi, mais tu ne peux te mettre a la place du suicidé.

On a pas tous les memes aspirations, les memes expériences de vie, les memes moyens intellectuels ou autres.

Le suicidé n'est pas toujours un révolté, il peut simplement penser qu'il n'a plus rien a faire dans ce monde, etre intimement persuadé que ni lui, ni le monde n'auront plus rien a s'échanger.

Nous partageons tout de même les émotions de base, nous sommes structurés psychiquement de façon similaire. L'analyse et la déduction permettent par exemple de conclure sans ambiguïté que ce n'est pas la mort que nous pouvons souhaiter en elle-même mais seulement la situation qui nous paraît intolérable, et qui provoque une certaine souffrance.

Même si aucune solution ne semble possible, il reste toujours la possibilité d'accepter ce que nous ne pouvons pas changer. Comment disait le propos biblique à ce sujet d'ailleurs? Qu'il faut trouver la force de changer ce qui doit l'être, le courage d'accepter ce qui ne peut être changé, et la lucidité pour distinguer entre les deux.

Il est possible de s'habituer à tout, en se servant des marges de manoeuvre permettant de changer le monde, changer les autres, ou en dernière instance se changer soi.

J'ai bien consciente qu'il y a des "paliers". Que certains multiplient les tentatives parce qu'ils n'ont certainement pas trouvé une autre manière d'être vus, entendus.

Mais malgré tout, cet acharnement à vouloir à tout prix "faire vivre" ceux qui ne le souhaitent plus, me dérange.

C'est étrange parce que ce qui me gêne c'est précisément le contraire : l'idée de laisser mourir quelqu'un quand on aurait pu le dissuader ou au moins essayer d'améliorer la situation. Les possibilités de l'intelligence humaine sont infinies ou presque : nous ne pouvons jamais considérer que nous sommes "dans une impasse", ou alors c'est qu'on a mal considéré la situation et qu'on manque de lucidité. Il reste toujours à minima la possibilité d'accepter ce que nous n'arrivions pas jusqu'ici à accepter (càd se changer soi même).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 435 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Je te cite: "cet acharnement à vouloir à tout prix "faire vivre" ceux qui ne le souhaitent plus, me dérange" .

Oui, moralement parlant, c'est pour ça que je l'ai mis entre parenthèse.

C'est toi qui a évoqué la morale dans un de tes post : "La morale est essentielle à un raisonnement sain, l'anarchie intellectuelle est un déni de conscience et mène à la confusion.

Modifié par Mite_Railleuse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est étonnant Yemaya ce que tu exprimes.Le suicide à cause d'un futur qui s'annonce décevant...

Je comprend pas que ça t'étonnes Querida, c'est la raison principale des suicidés a ce qu'il me semble.

L'absence de futur, l'absence d'opportunités, l'absence de voies de sortie.

Il faudrait pouvoir redonner de l'espoir aux personnes qui envisagent le suicide.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×