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Le communisme dans la société française

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Maxence22

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne signale que les propos ouvertement racistes.

Euuuh je ne vois pas où j'aurais été impoli . Je suis factuel,

De qui vous moquez vous? amalgamer Marx au goulags et autres fosses communes c'est factuel?????

C'est de le désinformation honteuse, une réécriture de l'histoire.

Ne pas voir l'inspiration marxiste du CNR sur plusieurs points est aussi de la désinformation ...mais avec vous, c'est du quotidien, vous êtes là pour étaler votre propagande.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Tu ne serais pas HS ...

Absolument pas, tu attribues au marxisme en gros tout ce qui s'est fait de bien après guerre, je rappelle simplement que c'est faux et c'est un mauvais signal que tu donnes pour l'avenir, car la force du CNR fut le consensus, et de surcroît tu propages une idée fausse puisque les ministres communistes n'agissaient pas dut tout dans un système communiste marxiste . Donc tu aurais conclu que le communisme en France avait été un contrepoids à un système capitaliste, je t'aurais dit oui sans doute, encore que finalement les pays n'étant pas passé en Occident par le communisme mais par la démocratie chrétienne sont certainement aussi social que la France voire plus . Et les pères de l'Europe dont Schuman ( MRP ) n'était pas communiste mais bien démocrate chrétien non ?

Donc au final des états plus protecteurs que la France ne sont pas passés par la case communiste , qu'en conclure ?

Que le bon que tu nous vends est le fruit du marxisme ?

Permets moi d'en douter . Il est le fruit d'hommes et de femmes qui ont eu le souci du consensus dans l'intérêt de leur pays et des hommes qui le composent , et qui ont mis un peu leur mouchoir sur leurs obédiences politiques pour faire avancer le schmilblick après un grave traumatisme . Chose qui semble impossible aujourd'hui tant l'esprit partisan est fort .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

C'est de la provoque Louise ....qui véhicule une haine du communisme viscérale, pour avoir tenté l'ineptie qui consiste à amalgamer Marx et les purges ou autres goulags, il faut vraiment marcher plus loin que tous les autres...

DDR, dans son élan de malhonnêteté légendaire, amalgame les notions de propriétés pourtant bien définies par Marx; peut être faut il en fait lui apprendre les liens entre "nationalisation" et "propriété privée" et réappropriation des moyens de production"?

Le CNR a bien décidé des nationalisations(transport, énergie, assurances, banques), mais même ça il refusera de le voir, tout comme le souci d'éducation de tous les enfants de France et ça, c'est dans le programme du manifeste du parti communiste de Marx et Engels, cela fait partie des 10 propositions.

Je ne suis absolument pas contre la nationalisation de certains services . Et je suis par exemple vent debout contre la privatisation d'EDF , et de secteurs régaliens pour moi ( infra structure / énergie à minima ). Par ailleurs une nationalisation après une guerre pour assurer la relance d'un pays n'a rien de scandaleux , mais ça ne faisait pas des démocrates chrétiens, gaullistes etc des marxistes, bref de 70% des représentants non communistes . Mais navré pour vous même en 1945 le but n'était pas l'abolition de la propriété bourgeoise, mais bel et bien sa reconstruction, d'ailleurs je vous invite à relire le capital , mais au 21ème ^^, vous y apprendrez que le capital à la sortie de la guerre était à peu près rendu à 0, les trente glorieuses ne sont que la conséquence de la reconstruction après guerre, qui s'est produite dans tous les pays développés , y compris ceux ayant un parti communiste inexistant .

Etonnant non ?

Qu'essayez vous de nous vendre ?

Que ce qui s'est passé partout en Europe y compris dans les démocraties chrétiennes plus protectrices seraient le fruit du marxisme ?

Puis-je rire ?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 387 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

http://wikirouge.net/Histoire_du_Parti_Communiste_Fran%C3%A7ais

1920 : Fondation de la SFIC

AfficheSFIC-1871-1917.png

En France comme ailleurs, le mouvement communiste est né de la trahison des socialistes en 1914 : la SFIO et les dirigeants de la CGT se joignent à l'Union sacrée pour la guerre impérialiste. Partout dans l'Internationale ouvrière, l'aile révolutionnaire et internationaliste se regroupe à gauche, et en Russie, elle mène la Révolution d'Octobre sous la direction des bolchéviks. L'Internationale communiste va alors naître en 1919.

Le 30 décembre 1920, une majorité des militants de la SFIO réunis en congrès à Tours décident de s'affilier à la nouvelle internationale, ce qui conduit à la scission SFIO / SFIC (Section française de l'internationale communiste). La SFIC s'organise selon les principes du centralisme démocratique, et en particulier les élus doivent cesser d'être des carriéristes et sont dirigés par le parti. La SFIO garde la majorité des élus, et pendant longtemps le crédit électoral. De son côté, la SFIC a pour elle le celèbre journal L'humanité fondé par Jaurès, et a les militants les plus actifs ainsi qu'une meilleure implantation ouvrière.

Un clivage similaire grossit dans la CGT, avec une forte minorité partisane de l'adhésion à l'Internationale Syndicale Rouge et proche de la SFIC. La direction réformiste pousse les minoritaires à scissionner pour former la CGTU en 1921.

Années 1920

Dynamisme militant

Dans ces premières années, le jeune parti est très activiste, et durement réprimé. Il n'est pas rare que les communistes fassent des séjours en prison, aussi bien les militants que les dirigeants. Le parti est minoritaire dans la société, mais dynamique.

Le parti s'engage aussi dans le combat féministe.

En 1926, le Secours rouge international est créé pour être la « Croix-Rouge du peuple » : en France ce sont les communistes ou des intellectuels proches (Henri Barbusse, Romain Rolland...) qui y contribuent le plus activement. L’association organise la solidarité à l’égard des prisonniers et déportés. Dès cette période, elle développe des activités sociales destinées aux enfants démunis : colonies de vacances, aide aux enfants des chômeurs...

En 1924, aux élections législatives, le Parti obtient 9,82 % des suffrages et 26 députés.

AfficheSFICanti-coloniale.png

AfficheSFICcolonies.jpg

AfficheSFIC-CGTU-Femmes.jpg

AfficheSFIC-Femmes.jpg

L'épisode anti-impérialiste

Le combat anti-militariste et anti-impérialiste est alors très présent. Un groupe autour de Nguyen-Ai-Quac (le futur Ho Chi Minh) fut très impliqué dans l’organisation des travailleurs d’origine coloniale vivant en France – l’Union intercoloniale[1]. A partir d’avril 1922, une publication spécifique fut lancée : Le Paria[2]. En mai 1924, la SFIC présenta Hadjali Abdelkader comme candidat aux élections parlementaires pour le deuxième secteur de Paris (il était un des rares maghrébins qui avait la citoyenneté française). Parmi ceux qui assistèrent à une de ses réunions électorales, un jeune ouvrier de chez Renault : Messali Hadj. Hadjali fit une très forte impression sur lui, et leur amitié se noua à cette occasion. L’année suivante Messali devint membre du parti communiste. En 1926, Messali et Hadjali fondèrent l’Étoile Nord-Africaine, le premier grand mouvement pour l’indépendance de l’Algérie. Des manifestations contre la guerre du Rif seront organisées par le parti en 1925... Les deux grandes guerres de libération nationale qui ont secoué la France après 1945 – l’Indochine et l’Algérie – ont eu leurs origines dans les milieux communistes à Paris dans les années 1920.

Le parti est encore malgré tout très imprégné des préjugés social-chauvins. C'est une minorité qui est motrice sur ces sujets, mais elle a l'appui de l'Internationale. Surtout en Afrique du nord, le mouvement communiste était organisé par des Français qui vivaient sur place et le nombre des membres autochtones était peu important. Le 24 septembre 1922, un rapport fut adopté à l’unanimité par le 2e Congrès Interfédéral Communiste de l’Afrique du Nord, et disait que « ce qui caractérise la masse indigène, c’est son ignorance. C’est, avant tout, le principal obstacle à son émancipation ». Envisager ainsi, « l’émancipation des populations indigènes d’Algérie ne pourra être que la conséquence de la Révolution en France ». « La propagande communiste directe auprès des indigènes algériens [...] est actuellement inutile et dangereuse. »[3]

Heureusement, il y avait en Afrique du nord d’authentiques internationalistes, en particulier Robert Louzon, secrétaire de la Fédération communiste tunisienne, laquelle lança en 1921 le premier quotidien communiste en langue arabe. Au bout de huit jours, le journal fut interdit. Pendant une dizaine de jours, de nouveaux quotidiens en arabe furent lancés, chaque jour sous un titre différent ; tous furent interdits immédiatement. Dans un article intitulé « Une Honte »[4], Louzon condamna la résolution. Il insistait sur le fait qu’« il n’y a pas d’équivalence entre le nationalisme d’un peuple oppresseur dont le nationalisme consiste à opprimer un autre peuple, et le nationalisme d’un peuple opprimé dont le nationalisme ne tend qu’à se débarrasser du peuple oppresseur ». Il ajoute que le communiste européen « ne doit pas se croire supérieur à l’indigène parce qu’il porte un chapeau au lieu d’un fez ».

Stalinisation et sectarisme

Mais malheureusement, très vite le parti est marqué par la stalinisation. De nombreux membres fondateurs sont exclus (comme Boris Souvarine, Alfred Rosmer, Pierre Monatte, Albert Treint…). Un nouveau personnel dirigeant, plutôt jeune, prend rapidement leur place, formé pour l'essentiel dans les écoles de l'Internationale communiste.

Henri Barbé et Pierre Celor, qui accèdent au secrétariat du parti en 1927, sont emblématiques de ce nouveau personnel dirigeant. Suivant les directives staliniennes, ils mènent la politique dite de « Classe contre Classe », c'est-à-dire un tournant sectaire qui refuse les fronts uniques avec les socialistes, qu'ils traitent de social-fascistes. Le Parti perd la moitié de ses voix aux élections de 1928.

Années 1930

Stalinisation accrue et dissidences trotskistes

En 1930-1931, Moscou impose un nouveau changement de direction : un jeune secrétaire à l'organisation, Maurice Thorez, prend la tête en dénonçant la formation d'une fraction au sommet du parti.

Des organisations communistes dissidentes, d'extrême gauche, se créent pour défendre un communisme opposé au stalinisme : le Cercle communiste démocratique, la Ligue communiste, l'Union communiste, entre autres. La revue La Révolution prolétarienne regroupe les principaux fondateurs du PC, exclus ou démissionnaires.

En 1934, Thorez évince Jacques Doriot - qui crée le Parti populaire français - et il dirige alors librement le parti, avec Jacques Duclos, Benoît Frachon et le délégué du Komintern, Eugen Fried. L'équipe Thorez-Duclos-Frachon connaîtra une longévité exceptionnelle et dirigera pratiquement le parti français pendant une trentaine d'années. Les ordres sont directement reçus de Moscou, et toute contestation entraîne l’exclusion (c’est le cas d’André Ferrat, ancien rédacteur en chef de L'Humanité qui rejoindra la SFIO). Le grand prestige de l'URSS était utilisé pour souder les militants.

Du sectarisme à l'opportunisme

Après l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, et les manifestations d'extrême droite de 1934 en France, la clique stalinienne se sent militairement menacée. Elle va alors opérer un revirement stratégique total, passant du sectarisme à l'opportunisme, afin de se concilier la bourgeoisie démocrate. En France, le PC va prôner l'unité contre le fascisme, ce qui répond dans un premier temps à une forte aspiration des travailleurs. Le 12 février 1934, les cortèges SFIO et SFIC fusionnent dans l’enthousiasme au cri de "Unité, Unité !" et les grèves et manifestations se multiplient dès lors. Mais ce ne sera pas un front unique. Non seulement le PC va remettre à plus tard sa visée révolutionnaire, mais il va jusqu'à brouiller les lignes de classe en cherchant l'alliance des communistes jusqu'au Parti radical, qui est un parti bourgeois.

En mai 1935 fut signé le pacte d’assistance mutuelle franco-soviétique entre Staline et Laval, Ministre des Affaires Etrangères. A cette occasion, Staline déclara qu’il approuvait la politique de défense nationale menée par le gouvernement réactionnaire de Flandin. Le PC cesse alors de critiquer l'impérialisme français. Afin de "défendre l’URSS", le PC se fait nationaliste, ses élus portent l’écharpe tricolore, ses militants se mettent à chanter la Marseillaise...

Front populaire

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Cette politique trouve son aboutissement dans le Front populaire. Le 10 janvier 1936, socialistes, communistes et radicaux se mettent d'accord sur un « programme commun », aligné sur les positions des radicaux. Au printemps, le Front populaire gagne les élections et le PC remporte 72 sièges avec 15 % des voix. Le PC soutient le gouvernement Blum sans y participer. La CGTU et la CGT se réunissent en 1936.

Malgré le contenu bourgeois du programme commun, la victoire de la gauche donne d'immenses espoirs aux travailleurs français et déclenche une grève générale spontanée en mai-juin 1936, avec occupation d'usines. La direction du PC et de la CGT met alors tout son poids pour... arrêter toute mobilisation. Face à une assemblée de délégués métallo le 11 juin, Thorez est explicite :

"Il n’est pas question de prendre le pouvoir actuellement. Tout le monde sait que notre but reste invariablement l’instauration de la République française des conseils d’ouvriers, de paysans et de soldats. Mais ce n’est pas pour ce soir, ce n’est même pas pour demain matin. [...] Il faut savoir terminer une grève."

Les travailleurs sont calmés par la concession d'importantes réformes, dont les congés payés et les conventions collectives.

De 1936 à 1939, le dévouement des militants communistes s'exprime dans un fort soutien aux républicains espagnols : de nombreux volontaires partent se battre dans les Brigades internationales et le soutien matériel est très fort.

Années 1940

Pacte germano-soviétique et répression

Le 23 août 1939, l'URSS signe un accord de non-agression avec l'Allemagne nazie. Cela provoque un tollé nationaliste contre l'ennemi intérieur. Le radical Daladier, premier ministre, suspend la parution de L'humanité dès le 26 août, malgré l'allégeance patriotique de dirigeants comme Marcel Cachin. Au sein du parti, où l'on défendait ardemment l'anti-fascisme, beaucoup de militants sont choqués, certains déchirent leur carte, mais la majorité veut croire que "Staline a ses raisons". L'appareil du parti ne reçoit d'abord pas de directive claire de Moscou, et lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, les députés votent les crédits de guerre (2 septembre). Le 18 septembre, la CGT éxcluait ceux qui refusaient de condamner le pacte.

C'est à la fin du mois de septembre que le Komintern fait parvenir des ordres clairs : cesser les attaques contre les Allemands et dénoncer la « guerre impérialiste des Britanniques et des Français ». Suivant les consignes du Parti, « Une heure de moins pour la production, c'est une heure de plus pour la révolution », certains militants commettent des sabotages dans les usines d'armements françaises. À noter également que certains appelés refusent de combattre. Mais en majorité, les publications du parti condamnent le défaitisme révolutionnaire et la plupart des militants de base vont au front.

Daladier dissout le PC le 27 septembre, et réprime ses partisans. 2800 élus sont déchus de leurs mandats, 317 municipalités PC sont dissoutes ainsi que 620 syndicats de base où les communistes étaient majoritaires. La moitié du Comité central et trois membres du Bureau politique, Marcel Cachin, Pierre Sémard et François Billoux, se retrouvent incarcérés. Au total, il y aura plusieurs milliers d'arrestations. Plus par opportunisme qu'autre chose, 22 parlementaires (sur 74) démissionnent du parti et forment l'Union populaire française. La répression s'intensifie rapidement, le 9 avril 1940, le ministre Albert Sérol (SFIO), présente un décret-loi punissant de peine de mort les individus faisant de la propagande communiste, assimilée à la propagande nazie. Un tableau synthétique des mesures de répression contre les communistes, établi au 1er mars 1940, fait état de 10 550 perquisitions, 3 400 arrestations, 489 internés administratifs et 100 condamnations par les tribunaux militaires dont 14 condamnations à mort[5].

L'essentiel de la direction est alors regroupée en Belgique. Sur ordre de Dimitrov, Thorez déserte et rejoint Moscou. Les communistes sont soit au front, soit en prison, soit dans la clandestinité, et le parti est complètement désorganisé. Les militants disponibles se battent pour organiser clandestinement le Parti, et en particulier l'Union des jeunes filles de France et ses fameuses "femmes de liaison" (Claudine Chomat, Danielle Casanova, Georgette Cadras...).

Durant l'été 1940, le PC demande l'autorisation de publier L'humanité aux Allemands, mais Vichy s'y oppose. Des ex-élus PC collaborateurs fondent le Parti ouvrier et paysan français.

Résistance et Libération

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La clandestinité a permis au PC de s'engager efficacement dans la Résistance. Certains militants ou groupes locaux communistes se sont spontanément engagés dans la résistance, comme Auguste Havez et Marcel Paul dans l'ouest de la France, la grève des mines du Nord en mai 1941... Le 17 juin 1940, c'est avec un jour d'avance sur celui du général de Gaulle que Charles Tillon, chargé de réorganiser le PC dans le sud-ouest, lance un appel à la résistance contre « le fascisme hitlérien ». Mais c'est à partir de juin 1941, lorsque les troupes d'Hitler envahissent l'URSS, que le PC s'investit vraiment dans la Résistance. Les différentes organisations rattachées de près ou de loin au PC attirent alors beaucoup d'hommes et de femmes désirant lutter contre l'occupant (en particulier les Francs-tireurs et partisans). Les relais du PC deviennent une force prédominante dans le Conseil national de la Résistance (CNR).

À noter qu'en 1943, Staline dissout le Komintern, et le parti français est désormais appelé PCF.

A la fin de la guerre, l'Etat français est fragile, les conditions de vie et de travail du prolétariat sont très dures et la colère très grande, notamment contre le patronat qui s'est majoritairement vautré dans la collaboration, du moment qu'il pouvait continuer à faire des profits. A l'inverse, le PCF était auréolé de son engagement dans la Résistance, fort de ses militants actifs et il cultivait son image de martyr, se présentant comme "le parti des 75 000 fusillés" - chiffre exagéré puisque les historiens estiment à 25 000 le nombre de fusillés en France, toutes tendances politiques confondues. Cette situation est d'ailleurs assez générale en Europe, et la fin de la Première guerre mondiale avait déjà déclenché une vague révolutionnaire. La rapport de force était donc très défavorable à la bourgeoisie.

Le PCF sauve l'Etat bourgeois

Mais le PCF a tout fait pour aider à la reconstruction... de l'Etat bourgeois. Staline ne voulait absolument pas d'une révolution, et au contraire il poussait chaque PC à cultiver l'union nationale avec sa bourgeoisie. En France, le PCF travailla main dans la main avec De Gaulle et respecta scrupuleusement la démocratie bourgeoise.

Dans le programme du CNR, le PCF a défendu non pas la révolution socialiste, mais une République "sociale", avec certes d'immenses progrès pour le prolétariat (code du travail protecteur, retraites, allocations chômage, allocations familiales...), mais précisément pour contenter sa base sans menacer le capitalisme. Il précise d'ailleurs bien à ses militants que "l'étape actuelle" n'est pas celle de la révolution socialiste, mais celle d'une "démocratie avancée". Le PC a alors une audience qui va bien au delà de sa base ouvrière. Dans cet esprit, de nombreuses associations larges chapeautées par le PCF sont créées, comme l'Union de la jeunesse républicaine de France (250 000 adhérents en 1945). Cette période va contribuer à forger une référence mythifiée pour la "gauche" française.

L'immédiat après-guerre fut un énorme succès électoral pour le PCF, qui va s'empresser de participer à tous les gouvernements bourgeois : il y a des ministres communistes de 1945 à 1947.

Aux législatives de 1945, le PCF fait une percée en obtenant 26,2 % des suffrages et 159 députés, devenant le premier parti de France et de la gauche, au détriment de la SFIO (25 %) et du Parti radical (13,6 %). En juin 1946, le PCF obtient 26 % des suffrages mais perd 6 sièges à l'Assemblée nationale. En octobre, il obtient son score le plus important dans les élections législatives : 28,2 % des suffrages et 182 sièges, redevenant ainsi le premier parti de France, en ayant débordé ses bastions ouvriers pour être présent dans pratiquement tous les départements.

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Il y avait pourtant d'importantes luttes de classe à cette époque, mais que la direction communiste a étouffées, comme la grève de 1947 à Renault Billancourt.

Mais une telle dynamique pour un parti communiste, qui est en contradiction avec l'idéologie dominante, ne peut être basée que sur un élan révolutionnaire. Le PCF, devenu stalinien et réformiste, s'est sabordé lui-même en se couchant devant la bourgeoisie, et celle-ci l'a écartée dès qu'elle a pu. En 1947, sur fond de guerre froide qui commence, les ministres communistes sont exclus du gouvernement.

Années 1950 et 1960

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Après 1947, les militants d'horizons différents qui avaient rejoint le PCF dans l'enthousiasme de la Libération s'en éloignent. Des désaccords idéologiques s'expriment au sein des militants, et une vague d'exclusions a lieu, menées principalement par Jacques Duclos.

Le PCF restera néanmoins le premier parti ouvrier (et la première force à gauche) jusqu'aux années 1970, avec de forts bastions dans les quartiers et villes populaires.

Malgré la mort de Staline en 1953, le PCF reste un des PC les plus "orthodoxes" et très lié à la bureaucratie d'URSS. Il soutient 1956 l'intervention militaire contre l'insurrection de Budapest. C'est aussi une période durant laquelle le PCF et "sa" CGT écartent - y compris physiquement - les militants trotskistes qui voudraient s'adresser à "leurs" ouvriers.

En 1956, le PCF suit une orientation d'« unité nationale » et vote, avec d'autres partis, les pouvoirs spéciaux à Guy Mollet, qui réprimera durement le mouvement indépendantiste durant la guerre d'Algérie.

Dans les années 1960, le maoïsme commence à séduire différents Français, le PCF est alors marqué par le départ ou l'exclusion d'une partie de ses militants.

Maurice Thorez décède en 1964, et le nouveau secrétaire Waldeck Rochet laissera moins de traces dans les mémoires.

Mais parallèlement le PCF avance toujours plus dans le réformisme et l'abandon de toute base marxiste. À l'élection présidentielle de 1965, il se désiste directement en faveur du "candidat unique de la gauche" François Mitterrand.

Au début de Mai 68, le PCF est d'abord hostile au mouvement étudiant qu'il ne contrôle pas. Marchais écrit dans L'Humanité du 3 mai un article violent intitulé « De faux révolutionnaires à démasquer », où il s'en prend par exemple à « l'anarchiste allemand Cohn-Bendit ». En juin 1968, le PCF imprime une affiche en revendiquant d'avoir « été le seul, dès le début, à dénoncer publiquement les agissements, les provocations et les violences des groupes ultra-gauchistes, anarchistes, maoïstes, ou trotskystes, qui font le jeu de la réaction ».

Lors de la répression du Printemps de Prague en 1968, le PCF commence à se démarquer de la politique soviétique en désapprouvant timidement dans L'Humanité du 22 août 1968 :

« Le Bureau politique du Parti communiste français […] exprime sa surprise et sa réprobation à la suite de l'intervention militaire en Tchécoslovaquie. […] Le Parti communiste français n'a cessé de lutter dans ce sens en faisant connaître son opposition à toute intervention militaire venant de l'extérieur. »

Années 1970

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Georges Marchais]], élu au bureau politique depuis 1961, devient un responsable important du Parti à partir de 1970. Il signe en 1972, le Programme commun d'Union de la Gauche avec le Parti socialiste.

En 1974, la parution en France de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne, commence à ébranler le crédit du PCF toujours très stalinien. À la présidentielle, François Mitterrand, s'impose comme le candidat de l'Union de la Gauche, qui échoue de peu (49,19 % des voix).

Aux cantonales de 1976, pour la première fois depuis 1945, le PCF est devancé par le PS. Aux municipales de 1977, PS et PCF obtiennent le meilleur résultat de leur histoire, le PCF devient le parti qui dirige le plus grand nombre de mairie à travers la France.

En 1976, lors de son XXIIème congrès, le PCF commence à s'orienter vers une ligne de type eurocommuniste à l'image du Parti communiste italien. Il abandonne la référence à la dictature du prolétariat.

En 1979, lors du XXIIIème congrès, malgré la phrase de Georges Marchais sur le bilan jugé « globalement positif » des pays staliniens, le PCF abandonne la référence au "marxisme-léninisme".

Années 1980

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Dans les années 1980, la restructuration capitaliste mondiale érode rapidement les bastions ouvriers du PCF. Comme la direction communiste ne se montre pas utile pour résister et au contraire est associée aux reculs, le PCF ne recrute quasiment plus et décline.

A la présidentielle de 1981, Georges Marchais n'a que 15,35%, alors que Mitterrand obtient 25,85%, et parvient à se faire élire président. Mitterrand n'avait pas besoin du PCF pour gouverner, mais il a préféré l'associer pour s'éviter toute opposition de gauche. Le PCF a donc de nouveau des ministres : Charles Fiterman (Transports), Anicet Le Pors (Fonction publique), Jack Ralite (Santé) et Marcel Rigout (Formation professionnelle).

Après le tournant de la rigueur en 1982-1983, le PCF sent qu'il est menacé de perdre sa base populaire. En 1984, il quitte le gouvernement pour protester contre la nouvelle orientation libérale du Parti socialiste.

Aux élections européennes de 1984 et aux régionales de 1986, le PCF chute tandis que le Front National monte en flèche et le talonne. Aux présidentielles de 1988, le candidat du PCF, André Lajoinie, n'obtient que 6,78, derrière Jean-Marie Le Pen (FN) à 14,38%.

Années 1990

En 1994, Robert Hue remplace Georges Marchais à la tête du parti. Sa volonté est d'aller très vite vers une « mutation » et de se débarrasser des références qui liaient encore le parti à son origine prolétarienne et révolutionnaire... sans réussir à changer le nom du parti, contrairement à d'autres pays. Mais malgré le terme de "communiste", le contenu du discours du PCF s'est quasiment aligné sur un discours « humaniste » bourgeois. Les références à la Résistance ou à la Révolution française ont largement pris le pas sur les références aux révolutions ouvrières.

Le PCF commence à perdre ses fiefs : aux municipales de juin 1995, le Havre et Garges-lès-Gonesse, jusqu'ici communistes, basculent à droite.

En 1997, le PCF retente l'alliance avec le PS dans la gauche plurielle, sur un programme encore plus à droite. Plusieurs ministres entrent au gouvernement Jospin : Jean-Claude Gayssot au ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement, Marie-George Buffet au ministère des Sports, Michelle Demessine (puis Jacques Brunhes à partir de septembre 2001) au secrétariat d'État au Tourisme et en 2000, Michel Duffour au secrétariat d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle. Ce gouvernement Jospin tente de se doter d'une image progressiste mais est totalement soumis à la loi du capital. Il privatise encore plus que le gouvernement précédent (le communiste Gayssot ouvre le capital d'Air France à la concurrence et ne revient pas sur la séparation SNCF-RFF).

Signe de leur profonde intégration à l'Etat capitaliste, ces ministres communistes n’ont pas entraîné de levée de boucliers ou de cris scandalisés du côté des bourgeois... En revanche, c’est au PCF que cette participation a posé de sacrés problèmes. A chaque participation gouvernementale (ou même simplement à la majorité gouvernementale) le PC se retrouve en contradiction avec les aspirations de ses propres militants et de sa base ouvrière ou populaire. Les tentatives pour gérer cette contradiction ont amené alors le PC effectuer de nombreux zigzags politiques.

Années 2000

Vers l'antilibéralisme

En 2000, le XXXème congrès poursuit l'abandon de la conception marxiste-léniniste. Un certain nombre de militants quittent le PCF à l'appel de Rolande Perlican, pour fonder en 2002 « Communistes », un petit parti stalinien orthodoxe.

En 2001, Robert Hue est remplacé au secrétariat national par Marie-George Buffet. Aux municipales la même année, beaucoup de communes communistes basculent à droite, comme Argenteuil, Colombes, Montluçon, Sète, Nîmes et La Seyne-sur-Mer.

En 2002, le PCF s'effondre aux présidentielles, obtenant moins que les candidats se réclamant du trotskisme (Arlette Laguillier et Olivier Besancenot).

La campagne sur le Non au referendum de 2005 a permis par exemple au PCF de réafficher une opposition farouche au libéralisme et à l'Union Européenne après avoir participé pendant 5 ans à un gouvernement avec le PS qui a avalisé tous les traités européens... Alors que le PS appelait à voter oui, le PCF a fait campagne pour le non... Cette campagne a trouvé un bon écho parmi les militants, qui étaient bien plus à leur aise que lorsqu'il fallait justifier les mesures anti-ouvrières du gouvernement Jospin... Et pour les dirigeants du PC cela devait les amener à redonner au parti une santé électorale... lui permettant de nouveau de négocier des accords avec le PS dans la perspective des élections législatives de 2007 !

En 2007, Marie-George Buffet ne fait que 1,93%, le pire résultat de l'histoire du parti.

Le Front de Gauche

Mélenchon.jpg

En 2009, Jean-Luc Mélenchon, un ex du PS, fonde le Parti de Gauche et veut renouer avec un réformisme de gauche plus assumé. Sur la dynamique de sa personne, le PCF et le PG s'allient dans le Front de Gauche, qui remobilise les militants PCF et attire quelques jeunes.

Bon nombre de militants du PC rechignent à voir Mélenchon utiliser leur parti comme marchepied, mais n'ayant qu'une perspective électorale, l'opération Mélenchon leur semble payante. Lors de sa conférence nationale du 5 juin, la direction a décidé par 63,6 % des voix le soutien à la candidature de Mélenchon. Ensuite, les militants votent les 16,17 et 18 juin : 59,12% pour Mélenchon. Il faut noter que le candidat PCF André Chassaigne obtient 36% des votes et qu'il est majoritaire dans la plupart des bastions militants historiques, où la composition sociale reste la plus populaire (Centre et sud ouest de la France, Nord Pas de Calais, Seine Maritime, Ardennes, Val de Marne).

Mélenchon parvient à rassembler les voix qui s'étaient portées sur l'extrême gauche et capitalise 11% en 2012.

La préparation des élections sénatoriales cause bien des soucis au sein du Front de Gauche, puisque par exemple, à Paris, le PC a négocié directement avec le PS et les Verts pour sauver ses élus.... au grand dam du PG qui s'estime lésé et qui menace de présenter des listes à part, « quitte à faire perdre la gauche »....

Notes et sources

Politiques antimilitaristes et anticoloniales de l’Internationale communiste (1919-1926), Ian Birchall, 2012

"Le Paria". Le Parti communiste français, les travailleurs immigrés, et l'anti-impérialisme (1920-24), Ian Birchall, 2012

Bulletin communiste du 7 et 14 décembre 1922

http://www.contretemps.eu/lectures/gauche-fran%C3%A7aise-colonialisme-%C2%AB-honte-%C2%BB-robert-louzon

Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, juin 1940, La négociation secrète, Les éditions de l'Atelier, 2006, p. 79.

Merci de me signaler les erreurs pouvant s'être immiscées dans ce lien! :cool:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

De qui vous moquez vous? amalgamer Marx au goulags et autres fosses communes c'est factuel?????

C'est de le désinformation honteuse, une réécriture de l'histoire.

Ne pas voir l'inspiration marxiste du CNR sur plusieurs points est aussi de la désinformation ...mais avec vous, c'est du quotidien, vous êtes là pour étaler votre propagande.

Je n'ai pas amalgamer Marx, j'ai dit que la théorie de Marx dont la conclusion est la prolétarisation des moyens de production et la distribution des ressources par le prolétariat en fonction des besoins de chacun est à l'origine de la dictature . L'histoire semble me donner raison, j'ai posé des questions simples par 10 fois à la troïka restées sans réponses . Bernard Maris lui même considère que les conclusions sont fausses n'est ce pas "Marx ô marx pourquoi nous as tu abandonné ?"

Peut être vous a t'il laissé orphelin .

Maintenant si le Marxisme c'est nationaliser les secteurs souvent considérés comme Régalien , alors je me suis trompé , effectivement nationaliser EDF ne mène pas à la dictature . Mais mon petit doigt me dit, ainsi que mes lectures que ce n'est pas ça , je vous ai donné d'ailleurs référence et citation .

Bon en attendant à ce jour tous les pays ayant appliqué Marx ie les moyens de production au prolétariat et la distribution des ressources par le prolétariat selon les besoins, on finit en dictature .

C'est marrant parce qu'avec vous quand la religion a des conséquences détestables, le problème est la religion, mais quand il s'agit de marxisme , dire le marxisme a pour conséquence la dictature c'est impoli, voire limite blasphématoire . A chacun son sacré :sleep:

Pour ma part je n'accepterai jamais que l'on puisse appeler le sous prolo "la pourriture de la société" .

Le bonsoir chez vous .

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Qu'essayez vous de nous vendre ?

Que ce qui s'est passé partout en Europe y compris dans les démocraties chrétiennes plus protectrices seraient le fruit du marxisme ?

Puis-je rire ?

Et Hop ....dit par celui qui amalgame Marx et les goulags ou autres fosses communes du stalinisme..

Je ne suis là que pour souligner et démonter votre propagande DDR.

Le CNR a été d'inspiration marxiste dans la partie sociale, il y a eu association gaulliste et communiste, c'est dans tous les livres d'histoire et je suppose dans votre encyclopédie favorite, yes wiki, yes you Can!

Où est ce que je ferais ce que vous tentez d'installer à nouveau comme Vérité à la DDR, cad un dénigrement basé sur le mensonge honteux?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Et Hop ....dit par celui qui amalgame Marx et les goulags ou autres fosses communes du stalinisme..

Je ne suis là que pour souligner et démonter votre propagande DDR.

Le CNR a été d'inspiration marxiste dans la partie sociale, il y a eu association gaulliste et communiste, c'est dans tous les livres d'histoire et je suppose dans votre encyclopédie favorite, yes wiki, yes you Can!

Où est ce que je ferais ce que vous tentez d'installer à nouveau comme Vérité à la DDR, cad un dénigrement basé sur le mensonge honteux?

N'oubliez pas Bidault :)

D'inspiration marxiste ?

Vous pensez que les scandinaves étaient d'inspiration marxistes ?

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour ma part je n'accepterai jamais que l'on puisse appeler le sous prolo "la pourriture de la société" .

Le bonsoir chez vous .

Celle là elle est bonne; Marx a appelé le sous prolo "la pourriture de la société"?????citez moi la phrase exacte que je vous la réexplique à nouveau, et aussi sa définition du Lumpenprolétariat, et également où il parle de "sous prolo"...

N'oubliez pas Bidault :)

D'inspiration marxiste ?

Vous pensez que les scandinaves étaient d'inspiration marxistes ?

Relisez calmement tout mon post au lieu de déformer mes écrits comme dab.

Et hop le HS sur la Scandinavie pour tenter de fuir toujours plus loin ....rappelez nous le sujet DDR!

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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http://temoignagechr...e-bernard-maris

Marx avait un beau contre-projet, mais celui-ci faisait abstraction de la férocité de l’homme pour l’hom­me, de sa cupidité, de sa volonté de puissance, de sa finitude, en bref de ce que les chrétiens nomment le péché originel, une expression peut-être maladroite, mais qui veut bien dire ce qu’elle veut dire : dès qu’il agit, mê­me le mieux intentionné des hommes se trompe et fait le mal en voulant faire le bien. <br style="font-weight: bold;">

En bon lecteur d’Hegel, Marx accordait une confiance trop gran­de à la dialectique des contraires. Du Mal capitaliste, il était trop certain de voir surgir le Bien commun(iste).

« Marx n’a commis aucune erreur sur le fonctionnement de la société capitaliste, explique Bernard Maris. Il reste le meilleur, le plus grand des économistes. Mais là où il nous abandonne, nous laisse en plan, au bord du chemin de l’Histoire, c’est aujourd’hui, au moment où la paupérisation et le saccage du monde ne débouchent sur absolument rien, sauf sur plus de saccage et d’inhumanité. » L’erreur de Marx fut triple. Il a cru que l’Histoire avançait de manière linéaire, alors qu’elle est faite de tours et de détours. Le New Deal de Roosevelt et l’État providence français des Trente Glorieuses que les marxistes orthodoxes refusaient de défendre en vue de la fin de l’Histoire ont volé en éclats.

C’est un bond en avant ou un retour en arrière ? Deuxième erreur de Marx, il a exalté l’instinct, l’intelligence et le courage révolutionnaire de la classe ouvrière sans mesurer la puissance d’intégration culturelle du capitalisme. Les marchands de téléviseurs à écran plat se portent bien et la putréfaction des forces productives de la bourgeoisie se fait toujours atten­dre…

==================================================

Ben oui les révolutionnaires attendent l'écroulement du Phénix, scrutant chaque nouvelle crise

==================================================

Troisième erreur, Marx a fon­dé son projet révolutionnaire d’émancipation humaine sur la gestion col­lec­tive des moyens de production. Par là, il a pris acte de la transformation de l’homme en travailleur sans songer à refouler et à inverser le mouvement. Marx est le penseur de la technique, non pas celui de la vie. Ni celui de la vie, ni celui de la mort, comme le lui reproche Bernard Maris :

« Les rapports du capitalisme et de la mort ont été balayés d’un revers de man­che par Marx – alors que Max Weber à juste titre en fit le cœur de l’esprit du capitalisme, avant Keynes. Si “adaptation” récente du capitalisme il y eut, indiscutablement elle concerne le transfert du mythe du progrès vers celui du vieillissement infini des populations, la promesse de la vie éternelle sur terre. »

===============================================================================

Vous qui comme moi appréciez Oncle Bernie , n'est ce pas ce que j'ai dit en amont ?

Troisième erreur, Marx a fon­dé son projet révolutionnaire d’émancipation humaine sur la gestion col­lec­tive des moyens de production. Par là, il a pris acte de la transformation de l’homme en travailleur sans songer à refouler et à inverser le mouvement. Marx est le penseur de la technique, non pas celui de la vie. Ni celui de la vie, ni celui de la mort, comme le lui reproche Bernard Maris :

La question numéro 2 du surgir à laquelle la troika n'a pas répondu :

"Du Mal capitaliste, il était trop certain de voir surgir le Bien commun(iste)."

Bernie nous dit : il a pas surgi .

===================

Si le lien vous plait pas j'en ai d'autres et le bouquin sous la main :D

Bon mes 3 questions se retrouvent chez Oncle Bernie : drôle , il devait être anticommuniste . Ah ben non mince .

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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http://temoignagechr...e-bernard-maris

Marx avait un beau contre-projet, mais celui-ci faisait abstraction de la férocité de l’homme pour l’hom­me, de sa cupidité, de sa volonté de puissance, de sa finitude, en bref de ce que les chrétiens nomment le péché originel, une expression peut-être maladroite, mais qui veut bien dire ce qu’elle veut dire : dès qu’il agit, mê­me le mieux intentionné des hommes se trompe et fait le mal en voulant faire le bien. <br style="font-weight: bold;">

En bon lecteur d’Hegel, Marx accordait une confiance trop gran­de à la dialectique des contraires. Du Mal capitaliste, il était trop certain de voir surgir le Bien commun(iste).

« Marx n’a commis aucune erreur sur le fonctionnement de la société capitaliste, explique Bernard Maris. Il reste le meilleur, le plus grand des économistes. Mais là où il nous abandonne, nous laisse en plan, au bord du chemin de l’Histoire, c’est aujourd’hui, au moment où la paupérisation et le saccage du monde ne débouchent sur absolument rien, sauf sur plus de saccage et d’inhumanité. » L’erreur de Marx fut triple. Il a cru que l’Histoire avançait de manière linéaire, alors qu’elle est faite de tours et de détours. Le New Deal de Roosevelt et l’État providence français des Trente Glorieuses que les marxistes orthodoxes refusaient de défendre en vue de la fin de l’Histoire ont volé en éclats.

C’est un bond en avant ou un retour en arrière ? Deuxième erreur de Marx, il a exalté l’instinct, l’intelligence et le courage révolutionnaire de la classe ouvrière sans mesurer la puissance d’intégration culturelle du capitalisme. Les marchands de téléviseurs à écran plat se portent bien et la putréfaction des forces productives de la bourgeoisie se fait toujours atten­dre…

Troisième erreur, Marx a fon­dé son projet révolutionnaire d’émancipation humaine sur la gestion col­lec­tive des moyens de production. Par là, il a pris acte de la transformation de l’homme en travailleur sans songer à refouler et à inverser le mouvement. Marx est le penseur de la technique, non pas celui de la vie. Ni celui de la vie, ni celui de la mort, comme le lui reproche Bernard Maris :

« Les rapports du capitalisme et de la mort ont été balayés d’un revers de man­che par Marx – alors que Max Weber à juste titre en fit le cœur de l’esprit du capitalisme, avant Keynes. Si “adaptation” récente du capitalisme il y eut, indiscutablement elle concerne le transfert du mythe du progrès vers celui du vieillissement infini des populations, la promesse de la vie éternelle sur terre. »

===============================================================================

Vous qui comme moi appréciez Oncle Bernie , n'est ce pas ce que j'ai dit en amont ?

Troisième erreur, Marx a fon­dé son projet révolutionnaire d’émancipation humaine sur la gestion col­lec­tive des moyens de production. Par là, il a pris acte de la transformation de l’homme en travailleur sans songer à refouler et à inverser le mouvement. Marx est le penseur de la technique, non pas celui de la vie. Ni celui de la vie, ni celui de la mort, comme le lui reproche Bernard Maris :

La question numéro 2 du surgir à laquelle la troika n'a pas répondu :

"Du Mal capitaliste, il était trop certain de voir surgir le Bien commun(iste)."

Bernie nous dit : il a pas surgi .

===================

Si le lien vous plait pas j'en ai d'autres et le bouquin sous la main :D

Bon mes 3 questions se retrouvent chez Oncle Bernie : drôle , il devait être anticommuniste . Ah ben non mince .

Vous voulez que je vous explique Bernard Maris, c'est ça? vous ne comprenez pas ce qu'il écrit? c'est bizarre que vous ne repreniez qu'une partie anecdotique ...

MDR...du vrai DDR ....je n'avais pas ouvert le lien.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Celle là elle est bonne; Marx a appelé le sous prolo "la pourriture de la société"?????citez moi la phrase exacte que je vous la réexplique à nouveau, et aussi sa définition du Lumpenprolétariat, et également où il parle de "sous prolo"...

http://www.forumfr.c...post,p,10314580

Marrant ça fait trois fois que j'ai du le poster sur ce topic .

Relisez calmement tout mon post au lieu de déformer mes écrits comme dab.

Et hop le HS sur la Scandinavie pour tenter de fuir toujours plus loin ....rappelez nous le sujet DDR!

Non ce n'est pas HS

Vous dites politique sociale d'après guerre = inspiration marxiste

Je vous réponds politique plus sociale scandinave avec la démocratie chrétienne .

Conclusion votre implication est fausse , vous ne pouvez logiquement pas imputer spécifiquement au marxisme la politique sociale .

En gros votre raisonnement avec Louise est il y a eu des communistes altruistes , on retrouve de l'altruisme dans le communisme , donc l'altruisme est d'inspiration marxiste . Ca s'appelle un vilain sophisme Moriarty .

Vous voulez que je vous explique Bernard Maris, c'est ça? vous ne comprenez pas ce qu'il écrit? c'est bizarre que vous ne repreniez qu'une partie anecdotique ...

MDR...du vrai DDR ....je n'avais pas ouvert le lien.

Non je veux que vous m'expliquiez vous qui vous servez d'Oncle Bernie comme d'une référence, en quoi il juge les conclusions de Marx fausses .

Maris dit Marx était un génie et le plus grand économiste , je ne suis pas loin de le penser . Mais il dit il a mal pensé l'histoire ( linéarité ) , et à méjuger l'humain , ce que j'ai dit à ma façon avec la dualité anthropologique , Marx n'a vu qu'un travailleur là où il y a bien plus , bref Marx était un remarquable technicien, tout bon en économie , mais il s'est planté sur le reste nous laissant au final face au capitalisme . Le décorticage du capitalisme est bon, les reste est faux . Conclusion le capitalisme a un problème mais les solutions sont mauvaises, voilà ce qu'à écrit Maris .

J'ai mis deux liens sur "Marx ô Marx pourquoi nous as tu abandonné", pour ceux que ça intéresse, le bouquin est court n'hésitez pas .

Quant à la troïka on comprends bien qu'elle ne puisse pas répondre à des questions simples repostées dix fois sans la moindre réponse, si ce n'est de la fuite, de l'ad hominem devant le blasphème marxiste , c'est tout simplement parce que la réponse est déplaisante. Aors on continue à parler du capitalisme, car effectivement l'analyse économique de Marx est bonne, on cite les jolies choses "plus d'éducations ", le bonheur de l'humanité, le partage , bref aimons nous les uns les autres , je suis d'accord ^^, mais ont un blocage sur le comment . Etablir le Royaume , c'est compliqué . Et Moriarty de nous citer Maris en omettant opportunément de dire que pour Maris , Marx était un génie économique, mais qu'il s'est totalement foiré sur les conclusions , c'est à dire le comment .

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

en gros on nous demande d'ignorer le lien de cause à effet entre le marxisme et tous les régimes catastrophiques à travers le monde se réclamant du marxisme, le principe de réalité à gérer en plus

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Justement, expliquez moi ça oui;

Quant au lumpenprolétariat [8], ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société, il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction.

Il manque la def du Lumpenprolétariat et aussi où il parle de "sous prolos" à leurs propos.(contradiction à la DDr, preuve que vous ne comprenez rien)

Donc, vous comprenez que le sous prolo est de la pourriture???

Sue le Lumpenprolétariat est de la pourriture?

Faut-il que je vous explique qu'il parle de produit d'une pourriture des basses couches organisée par les bourgeois? et non pas de "sous prolo pourris"! ni même de Lumpenprolétariat pourri!!!

Non ce n'est pas HS

Vous dites politique sociale d'après guerre = inspiration marxiste

Je vous réponds politique plus sociale scandinave avec la démocratie chrétienne .

Conclusion votre implication est fausse , vous ne pouvez logiquement pas imputer spécifiquement au marxisme la politique sociale .

En gros votre raisonnement avec Louise est il y a eu des communistes altruistes , on retrouve de l'altruisme dans le communisme , donc l'altruisme est d'inspiration marxiste . Ca s'appelle un vilain sophisme Moriarty .

HS pour fuir ailleurs comme dab oui; je parle de Marx et du communisme dans le CNR.

L'inspiration communiste et marxiste (éducation, nationalisations) et gaulliste est dans tous les livres d'histoire, mais vous ne savez pas. Et bien je vous l'apprends.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

en gros on nous demande d'ignorer le lien de cause à effet entre le marxisme et tous les régimes catastrophiques à travers le monde se réclamant du marxisme, le principe de réalité à gérer en plus

Oui et par contre de considérer le lien entre le bien et le marxisme, même si d'autres pays ne sont pas passés par le marxisme mais par la démocratie chrétienne pour arriver à des systèmes sociaux plus protecteurs que les nôtres .

Gonflé quand même, bon d'un autre côté tout rapport avec une méthode stalinienne bien connue serait fortuite :sleep:

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quant à la troïka on comprends bien qu'elle ne puisse pas répondre à des questions simples repostées dix fois sans la moindre réponse, si ce n'est de la fuite, de l'ad hominem devant le blasphème marxiste , c'est tout simplement parce que la réponse est déplaisante. Aors on continue à parler du capitalisme, car effectivement l'analyse économique de Marx est bonne, on cite les jolies choses "plus d'éducations ", le bonheur de l'humanité, le partage , bref aimons nous les uns les autres , je suis d'accord ^^, mais ont un blocage sur le comment . Etablir le Royaume , c'est compliqué . Et Moriarty de nous citer Maris en omettant opportunément de dire que pour Maris , Marx était un génie économique, mais qu'il s'est totalement foiré sur les conclusions , c'est à dire le comment .

Pfft....c'est moi qui vous au dit que Maris tenait Marx et Keynes pour les plus grands économistes....

Et vous repartez dans la réécriture de ce que j'ai dit avant ....problème de mémoire?

Votre lien de catho a compris comme vous ça me fait MDR....MDR DDR!

Catho et Marx, ça va pas ensemble ...Marx voulait éduquer les enfants au XIXe siècle, en 1847 ....ça a dû déranger pas mal de monde ça!

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Justement, expliquez moi ça oui;

Quant au lumpenprolétariat [8], ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société, il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction.

Il manque la def du Lumpenprolétariat et aussi où il parle de "sous prolos" à leurs propos.(contradiction à la DDr, preuve que vous ne comprenez rien)

Donc, vous comprenez que le sous prolo est de la pourriture???

Sue le Lumpenprolétariat est de la pourriture?

Faut-il que je vous explique qu'il parle de produit d'une pourriture des basses couches organisée par les bourgeois? et non pas de "sous prolo pourris"! ni même de Lumpenprolétariat pourri!!!

C'est le problème avec la bible rouge , il faut des gardiens du temple pour expliquer

Déjà donné dès le début du topic, revue quart monde .

http://www.forumfr.c...post,p,10311107

HS pour fuir ailleurs comme dab oui; je parle de Marx et du communisme dans le CNR.

L'inspiration communiste et marxiste (éducation, nationalisations) et gaulliste est dans tous les livres d'histoire, mais vous ne savez pas. Et bien je vous l'apprends.

Du coup c'est le marxisme, le gaullisme ou la démocratie chrétienne ?

Non parce qu'au début c'était d'inspiration marxiste .

Maintenant c'est d'inspiration marxiste ET gaulliste :lol:

Bon et donc en Scandinavie c'est d'inspiration démocrate chrétienne et démocrate chrétienne , j'en conclus que c'est marxiste ET démocrate chrétien ?

C'est marrant vous me dites A => B

Je vous dis oui mais j'ai eu A sans B ailleurs, et vous me dites chuuut on ne parle pas d'ailleurs on pourrait bêtement conclure que je suis dans le sophisme et que l'on ne peut pas conclure que la sécu n'aurait pas pu exister sans le communisme . Je comprends votre embarras, donc ne parlons plus des autres pays , nous pourrions découvrir le pot aux roses .

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui et par contre de considérer le lien entre le bien et le marxisme, même si d'autres pays ne sont pas passés par le marxisme mais par la démocratie chrétienne pour arriver à des systèmes sociaux plus protecteurs que les nôtres .

Gonflé quand même, bon d'un autre côté tout rapport avec une méthode stalinienne bien connue serait fortuite :sleep:

Et Hop....mensonge honteux again ...citez moi une seule personne ici qui a écrit ce que vous installez comme Vérité à la DDR!

Maintenant c'est d'inspiration marxiste ET gaulliste :lol:

Vous venez d'être pris en flag de mensonge encore une fois;

C'est ici, dans ce post;

http://www.forumfr.com/sujet718898-le-communisme-dans-la-societe-francaise.html?view,findpost,p,10315968

Je cite;

Le CNR a été d'inspiration marxiste dans la partie sociale, il y a eu association gaulliste et communiste, c'est dans tous les livres d'histoire et je suppose dans votre encyclopédie favorite, yes wiki, yes you Can!

Mensonge DDR, CQFD

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 429 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Pfft....c'est moi qui vous au dit que Maris tenait Marx et Keynes pour les plus grands économistes....

Vous êtes un infatué, Maris est à portée de main chez moi .

Et vous repartez dans la réécriture de ce que j'ai dit avant ....problème de mémoire?

Votre lien de catho a compris comme vous ça me fait MDR....MDR DDR!

Catho et Marx, ça va pas ensemble ...Marx voulait éduquer les enfants au XIXe siècle, en 1847 ....ça a dû déranger pas mal de monde ça!

Je vous ai donné un autre lien qui affirme tout autant que Marx s'est planté et le bouquin est cité, chacun pourra vérifier pourquoi vous êtes embarrassé .

http://www.alternati..._965_51775.html

Moi ce que j'aime bien c'est qu'un lien catho c'est pas bien et un lien marxiste chez vous c'est impartial pour parler de Marx :lol: Saint Marx priez pour lui

Il fallait oser reprendre cet appel désespéré de Jésus agonisant sur la croix et doutant de sa mission. Pour l'auteur, en effet, Marx nous a ouvert un chemin d'espoir, conduisant de l'exploitation à la bonne société. Mais, loin d'un avenir meilleur, la croissance détruit la planète, le doute et le désespoir l'emportent: "Marx, je n'entends plus Le temps des cerises, mais les acouphènes de l'immonde périphérique." Ce n'est évidemment pas un livre d'économie qu'a écrit Bernard Maris, ni même un livre d'analyse sociale, même si le début semble être une présentation des thèses de Marx. A la sauce Maris, c'est un mélange de moquerie et de provocation, d'allusions chrétiennes pimentées de psychanalyse, de brio d'écriture et de raccourcis iconoclastes, qu'il sait manier comme personne.

<a href="http://www3.smartadserver.com/call/pubjumpi/53115/385896/23042/S/[timestamp]/?" target="_blank"> <img src="http://www3.smartadserver.com/call/pubi/53115/385896/23042/S/[timestamp]/?" border="0" alt="" /></a> A l'aide de textes révélateurs, souvent peu connus, Maris nous présente non pas une introduction à Marx, mais la lecture très personnelle d'une oeuvre à la fois fascinante, foisonnante et désespérante. Après l'avoir montée au pinacle ("tout ce qu'avait prévu Marx s'est réalisé"), il entreprend de la déconstruire. Marx a bâti un "christianisme athée", souligne-t-il pertinemment: il nous a fait miroiter le paradis, mais c'est l'enfer qui nous attend, parce que la violence humaine est toujours au coeur de nos sociétés. Il a su expliquer comme nul autre le fonctionnement et l'évolution du capitalisme, mais, contrairement à ce qu'il affirmait, cela ne débouche sur aucune autre meilleure société. Bon, admettons (même si certains raccourcis sont difficiles à accepter). Mais alors, maintenant, on fait quoi Bernard?

==================================

Vu toutes les expériences , c'est évident que ça ne débouche sur aucune autre société, les observables Moriarty , les observables !

Théorie => observation , ça vous parle ?

N'oubliez pas que Marx voyait de la science dans son projet .

L'observation montre que la théorie a un souci , pourquoi un tel déni Moriarty ?

Pourquoi subitement abandonner tout esprit scientifique fut il marxiste ?

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LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

DDR, vous pouvez certainement opiner librement !

Mais les ministres communistes du CNR, à la Libération,

ils étaient marxistes ! C'est ainsi !

La réforme de la Sécurité Sociale c'est Ambroise Croizat, c'est comme ça !

Non seulement il fut l'animateur du projet mais il fut celui qui le mit en place

partout en France, avec la participation des syndicalistes et des ouvriers !

C'est comme ça ! Il était ministre du Travail .

François Billoux, ministre communiste et marxiste fut chargé de la SANTE !

Marcel Paul de la Fonction Publique ! Charles Tillon et Maurice Thorez

étaient aussi marxistes et communistes ! C'est comme ça !

Et c'était comme ça aussi, vous n'y pouvez rien changer, 29,9% de voix s'étaient portées

sur le PCF, 1° force élue en 1945 !

5 millions d'adhérents à la CGT, la classe ouvrière grandie par sa lutte héroïque contre

le nazisme et l'occupation, un patronat déconsidéré par sa collaboration !

C'est juste l'histoire !

Mais ceci dit, vous avez le droit de commenter les effets négatifs de ce programme

dit 'les jours heureux' sur la société française !

Mais les faits, vous ne pouvez pas les changer ! C'est comme ça !

Voilà DDR ce que j'ai écrit !

Vos diffamations, vos mensonges, vos insultes insinuées, assumez-les !

Vous me faites dire ce que je n'ai pas dit !

Je vous salue !

(Et n'oubliez pas vos prières !)

Moi, j'ai autre chose à faire !

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