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Venezuela : Au bord du gouffre

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/27/la-deroute-du-venezuela-soutient-les-prix-du-petrole_5291460_3234.html

 

En mars, le pays, confronté à une grave crise politico-économique, devait réduire sa production de 95 000 barils par jour. Il l’a en fait réduite de 579 000, ce qui a bénéficié aux autres Etats producteurs.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/27/la-deroute-du-venezuela-soutient-les-prix-du-petrole_5291460_3234.html#8vBjJELoGwvC4XL7.99
 
 

L’effondrement est colossal : entre avril 2017 et mars 2018, la production pétrolière vénézuélienne est passée de 2,8 millions de barils par jour à 1,5 million. La crise du secteur pétrolier, avec un cours de l’or noir très bas entre 2015 et 2017, et surtout les troubles politiques qu’a connus le pays, couplés à la déroute de la compagnie nationale PDVSA, ont conduit le Venezuela à subir une chute de production quasiment jamais observée dans l’histoire du pétrole.

 

« La plus grosse inquiétude du marché, c’est le Venezuela. Les problèmes du pays ne sont pas près de disparaître et la chute se poursuit inexorablement », expliquait il y a quelques semaines Helima Croft, consultante chez RBC Capital Markets.

Cette analyse est partagée par le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, qui détaillait récemment devant des journalistes : « Entre l’arrivée de Nicolas Maduro au pouvoir, en 2013, et aujourd’hui, la production de pétrole a diminué de plus de la moitié. Et cette baisse va continuer. Nous pensons qu’il y a de sérieuses raisons d’abaisser encore nos prévisions de production. »

Capacité de production pénalisée

Le paradoxe est que cette déroute permet de maintenir un prix élevé du pétrole. Le Venezuela est membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et s’est engagé, dans le cadre de l’accord trouvé avec la Russie en novembre 2016, à réduire sa production, comme les autres membres du cartel pétrolier, pour faire remonter les prix. A la surprise des observateurs, la discipline de cet accord a été particulièrement bien suivie par la plupart des pays, ce qui a permis au prix du baril de remonter sensiblement au cours de l’année 2017.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/27/la-deroute-du-venezuela-soutient-les-prix-du-petrole_5291460_3234.html#8vBjJELoGwvC4XL7.99

================================================================

Sous Chavez la production avait été plombé de plus de 25% , pas de doute Maduro poursuit dans la même veine .

=================================================================

Pas de doutes il y aura des observateurs indépendants pour constater que Maduro a bien gagné contre un télévangéliste et un ancien chaviste, ce qui permettra une fois encore d'affirmer la vigueur démocratique chaviste 

 

http://www.caraibcreolenews.com/index.php/caraibes/venezuela/item/13504-venezuela-la-russie-enverra-une-delegation-d-accompagnants-aux-elections-du-20-mai

 

D'autres membres observateurs de l'ALBA comme l'Iran , Bachar El Assad, Raoul Castro ou encore le zombie de Kadhafi permettront ils de garantir encore plus, si c'est possible, la transparence électorale ?

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
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Il y a 18 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/27/la-deroute-du-venezuela-soutient-les-prix-du-petrole_5291460_3234.html

 

En mars, le pays, confronté à une grave crise politico-économique, devait réduire sa production de 95 000 barils par jour. Il l’a en fait réduite de 579 000, ce qui a bénéficié aux autres Etats producteurs.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/27/la-deroute-du-venezuela-soutient-les-prix-du-petrole_5291460_3234.html#8vBjJELoGwvC4XL7.99
 
 

L’effondrement est colossal : entre avril 2017 et mars 2018, la production pétrolière vénézuélienne est passée de 2,8 millions de barils par jour à 1,5 million. La crise du secteur pétrolier, avec un cours de l’or noir très bas entre 2015 et 2017, et surtout les troubles politiques qu’a connus le pays, couplés à la déroute de la compagnie nationale PDVSA, ont conduit le Venezuela à subir une chute de production quasiment jamais observée dans l’histoire du pétrole.

 

« La plus grosse inquiétude du marché, c’est le Venezuela. Les problèmes du pays ne sont pas près de disparaître et la chute se poursuit inexorablement », expliquait il y a quelques semaines Helima Croft, consultante chez RBC Capital Markets.

Cette analyse est partagée par le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, qui détaillait récemment devant des journalistes : « Entre l’arrivée de Nicolas Maduro au pouvoir, en 2013, et aujourd’hui, la production de pétrole a diminué de plus de la moitié. Et cette baisse va continuer. Nous pensons qu’il y a de sérieuses raisons d’abaisser encore nos prévisions de production. »

Capacité de production pénalisée

Le paradoxe est que cette déroute permet de maintenir un prix élevé du pétrole. Le Venezuela est membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et s’est engagé, dans le cadre de l’accord trouvé avec la Russie en novembre 2016, à réduire sa production, comme les autres membres du cartel pétrolier, pour faire remonter les prix. A la surprise des observateurs, la discipline de cet accord a été particulièrement bien suivie par la plupart des pays, ce qui a permis au prix du baril de remonter sensiblement au cours de l’année 2017.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/27/la-deroute-du-venezuela-soutient-les-prix-du-petrole_5291460_3234.html#8vBjJELoGwvC4XL7.99

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Sous Chavez la production avait été plombé de plus de 25% , pas de doute Maduro poursuit dans la même veine .

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Pas de doutes il y aura des observateurs indépendants pour constater que Maduro a bien gagné contre un télévangéliste et un ancien chaviste, ce qui permettra une fois encore d'affirmer la vigueur démocratique chaviste 

 

http://www.caraibcreolenews.com/index.php/caraibes/venezuela/item/13504-venezuela-la-russie-enverra-une-delegation-d-accompagnants-aux-elections-du-20-mai

 

D'autres membres observateurs de l'ALBA comme l'Iran , Bachar El Assad, Raoul Castro ou encore le zombie de Kadhafi permettront ils de garantir encore plus, si c'est possible, la transparence électorale ?

Pour meubler un peu le temps dans l'antichambre des réponses ... une tite musique Vénézuélienne

Bon WEnd DDR :rolle:

 

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  • 2 semaines après...
Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
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http://b-tornare.overblog.com/2018/05/le-venezuela-sous-les-feux-de-la-rampe-elections-et-encerclement-international.html

Par Arantxa Tirado y Silvina Romano

 

Les élections présidentielles qui se tiendront le 20 mai au Venezuela sont présentées par une grande partie de la communauté internationale comme un exercice électoral illégal et illégitime. Cette lecture n'est pas nouvelle et est liée aux discours, décisions et pratiques de différents acteurs internationaux sur la démocratie vénézuélienne, remettant en question le système électoral et sa qualité démocratique. Ces acteurs, caractérisés par des intérêts matériels et géopolitiques en conflit avec ceux du gouvernement vénézuélien, se sont consacrés à répandre un certain sens commun de la démocratie, de la liberté et des droits de l'homme auprès de l'opinion publique mondiale. Les expériences précédentes se répètent, la réponse du secteur public-privé américain et les intérêts liés aux élites locales se répètent : tout processus qui tente de remettre en cause le statu quo, qui met des limites à son fonctionnement ou qui tente des formes de démocratie autres que celles de la démocratie procédurale libérale hégémonique est présenté comme un échec et/ou antidémocratique, de manière à enraciner l'idée "qu'il n'y a pas d'alternative" au système économique et politique existant.

 

Dans le cas particulier du Venezuela, depuis le début de la Révolution bolivarienne et surtout ces dernières années, l'idée que c'est un État défaillant ou une dictature qui viole les droits de l'homme et la démocratie procédurale et qu'il a cherché à s'isoler du monde, a été construite et sédimentée. Récemment, l'idée que le Venezuela est un pays souffrant d'une crise humanitaire qui rend urgente l'intervention de la communauté internationale gagne également en force (1). Voici une liste de certains des acteurs impliqués dans la construction/manipulation de cette réalité, leurs actions au cours des derniers mois et leur comportement prospectif face à un scénario électoral sur lequel ils ne comptaient pas :
 

Les médias et les réseaux sociaux.

 

Ils essaient de fabriquer le consensus négatif autour du Venezuela par le biais d'une puissance douce qui affecte l'opinion publique mondiale. Le pouvoir doux est basé sur des éléments culturels et idéologiques pour coopter et séduire la population vers les valeurs de ceux qui l'exercent. Contrairement au pouvoir dur, qui utilise des méthodes coercitives, le pouvoir mou est subtil et peut être imperceptible.

 

Depuis plusieurs mois, les médias internationaux soulignent l'existence d'une crise humanitaire au Venezuela (2) (avec des parallèles dans le cas de la Syrie), pressant les gouvernements ou les organisations internationales d'intervenir pour la résoudre. Dans ce scénario, les avertissements sur le problème migratoire sont exacerbés, présentant l'émigration vénézuélienne comme un exode à la suite de la grave crise humanitaire affectant la sécurité hémisphérique, qui est uniquement et exclusivement le résultat des erreurs du gouvernement vénézuélien (3), diminuant ainsi la pertinence des mesures économiques, politiques et diplomatiques des gouvernements et des organisations internationales qui ont fait avancer cette situation.

 

Un autre outil commun dans la fabrication du consensus négatif est la diffusion de rumeurs via les réseaux sociaux, qu'il s'agisse de Twitter ou de Facebook. Par exemple, un chroniqueur reconnu comme une voix d'expert a diffusé le 27 avril une prétendue " réforme constitutionnelle pour abolir le suffrage au Venezuela " (4), basée sur les déclarations du président colombien Juan Manuel Santos. Quelque chose de similaire s'est produit à la fin mai 2016, lorsque le Secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a diffusé sur les réseaux sociaux que l'application de la Charte démocratique au cas du Venezuela était un fait (alors qu'en réalité, plusieurs instances étaient nécessaires pour l'appliquer), provoquant un scénario sérieux de tension au niveau régional (5).

 

Son rôle est crucial lorsqu'il s'agit d'influencer l'opinion publique mondiale, même dans le but de la conditionner dans ses propres processus électoraux, avec l'association de candidats qui ne sont pas appréciés par l'establishment avec le Venezuela (comme dans le cas du Mexique avec Manuel López Obrador, ou la Colombie avec Gustavo Petro), qu'ils aient ou non des liens avec ce pays. Il faut s'attendre à ce que les médias hégémoniques et les réseaux sociaux exacerberont dans les semaines à venir cette construction d'un consensus négatif sur le Venezuela, disqualifiant et délégitimant le processus électoral.
 

Groupes de réflexion et "avis d'experts".

 

Il s'agit d'organismes qui élaborent des avis d'experts pour façonner l'opinion publique diffusée ou imposée par les médias sociaux et les réseaux sociaux, ou par des articles universitaires qui présentent souvent comme vérité objective des faits discutables (sans fondement solide) et des interprétations biaisées pleines d'omissions. Un exemple est celui des multiples rapports sur l'inflation vénézuélienne, la pénurie d'approvisionnement, la misère (supposée) structurelle du Venezuela, qui évite de se référer au contexte international, les tensions et les facteurs et acteurs politiques internes et externes qui induisent ou font pression pour une déstabilisation permanente (6).

 

Les groupes de réflexion ont contribué à soutenir, par l'intermédiaire de leurs analystes et porte-parole, l'idée de la crise humanitaire au Venezuela, en essayant de l'associer au cas de la Syrie (7), une association qui - comme nous l'avons mentionné - est reproduite par la presse hégémonique. En effet, les médias ayant le plus grand public utilisent ces voix d'experts pour écrire des articles ou les présenter dans des colonnes d'opinion. En plus de ces conférences et événements dynamiques sur le Venezuela, visant à consolider la nécessité d'un changement de régime urgent (8) Cela inclut les membres de l'opposition au gouvernement, invités comme des voix particulièrement légitimes et informées (9). Cela inclut également des experts qui agiraient en leur capacité individuelle avec des déclarations officieuses (10) ou dans des espaces publics, exprimant directement les intérêts des États-Unis (USA) en tant que fonctionnaires ou anciens fonctionnaires poussant dans la ligne du " changement de régime " (11).

 

Il est probable que les opinions des experts convergeront vers la construction/sédimentation de la notion de crise humanitaire qui justifie une intervention humanitaire à l'usage que les Etats-Unis ont fait ces dernières années dans l'ex-Yougoslavie ou en Irak.
 

Diplomatie.

 

Cette rubrique comprend à la fois les actions des gouvernements et des organisations régionales et internationales qui soutiennent l'idée du Venezuela en tant qu'État supposé failli dans une crise humanitaire. Par leurs actions, ils maintiennent un ordre international asymétrique, où les puissances occidentales assument le pouvoir d'établir non seulement les règles du jeu dans la sphère internationale mais aussi à l'intérieur des pays, reproduisant les relations centre-périphérie qui sous-tendent l'ordre néolibéral (12).

 

La pression diplomatique sur le Venezuela s'est accrue ces derniers mois. Dans l'hémisphère et au niveau multilatéral, le travail de l'OEA est remarquable, puisqu'elle a travaillé à articuler un front au service du " changement de régime " au Venezuela, en insistant sur la crise humanitaire (13). Étant donné l'impossibilité de parvenir à un consensus au sein de l'OEA, le Groupe de Lima a été créé, une alliance de 12 pays connus pour leur affinité avec la politique américaine (Argentine, Canada, Chili, Colombie, Colombie, Guatemala, Honduras, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Brésil et Costa Rica), rejoints par les États-Unis, le Guyana et Sainte-Lucie, pour faire pression sur lle gouvernement de Maduro. Ses déclarations sur l'illégalité des élections présidentielles(14) ont été prises comme preuve de cette illégalité, sans même tenir compte de ce que la loi vénézuélienne établit à cet égard. Le Groupe de Lima a l'intention d'appliquer unilatéralement la Charte interaméricaine de l'OEA au Venezuela (15).

 

Le scénario politique latino-américain actuel, avec une corrélation plus favorable entre les forces et la droite régionale, place le Venezuela dans une position délicate. L'annonce de plusieurs pays de suspendre leur participation à l'UNASUR (16)montre une tendance à s'adapter (à nouveau) aux orientations économiques, politiques et de sécurité proposées par les Etats-Unis, au détriment des initiatives latino-américaines qui favorisent la résolution des conflits en Amérique latine et au profit de l'Amérique latine.

 

Ce scénario hémisphérique plus défavorable réduit la capacité de manœuvre du Venezuela face aux déclarations répétées des responsables américains. Ces derniers jours, le vice-président américain Mike Pence a demandé d'ignorer les élections du 20 mai et de suspendre le Venezuela de l'OEA (17). Alors que le nouveau secrétaire d'État, Mike Pompeo, a souligné le conflit entourant l'exode de millions de Vénézuéliens qui auraient fui le pays en raison de la crise et du régime corrompu qu'il a décrit comme une dictature (18). Dans ce scénario, l'installation d'un gouvernement parallèle en exil auquel les Etats-Unis pourraient apporter une aide matérielle et surtout donner une légitimité, tant bilatérale que par le biais d'organisations multilatérales comme l'OEA, ne devrait pas être exclue.

 

Ces déclarations s'accompagnent d'autres mesures de pression diplomatique telles que des sanctions économiques, principalement à l'encontre de responsables vénézuéliens (19), initiées sous l'administration Obama, mais poursuivies et approfondies sous l'administration Trump. Comme l'observent certains analystes, les sanctions sont maintenues bilatéralement malgré leur inefficacité pour parvenir à un changement de régime, pour lequel les stratégies multilatérales sont plus utiles (20).En fait, les États-Unis ont cherché des alliés pour leurs sanctions, qui ont également été appliquées par les pays de l'Union européenne (21), récemment rejoints par la Suisse (22) et le Panama (23). Les sanctions visent également à empêcher le Venezuela de développer des alternatives au blocus financier de facto, comme le décret exécutif signé par Donald Trump interdisant l'utilisation du Petro, la cryptomonnaie vénézuéliene (24).

 

Malgré la pression, certains pays dont les relations diplomatiques avec le Venezuela se sont détériorées au cours des derniers mois (comme l'Espagne) ont montré des signes de tentative de rétablissement d'un travail conjoint, ce qui semble montrer que certains intérêts économiques sont au-dessus des scrupules démocratiques. Le retour des ambassadeurs respectifs ne signifie toutefois pas que les raisons des frictions ont disparu ou que le gouvernement espagnol n'est plus l'un des principaux partisans de l'opposition vénézuélienne.

 

Le but ultime de ces dynamiques et mécanismes est de créer/consolider un scénario qui convainc l'opinion internationale que le Venezuela est isolé (par décision du gouvernement) justifiant une éventuelle intervention humanitaire qui inclut la variante militaire dans le cas où les actions de "soft power" sont insuffisantes. De ce point de vue, le rôle que les Forces armées ont assumé est essentiel et, pour le moment, elles se limitent à faire des déclarations et des opérations conjointes avec les Forces armées latino-américaines (25).
 

Les Forces armées et les organisations directement liées aux forces de sécurité.

 

Elles sont, en dernière analyse, le soutien fort aux actions de "soft power", sans lesquelles les déclarations politiques ou les positions médiatiques ne pourraient pas exercer une réelle pression.

 

Ces derniers mois, le gouvernement américain (26) et l'opposition vénézuélienne ont fait allusion à la nécessité/possibilité d'une intervention militaire au Venezuela, cherchant à établir des parallèles avec d'autres scénarios de crise internationale (27). Ces déclarations sont destinées à faire appel à la Stratégie de sécurité nationale des États-Unis, qui conçoit le Venezuela comme un pays ennemi et un modèle autoritaire à isoler (28). En fait, dès 2017, le commandant du Commandement du Sud, Kurt Tidd, avait déjà déclaré devant le Congrès : " La crise humanitaire croissante au Venezuela peut forcer une réponse régionale (29)

 

Enfin, il est important de noter que l'encerclement international, en plus d'essayer d'isoler le Venezuela, sert aussi à soutenir divers acteurs et secteurs de l'opposition interne et semble acquérir une plus grande pertinence face à une opposition qui s'est montrée faible et désunie non seulement tout au long du processus de changement au Venezuela, mais aussi à des moments électoraux. En ce sens, la remise en cause de la légalité vénézuélienne actuelle par les acteurs internationaux est indispensable pour établir l'idée que ce qui se passe au Venezuela est illégal ou contraire à la loi. Il s'agit donc d'annuler, de l'extérieur, toute possibilité de résoudre un conflit qui ne devrait impliquer que la négociation d'acteurs internes et la légalité vénézuélienne.
 

Conclusion

 

Le scénario post-électoral ne sera pas facile pour le Venezuela, qui a moins d'alliés parmi les pays d'Amérique latine et des Caraïbes que ses opposants nationaux et internationaux pour démanteler ses arguments. Alors que la possibilité de voter pour isoler le Venezuela dans les organismes multilatéraux - comme l'OEA - a été rejetée par ses propres promoteurs parce que la corrélation des forces est encore favorable au chavisme, d'autres organismes multilatéraux peuvent être utilisés pour mettre en scène l'isolement international supposé du Venezuela.

 

D'une manière générale, on peut s'attendre à ce que les résultats électoraux du 20 mai ne changent pas - s'ils sont favorables au chavisme - les plans précédemment établis par ces acteurs pour établir l'idée d'une crise humanitaire au Venezuela afin de forcer une intervention. Ce serait le dernier recours face à l'impossibilité de saper le chavisme de l'intérieur. Le Venezuela dépend de ses alliés non continentaux, en particulier la Russie et la Chine, dont le soutien peut jouer un rôle quelque peu dissuasif pour les Etats-Unis, bien que toujours relatif comme on l'a vu dans le cas récent de la Syrie, afin de freiner toute tentative d'intervention dans des organisations multilatérales telles que les Nations Unies.
Une autre option est la légitimation d'un gouvernement vénézuélien en exil par la communauté internationale, formule qui a déjà été expérimentée lors de conflits antérieurs (Conseil national syrien, par exemple). Pour l'instant, il existe déjà une Cour suprême de justice en exil qui a proposé le procès du président Maduro et il n'est pas exclu que d'autres mesures puissent être prises dans la logique d'ignorer les autorités et les institutions vénézuéliennes. Le rôle de la communauté internationale dans la validation de ces mesures sera essentiel pour parvenir à un consensus au sein de l'opinion publique mondiale.

 

Les scénarios sont ouverts et la volatilité présentée par l'administration Trump dans sa prise de décision, ainsi que son instabilité interne en raison des changements continus au sein du Cabinet, ne nous permettent pas d'indiquer clairement les lignes de résolution dans une direction ou une autre. La nomination d'un nouveau secrétaire d'État de la Central Intelligence Agency (CIA) et d'un militaire de carrière pourrait donner des indices, mais il n'est qu'un acteur de plus dans le processus décisionnel. Différentes façons de remettre le Venezuela dans le " pli des gentils " sont en désaccord, même au sein des Etats-Unis, et la rhétorique belliqueuse n'aide pas nécessairement le pragmatisme nécessaire pour continuer à faire des affaires avec le pays qui possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole du monde.

 

Traduction Bernard Tornare

 

Source en espagnol
 

12Pinheiro Guimaraes, Samuel (2004) Cinco Siglos de Periferia. Una contribución al estudio de la política internacional. Buenos Aires: Prometeo

19Véase el cuadro resumen elaborado por la Washington Office on Latin America (WOLA)https://docs.google.com/spreadsheets/d/1aG7R4dKM0wlHQaJ6Dm8LvqjQuiKYgSIKZ0pw7LYWBC4/edit#gid=1228687976

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/03/venezuela-unattended-health-rights-crisis-is-forcing-thousands-to-flee/

Les violations graves du droit à la santé, ainsi que les difficultés à se procurer de la nourriture et à avoir accès à d'autres services élémentaires, mettent en péril la vie de milliers de personnes au Venezuela et alimentent une crise migratoire régionale, a déclaré Amnesty International le 9 mars 2018 à l'occasion du lancement de sa plateforme numérique Emergency Exit.

« Les Vénézuéliens fuient une  situation épouvantable qui transforme des problèmes de santé qui pourraient être soignés en questions de vie ou de mort. Les services de santé élémentaires se sont effondrés et trouver des médicaments basiques est une lutte perpétuelle, ce qui a contraint des milliers de personnes à aller se faire soigner à l'étranger, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.

« L'inaction n'est pas la solution. La communauté internationale et l'État vénézuélien doivent entamer une coopération immédiate pour désamorcer cette crise explosive. »

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.les-crises.fr/venezuela-5-mythes-sur-la-crise-et-ce-qui-se-passe-reellement-par-la-bbc/

Lors des trois dernières années, la crise au Venezuela est allée de mal en pis.

Ce sont les trois années durant lesquelles j’ai été correspondant. Pendant cette période, j’ai essayé de sortir du pays régulièrement ; pour prendre l’air, certes, mais aussi pour voir la réalité d’un autre point de vue.

À chaque fois que je quitte le pays, ma famille et mes collègues me posent des questions, pour savoir si tout est vraiment aussi grave, aussi catastrophique que ce que rapportent les médias.

À cause de la polarisation et de la politisation, beaucoup de ces questions reposent sur des impressions exagérées de la situation d’un pays qui a été riche et qui maintenant est pauvre, et personne n’a l’air de comprendre comment cela est arrivé, entre autres mystères.

Lors de ces conversations, j’ai identifié cinq mythes qui paraissent être enkystés dans l’opinion de nombreuses personnes sur le Venezuela.

1. « ll y a la famine au Venezuela »

La faim est présente dans certaines zones du Venezuela, mais cela ne concerne pas la majeure partie de la population.

Dans l’enquête Encovi en 2015, 90% des Vénézuéliens ont répondu qu’ils mangent moins et que la nourriture est de moins bonne qualité.

En 2016, la crise alimentaire s’est aggravée. On voit plus de queues et on rapporte qu’il y a davantage de malnutrition et de personnes qui mangent deux fois par jour, voire moins.

===============

L’article date mais il rappelle que non le Venezuela n’est pas le Darfour , mais oui déjà en 2016 la malnutrition gagnait du terrain . Non le Venezuela n’est pas une dictature comparable à Cuba , mais oui on ne peut pas vraiment parler de démocratie etc ...

Bien évidemment depuis le Venezuela s’est enfoncé dans la crise et la situation n’a fait que s’aggraver .

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)

Demain soir sur ARTE documentaire sur le Vénézuéla .....

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.rfi.fr/ameriques/20180519-presidentielle-venezuela-scrutin-tres-polemique

 

Depuis quelques jours, les autorités ne cessent de marteler que le scrutin de ce dimanche sera totalement transparent. « Ceux qui doutent du système électoral cherchent à dénigrer la démocratie vénézuélienne », a déclaré le Conseil national électoral. Un message destiné à l’opposition qui parle d’une farce et appelle au boycott des urnes.

Le gouvernement a reçu le soutien d’une délégation d’observateurs internationaux dirigée par José Luis Zapatero. Selon l’ancien chef du gouvernement espagnol qui a rencontré les deux principaux candidats, Nicolas Maduro et Henri Falcón, les Vénézuéliens voteront librement. « Dans chaque bureau de vote, il y aura un agent qui témoignera du bon déroulement du processus à l'intérieur et à l'extérieur du bureau de vote », explique-t-il. « Je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils voteront librement. Parce que le vote est l'acte le plus sacré dont dispose un citoyen. Il est très difficile qu'un citoyen accepte d'aller voter sous la menace et le chantage. Et si cela arrive, il faut le dénoncer, prouver et bien sûr poursuivre », poursuit José Luis Zapatero.

L'affirmation qui fait sourire Ignacio Avalos, directeur de l’Observatoire électoral vénézuélien, une organisation indépendante. Car la population pauvre, qui dépend des subventions publiques, est soumise à une pression politique énorme, explique ce spécialiste à RFI. Par peur de ne plus recevoir des rations alimentaires, les gens votent Maduro, poursuit-il.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 252 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

http://www.rfi.fr/ameriques/20180519-presidentielle-venezuela-scrutin-tres-polemique

 

Depuis quelques jours, les autorités ne cessent de marteler que le scrutin de ce dimanche sera totalement transparent. « Ceux qui doutent du système électoral cherchent à dénigrer la démocratie vénézuélienne », a déclaré le Conseil national électoral. Un message destiné à l’opposition qui parle d’une farce et appelle au boycott des urnes.

Le gouvernement a reçu le soutien d’une délégation d’observateurs internationaux dirigée par José Luis Zapatero. Selon l’ancien chef du gouvernement espagnol qui a rencontré les deux principaux candidats, Nicolas Maduro et Henri Falcón, les Vénézuéliens voteront librement. « Dans chaque bureau de vote, il y aura un agent qui témoignera du bon déroulement du processus à l'intérieur et à l'extérieur du bureau de vote », explique-t-il. « Je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils voteront librement. Parce que le vote est l'acte le plus sacré dont dispose un citoyen. Il est très difficile qu'un citoyen accepte d'aller voter sous la menace et le chantage. Et si cela arrive, il faut le dénoncer, prouver et bien sûr poursuivre », poursuit José Luis Zapatero.

L'affirmation qui fait sourire Ignacio Avalos, directeur de l’Observatoire électoral vénézuélien, une organisation indépendante. Car la population pauvre, qui dépend des subventions publiques, est soumise à une pression politique énorme, explique ce spécialiste à RFI. Par peur de ne plus recevoir des rations alimentaires, les gens votent Maduro, poursuit-il. 

L'affirmation qui fait sourire Ignacio Avalos, directeur de l’Observatoire électoral vénézuélien, une organisation indépendante. Car la population pauvre, qui dépend des subventions publiques, est soumise à une pression politique énorme, explique ce spécialiste à RFI. Par peur de ne plus recevoir des rations alimentaires, les gens votent Maduro, poursuit-il.

---------------------------N'est-ce pas ce que certains ici réfutent? et que nous affirmions?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 1 minute, Morfou a dit :

L'affirmation qui fait sourire Ignacio Avalos, directeur de l’Observatoire électoral vénézuélien, une organisation indépendante. Car la population pauvre, qui dépend des subventions publiques, est soumise à une pression politique énorme, explique ce spécialiste à RFI. Par peur de ne plus recevoir des rations alimentaires, les gens votent Maduro, poursuit-il.

---------------------------N'est-ce pas ce que certains ici réfutent? et que nous affirmions?

Oui mais Zapatéro est garant de la transparence de l'élection entre un ancien chaviste, un chaviste et un autre chaviste ainsi qu'un télévangéliste . Le suspens est à son comble , après tout Falcon est peut être en marche ?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 252 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Oui mais Zapatéro est garant de la transparence de l'élection entre un ancien chaviste, un chaviste et un autre chaviste ainsi qu'un télévangéliste . Le suspens est à son comble , après tout Falcon est peut être en marche ?

Je crains le pire aux résultats...

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)

Le parti gagnant sera celui de l'abstention (France culture ce matin) au minimum 50%.

Trois  candidats seulement : le sortant et l'Evangéliste et Falcon (indéfini) !

L'opposition encourage l'abstention  ....

Quoi qu'il en soit ............... les Vénézuéliens s'organisent et un marché parallèle se fait, ce sont dans les magasins d'état que la pénurie et les files interminables existent.

Au lieu de persifler ce qui par ricochet est un mépris pour le peuple vénézuélien, il serait bienséant de regarder "aussi" du côté des "bloqueurs" ....... de bien braves gens n'est-ce pas !

 

Modifié par ouest35
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
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hier, j'ai entendu certains des réfugiés vénézuéliens en Espagne au journal télévisé... et je suis tombée d'accord avec eux... les élections donneront comme grand vainqueur le président actuel. :bravo:

sans rire, quelqu'un pourrait croire le contraire? 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 952 messages
scientifique,
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Le Vénézuéla au bord du goufre ?

Non depuis les 150 pages, il est tombé dans le goufre avec la dictature de Maduro qui s'inspire du régime des Castro-Mélanchon.

La faillite, l'inflation, la faim voilà le résultat de la gestion socialiste à la mode Cuba-Mélanchon. 

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
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il y a 16 minutes, jacky29 a dit :

hier, j'ai entendu certains des réfugiés vénézuéliens en Espagne au journal télévisé... et je suis tombée d'accord avec eux... les élections donneront comme grand vainqueur le président actuel. :bravo:

sans rire, quelqu'un pourrait croire le contraire? 

Quand personne de l'opposition ne met de candidats ça vous étonne ?

Le parti gagnant sera celui des abstentionnistes ... je l'espère massif !

Nous nous avions soit M soit MLP ... personne n'est tombé de sa chaise quant au résultat ! C'était un résultat à Lapalisse ...

idem pour le Vénézuéla !

@Répy : pourquoi ramener Mélenchon ? aurais-je zappé un quelconque Ministère a Cuba ou ailleurs de cet homme ?

Le vieux lion dans 4 ans vous le voyez gagner en France ? Non n'est-ce pas alors dormez heureux et repu dans notre florissant pays ! Il s'agit des élections Vénézuéliennes et d'un peuple vénézuélien qu'on prend pour un idiot vu qu'il a voté pour un vilain pas beau !

Si Maduro gagne de toute façon on dira c'est pipé, si c'est un des deux autres ce sera par défaut et on les traitera d'incapables .... etc ... Que feront les USA et Mr Trump, l'Europe etc ... vous en avez une petite idée ? C'est là l'intéressant .... Moi pas savoir les voix ne se fatiguent pas pour le dire  !!!!

Ma grande interrogation Pourquoi s'attaquer à ce seul pays d'Amérique Latine ... ? Ah oui Mélenchon (j'avais oublié le titre du topic) :crazy:

Modifié par ouest35
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a une heure, ouest35 a dit :

Quand personne de l'opposition ne met de candidats ça vous étonne ?

Le parti gagnant sera celui des abstentionnistes ... je l'espère massif !

Nous nous avions soit M soit MLP ... personne n'est tombé de sa chaise quant au résultat ! C'était un résultat à Lapalisse ...

Faux .1 an avant c’était Hollande candidat sortant . Personne ne donnait tripette de M et Juppé était donné gagnant version boulevard . Les primaires auront nommé Hamon version socialisme rétréci et Fillon version droite de combat . Etc etc donc merci de ne pas faire de révisionnisme et de relativisme hasardeux . 

Par ailleurs les membres du FN et lfi n’étaient ni réfugiés , ni en prison , ni en résidence surveillée :sleep:

 

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 252 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a une heure, ouest35 a dit :

Quand personne de l'opposition ne met de candidats ça vous étonne ?

Le parti gagnant sera celui des abstentionnistes ... je l'espère massif !

Nous nous avions soit M soit MLP ... personne n'est tombé de sa chaise quant au résultat ! C'était un résultat à Lapalisse ...

idem pour le Vénézuéla !

@Répy : pourquoi ramener Mélenchon ? aurais-je zappé un quelconque Ministère a Cuba ou ailleurs de cet homme ?

Le vieux lion dans 4 ans vous le voyez gagner en France ? Non n'est-ce pas alors dormez heureux et repu dans notre florissant pays ! Il s'agit des élections Vénézuéliennes et d'un peuple vénézuélien qu'on prend pour un idiot vu qu'il a voté pour un vilain pas beau !

Si Maduro gagne de toute façon on dira c'est pipé, si c'est un des deux autres ce sera par défaut et on les traitera d'incapables .... etc ... Que feront les USA et Mr Trump, l'Europe etc ... vous en avez une petite idée ? C'est là l'intéressant .... Moi pas savoir les voix ne se fatiguent pas pour le dire  !!!!

Ma grande interrogation Pourquoi s'attaquer à ce seul pays d'Amérique Latine ... ? Ah oui Mélenchon (j'avais oublié le titre du topic) :crazy:

Il s'agit des élections Vénézuéliennes et d'un peuple vénézuélien qu'on prend pour un idiot vu qu'il a voté pour un vilain pas beau !

---------------------C'est amusant...n'est-ce pas ce que vous et vos amis dites de ceux qui ont voté Macron? (dont vous)!

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, Morfou a dit :

Il s'agit des élections Vénézuéliennes et d'un peuple vénézuélien qu'on prend pour un idiot vu qu'il a voté pour un vilain pas beau !

---------------------C'est amusant...n'est-ce pas ce que vous et vos amis dites de ceux qui ont voté Macron? (dont vous)!

............................................

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 168 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)

" Etc etc donc merci de ne pas faire de révisionnisme et de relativisme hasardeux !"

Trop ronflant pour ma prose :crazy:

Sommation ? Fichtre ............:fille:

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 313 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 45 minutes, ouest35 a dit :

" Etc etc donc merci de ne pas faire de révisionnisme et de relativisme hasardeux !"

Trop ronflant pour ma prose :crazy:

Sommation ? Fichtre ............:fille:

 

Il n’y a là aucune sommation . Juste un rappel des faits dont vous vous êtes étrangement éloignée, établissant un parallèle sophiste. Faire accroire que notre élection n’a débuté qu’au 2ème tout alors que le grand leader y croyait tant qu’il en a encore des aigreurs , pour ensuite comparer , l’incomparable , Pourquoi ?

Malek Boutih n’a pas tort , la petite musique de nuit du leader autoproclamé de notre opposition a des effets délétères, finalement la dictature c’est un peu chez nous . Et on ne manquera pas d’inviter M, non pas Maduro , en Maduro combattant Lopez , qui serait notre MLP ?

 

 

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