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et si l'europe devenait un peu comme les etats unis?

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Tatiana00001

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
Posté(e)

Ce n est pas tout â fait ce que j ai dit.

J ai dit que je votais FN car tout ce qui pouvait faire "chier" l umps m amusait.

Je ne suis pas encarté.

Je ne suis pas militant non plus.

Juste un électeur.

J ai déjà dit que plus vite nous aurons le fn plus vite nous saurons si le un pour tous tous pourris est à son paroxysme.

Satisfaite ou remboursé. .

Quand à MLP je ne pense pas que ce soit la meilleure candidate.

Faut d'abord trouver une solution car tout casser pour quoi après?,si c'est pour tout foutre en l'air nous mettre dans la misère avec la fin de l'euro,ça n'a rien de bon,

Si tu veux changer le système je pense que la seule chose qu'on peut faire ce sont nos actes et gestes au quotidien et commencer dans notre univers,coin ,Marine le pen veut le pouvoir elle est prete à mitrailler son père pour ça alors que la famille c'est sacrée juste ça ça me fait peur,elle est comme tout le monde,elle veut le pouvoir et pas changer les choses pour les gens.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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hm faut avouer qu'ils se ressemblent un peu quand même,peut etre l'extreme gauche se distingue?

C'est une illusion. Politiquement ils n'ont rien à voir mais une fois au pouvoir tu n'est plus chef de parti tu es le président de tout les français. Tu fais ce pour quoi tu as été élu mais tu ne peux pas oublier ceux des autres camps.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Faut d'abord trouver une solution car tout casser pour quoi après?,si c'est pour tout foutre en l'air nous mettre dans la misère avec la fin de l'euro,ça n'a rien de bon,

Si tu veux changer le système je pense que la seule chose qu'on peut faire ce sont nos actes et gestes au quotidien et commencer dans notre univers,coin ,Marine le pen veut le pouvoir elle est prete à mitrailler son père pour ça alors que la famille c'est sacrée juste ça ça me fait peur,elle est comme tout le monde,elle veut le pouvoir et pas changer les choses pour les gens.

Personnellement je ne dis pas de tout casser!!!:smile2:

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
Posté(e)

C'est une illusion. Politiquement ils n'ont rien à voir mais une fois au pouvoir tu n'est plus chef de parti tu es le président de tout les français. Tu fais ce pour quoi tu as été élu mais tu ne peux pas oublier ceux des autres camps.

Pour la gauche et la droite:Au niveau social (mariage gay etc ) ils sont différents ,au niveau économique je trouve la gauche très à droite

Si on parle niveau social ,J'aime des choses de Marine comme encourager l'adoption pour qu'il y ait moins d'avortement,aider les jeunes mamans avec leurs bébés avec plus d'allocations,elle veut aussi arreter qu'on envoie des avions de guerre dans des pays qui sont pas les notres(j'aime pas trop l'ingérence qu'on fait en faisant la guerre c'est des milliards dépensées puis la guerre n'apporte jamais rien de bien) donc ça je trouve ça bien.

par contre j'aime pas cette haine contre les émigrés même si moi aussi je trouve qu'il y en a trop (mais bon je veux pas avoir ces pensées)et j'aime pas son nationaliste ou la peine de mort,ou son rejet des différences régionales et son jacobisme

Niveau économique Elle veut aussi qu'on emprunte à taux zero(si elle réussi à sortir de l'euro),car la dette c'est de l'argent qui existe pas et ça je trouve ça cool

Autrement je suis pas du tout d'accord avec son programme économique je me suis rendue compte que c'est irréalisable et que c'est pas souhaitable de revenir à un nationalisme.

Je serai même pour dans mon utopie pour un monde sans argent ou chacun ce donne les choses et travail chaques jours comme on le fait actuellement mais qu'on se donne tout pour l'amour(je suis bisounours je sais...)

Mais bon puisque je suis pour l'europe,pour un peuple uni avec ses différences culturels respectées on s'entendra pas.

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
Posté(e)

Personnellement je ne dis pas de tout casser!!!:smile2:

si t'es honnete lis ça:

http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/12/09/29002-20151209ARTFIG00016-pourquoi-le-programme-economique-du-fn-est-aberrant.php

Le raisonnement du Front national: Le Front National propose «un retour au franc, qui coexisterait avec l'euro, avec un franc égale un euro (...) pour oxygéner l'économie et retrouver la voie de la prospérité». Ce dispositif n'impliquerait pas une sortie de l'Union européenne - le Front national a des élus au niveau européen - mais une renégociation des traités européens.

Ce que cela signifie: Le projet de sortie de l'euro reste «un élément central pour le Front national», répète Marine Le Pen, mais il reste flou et change avec le temps. Le Front national est clair sur une chose: il ne s'agit pas «d'une sortie unilatérale de l'euro». Le parti souhaite organiser un référendum en France, «à l'image des Britanniques», et prévoit le démontage «coordonné de l'euro unique par un euro commun»: l'euro-franc, l'euro-mark, l'euro-peseta, etc... Tout en renégociant le mandat de la BCE, et donc les traités européens. Après avoir repris le contrôle de la politique monétaire, le parti envisage de dévaluer le franc (de 20% à 25% selon les prises de parole).

Pourquoi ce n'est pas si simple: Rappelons déjà que techniquement, aucun traité européen ne prévoit la sortie d'un pays de l'euro: l'idée d'un référendum sur un retour au franc serait donc contraire au droit européen. En revanche, un pays peut engager sa sortie unilatérale de l'Union européenne (comme le référendum organisé par les Britanniques en 2016), mais le Front National ne le souhaite pas. Fort «d'un axe franco-allemand», il veut déconstruire l'euro de façon concertée en renégociant les traités. En supposant, avec beaucoup d'imagination, qu'un tel axe franco-allemand se crée sur ce front-là, il faudra encore compter sur l'aval de tous - les 28 - autres membres, qui auront chacun imposé leurs conditions propres. Imaginons encore que tous les pays retrouvent leur liberté monétaire, l'idée du Front national de dévaluer le franc deviendrait inutile, puisque les autres le feront aussi, au nom de la compétitivité. Cela deviendrait même dangereux car, «historiquement, les dévaluations se sont toujours accompagnées de politiques d'austérité», avec in fine, «des baisses de salaires», prévient la Fondation Copernic, qui conclut: «Une telle orientation est porteuse d'une logique récessive».

Admettons malgré tout que le FN parvienne à dévaluer unilatéralement de 20% le franc, cela signifie que la dette de la France, libellée en euros, sera beaucoup plus chère à rembourser. Là, le Front national annonce qu'il relibellera la dette publique (à 95% sous contrat de droit français) en francs, invoquant la lex monetae. Mais cette «loi de la monnaie» dit simplement qu'en cas de conflit entre un État et un créancier, il sera réglé devant les tribunaux français. «Nul doute qu'il y aurait autant de procès que de créanciers de la dette française, en revanche rien ne dit que la France obtiendrait gain de cause, la justice en France étant indépendante», tacle Christopher Dembik, économiste. Et cela ne règle pas du tout la question de la dette privée, celle détenue par les entreprises (de 1700 milliards d'euros). «Le scénario du Front national rappelle le cas de l'Argentine, qui après avoir dévalué, a fait défaut sur sa dette en 2001, et fait encore face aujourd'hui à des litiges colossaux sur sa dette extérieure.», rappelle encore l'économiste.

» LIRE AUSSI : Comprendre la «guerre des monnaies»<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI: Baguette, essence, vêtements: non, l'euro n'a pas rendu la vie plus chère<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:Bras de fer entre le nouveau président argentin et la Banque centrale

«Déprivatiser l'argent public pour désendetter la France»

Le raisonnement du Front national: «Le monopole des banques sera supprimé en déprivatisant l'argent public. La Banque de France pourra ainsi prêter au Trésor public sans intérêt». En 2012, Marine Le Pen chiffrait «la charge de la dette à 1400 milliards d'euros depuis 40 ans».

Ce que cela signifie: Ces propos sont tenus mot pour mot par Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) ou Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui estiment que la dette colossale de la France ne serait que la conséquence de la soumission de l'État par la finance. Ils dénoncent là la loi dite Pompidou-Giscard-Rotschild qui date de janvier 1973, dont l'article 25 «oblige» dès lors l'État à s'endetter auprès de grandes banques internationales à des taux élevés, plutôt qu'une Banque centrale publique, à taux bas, comme c'était le cas avant avec la Banque de France.

Pourquoi ce n'est pas si simple: Il faut bien prendre en compte que cette loi de 1973 intervient après une traumatisante période de guerres des monnaies qui ont conduit à l'hyper-inflation et à la fin du système de Bretton Woods, en 1971. L'objectif était justement de limiter le pouvoir de création monétaire dont les États ont tendance à abuser, soit exactement ce que le Front national cherche à récupérer au nom de la souveraineté nationale. Notons de plus qu'avant cette loi, l'État se finançait déjà largement auprès des marchés et des particuliers. Sachons enfin que la loi de 1973 n'interdit pas toute forme de financement public par la Banque de France. Il faut par ailleurs se rappeler que juste après cette loi, et sans aucun rapport avec elle, a éclaté le premier choc pétrolier - suivi d'un autre en 1979 -, en même temps que la période d'euphorie économique «post-reconstruction» de la guerre se terminait et laissait place à une ère de croissance économique bien plus faible, combinée à un vieillissement de la population, au début d'un chômage de masse, et donc de dépenses publiques plus élevées. Tous les pays développés ont alors commencé à voir leurs comptes publics se dégrader. En France, ce n'est vraiment qu'à partir du milieu des années 1980 que la dette publique a commencé à progresser, puis à exploser au milieu des années 1990, à la faveur de l'ultra-libéralisation et la sophistication des marchés financiers.

Aujourd'hui, la dette dépasse les 2100 milliards d'euros, et il est vrai qu'en 40 ans, environ 1350 milliards d'euros ont été payés au titre des intérêts de cette dette (les chiffres de 2012 du Front national étaient légèrement gonflés), mais pas à cause de la loi de 1973. Retourner à un financement direct des États sans intérêt ne permettrait pas de résoudre le problème de la dette. La preuve par les faits: depuis mars dernier, la Banque centrale européenne rachète (presque) directement des dettes d'États à taux zéro, même parfois négatifs! Ce qui ne fait pas baisser l'endettement en zone euro: au contraire, les États en profitent pour emprunter encore plus...

» LIRE AUSSI: LE SCAN ÉCO - La dette française à 2100 milliards: pourquoi c'est vraiment grave<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Déficits: la règle des 3% n'a aucun sens économique<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Le rachat des dettes d'État par la BCE pour les nuls<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Que sont devenus les 1100 milliards d'euros injectés par la BCE?

La seule manière de réduire la dette publique, c'est d'équilibrer les comptes publics, c'est-à-dire d'équilibrer les dépenses publiques et les recettes publiques. Ou de rester en déficits chroniques, mais avec de la croissance et de l'emploi. Ce qui n'est pas le cas en France.

«Réduire drastiquement les dépenses inutiles et néfastes pour le pays»

Le raisonnement du Front national: «Un plan d'action volontariste sera mis en œuvre pour identifier et réduire drastiquement les dépenses inutiles et néfastes pour le pays: fraude sociale et fiscale, niches fiscales inefficaces, coûts de la décentralisation, poids de l'immigration incontrôlée sur les budgets sociaux. Le train de vie du pouvoir sera fortement réduit(...), les subventions aux organismes et associations ne relevant pas de l'intérêt général seront remises en cause.»

Ce que cela signifie: Outre le fait que le Front national confond ici dépenses publiques, manque à gagner pour l'État, et recettes fiscales, il y a ici un échantillon du «flou artistique» qui entoure le parti en matière d'économie: un mélange d'abstrait et de contre-vérités, sans entrevoir de solution concrète.<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI : LE SCAN ÉCO - Salaires, chômage, comptes publics: comment l'immigration impacte l'économie française

Pourquoi ce n'est pas si simple: Parce que dans sa vision de la France, le Front national veut aussi «revaloriser le budget de la Justice de 25%», «renforcer les effectifs de police», relever «l'effort de défense à 2% du PIB» (il était en 2014 de 1,5% hors pensions), assurer «l'accès aux soins, partout, pour tous les Français», pratiquer un «revenu parental équivalent à 80% du smic» et «revaloriser les allocations familiales», relever «les pensions de retraite», y compris celles des agriculteurs, etc. Autant de dépenses, non budgetées et immédiates, alors qu'en face, le levier de l'impôt est déjà à un niveau de puissance maximal. Le programme du Front national pour réduire les déficits de la France semble ainsi se reposer sur les seuls leviers de la fraude sociale, de la fraude fiscale et de niches fiscales «inefficaces». En effet, les montants sont impressionnants: la fraude aux cotisations sociales représente un manque à gagner de 21 milliards d'euros, la fraude fiscale, un «trou» de 60 à 80 milliards d'euros, et les niches fiscales, de 80 milliards d'euros... De quoi résoudre tous les problèmes de la France! «La lutte contre les fraudes fiscales et sociales est en route: les cellules de régularisation pour les particuliers rapatrient les fraudeurs fiscaux, les échanges d'informations entre les pays ont été élargies, des conventions sont signées, le G20 vient d'entériner les mesures proposées par l'OCDE en matière de lutte contre la fraude fiscale», souligne Crystelle Beltrando, fiscaliste chez Guyard Nasri. Mais «les fruits de cette lutte mettront encore du temps à être récoltés», poursuit-elle.

«Une fiscalité plus progressive et une fusion de la taxe d'habitation avec l'impôt sur le revenu»

Le raisonnement du Front national: «La priorité sera de rendre plus progressif, sans l'alourdir, l'impôt sur le revenu des personnes physiques par la création de nouvelles tranches intermédiaires. La tranche supérieure de l'Impôt sur le revenu sera portée à 46 %. Ainsi, les classes moyennes paieront moins l'impôt sur le revenu, mais les foyers très aisés le paieront davantage. La taxe d'habitation, opaque, sera intégrée à l'impôt sur le revenu sous la forme d'une taxe additionnelle qui sera aussi progressive»

Ce que cela signifie: Aujourd'hui moins d'un Français sur deux s'acquitte de cet impôt et les classes moyennes en paient la plus grosse part. Créer de nouvelles tranches permettrait d'élargir la base fiscale: cela relâcherait certes la pression sur les classes moyennes… mais intégrerait des bas revenus dans l'assiette d'imposition alors qu'ils en sont pour l'instant exonérés. Au contraire, baisser les taux d'imposition de certaines tranches concentrerait encore davantage le poids de l'impôt tout en diminuant son rendement global: une source de revenus en moins pour l'État.

» LIRE AUSSI: Qui paie encore l'impôt sur le revenu en France?<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI: Les classes moyennes payent-elles le plus d'impôts?

Pourquoi ce n'est pas si simple: Pour autant, le projet du Front national n'apporte pas la réponse à ce problème. «Le Front national ne donne aucun détail sur les seuils et les taux d'imposition des nouvelles tranches, note Mathieu Plane, économiste membre de l'OFCE. Du coup, on ne sait pas s'il a pour objectif d'élargir la base fiscale, de baisser les taux ou les deux à la fois». Quant à la fusion de l'impôt sur le revenu avec la taxe d'habitation, le spécialiste rappelle que cela pose d'évidentes difficultés techniques: «Ils ne sont pas calibrés sur les mêmes assiettes: l'un est basé sur les revenus, l'autre sur la valeur locative d'un bien. Est-ce que le Front national voudrait réformer la taxe d'habitation pour y inclure des critères de revenus ou simplement créer un grand impôt sur les revenus? Là encore, la proposition reste à ce jour imprécise». Autre problème: l'impôt sur le revenu rentre dans les caisses de l'État, alors que la taxe d'habitation profite aux collectivités locales. «Un transfert des collectivités vers l'État serait techniquement difficile», prévient Mathieu Plane.

« Augmenter les bas salaires de 200 euros nets en instaurant une taxe douanière»

Le raisonnement du Front national: «Il faut augmenter le pouvoir d'achat sans grever la rentabilité des entreprises: nous proposons de financer une diminution des charges des cotisations sociales salariales par l'institution d'une Contribution Sociale aux Importations égale à 3% du montant des biens importés (...) qui permettra d'augmenter de 200 euros net les rémunérations des salaires jusqu'à 1500 euros»

Pourquoi ce n'est pas si simple: Sur le fond, la mesure s'avèrerait tout d'abord très coûteuse: sachant qu'il y a environ 7,5 millions de salariés percevant une rémunération inférieure à 1,4 smic (soit un peu plus de 1500 euros), son coût avoisinerait les 18 milliards d'euros, estime la Fondation Concorde. Une telle hausse de salaire viendrait renchérir le coût du travail des bas salaires sans augmenter la productivité, soit exactement l'inverse de ce que préconisent les économistes de tous bords pour doper les embauches des moins qualifiés et des jeunes, notamment dans des secteurs comme l'hôtellerie-restauration ou le commerce, gros pourvoyeurs d'emplois.

Sur la forme, la «Contribution Sociale aux Importations» est tout simplement… interdite. Le Traité de Rome, fondateur de l'Union européenne, précise dans son article 3 que les signataires s'engagent à éliminer entre les États membres «des droits de douane et des restrictions quantitatives à l'entrée et à la sortie des marchandises». À supposer que la France sorte un jour de ce marché commun européen, comme le souhaite le Front national, elle reste soumise aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la position est d'encourager ses membres à baisser progressivement leurs droits de douane. Quoiqu'il en soit, l'Institut de l'entreprise explique qu'il faudrait d'abord que la France «renégocie totalement tous [ses] droits de douane avec tous [les] pays partenaires, qui ne manqueront pas de hausser leurs taux en représailles». Si la France faisait le choix de quitter l'OMC, institution dont elle est membre depuis 1948, elle se retrouverait alors aux côtés du Turkménistan, de la Somalie ou encore de la Corée du Nord.

Imaginons malgré tout que la «contribution sociale aux importations» voulue par le FN soit possible. Cette taxation des importations de 3% représenterait près de 15 milliards d'euros (3% des 491 milliards d'euros en 2014): insuffisant pour financer la hausse des bas salaires. En outre, elle serait répercutée dans le prix des composants importés, ce qui renchérirait le coût de production en France et in fine, les prix: ce qui serait gagné en pouvoir d'achat au niveau du salaire serait reperdu par la hausse des prix que générerait cette taxe.

» LIRE AUSSI:Le patronat prend position contre le FN<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;"><br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">

«Le retour de la retraite à 60 ans et la revalorisation des retraites»

Le raisonnement du Front national: «La retraite pleine à 40 annuités sera restaurée et l'âge légal de départ en retraite ramené à 60 ans. L'assiette actuelle (les revenus du travail) est trop étroite et pèse sur notre compétitivité. Il convient donc d'élargir cette assiette aux revenus du capital pour financer l'ensemble des prestations. La revalorisation des pensions de retraite sera effectuée.»

Cette mesure, également défendue par l'extrême-gauche, s'avérerait une nouvelle fois très coûteuse pour l'État. Selon les calculs de l'institut Montaigne, elle coûterait entre 6,5 et 17,4 milliards d'euros, selon les projections. Le coût moyen est estimé à 14,5 milliards: 10,5 milliards pour le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans (contre 62 ans aujourd'hui) et 4 milliards pour le retour de la durée de cotisation à 40 ans (au lieu de 43 ans actuellement). C'est de plus sans compter le coût de la revalorisation des pensions de retraite, difficile à évaluer sans promesse plus précise. Ce coût serait en partie compensé par une baisse des indemnités de chômage à verser si l'on estime que l'avancement de l'âge de départ en retraite doperait l'emploi en laissant des postes vacants. Mais ce gain est impossible à estimer.

En outre, comme constaté dans l'infographie interactive ci-dessous, si l'âge de départ en retraite est ramené à 60 ans et que le montant des pensions est revalorisé, le seul moyen de pérenniser le système des retraites par répartition, comme s'engage à le faire le Front national… c'est d'augmenter les cotisations.

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PASCOU Membre 92 138 messages
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si t'es honnete lis ça:

http://www.lefigaro....st-aberrant.php

Le raisonnement du Front national: Le Front National propose «un retour au franc, qui coexisterait avec l'euro, avec un franc égale un euro (...) pour oxygéner l'économie et retrouver la voie de la prospérité». Ce dispositif n'impliquerait pas une sortie de l'Union européenne - le Front national a des élus au niveau européen - mais une renégociation des traités européens.

Ce que cela signifie: Le projet de sortie de l'euro reste «un élément central pour le Front national», répète Marine Le Pen, mais il reste flou et change avec le temps. Le Front national est clair sur une chose: il ne s'agit pas «d'une sortie unilatérale de l'euro». Le parti souhaite organiser un référendum en France, «à l'image des Britanniques», et prévoit le démontage «coordonné de l'euro unique par un euro commun»: l'euro-franc, l'euro-mark, l'euro-peseta, etc... Tout en renégociant le mandat de la BCE, et donc les traités européens. Après avoir repris le contrôle de la politique monétaire, le parti envisage de dévaluer le franc (de 20% à 25% selon les prises de parole).

Pourquoi ce n'est pas si simple: Rappelons déjà que techniquement, aucun traité européen ne prévoit la sortie d'un pays de l'euro: l'idée d'un référendum sur un retour au franc serait donc contraire au droit européen. En revanche, un pays peut engager sa sortie unilatérale de l'Union européenne (comme le référendum organisé par les Britanniques en 2016), mais le Front National ne le souhaite pas. Fort «d'un axe franco-allemand», il veut déconstruire l'euro de façon concertée en renégociant les traités. En supposant, avec beaucoup d'imagination, qu'un tel axe franco-allemand se crée sur ce front-là, il faudra encore compter sur l'aval de tous - les 28 - autres membres, qui auront chacun imposé leurs conditions propres. Imaginons encore que tous les pays retrouvent leur liberté monétaire, l'idée du Front national de dévaluer le franc deviendrait inutile, puisque les autres le feront aussi, au nom de la compétitivité. Cela deviendrait même dangereux car, «historiquement, les dévaluations se sont toujours accompagnées de politiques d'austérité», avec in fine, «des baisses de salaires», prévient la Fondation Copernic, qui conclut: «Une telle orientation est porteuse d'une logique récessive».

Admettons malgré tout que le FN parvienne à dévaluer unilatéralement de 20% le franc, cela signifie que la dette de la France, libellée en euros, sera beaucoup plus chère à rembourser. Là, le Front national annonce qu'il relibellera la dette publique (à 95% sous contrat de droit français) en francs, invoquant la lex monetae. Mais cette «loi de la monnaie» dit simplement qu'en cas de conflit entre un État et un créancier, il sera réglé devant les tribunaux français. «Nul doute qu'il y aurait autant de procès que de créanciers de la dette française, en revanche rien ne dit que la France obtiendrait gain de cause, la justice en France étant indépendante», tacle Christopher Dembik, économiste. Et cela ne règle pas du tout la question de la dette privée, celle détenue par les entreprises (de 1700 milliards d'euros). «Le scénario du Front national rappelle le cas de l'Argentine, qui après avoir dévalué, a fait défaut sur sa dette en 2001, et fait encore face aujourd'hui à des litiges colossaux sur sa dette extérieure.», rappelle encore l'économiste.

» LIRE AUSSI : Comprendre la «guerre des monnaies»<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI: Baguette, essence, vêtements: non, l'euro n'a pas rendu la vie plus chère<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:Bras de fer entre le nouveau président argentin et la Banque centrale

«Déprivatiser l'argent public pour désendetter la France»

Le raisonnement du Front national: «Le monopole des banques sera supprimé en déprivatisant l'argent public. La Banque de France pourra ainsi prêter au Trésor public sans intérêt». En 2012, Marine Le Pen chiffrait «la charge de la dette à 1400 milliards d'euros depuis 40 ans».

Ce que cela signifie: Ces propos sont tenus mot pour mot par Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) ou Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui estiment que la dette colossale de la France ne serait que la conséquence de la soumission de l'État par la finance. Ils dénoncent là la loi dite Pompidou-Giscard-Rotschild qui date de janvier 1973, dont l'article 25 «oblige» dès lors l'État à s'endetter auprès de grandes banques internationales à des taux élevés, plutôt qu'une Banque centrale publique, à taux bas, comme c'était le cas avant avec la Banque de France.

Pourquoi ce n'est pas si simple: Il faut bien prendre en compte que cette loi de 1973 intervient après une traumatisante période de guerres des monnaies qui ont conduit à l'hyper-inflation et à la fin du système de Bretton Woods, en 1971. L'objectif était justement de limiter le pouvoir de création monétaire dont les États ont tendance à abuser, soit exactement ce que le Front national cherche à récupérer au nom de la souveraineté nationale. Notons de plus qu'avant cette loi, l'État se finançait déjà largement auprès des marchés et des particuliers. Sachons enfin que la loi de 1973 n'interdit pas toute forme de financement public par la Banque de France. Il faut par ailleurs se rappeler que juste après cette loi, et sans aucun rapport avec elle, a éclaté le premier choc pétrolier - suivi d'un autre en 1979 -, en même temps que la période d'euphorie économique «post-reconstruction» de la guerre se terminait et laissait place à une ère de croissance économique bien plus faible, combinée à un vieillissement de la population, au début d'un chômage de masse, et donc de dépenses publiques plus élevées. Tous les pays développés ont alors commencé à voir leurs comptes publics se dégrader. En France, ce n'est vraiment qu'à partir du milieu des années 1980 que la dette publique a commencé à progresser, puis à exploser au milieu des années 1990, à la faveur de l'ultra-libéralisation et la sophistication des marchés financiers.

Aujourd'hui, la dette dépasse les 2100 milliards d'euros, et il est vrai qu'en 40 ans, environ 1350 milliards d'euros ont été payés au titre des intérêts de cette dette (les chiffres de 2012 du Front national étaient légèrement gonflés), mais pas à cause de la loi de 1973. Retourner à un financement direct des États sans intérêt ne permettrait pas de résoudre le problème de la dette. La preuve par les faits: depuis mars dernier, la Banque centrale européenne rachète (presque) directement des dettes d'États à taux zéro, même parfois négatifs! Ce qui ne fait pas baisser l'endettement en zone euro: au contraire, les États en profitent pour emprunter encore plus...

» LIRE AUSSI: LE SCAN ÉCO - La dette française à 2100 milliards: pourquoi c'est vraiment grave<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Déficits: la règle des 3% n'a aucun sens économique<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Le rachat des dettes d'État par la BCE pour les nuls<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Que sont devenus les 1100 milliards d'euros injectés par la BCE?

La seule manière de réduire la dette publique, c'est d'équilibrer les comptes publics, c'est-à-dire d'équilibrer les dépenses publiques et les recettes publiques. Ou de rester en déficits chroniques, mais avec de la croissance et de l'emploi. Ce qui n'est pas le cas en France.

«Réduire drastiquement les dépenses inutiles et néfastes pour le pays»

Le raisonnement du Front national: «Un plan d'action volontariste sera mis en œuvre pour identifier et réduire drastiquement les dépenses inutiles et néfastes pour le pays: fraude sociale et fiscale, niches fiscales inefficaces, coûts de la décentralisation, poids de l'immigration incontrôlée sur les budgets sociaux. Le train de vie du pouvoir sera fortement réduit(...), les subventions aux organismes et associations ne relevant pas de l'intérêt général seront remises en cause.»

Ce que cela signifie: Outre le fait que le Front national confond ici dépenses publiques, manque à gagner pour l'État, et recettes fiscales, il y a ici un échantillon du «flou artistique» qui entoure le parti en matière d'économie: un mélange d'abstrait et de contre-vérités, sans entrevoir de solution concrète.<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI : LE SCAN ÉCO - Salaires, chômage, comptes publics: comment l'immigration impacte l'économie française

Pourquoi ce n'est pas si simple: Parce que dans sa vision de la France, le Front national veut aussi «revaloriser le budget de la Justice de 25%», «renforcer les effectifs de police», relever «l'effort de défense à 2% du PIB» (il était en 2014 de 1,5% hors pensions), assurer «l'accès aux soins, partout, pour tous les Français», pratiquer un «revenu parental équivalent à 80% du smic» et «revaloriser les allocations familiales», relever «les pensions de retraite», y compris celles des agriculteurs, etc. Autant de dépenses, non budgetées et immédiates, alors qu'en face, le levier de l'impôt est déjà à un niveau de puissance maximal. Le programme du Front national pour réduire les déficits de la France semble ainsi se reposer sur les seuls leviers de la fraude sociale, de la fraude fiscale et de niches fiscales «inefficaces». En effet, les montants sont impressionnants: la fraude aux cotisations sociales représente un manque à gagner de 21 milliards d'euros, la fraude fiscale, un «trou» de 60 à 80 milliards d'euros, et les niches fiscales, de 80 milliards d'euros... De quoi résoudre tous les problèmes de la France! «La lutte contre les fraudes fiscales et sociales est en route: les cellules de régularisation pour les particuliers rapatrient les fraudeurs fiscaux, les échanges d'informations entre les pays ont été élargies, des conventions sont signées, le G20 vient d'entériner les mesures proposées par l'OCDE en matière de lutte contre la fraude fiscale», souligne Crystelle Beltrando, fiscaliste chez Guyard Nasri. Mais «les fruits de cette lutte mettront encore du temps à être récoltés», poursuit-elle.

«Une fiscalité plus progressive et une fusion de la taxe d'habitation avec l'impôt sur le revenu»

Le raisonnement du Front national: «La priorité sera de rendre plus progressif, sans l'alourdir, l'impôt sur le revenu des personnes physiques par la création de nouvelles tranches intermédiaires. La tranche supérieure de l'Impôt sur le revenu sera portée à 46 %. Ainsi, les classes moyennes paieront moins l'impôt sur le revenu, mais les foyers très aisés le paieront davantage. La taxe d'habitation, opaque, sera intégrée à l'impôt sur le revenu sous la forme d'une taxe additionnelle qui sera aussi progressive»

Ce que cela signifie: Aujourd'hui moins d'un Français sur deux s'acquitte de cet impôt et les classes moyennes en paient la plus grosse part. Créer de nouvelles tranches permettrait d'élargir la base fiscale: cela relâcherait certes la pression sur les classes moyennes… mais intégrerait des bas revenus dans l'assiette d'imposition alors qu'ils en sont pour l'instant exonérés. Au contraire, baisser les taux d'imposition de certaines tranches concentrerait encore davantage le poids de l'impôt tout en diminuant son rendement global: une source de revenus en moins pour l'État.

» LIRE AUSSI: Qui paie encore l'impôt sur le revenu en France?<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI: Les classes moyennes payent-elles le plus d'impôts?

Pourquoi ce n'est pas si simple: Pour autant, le projet du Front national n'apporte pas la réponse à ce problème. «Le Front national ne donne aucun détail sur les seuils et les taux d'imposition des nouvelles tranches, note Mathieu Plane, économiste membre de l'OFCE. Du coup, on ne sait pas s'il a pour objectif d'élargir la base fiscale, de baisser les taux ou les deux à la fois». Quant à la fusion de l'impôt sur le revenu avec la taxe d'habitation, le spécialiste rappelle que cela pose d'évidentes difficultés techniques: «Ils ne sont pas calibrés sur les mêmes assiettes: l'un est basé sur les revenus, l'autre sur la valeur locative d'un bien. Est-ce que le Front national voudrait réformer la taxe d'habitation pour y inclure des critères de revenus ou simplement créer un grand impôt sur les revenus? Là encore, la proposition reste à ce jour imprécise». Autre problème: l'impôt sur le revenu rentre dans les caisses de l'État, alors que la taxe d'habitation profite aux collectivités locales. «Un transfert des collectivités vers l'État serait techniquement difficile», prévient Mathieu Plane.

« Augmenter les bas salaires de 200 euros nets en instaurant une taxe douanière»

Le raisonnement du Front national: «Il faut augmenter le pouvoir d'achat sans grever la rentabilité des entreprises: nous proposons de financer une diminution des charges des cotisations sociales salariales par l'institution d'une Contribution Sociale aux Importations égale à 3% du montant des biens importés (...) qui permettra d'augmenter de 200 euros net les rémunérations des salaires jusqu'à 1500 euros»

Pourquoi ce n'est pas si simple: Sur le fond, la mesure s'avèrerait tout d'abord très coûteuse: sachant qu'il y a environ 7,5 millions de salariés percevant une rémunération inférieure à 1,4 smic (soit un peu plus de 1500 euros), son coût avoisinerait les 18 milliards d'euros, estime la Fondation Concorde. Une telle hausse de salaire viendrait renchérir le coût du travail des bas salaires sans augmenter la productivité, soit exactement l'inverse de ce que préconisent les économistes de tous bords pour doper les embauches des moins qualifiés et des jeunes, notamment dans des secteurs comme l'hôtellerie-restauration ou le commerce, gros pourvoyeurs d'emplois.

Sur la forme, la «Contribution Sociale aux Importations» est tout simplement… interdite. Le Traité de Rome, fondateur de l'Union européenne, précise dans son article 3 que les signataires s'engagent à éliminer entre les États membres «des droits de douane et des restrictions quantitatives à l'entrée et à la sortie des marchandises». À supposer que la France sorte un jour de ce marché commun européen, comme le souhaite le Front national, elle reste soumise aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la position est d'encourager ses membres à baisser progressivement leurs droits de douane. Quoiqu'il en soit, l'Institut de l'entreprise explique qu'il faudrait d'abord que la France «renégocie totalement tous [ses] droits de douane avec tous [les] pays partenaires, qui ne manqueront pas de hausser leurs taux en représailles». Si la France faisait le choix de quitter l'OMC, institution dont elle est membre depuis 1948, elle se retrouverait alors aux côtés du Turkménistan, de la Somalie ou encore de la Corée du Nord.

Imaginons malgré tout que la «contribution sociale aux importations» voulue par le FN soit possible. Cette taxation des importations de 3% représenterait près de 15 milliards d'euros (3% des 491 milliards d'euros en 2014): insuffisant pour financer la hausse des bas salaires. En outre, elle serait répercutée dans le prix des composants importés, ce qui renchérirait le coût de production en France et in fine, les prix: ce qui serait gagné en pouvoir d'achat au niveau du salaire serait reperdu par la hausse des prix que générerait cette taxe.

» LIRE AUSSI:Le patronat prend position contre le FN<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;"><br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">

«Le retour de la retraite à 60 ans et la revalorisation des retraites»

Le raisonnement du Front national: «La retraite pleine à 40 annuités sera restaurée et l'âge légal de départ en retraite ramené à 60 ans. L'assiette actuelle (les revenus du travail) est trop étroite et pèse sur notre compétitivité. Il convient donc d'élargir cette assiette aux revenus du capital pour financer l'ensemble des prestations. La revalorisation des pensions de retraite sera effectuée.»

Cette mesure, également défendue par l'extrême-gauche, s'avérerait une nouvelle fois très coûteuse pour l'État. Selon les calculs de l'institut Montaigne, elle coûterait entre 6,5 et 17,4 milliards d'euros, selon les projections. Le coût moyen est estimé à 14,5 milliards: 10,5 milliards pour le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans (contre 62 ans aujourd'hui) et 4 milliards pour le retour de la durée de cotisation à 40 ans (au lieu de 43 ans actuellement). C'est de plus sans compter le coût de la revalorisation des pensions de retraite, difficile à évaluer sans promesse plus précise. Ce coût serait en partie compensé par une baisse des indemnités de chômage à verser si l'on estime que l'avancement de l'âge de départ en retraite doperait l'emploi en laissant des postes vacants. Mais ce gain est impossible à estimer.

En outre, comme constaté dans l'infographie interactive ci-dessous, si l'âge de départ en retraite est ramené à 60 ans et que le montant des pensions est revalorisé, le seul moyen de pérenniser le système des retraites par répartition, comme s'engage à le faire le Front national… c'est d'augmenter les cotisations.

Et je ne serais pas honnête si je ne le lis pas?:smile2:

Tout ça est fait par des gens de l'ump, donc intéressé,

je vais le lire et alors ça va me donner quoi ce bourrage de mou pour convertis!

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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hm faut avouer qu'ils se ressemblent un peu quand même,peut etre l'extreme gauche se distingue?

dans un monde où le libéralisme est triomphant, tatiana, il est normal que tu puisses le penser !!! mais je t'assure que c'est quand même très différent. jacky.

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
Posté(e)

Et je ne serais pas honnête si je ne le lis pas?:smile2:

Tout ça est fait par des gens de l'ump, donc intéressé,

je vais le lire et alors ça va me donner quoi ce bourrage de mou pour convertis!

Désolée c'est pas honnete et du coup je vois pas à quoi ça sert d'aller sur un forum si c'est pour pas partager mais juste donner que les tiennes et pas avoir le pointd e vue de l'autre.

Ok c'est écrit par l'ump peut etre...et alors si tu le lis tu peux toujours garder ton esprit critique et te renseigner sur ce qu'ils disent pourquoi le système économique du fn est voué à l'échec si c'est vrai qu'elles sont les propositions pour remedier aux incohérences sur le fn que donne l'article etc

Modifié par Tatiana00001
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Et je ne serais pas honnête si je ne le lis pas?:smile2:

Tout ça est fait par des gens de l'ump, donc intéressé,

je vais le lire et alors ça va me donner quoi ce bourrage de mou pour convertis!

pourtant vis à vis de notre système libéral et marine est pour, le raisonnement se tient... bref, si nous suivions cette piste, la France en tant que nation serait ruinée. la Grèce à côté serait richissime... je me marre.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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si t'es honnete lis ça:

http://www.lefigaro....st-aberrant.php

Le raisonnement du Front national: Le Front National propose «un retour au franc, qui coexisterait avec l'euro, avec un franc égale un euro (...) pour oxygéner l'économie et retrouver la voie de la prospérité». Ce dispositif n'impliquerait pas une sortie de l'Union européenne - le Front national a des élus au niveau européen - mais une renégociation des traités européens.

Ce que cela signifie: Le projet de sortie de l'euro reste «un élément central pour le Front national», répète Marine Le Pen, mais il reste flou et change avec le temps. Le Front national est clair sur une chose: il ne s'agit pas «d'une sortie unilatérale de l'euro». Le parti souhaite organiser un référendum en France, «à l'image des Britanniques», et prévoit le démontage «coordonné de l'euro unique par un euro commun»: l'euro-franc, l'euro-mark, l'euro-peseta, etc... Tout en renégociant le mandat de la BCE, et donc les traités européens. Après avoir repris le contrôle de la politique monétaire, le parti envisage de dévaluer le franc (de 20% à 25% selon les prises de parole).

Pourquoi ce n'est pas si simple: Rappelons déjà que techniquement, aucun traité européen ne prévoit la sortie d'un pays de l'euro: l'idée d'un référendum sur un retour au franc serait donc contraire au droit européen. En revanche, un pays peut engager sa sortie unilatérale de l'Union européenne (comme le référendum organisé par les Britanniques en 2016), mais le Front National ne le souhaite pas. Fort «d'un axe franco-allemand», il veut déconstruire l'euro de façon concertée en renégociant les traités. En supposant, avec beaucoup d'imagination, qu'un tel axe franco-allemand se crée sur ce front-là, il faudra encore compter sur l'aval de tous - les 28 - autres membres, qui auront chacun imposé leurs conditions propres. Imaginons encore que tous les pays retrouvent leur liberté monétaire, l'idée du Front national de dévaluer le franc deviendrait inutile, puisque les autres le feront aussi, au nom de la compétitivité. Cela deviendrait même dangereux car, «historiquement, les dévaluations se sont toujours accompagnées de politiques d'austérité», avec in fine, «des baisses de salaires», prévient la Fondation Copernic, qui conclut: «Une telle orientation est porteuse d'une logique récessive».

Admettons malgré tout que le FN parvienne à dévaluer unilatéralement de 20% le franc, cela signifie que la dette de la France, libellée en euros, sera beaucoup plus chère à rembourser. Là, le Front national annonce qu'il relibellera la dette publique (à 95% sous contrat de droit français) en francs, invoquant la lex monetae. Mais cette «loi de la monnaie» dit simplement qu'en cas de conflit entre un État et un créancier, il sera réglé devant les tribunaux français. «Nul doute qu'il y aurait autant de procès que de créanciers de la dette française, en revanche rien ne dit que la France obtiendrait gain de cause, la justice en France étant indépendante», tacle Christopher Dembik, économiste. Et cela ne règle pas du tout la question de la dette privée, celle détenue par les entreprises (de 1700 milliards d'euros). «Le scénario du Front national rappelle le cas de l'Argentine, qui après avoir dévalué, a fait défaut sur sa dette en 2001, et fait encore face aujourd'hui à des litiges colossaux sur sa dette extérieure.», rappelle encore l'économiste.

» LIRE AUSSI : Comprendre la «guerre des monnaies»<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI: Baguette, essence, vêtements: non, l'euro n'a pas rendu la vie plus chère<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:Bras de fer entre le nouveau président argentin et la Banque centrale

«Déprivatiser l'argent public pour désendetter la France»

Le raisonnement du Front national: «Le monopole des banques sera supprimé en déprivatisant l'argent public. La Banque de France pourra ainsi prêter au Trésor public sans intérêt». En 2012, Marine Le Pen chiffrait «la charge de la dette à 1400 milliards d'euros depuis 40 ans».

Ce que cela signifie: Ces propos sont tenus mot pour mot par Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) ou Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui estiment que la dette colossale de la France ne serait que la conséquence de la soumission de l'État par la finance. Ils dénoncent là la loi dite Pompidou-Giscard-Rotschild qui date de janvier 1973, dont l'article 25 «oblige» dès lors l'État à s'endetter auprès de grandes banques internationales à des taux élevés, plutôt qu'une Banque centrale publique, à taux bas, comme c'était le cas avant avec la Banque de France.

Pourquoi ce n'est pas si simple: Il faut bien prendre en compte que cette loi de 1973 intervient après une traumatisante période de guerres des monnaies qui ont conduit à l'hyper-inflation et à la fin du système de Bretton Woods, en 1971. L'objectif était justement de limiter le pouvoir de création monétaire dont les États ont tendance à abuser, soit exactement ce que le Front national cherche à récupérer au nom de la souveraineté nationale. Notons de plus qu'avant cette loi, l'État se finançait déjà largement auprès des marchés et des particuliers. Sachons enfin que la loi de 1973 n'interdit pas toute forme de financement public par la Banque de France. Il faut par ailleurs se rappeler que juste après cette loi, et sans aucun rapport avec elle, a éclaté le premier choc pétrolier - suivi d'un autre en 1979 -, en même temps que la période d'euphorie économique «post-reconstruction» de la guerre se terminait et laissait place à une ère de croissance économique bien plus faible, combinée à un vieillissement de la population, au début d'un chômage de masse, et donc de dépenses publiques plus élevées. Tous les pays développés ont alors commencé à voir leurs comptes publics se dégrader. En France, ce n'est vraiment qu'à partir du milieu des années 1980 que la dette publique a commencé à progresser, puis à exploser au milieu des années 1990, à la faveur de l'ultra-libéralisation et la sophistication des marchés financiers.

Aujourd'hui, la dette dépasse les 2100 milliards d'euros, et il est vrai qu'en 40 ans, environ 1350 milliards d'euros ont été payés au titre des intérêts de cette dette (les chiffres de 2012 du Front national étaient légèrement gonflés), mais pas à cause de la loi de 1973. Retourner à un financement direct des États sans intérêt ne permettrait pas de résoudre le problème de la dette. La preuve par les faits: depuis mars dernier, la Banque centrale européenne rachète (presque) directement des dettes d'États à taux zéro, même parfois négatifs! Ce qui ne fait pas baisser l'endettement en zone euro: au contraire, les États en profitent pour emprunter encore plus...

» LIRE AUSSI: LE SCAN ÉCO - La dette française à 2100 milliards: pourquoi c'est vraiment grave<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Déficits: la règle des 3% n'a aucun sens économique<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Le rachat des dettes d'État par la BCE pour les nuls<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI:LE SCAN ÉCO - Que sont devenus les 1100 milliards d'euros injectés par la BCE?

La seule manière de réduire la dette publique, c'est d'équilibrer les comptes publics, c'est-à-dire d'équilibrer les dépenses publiques et les recettes publiques. Ou de rester en déficits chroniques, mais avec de la croissance et de l'emploi. Ce qui n'est pas le cas en France.

«Réduire drastiquement les dépenses inutiles et néfastes pour le pays»

Le raisonnement du Front national: «Un plan d'action volontariste sera mis en œuvre pour identifier et réduire drastiquement les dépenses inutiles et néfastes pour le pays: fraude sociale et fiscale, niches fiscales inefficaces, coûts de la décentralisation, poids de l'immigration incontrôlée sur les budgets sociaux. Le train de vie du pouvoir sera fortement réduit(...), les subventions aux organismes et associations ne relevant pas de l'intérêt général seront remises en cause.»

Ce que cela signifie: Outre le fait que le Front national confond ici dépenses publiques, manque à gagner pour l'État, et recettes fiscales, il y a ici un échantillon du «flou artistique» qui entoure le parti en matière d'économie: un mélange d'abstrait et de contre-vérités, sans entrevoir de solution concrète.<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI : LE SCAN ÉCO - Salaires, chômage, comptes publics: comment l'immigration impacte l'économie française

Pourquoi ce n'est pas si simple: Parce que dans sa vision de la France, le Front national veut aussi «revaloriser le budget de la Justice de 25%», «renforcer les effectifs de police», relever «l'effort de défense à 2% du PIB» (il était en 2014 de 1,5% hors pensions), assurer «l'accès aux soins, partout, pour tous les Français», pratiquer un «revenu parental équivalent à 80% du smic» et «revaloriser les allocations familiales», relever «les pensions de retraite», y compris celles des agriculteurs, etc. Autant de dépenses, non budgetées et immédiates, alors qu'en face, le levier de l'impôt est déjà à un niveau de puissance maximal. Le programme du Front national pour réduire les déficits de la France semble ainsi se reposer sur les seuls leviers de la fraude sociale, de la fraude fiscale et de niches fiscales «inefficaces». En effet, les montants sont impressionnants: la fraude aux cotisations sociales représente un manque à gagner de 21 milliards d'euros, la fraude fiscale, un «trou» de 60 à 80 milliards d'euros, et les niches fiscales, de 80 milliards d'euros... De quoi résoudre tous les problèmes de la France! «La lutte contre les fraudes fiscales et sociales est en route: les cellules de régularisation pour les particuliers rapatrient les fraudeurs fiscaux, les échanges d'informations entre les pays ont été élargies, des conventions sont signées, le G20 vient d'entériner les mesures proposées par l'OCDE en matière de lutte contre la fraude fiscale», souligne Crystelle Beltrando, fiscaliste chez Guyard Nasri. Mais «les fruits de cette lutte mettront encore du temps à être récoltés», poursuit-elle.

«Une fiscalité plus progressive et une fusion de la taxe d'habitation avec l'impôt sur le revenu»

Le raisonnement du Front national: «La priorité sera de rendre plus progressif, sans l'alourdir, l'impôt sur le revenu des personnes physiques par la création de nouvelles tranches intermédiaires. La tranche supérieure de l'Impôt sur le revenu sera portée à 46 %. Ainsi, les classes moyennes paieront moins l'impôt sur le revenu, mais les foyers très aisés le paieront davantage. La taxe d'habitation, opaque, sera intégrée à l'impôt sur le revenu sous la forme d'une taxe additionnelle qui sera aussi progressive»

Ce que cela signifie: Aujourd'hui moins d'un Français sur deux s'acquitte de cet impôt et les classes moyennes en paient la plus grosse part. Créer de nouvelles tranches permettrait d'élargir la base fiscale: cela relâcherait certes la pression sur les classes moyennes… mais intégrerait des bas revenus dans l'assiette d'imposition alors qu'ils en sont pour l'instant exonérés. Au contraire, baisser les taux d'imposition de certaines tranches concentrerait encore davantage le poids de l'impôt tout en diminuant son rendement global: une source de revenus en moins pour l'État.

» LIRE AUSSI: Qui paie encore l'impôt sur le revenu en France?<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">» LIRE AUSSI: Les classes moyennes payent-elles le plus d'impôts?

Pourquoi ce n'est pas si simple: Pour autant, le projet du Front national n'apporte pas la réponse à ce problème. «Le Front national ne donne aucun détail sur les seuils et les taux d'imposition des nouvelles tranches, note Mathieu Plane, économiste membre de l'OFCE. Du coup, on ne sait pas s'il a pour objectif d'élargir la base fiscale, de baisser les taux ou les deux à la fois». Quant à la fusion de l'impôt sur le revenu avec la taxe d'habitation, le spécialiste rappelle que cela pose d'évidentes difficultés techniques: «Ils ne sont pas calibrés sur les mêmes assiettes: l'un est basé sur les revenus, l'autre sur la valeur locative d'un bien. Est-ce que le Front national voudrait réformer la taxe d'habitation pour y inclure des critères de revenus ou simplement créer un grand impôt sur les revenus? Là encore, la proposition reste à ce jour imprécise». Autre problème: l'impôt sur le revenu rentre dans les caisses de l'État, alors que la taxe d'habitation profite aux collectivités locales. «Un transfert des collectivités vers l'État serait techniquement difficile», prévient Mathieu Plane.

« Augmenter les bas salaires de 200 euros nets en instaurant une taxe douanière»

Le raisonnement du Front national: «Il faut augmenter le pouvoir d'achat sans grever la rentabilité des entreprises: nous proposons de financer une diminution des charges des cotisations sociales salariales par l'institution d'une Contribution Sociale aux Importations égale à 3% du montant des biens importés (...) qui permettra d'augmenter de 200 euros net les rémunérations des salaires jusqu'à 1500 euros»

Pourquoi ce n'est pas si simple: Sur le fond, la mesure s'avèrerait tout d'abord très coûteuse: sachant qu'il y a environ 7,5 millions de salariés percevant une rémunération inférieure à 1,4 smic (soit un peu plus de 1500 euros), son coût avoisinerait les 18 milliards d'euros, estime la Fondation Concorde. Une telle hausse de salaire viendrait renchérir le coût du travail des bas salaires sans augmenter la productivité, soit exactement l'inverse de ce que préconisent les économistes de tous bords pour doper les embauches des moins qualifiés et des jeunes, notamment dans des secteurs comme l'hôtellerie-restauration ou le commerce, gros pourvoyeurs d'emplois.

Sur la forme, la «Contribution Sociale aux Importations» est tout simplement… interdite. Le Traité de Rome, fondateur de l'Union européenne, précise dans son article 3 que les signataires s'engagent à éliminer entre les États membres «des droits de douane et des restrictions quantitatives à l'entrée et à la sortie des marchandises». À supposer que la France sorte un jour de ce marché commun européen, comme le souhaite le Front national, elle reste soumise aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la position est d'encourager ses membres à baisser progressivement leurs droits de douane. Quoiqu'il en soit, l'Institut de l'entreprise explique qu'il faudrait d'abord que la France «renégocie totalement tous [ses] droits de douane avec tous [les] pays partenaires, qui ne manqueront pas de hausser leurs taux en représailles». Si la France faisait le choix de quitter l'OMC, institution dont elle est membre depuis 1948, elle se retrouverait alors aux côtés du Turkménistan, de la Somalie ou encore de la Corée du Nord.

Imaginons malgré tout que la «contribution sociale aux importations» voulue par le FN soit possible. Cette taxation des importations de 3% représenterait près de 15 milliards d'euros (3% des 491 milliards d'euros en 2014): insuffisant pour financer la hausse des bas salaires. En outre, elle serait répercutée dans le prix des composants importés, ce qui renchérirait le coût de production en France et in fine, les prix: ce qui serait gagné en pouvoir d'achat au niveau du salaire serait reperdu par la hausse des prix que générerait cette taxe.

» LIRE AUSSI:Le patronat prend position contre le FN<br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;"><br style="-webkit-tap-highlight-color: transparent;">

«Le retour de la retraite à 60 ans et la revalorisation des retraites»

Le raisonnement du Front national: «La retraite pleine à 40 annuités sera restaurée et l'âge légal de départ en retraite ramené à 60 ans. L'assiette actuelle (les revenus du travail) est trop étroite et pèse sur notre compétitivité. Il convient donc d'élargir cette assiette aux revenus du capital pour financer l'ensemble des prestations. La revalorisation des pensions de retraite sera effectuée.»

Cette mesure, également défendue par l'extrême-gauche, s'avérerait une nouvelle fois très coûteuse pour l'État. Selon les calculs de l'institut Montaigne, elle coûterait entre 6,5 et 17,4 milliards d'euros, selon les projections. Le coût moyen est estimé à 14,5 milliards: 10,5 milliards pour le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans (contre 62 ans aujourd'hui) et 4 milliards pour le retour de la durée de cotisation à 40 ans (au lieu de 43 ans actuellement). C'est de plus sans compter le coût de la revalorisation des pensions de retraite, difficile à évaluer sans promesse plus précise. Ce coût serait en partie compensé par une baisse des indemnités de chômage à verser si l'on estime que l'avancement de l'âge de départ en retraite doperait l'emploi en laissant des postes vacants. Mais ce gain est impossible à estimer.

En outre, comme constaté dans l'infographie interactive ci-dessous, si l'âge de départ en retraite est ramené à 60 ans et que le montant des pensions est revalorisé, le seul moyen de pérenniser le système des retraites par répartition, comme s'engage à le faire le Front national… c'est d'augmenter les cotisations.

Déjà vu ce genre de réponses toutes faites, partisanes et qui ne veulent pas dire grand chose.

Sauf une grosse trouille que le fn leur pique leur os.

Tout ceci a déjà été démonté maintes fois, je ne vais pas me fatiguer à reprendre point par point ce texte populiste, démagogique et de mauvaise foi.

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
Posté(e)

dans un monde où le libéralisme est triomphant, tatiana, il est normal que tu puisses le penser !!! mais je t'assure que c'est quand même très différent. jacky.

t'as peut etre raison,je suis pas experte pour le savoir,faut que je me renseigne.

Déjà vu ce genre de réponses toutes faites, partisanes et qui ne veulent pas dire grand chose.

Sauf une grosse trouille que le fn leur pique leur os.

Tout ceci a déjà été démonté maintes fois, je ne vais pas me fatiguer à reprendre point par point ce texte populiste, démagogique et de mauvaise foi.

niark ça c'est la réponse des personnes qui veulent pas voir la véritée en face

tu réponds même pas au premier point ou tu essayes même pas de contredire en quoi ce qu'ils disent et faux ou comment le fn veut résoudre les problèmes évoquées

le premier point qui est:Le raisonnement du Front national: Le Front National propose «un retour au franc, qui coexisterait avec l'euro, avec un franc égale un euro (...) pour oxygéner l'économie et retrouver la voie de la prospérité». Ce dispositif n'impliquerait pas une sortie de l'Union européenne - le Front national a des élus au niveau européen - mais une renégociation des traités européens.

J'ai l'impression que t'es pas honnete PASCOU dans ta démarche

Modifié par Tatiana00001
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Désolée c'est pas honnete et du coup je vois pas à quoi ça sert d'aller sur un forum si c'est pour pas partager mais juste donner que les tiennes et pas avoir le pointd e vue de l'autre.

Ok c'est écrit par l'ump peut etre...et alors si tu le lis tu peux toujours garder ton esprit critique et te renseigner sur ce qu'ils disent pourquoi le système économique du fn est voué à l'échec si c'est vrai qu'elles sont les propositions pour remedier aux incohérences sur le fn que donne l'article etc

Mais tout ça je l'ai lu des dizaines de fois, entendu à la radio aussi, toujours le même discours .

On voit bien, suffit justement d'être honnête pour voir que la mauvaise foi est présente dans chaque phrase.

Puis on peut reprendre point par point si tu veux, facile de balancer un bouquin écrit par les autres....

Reprenons donc et je répondrais à toutes ces niaiseries pour électeurs attardés!

Modifié par PASCOU
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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
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merci pour le compliment donc comment veux tu faire après que chaque pays soit sorti de l'euro(si on y arrive déjà pour aller jusqu'à que chaque pays sorte de la zone euro ou ton echange euro-franc ça marche pas mais bon...imaginons...)imaginons imaginons au final comment veux tu faire avec la dette ingérable ,les personnes qui possède notre dette et les procès?

Modifié par Tatiana00001
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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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t'as peut etre raison,je suis pas experte pour le savoir,faut que je me renseigne.

niark ça c'est la réponse des personnes qui veulent pas voir la véritée en face

tu réponds même pas au premier point ou tu essayes même pas de contredire en quoi ce qu'ils disent et faux ou comment le fn veut résoudre les problèmes évoquées

le premier point qui est:Le raisonnement du Front national: Le Front National propose «un retour au franc, qui coexisterait avec l'euro, avec un franc égale un euro (...) pour oxygéner l'économie et retrouver la voie de la prospérité». Ce dispositif n'impliquerait pas une sortie de l'Union européenne - le Front national a des élus au niveau européen - mais une renégociation des traités européens.

J'ai l'impression que t'es pas honnete PASCOU dans ta démarche

Justement cette phrase est partisane, c'est l'exemple même , la petite phrase rajouté comme quoi le FN aurait des élus européens (au cas ou des cons ne le sauraient pas sans doute) prouve déjà l'imbécilité du propos, pourquoi le fn n'en aurait il pas?

Il est contre la politique européenne actuelle , donc logique qu'il aille là ou il peut défendre son point de vue soit le parlement .

Donc déjà quand on lit ce genre de phrase insidieuse, le reste est forcément du même acabit.

Il y a des pays qui n'ont pas l'euro et n'en meurent pas, on pourrait revenir à une monnaie nationale , il suffit de le vouloir, bon certains ont certainement des intérêts autres que la majorité des français .

merci pour le compliment donc comment veux tu faire après que chaque pays soit sorti de l'euro(si on y arrive déjà pour aller jusqu'à que chaque pays sorte de la zone euro ou ton echange euro-franc ça marche pas mais bon...imaginons...)imaginons imaginons au final comment veux tu faire avec la dette ingérable ,les personnes qui possède notre dette et les procès?

Tatiana, je n'ai pas dis que tu étais attardée, mais juste que ce texte est une manipulation , même s'il peut y avoir des vérités de part et d'autre d'ailleurs!

Trop partisan.

Jamais il n' y a de débat avec des économistes sur le sujet.

Dernièrement encore Louis Aliot était interrogé, il a répondu je suis juriste, si vous voulez des renseignements sur le programme économique du FN interrogez nos économistes,

Réponse on le fera!

ça fait des années qu'on doit le faire et qu'on ne le fait jamais, ça c'est déjà la preuve qu'on en a pas intérêt et pour cause, les français apprendraient peut être des choses, non?

Enfin moi je serais pour, ce serait rigolo!

Toujours les même questions posées de façon à nuire et pas à informer le public!

Modifié par PASCOU
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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
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Oui elle veut d'abord renégocier les traités pas sortir d'un coup de l'union neuropéenne,elle est pas folle à ce point là.

Ok d'autres pays ont pas l'euro mais là il faut bien comprendre que tout est imbriquées ça serait une folie de sortir ça entrainerait la misère juste par rapport à la dette.

Ben quand ils auront répondu à ces questions majeurs.

Après que le texte essaye de manipuler pff...c'est nulle comme argument la manipulation.si t'as des liens ou ils expliquent les contradictions du fn et la résolution de ces contradictions la réponse aux questions que je t'ai posée plus haut point par point je veux bien,car là tu m'as pas répondu.

Modifié par Tatiana00001
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Attend, tu me mets un texte partisan de je ne sais combien de longueur, laisse le temps de répondre, je ne vais pas passer ma soirée à faire une disserte.

Juste pour simplifier.

La fermeture des frontières, c'était aussi impossible...

Résultat hollande le promet même s'il ne le fait pas c'est donc qu'il aurait pu.

Déchéance de nationalité demandé par le fn.....

C'était impossible, anti constitutionnel etc.....

Finalement hollande qui était contre le propose et la droite qui était pour rejette!

Alors .....une certitude pondue par l'umps devient fite un pet foireux!

http://www.liberation.fr/futurs/2015/01/20/une-sortie-de-l-euro-n-est-en-rien-une-catastrophe_1184925

Remontons un peu en arrière avant que nos spécialistes et experts de l'ump nous endettent jusqu'au cou...

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Membre, 114ans Posté(e)
Tatiana00001 Membre 1 947 messages
Forumeur survitaminé‚ 114ans‚
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Je comprends bien ce que tu dis ou l'article mais ça répond toujours pas à mes interrogations concrètement...bref

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Mais ça va venir, j'ai aussi une vie en dehors de ce forum!:smile2:

Pas d'inquiétude nous avons le temps, la campagne va bientôt s'inviter!

L’euro va être une grande source de problèmes, non pas une source d’aide. L’euro n’a pas de précédent. Autant que je sache, il n’y a jamais eu d’union monétaire, lançant une monnaie fiduciaire, composée d’États indépendants. Il y a eu des unions basées sur l’or ou l’argent, mais pas sur de la monnaie fiduciaire – monnaie vouée à faire de l’inflation – lancée par des entités politiquement indépendantes. (interview au New Perspectives Quarterly Magazine, 2005).

https://www.contrepoints.org/2012/07/31/92198-milton-friedman-avait-prevu-la-crise-de-leuro

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Avec en plus aujourd'hui en plus les problèmes religieux et du communautarisme, on est de plus en plus mal barré.

Une nation, c'est une langue commune, une culture commune, une histoire commune, donc difficile à 28 ou plus !!!

  • Like 1
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Grece.

sur les aides octroyées (soi-disant à la Grèce) 5% on servi aux grecs, le reste est parti dans les banques....:smile2:

C'est le principe des vases communicants, l'argent des peuples passent au privé !

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