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Le communisme dans la société française

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Maxence22

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Décidément tu es un obtus .

Déjà sans "la pourriture de la société " Marx dans le texte pour parler du sous prolo , ca a mal fini car des hommes s'imaginent que le bonheur des uns ne peut qu'être le bonheur des autres . Bref Marx je dirais peu importe , c'est un prophète comme les autres, mais au 21eme mieux vaut garder ses croyances dans le domaine de l'intime . Si le prolo ne veut pas du bonheur et voter Mélenchon , je n'ai pas l'intention de lui mettre une balle . Et toi ? Comment faire pour que le prolo ouvre les yeux sur son bonheur et pour que la pensee du grand prophete Marx prenne démocratiquement le pouvoir ?

Poster des fausses lettres comme Louise ?

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Brou-Sacrifices.jpg

Lionel Brouck est décrit par le journal Politis comme étant « de toutes les mobilisations

des petites gens, des travailleurs sans-papiers, mal-logés ou migrants ».

Il réalise des reportages dessinés plein d’empathie pour les victimes

des discriminations et du capitalisme, auto-édite des albums de dessins d'humour,

exécute des "dessins en direct" lors de débats pendant des séminaires, des colloques,

des événements politiques, etc., Il assure également des ateliers

"Initiation à la BD ou au dessin de presse".

Marx disait qu'il ne faut pas entretenir la polémique avec les poléniqueurs,

ça les entretient !

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)
Marx disait qu'il ne faut pas entretenir la polémique avec les poléniqueurs,

ça les entretient !

Oui c'est ce qu'il semble.

Mais Dieu a dit qu'il fallait aider son prochain, je suggère donc a notre ami commun, pour la somme de 23 euros partiellement remboursés par la secu, de se faire enlever les bouchons de cérumen qui lui obstruent les conduits auditifs, participant ainsi hélas à la moins bonne oxygénation de son cerveau (ah la la).

A moins qu'il n'ait oublié d'ôter ses bouchons d'oreille depuis quelques années, on peut pas savoir ?

accessoires-de-voyage-kit-voyage-confort-699-eur-kit-de-survie-pour-des-voyages-tranquilles-et-reposants-un-coussin-de-voyage-go.jpg

PS : Si tu vas a Cuba DDR, y enlever le bouchon de cerumen est gratuit ! Ca te fera des économies. :D

Bises a Bush junior

NB : Marx est philosophe, pas prophète... ouvre un dico et oublie un instant google.

Modifié par chapati
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Marx disait qu'il ne faut pas entretenir la polémique avec les poléniqueurs,

ça les entretient !

Et il a bien raison, ça évite de se poser les questions qui dérangent .

NB : Marx est philosophe, pas prophète... ouvre un dico et oublie un instant google.

Il suffit de relire ce topic pour constater qu'il est bien plus qu'un philosophe :smile2:

Er "la pourriture de la société" pour le sous prolo "ou le juif" de la gehénne pour le bourgeois c'est pas super philosophique . Mais à un moment j'ai cru qu'il versait dans l'économie . Tu me rassures , donc sa pensée sur le capitalisme c'était en fait de la philo . OK il fallait me le dire avant :cool:

Mince sont cons les mecs buter des millions d'humains pour de la philo faut être gravement allumé quand même .

La philo ca mène à tout

genocide-cambodgien-2-millions-victimes-L-1.jpeg

Ils ont atteint le bonheur suprême, l'équité et l'ataraxie sont atteintes .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Le 49.3 évite les comportements anti démocratiques de la gauche de la gauche ( ou parfois de la droite ou de la gauche ) déposant 1000 amendements en une journée pour permettre à la minorité de bloquer une loi . La contrepartie est la motion de censure, la gauche ne l'a pas votée que je sache . Révisez votre constitution et le Droit , SVP, ce sont les bases de la démocratie . Dire n'importe quoi et considérer la démocratie comme une croyance personnelle nuit gravement à la démocratie . La démocratie sans le Droit ça n'existe pas, la gauche n'a pas voté la mention , bottez le cul de la gauche aux prochaines élections si ça vous chante elle ne vous a alors pas dignement représentée si vous attendiez d'elle qu'elle vote la censure .

Le propos de la CGT est d'ailleurs symptomatique de votre pensée : la démocratie c'est ce que moi je pense, si ça m'est contraire ça ne l'est pas l'opinion a été manipulée , ce serait nul et non avenue . Ben non la démocratie ne fonctionne pas ainsi , et ce n'est pas la CGT qui décide, ni vous d'ailleurs de ce qui est le bon vote de l'opinion . Pour le reste je vous laisse à vos HS prosélytes avec Louise, nous sommes en République, et même si vous êtes totalement HS puisque le 49.3 n'a rien à foutre dans ce sujet , en bon républicain je vous laisse violer les CGUs que Louise ne cesse de rappeler quand ça l'arrange , comportement asymétrique et anti démocratique s'il en est .

http://www.vie-publi...n-controle.html

La Constitution de 1958 a prévu deux types de motions de censure : la motion de censure spontanée ou offensive (art. 49 al. 2) et la motion de censure provoquée (art. 49 al. 3).

La motion de censure doit réunir les voix de la majorité absolueMajorité absoluePlus de la moitié des suffrages exprimés. des membres composant l’Assemblée nationale, soit aujourd’hui 289 voix. Cette condition se justifie pour éviter qu’une majorité simple liée à des abstentions massives ne permette, comme ce fut le cas sous les Républiques précédentes, de renverser un Gouvernement. Seules les voix "pour" comptent donc. Les députés qui s’abstiennent ou ne prennent pas part au vote sont réputés soutenir le Gouvernement. En cas d’adoption d’une motion de censure, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission de son Gouvernement (art. 50 de la Constitution).

  • La motion de censure provoquée résulte, à l’origine, de la décision du Premier ministre d’engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur tout ou partie d’un texte. Ce dernier est alors réputé adopté sans débat, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures, est votée. Celle-ci requiert, comme la précédente, la signature d’un dixième des membres de l’Assemblée (un député peut cette fois en signer autant qu’il veut au cours d’une session). Elle est alors discutée et votée comme la motion de censure spontanée. Son adoption – cas qui ne s’est jamais produit depuis 1958 – entraîne la démission du Gouvernement et le rejet du texte sur lequel il avait engagé sa responsabilité. Depuis la loi constitutionnelleLoi constitutionnelleLoi qui modifie la Constitution. de juillet 2008, l’usage de l’article 49 alinéa 3 est limité à un projet ou une proposition de loiProposition de loiProjet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative d’un ou plusieurs parlementaires. par session sans compter cette possibilité pour les lois de finances et de financement de la Sécurité sociale.

============================================================================================================================

Ca évite que des minoritaires se sentant représentatifs du peuple ne déposent 1000 amendements bidons dans la journée pour bloquer une loi . Parce que 10% des députés ça ne fait pas le peuple n'est ce pas . de La gauche n'a pas voté la motion de censure que je sache.

Malhonnête et con.

.

Tu as raison quand on a dit une connerie et qu'on ne sait pas l'admettre, ne reste que ce type d'argument . La section philosophie n'est pas en politique ça a du t'échapper . :sleep:

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

... et qui se la pète gravement en prenant les autres pour des cons.

Vanitas etc (rien de neuf :noel: )

Modifié par chapati
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

... et qui se la pète gravement en prenant les autres pour des cons.

Vanitas etc (rien de neuf :noel: )

Non pas les autres .

Ma réponse est personnelle que je sache .

Bonne soirée .

... et qui se la pète gravement en prenant les autres pour des cons.

Vanitas etc (rien de neuf :noel: )

Non pas les autres .

Ma réponse est personnelle que je sache et je n'ai pas répondu à ton "malhonnête et con". Je te laisse avec Louise et Moriarty . Toujours pas de réponse au comment, d'aucun des trois . Ça surgit nous dit Moriarty , mais l'histoire nous a prouve que ce qui surgit c'est la dictature . C'est dingue d'être aveuglé par sa croyance à ce point , des dizaines de millions de mort, aucune réponse au comment , mais attention mesdames et messieurs l'homme nouveau va surgir avec la société édénique . Coucou le voilà .

Bonne soirée .

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 217 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

prolétaire

nom

(latin proletarius, de proles, lignée)

Définitions

Citations

Personne qui ne peut attendre de ressources que de la rémunération que lui alloue celui auquel il loue ou vend sa force de travail.

Familier. Salarié aux revenus modestes. (Abréviation populaire : prolo.)

Dans la Rome ancienne, citoyen non propriétaire, recensé dans la dernière classe et qui n'était considéré comme utile à l'État que par les enfants qu'il engendrait.

Il n'y a pas de prolétaires en France, plus d'enfants, du moins pas assez pour le renouvellement des générations!

Salariés aux revenus modestes... quels chiffres??

Même les pauvres sont riches par rapport à l'époque du grand chef!

N'attendre de ressources que par son travail...en quoi est-ce avilissant?

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Non pas les autres .

Ma réponse est personnelle que je sache et je n'ai pas répondu à ton "malhonnête et con". Je te laisse avec Louise et Moriarty . Toujours pas de réponse au comment, d'aucun des trois . Ça surgit nous dit Moriarty , mais l'histoire nous a prouve que ce qui surgit c'est la dictature . C'est dingue d'être aveuglé par sa croyance à ce point , des dizaines de millions de mort, aucune réponse au comment , mais attention mesdames et messieurs l'homme nouveau va surgir avec la société édénique . Coucou le voilà .

Bonne soirée .

Non.

Tout le monde voit très bien ton jeu, qui consiste a imputer a Marx ce qui appartient a Staline, depuis trois plombes.

Tu te fous du monde, point.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Non.

Tout le monde voit très bien ton jeu, qui consiste a imputer a Marx ce qui appartient a Staline, depuis trois plombes.

Tu te fous du monde, point.

Et pol pot et Mao et Castro et Kim jong il et l'autre tare d'albanais .

J'impute pas je constate que ceux qui l'ont pris comme père spirituel ont tous fini despotes, j ai faux ?

Question toujours sans réponse pourquoi ?

Car si il n'y avait eu que Staline mais non tous à minima des leader Maximo .

Et pas un capable de répondre au pourquoi .

Pourquoi un philosophe chapatien n'a engendré que des dictateurs ?

J'ai donné des éléments de réponse , la troïka marxiste rien . De la magie du surgissement , que des rejetons despotes , mais c'est un hasard , circulez y a rien à voir . Ça c'était ma question 3 . Donc à ce jour rien sur 3 questions basiques .

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Et pol pot et Mao et Castro et Kim jong il et l'autre tare d'albanais .

J'impute pas je constate que ceux qui l'ont pris comme père spirituel ont tous fini despotes, j ai faux ?

Question toujours sans réponse pourquoi ?

Car si il n'y avait eu que Staline mais non tous à minima des leader Maximo .

Et pas un capable de répondre au pourquoi .

Pourquoi un philosophe chapatien n'a engendré que des dictateurs ?

J'ai donné des éléments de réponse , la troïka marxiste rien . De la magie du surgissement , que des rejetons despotes , mais c'est un hasard , circulez y a rien à voir . Ça c'était ma question 3 . Donc à ce jour rien sur 3 questions basiques .

A question simplissime reponse simplissime...

Pourquoi ?

Parce que les hommes ont toujours manipulé la conscience des autres, tu devrais le savoir en ayant lu Girard.

Et ce avec le religieux en particulier, mais avec plus particulièrement tout ce qui leur tombait sous la main. On a toujours fait croire aux hommes qu'ils allaient a la guerre pour de bonnes raisons (ton copain Bush junior par exemple, t'as oublié les armes de destruction massive), et encore aujourd'hui, sans parler de Ahmadinejad qui prétend supprimer Israel ou l'EI qui fait le meme grand baratin religieux, t'as qu'a juste écouter les campagnes présidentielles en France qui ne causent qu'idéologie.

Ensuite il parait que les types deviennent fou avec le pouvoir, et ce plus ils en ont, voire l'Afrique et ses dictateurs élus, par exemple.

Mais tu ne me feras pas croire que ta question soit honnête : tu ne me feras pas croire que les trois quart des intellectuels francais furent communistes parce qu'ils raisonnaient moins bien que toi. Je ne te crois pas DDR, et je ne crois pas a ta "bonne foi" et a la sincérité de tes questions !

Ta facon de mettre Castro dans le même sac que ces vipères témoigne de ta mauvaise foi.

Pour finir, au XX° siècle : toutes les révolutions se réclamaient du communisme. Forcement puisque le capitalisme etait partout : c'etait évidemment le meilleur moyen de motiver le peuple.

Et les types en ont usé et abusé sans que ca veuille rien dire !

(de la même facon qu'aujourd'hui les musulmans se font manipuler avec la "vraie religion musulmane" pour aller jouer les bombes humaines).

Et basta !

Fin de com

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

1-Comment passe t'on aux moyens de productions dans les mains du prolétariat, si celui-ci ne vote pas comme il faut ? (je note que chez Marx on parle de révolution non ? )

2-Une vague preuve que le surgissement prophétique se produira ?

3-Pourquoi malgré le fait que les moyens de production aient été rendus au prolétarait, que tout ce que vous avez extrait du manifeste ait été fait , ça c'est lamentablement terminé en dictature avec prisonnier politique ? Pourquoi ça n'a pas surgi ?

Toujours pas...

Chère troïka .

Ne pas répondre au moins à 1 rend tout débat caduc puisqu'il ôté toute réalité au marxisme et le laisse à l'état de philosophie de salon . Pour le moment l'histoire a répondu : dictature , rééducation mentale , goulag et charnier suite à une révolution . Une autre option ?

C'est répondre à la question 1, ne pas répondre c'est admettre qu'établir l'eden communiste c'est passer par une révolution et la rééducation mentale pour être à la hauteur de l'idéal marxiste .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

A question simplissime reponse simplissime...

Pourquoi ?

Parce que les hommes ont toujours manipulé la conscience des autres, tu devrais le savoir en ayant lu Girard.

Et ce avec le religieux en particulier, mais avec plus particulièrement tout ce qui leur tombait sous la main. On a toujours fait croire aux hommes qu'ils allaient a la guerre pour de bonnes raisons (ton copain Bush junior par exemple, t'as oublié les armes de destruction massive), et encore aujourd'hui, sans parler de Ahmadinejad qui prétend supprimer Israel ou l'EI qui fait le meme grand baratin religieux, t'as qu'a juste écouter les campagnes présidentielles en France qui ne causent qu'idéologie.

Ensuite il parait que les types deviennent fou avec le pouvoir, et ce plus ils en ont, voire l'Afrique et ses dictateurs élus, par exemple.

Mais tu ne me feras pas croire que ta question soit honnête : tu ne me feras pas croire que les trois quart des intellectuels francais furent communistes parce qu'ils raisonnaient moins bien que toi. Je ne te crois pas DDR, et je ne crois pas a ta "bonne foi" et a la sincérité de tes questions !

Ta facon de mettre Castro dans le même sac que ces vipères témoigne de ta mauvaise foi.

Pour finir, au XX° siècle : toutes les révolutions se réclamaient du communisme. Forcement puisque le capitalisme etait partout : c'etait évidemment le meilleur moyen de motiver le peuple.

Et les types en ont usé et abusé sans que ca veuille rien dire !

(de la même facon qu'aujourd'hui les musulmans se font manipuler avec la "vraie religion musulmane" pour aller jouer les bombes humaines).

Et basta !

Fin de com

Castro reste un dictateur . Et une fois à l'hôpital c'est son frère qui a pris le pouvoir . Et Castro nous dit : il va falloir moins d'état , économiquement ça ne marche pas .

Et tu t'accroches au dictateur leader Maximo ( führer en allemand ) comme à une moule : reste l'albanais , pol pot , Mao , Staline , Kim jong il , ...

Pour ta réponse ça répond pas à la question 1, un souci avec la chronologie ?

Sinon si le pouvoir corrompt blablabli et à te lire le marxisme est donc inutile puisque la dictature est finalement l'issue inéluctable .

Donc soit

1- la dictature n'est pas inéluctable et tu n'as en rien démontre que le marxisme n'avait pas pour conséquence la dictature

2- soit la dictature est inéluctable et donc à quoi bon le marxisme puisqu'ineluctablement le pouvoir du peuple finira en dictature

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Je répète, tu imputes à Marx ce qui revient à Staline et d'autres connards.

Tu l'as rendu responsable du goulag etc...

T'es un type malhonnête et point barre !

Ciao

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Et oui l'année de la pièce sera celle du xvième congrès du parti pour la lutte anticapitaliste .

https://fr.wikipedia.../Joseph_Staline

C'est le sens de son fameux discours au XVIe congrès du Parti (juin 1930) où il martèle que « chaque fois que la Russie a été en retard, nous avons été battus ». D'où, à partir de fin 1928, la priorité absolue que Staline accorde à l'accumulation du capital par pressurisation de la paysannerie (jusque-là ménagée par la NEP), au développement « à toute vapeur » des moyens de production et de l'industrie lourde. De 1929 à 1933, Staline met en place la « collectivisation » des terres. Il livre en fait ce qui est peut être considéré comme la dernière guerre paysanne de l'histoire européenne. En 1934, l'objectif est atteint, mais à un prix exorbitant : la moitié du cheptel abattu sur place par les paysans, les riches terres à blé d'Ukraine et d'autres régions ravagées par la famine de 1932-1933 (entre quatre et dix millions de morts selon les estimations25,26) que Staline n'a rien fait pour empêcher même en admettant qu'il ne l'a pas délibérément provoquée, d'innombrables violences, morts ou destructions, fuite anarchique de 25 millions de campagnards vers des villes vite surpeuplées, plus de deux millions de prétendus koulaks (paysans supposés « riches ») déportés par familles entières en Sibérie et abandonnés sur place à leur sort27... Le système des kolkhozes et des sovkhozes permet à l'État d'acheter à vil prix les récoltes et de financer l'industrialisation. Mais devant la résistance passive des paysans (sous-productivité systématique), Staline leur concède un lopin privé de terre en 1935 : à la fin de la décennie, ces derniers produisent 25 % des récoltes sur 3 % des terres, la majorité des fruits et légumes d'URSS ainsi que 72 % du lait et de la viande28. La Russie, premier exportateur de céréales du monde sous les tsars, devient définitivement pays importateur. À Winston Churchill, Staline dira que la collectivisation représenta pour lui une épreuve « pire que la guerre ». Selon Anne Applebaum, si Staline a brisé la continuité de l'histoire russe, c'est bien dans les campagnes.

À partir de 1929, l'importance du GOSPLAN (Государственный плановый комитет, créé par Lénine — décret du Conseil des Commissaires du Peuple en date du 21 février 1921) s’accroît en raison de l'organisation de la planification économique sur une base désormais quinquennale29. Cet organisme d'État rigide est chargé de la mise en place et de l'exécution de cette planification impérative et très ambitieuse. Le premier plan quinquennal (1929-1933) fait de l'URSS de Staline un pays productiviste vivant dans l'obsession d'accomplir et de dépasser des normes de production toujours rehaussées. Staline rétablit le salaire aux pièces et le livret ouvrier, allonge la journée de travail, encourage la naissance d'une nouvelle aristocratie ouvrière en patronnant le mouvement stakhanoviste (1935) et fait punir d'envoi au Goulag tout retard répété de plus de 10 minutes. En quelques années, le pays change radicalement d'aspect et se couvre de grands travaux en partie réalisés par la main-d'œuvre servile du Goulag : métro de Moscou, villes nouvelles, canaux, barrages, énormes usines… Mais le prix est tout autant démesuré : gouffre financier, inflation, gaspillages, travaux bâclés à l'origine du « mal-développement » dont l'URSS périra en 1991. Le sacrifice délibéré des industries de consommation et la pression exercée sur la classe ouvrière font que sous le Premier Plan, le niveau de vie des ouvriers soviétiques baisse de 40 %30.

À partir de 1934, un tournant réactionnaire est également effectué dans le domaine des mœurs : culte de la « famille socialiste », retour de l'interdiction de l'avortement et de la répression de l'homosexualité (alors que la Révolution avait apporté dans ces domaines une libéralisation tant par rapport à la situation antérieure que par rapport aux pays occidentaux[réf. nécessaire]). Staline restaure aussi le titre de maréchal, revient au nationalisme grand-russe, à l'académisme dans l'art, à la libre consommation de la vodka. Enfin, en 1935, Staline ramène l'âge limite pour la condamnation à mort à 12 ans.

=========================================================================================================

C'est le grand tournant , la collectivisation des moyens de production , qui se terminera par des dizaines de millions de mort . Seule la montée du nazisme arrêtera la purge pour reconstituer l'appareil productif . Jeanne Dark fut une fiction , pas le grand tournant .

Par ailleurs Louise, les failles du capitalisme ne sont en rien une justification à celles d'un communisme qui n'a produit que des dictatures . Le capitalisme peut avoir un contrepouvoir politique . Pas le communisme qui est un système complet politique + éco .

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Parfait.

Apres ce hors sujet sur Staline, voyons un autre exemple...

Au retour d’un voyage en Inde du Sud, lorsqu’on explique à des collègues qu’on est passé par le Kérala, un État indien essentiellement géré par les communistes depuis plus de cinquante ans, et qu’on a pu y ressentir un bien-être particulier chez ses habitants, on se rend compte, par la surprise et l’interrogation qu’on suscite (ex : « mais ils ont le droit de sortir ? ») que l’idée qu’un État communiste ne peut être que totalitaire et liberticide est bien ancrée dans notre société !

L’État du Kérala, en Inde du Sud, est un bel exemple du contraire...

Géré dès 1957 par le Parti Communiste (de tendance marxiste, élu démocratiquement), avec plus tard quelques alternances, le Kérala (33 millions d’habitants actuellement), l’un des 28 États de la République Fédérale Indienne, situé dans le Sud-Ouest de l’Inde, fut le premier État communiste indien. Cette gestion a été caractérisée par des politiques sociales exemplaires :

En ce qui concerne l’éducation, tous les enfants, sans distinction de sexe ni de caste, sont scolarisés jusqu’au niveau équivalent de fin de collège ; 98 % des enfants ont une école à moins de 2 km. La gratuité inclut les livres scolaires, les uniformes, le déjeuner et les transports. Cette politique d’éducation gratuite pour tous a déjà bénéficié à deux générations et se traduit actuellement par un taux d’alphabétisation de la population de 94%, 92% pour les femmes et 96% pour les hommes, loin devant les taux nationaux indiens de 48,3% pour les femmes et 60% pour les hommes. Sept grandes universités accueillent un nombre croissant d’étudiants pour des études supérieures de qualité. L’État du Kerala est reconnu aujourd’hui comme le seul État de l’Inde complètement alphabétisé et comme un pôle culturel exceptionnel.

Les transports en commun, bus et train, y sont considérablement développés et très peu onéreux, et de ce fait largement utilisés par la population, ceci étant vrai, de façon générale, en Inde. Nul besoin de voiture individuelle.

Il y existe un système de santé publique universel et gratuit unique qui a fait passer l’espérance de vie au Kérala à 77 ans, la moyenne en Inde étant de 67 ans ; 95% des accouchements se font en hôpital, avec une offre de soins aux enfants très développée, ce qui a permis d’abaisser la mortalité infantile à 12/1000, contre 55/1000 en Inde (en comparaison, elle est de 6/1000 dans les pays développés). Les hôpitaux sont nombreux, y compris en zones rurales, avec un personnel hautement qualifié, des traitements médicaux innovants et une offre de soins palliatifs exceptionnelle.

Un grand programme de planification familiale a permis d’éliminer la discrimination filles/garçons sévissant dans le reste de l’Inde et de faire diminuer fortement le taux de natalité (14,6/1000, contre 22/1000 en Inde). Le Kérala est le seul État indien où le « sex-ratio » est en faveur des femmes.

L’indépendance et la sécurité alimentaire de l’État ont été assurées grâce à des politiques agricoles redistributrices intelligentes mettant à profit la richesse naturelle du sol et la nature du climat, permettant une polyculture très diversifiée, riz, manioc, agrumes, canne, coco, épices, bananes, ananas et autres fruits tropicaux ainsi que les plantations de thé et café dans les « Ghats »(montagnes). Une Réforme agraire générale fut mise en place à partir de 1957, attribuant aux paysans des lopins de terre, abolissant le système de location des terres, limitant la taille des exploitations et garantissant les revenus des paysans. Cette réforme fut accueillie chaleureusement par la population et a largement contribué à la confiance envers la gestion communiste.

À l’heure actuelle, la distribution des denrées de base est assurée pour les plus pauvres et une majorité de la population a accès à des magasins subventionnés. L’activité de pêche est très importante, aussi bien au niveau local (nombreux villages de pêcheurs tout du long de la côte, avec un système de partage équitable de la récolte) que dans les grands ports (40% des exportations de produits halieutiques totales de l’Inde viennent du Kérala) ; l’aquaculture, poissons, crevettes en particulier, y est très développée, les « back-waters » étant propices à ce genre de production.

Un système de Société de Développement Communautaire (CDS) a été élaboré dans les années 80, qui a ouvert la voie à un processus d’implication de la base dans le développement local en fonction des besoins de la communauté, ceci en vue d’éradiquer la pauvreté. En 1993, une modification de la Constitution indienne accordant une plus grande autonomie aux collectivités locales a été mise à profit par le gouvernement du Kérala pour aller vers une décentralisation au niveau local des décisions et des actions de développement. Une véritable Démocratie Participative a ainsi été instaurée, les projets devant être conçus et discutés par les élus locaux et par les habitants eux-mêmes, les femmes y étant particulièrement actives. Cette organisation permet en outre d’éviter ou en tout cas de limiter détournements de fonds et corruption qui sévissent à tous les niveaux en Inde en général et contre lesquels de vastes mouvements citoyens se sont élevés dernièrement. Le système de coopératives est largement développé au Kérala.

L’industrie y est peu développée (14% du PIB). Les secteurs sont divers : agroalimentaire, textile, bois, fibre de coco, latex, électricité, chimie. Les entreprises étrangères hésitent à s’y installer en raison du fort taux de syndicalisation, du « droit du travail » et des salaires minimum élevés par rapport aux autres États indiens. L’économie repose donc essentiellement sur une production agricole importante exportée en grande part vers les autres États de l’Inde et les pays étrangers : riz, thé, épices, coprah, coco, noix de cajou, caoutchouc naturel …Le secteur tertiaire, transports, banques, tourisme représente 40% du PIB. Il faut ajouter que 20% du PIB provient des envois de fonds de Kéralais émigrés à l’étranger, en particulier dans les pays du Golfe.

Un exemple d’État socialiste, modèle de développement humain, en lutte contre la mondialisation : le Kerala

Le modèle économique et social du Kérala à l’épreuve de la mondialisation

L’année 1991, marquée en Inde par l’assassinat par des séparatistes Tamouls, en pleine campagne électorale, de Rajiv Gandhi, leader du Parti du Congrès (à la tête de l’État Indien, qualifié de Centre-Gauche), a vu ce parti gagner, quelques semaines après cet événement, les élections au Kérala, ce qui s’est traduit, en accord avec les préconisations du gouvernement central, par une insertion dans la mondialisation et une libéralisation de l’économie en général, avec privatisation partielle des secteurs publics et traditionnels et, conséquemment, un « dumping » fiscal et social.

Cette politique anti-sociale a provoqué un mécontentement général des travailleurs du Kérala, d’importantes tensions sociales et des grandes grèves au début des années 2000. Grâce à leur implication active dans la vie politique et leur forte syndicalisation, les Kéralais ont su lutter pour garder leurs acquis sociaux, sauvegarder leurs services publics traditionnellement exemplaires, et tout ce qu’ils considèrent comme bien public.

Leur engagement citoyen s’est particulièrement fait remarquer en 2004, qui s’est traduit par une révolte des habitants contre la multinationale Coca Cola installée au Kérala, qui pompait abusivement l’eau des nappes phréatiques, asséchait les puits des paysans et, de plus, polluait l’eau et les sols par des pesticides et des métaux lourds ; cette révolte citoyenne a permis, après plusieurs années de lutte, et avec l’aide des élus locaux, la fermeture de l’usine, avec demande de dédommagement. Les femmes en particulier ont été actives dans ce combat (ref « les femmes du Kérala contre Coca-Cola », Le Monde Diplomatique, mars 2005). Cette lutte et cette victoire ont été exemplaires puisque, Coca Cola ayant récidivé ailleurs, en particulier cette fois au Rajasthan, les paysans subissant les mêmes conséquences ont violemment protesté, très récemment, contre la présence de cette multinationale venant, de façon honteuse, voler l’eau des pays pauvres et profiter du bas coût de la main d’œuvre.

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ailleurs en Inde ou dans le monde, d’accaparement par des multinationales des biens naturels de pays pauvres ou en voie de développement. Ces luttes citoyennes sont malheureusement souvent violemment réprimées par les autorités locales soumises à ces multinationales et à la manne financière qu’elles représentent.

L’année 1991 avait donc vu la coalition du Congrès reprendre le pouvoir et tenter une libéralisation de l’économie, mais la coalition menée par le CPI (Parti Communiste Indien), après avoir regagné en 1996, reperdu en 2001, a regagné les élections en 2006 par 48% des suffrages au premier tour. L’alternative des communistes au consensus libéral a été de sortir de la crise par le renforcement des services publics, par des travaux d’infrastructure, la consolidation d’aides sociales, le développement d’entreprises publiques et la taxation des plus riches.

Aux dernières élections, en avril 2011, la Coalition communiste a, de façon inattendue, reperdu, de très peu (à 1% de voix près), au profit d’une coalition régionale, le Front Démocratique Uni, menée par le Parti du Congrès.

Le 28 février 2012, une grève générale historique réunissant 100 millions de grévistes, salariés du privé et du public, paysans et ouvriers, a paralysé l’Inde entière.

À l’initiative de tous les syndicats réunis (11 fédérations y compris celles affiliées au Parti du Congrès, plus de nombreux syndicats indépendants), cette grève s’élevait contre les politiques anti-sociales du gouvernement central (dérégulation du code du travail, suppression du salaire minimum, généralisation des contrats précaires), contre l’augmentation du coût de la vie (matières premières et denrées de base), contre les privatisations, la sous-traitance et les délocalisations, etc. Les secteurs les plus concernés ont été les transports, les télécommunications, les services postaux, les banques, les mines, la métallurgie et les ports. Les mobilisations ont été les plus fortes dans les villes, dans les États les plus politisés, en particulier au Kérala où, malgré les menaces dissuasives du gouvernement de diminuer les salaires des grévistes, la mobilisation a été quasiment totale. Dans le reste de l’Inde, de nombreuses pressions ont été exercées pour dissuader les grévistes, menace de suppression de la retraite, d’abaissements de salaires et nombreuses arrestations de fait.

Cette grève générale a été un événement phénoménal mais a été relativisée par les autorités dont les moyens radicaux de dissuasion ont assez bien fonctionné ! Sans savoir, à l’heure actuelle, si cette grève a poussé le Gouvernement Central à prendre des mesures répondant aux revendications, l’ampleur de ce mouvement a clairement démontré que la mondialisation frappe de la même manière les travailleurs du monde entier.

Un exemple d’État socialiste, modèle de développement humain, en lutte contre la mondialisation : le Kerala

Le Kérala, modèle de développement humain, et modèle de développement durable

Le Kérala, État traditionnellement socialiste, avec une garantie alimentaire, énergétique (hydraulique et éolien), des services publics (éducation, santé, transports) efficaces de haute qualité garantissant le respect des droits fondamentaux, un niveau de culture élevé, des droits sociaux acquis et préservés (grâce à un fort taux de syndicalisation), une organisation égalitaire de la société, avec une redistribution des richesses et un droit de subsistance garanti à chacun ainsi qu’une participation active de tous les citoyens dans les décisions et la gestion des affaires grâce à un système depuis longtemps établi de démocratie participative, est un exemple d’organisation sociétale : son IDH (Indice de Développement Humain) est de loin le plus élevé de tous les États indiens, estimé à 0,775 (en comparaison : Inde 0,547, France 0,884, en baisse) ; de plus, son empreinte écologique est faible (peu d’industries). Le Kérala, alliant donc indicateur économique (PIB) modéré, empreinte écologique très raisonnable et indicateur de développement social (IDH) de haut niveau, apparaît être un exemple de développement durable à reproduire. En effet, là est le dilemme pour les partis politiques en place : doivent-ils suivre la logique de croissance à tout prix, ce qui implique l’acceptation des règles néolibérales, et un fort impact sur l’environnement, ou plutôt se contenter d’une croissance modérée en privilégiant qualité de vie et préservation de l’environnement ? Loin de subir leur sort, les Kéralais font eux-mêmes leur choix ; ils sont intellectuellement armés pour se sentir et être acteurs de leur vie et de leurs conditions de vie ; leur organisation sociétale le leur permet ; n’est-ce pas là que résident leur dignité, leur fierté et tout simplement leur bonheur ?

Ils ont à affronter beaucoup de problèmes, bien sûr, chômage élevé (25%), (mais pourquoi ne pas partager le travail existant ?), émigration vers les pays du Golfe, surexploitation menaçante des sols et début d’ appauvrissement des eaux côtières, tentatives d’exploitation de minerais et de déforestation, mais gageons que la société kéralaise saura juguler les assauts intéressés et immoraux du capitalisme mondialisé pour préserver sa qualité de vie et son indépendance, contrairement à ce qui se passe ailleurs en Inde ou dans le monde, par exemple quand des dizaines de milliers de paysans indiens pris au piège de la mondialisation se suicident en ingérant les pesticides qu’ils ont achetés à Monsanto en même temps que ses semences OGM et qu’ils ne peuvent plus rembourser !

Alors que le socialisme est aujourd’hui violemment critiqué par la droite capitaliste, bien sûr, car contraire à ses intérêts, mais aussi souvent plus largement, perçu comme un déni de liberté individuelle, une emprise de l’État Providence sur des individus qui seraient passifs, le Kérala et ses habitants montrent le contraire ; ils démontrent qu’un socialisme démocratique et participatif est non seulement possible, mais efficace, qui garantit une société juste et égalitaire où les droits fondamentaux sont assurés et où chaque individu se sent responsable et agit effectivement sur sa propre vie et celle de sa communauté, ce système instituant ainsi un esprit de solidarité et de coopération entre les hommes ; ils démontrent que, devant les éventuelles tentations des gouvernements de céder au libéralisme, ils sont capables, en tant que citoyens, de réagir et de se révolter pour préserver leurs acquis sociaux, leur qualité de vie et leur environnement, capables s’il le faut de contrer ce qu’ils estiment inacceptable.

Cet esprit revendicatif qui les anime explique sans doute les alternances politiques qui ont eu lieu dès que les promesses ou les attentes n’étaient pas satisfaites, ou leur méfiance vis-à-vis du PC lui-même lorsque, par exemple, celui-ci s’est discrédité en se compromettant avec le marché mondial dans l’État du Bengale Occidental, autre fief du PC depuis 1977, où la volonté du gouvernement d’installer de grandes structures industrielles (voir les affaires TATA, WAL-MART, TESCO, CARREFOUR) a entraîné une révolte des habitants violemment réprimée par les autorités, ce qui a abouti à une défaite électorale totale du PCI dans cet État après plus de trente ans de gestion communiste. Au Kérala, les acquis sociaux sont solidement ancrés et un gouvernement qui tenterait d’y toucher, verrait le risque d’une réaction immédiate des syndicats et une révolte massive du peuple.

Lorsqu’on est au Kérala, on ne voit pas de richesse extérieure, mais on n’y voit pas de misère, contrairement à l’Inde en général ; on ressent une dignité, une ouverture d’esprit et une joie de vivre particulière chez ses habitants ; on n’y voit pas de mendiant, on voit les gamins monter gaiement dans les bus le matin pour aller à l’école, on peut s’y faire offrir une rose par une petite écolière, on peut discuter de micro-finance (avec ses dérives) et du prix Nobel d’économie indien avec sa voisine de bus en sari, on est surpris de voir autant de mosquées ou d’églises que de temples hindous (la religion y tient une moindre importance et on sait que tous se côtoient dans la plus grande tolérance)…et on espère finalement que le capitalisme mondialisé et ses effets destructeurs n’atteindront jamais le bien-être de ce peuple cultivé, volontaire, solidaire et libre, ni jamais ne défigureront leur si bel environnement.

Partout dans le monde une conscience collective se lève, contre l’oppression, contre des conditions de travail inadmissibles, contre l’exploitation des êtres humains et celle, désastreuse pour l’environnement, de la terre ; des hommes et des femmes luttent, à leurs risques et périls, bien souvent, contre les pouvoirs en place, contre les multinationales de toutes sortes qui font fi de toute morale humaine et environnementale ; des « indignés », partout, clament leur refus de ce monde insensé de la finance, de la spéculation, de la compétitivité, du profit à tout prix, à court terme, qui fait basculer les pays dans la pauvreté et la dépendance aux banquiers et aux spéculateurs ; ils rêvent et dessinent un monde totalement différent, non pas axé sur un consumérisme individuel forcené, mais basé sur la solidarité, la justice, le partage, l’entraide entre les pays, le respect de l’autre, le respect de la terre et de la biodiversité…ne faisons pas que rêver, coordonnons toutes ces luttes pour que soit exigée l’application de règles internationales qui feront que l’inadmissible ne soit plus possible, afin qu’enfin, le monde dont nous rêvons soit une réalité.

Anny Fradin, docteure en Biologie, Université de Paris Sud.

« Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière asséchée, le dernier poisson pêché, l’homme va s’apercevoir que l’argent, ça ne se mange pas ! » Proverbe d’un chef indien d’Amérique.

http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article700

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 288 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

@chapati marrant le hors sujet est une réponse au hors sujet sur Jeanne Dark . Finalement tant que la critique est sur le capitalisme c'est dans le sujet, par contre sur un sujet communisme en France, parler du boulet du PCF serait HS :smile2:

Sinon le Kerala c'est intéressant , as tu noté la force de la religion dans cette région ?

Pour le moment c'est une des rares régions où le fondamentalisme n'est pas à l'oeuvre , le taux d'éducation est excellent , on espère que le PCI ne cédera pas à son tropisme en démantelant le système actuel qui permet un équilibre ( il y a eu quelques tentatives ) . Sinon au Kerala les moyens de production sont au main du prolétariat ?

Pour le reste tant que ça sort des urnes , rien à dire .Le Kerala c'est un peu comme une mairie communiste . Tant qu'il y a une entité au dessus qui évite la dérive, c'est parfois positif, le fameux contrepouvoir dont je te parlais, en l'occurrence un contre pouvoir social , c'est alors une bonne chose, mais ça n'en fait ni une mairie, ni un état marxiste .

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