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Les hauts fonctionnaires, à la fois fonction perverse et pervertie


deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 749 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Dans une société basée sur un fonctionnement pour le bien collectif, est-il encore raisonnable/acceptable de voir des individus qui au lieu de défendre les intérêts des membres de la société, défendre les leurs, et où le poste est convoité non pour la fonction, et donc ses injonctions, mais pour ce que cela leur permet/rapporte, dit autrement, non pour ce qu'ils ont à faire mais pour ce qu'ils seront par ce biais.

Ne devrait-on pas s'attendre plutôt, à des personnes relativement désintéressées, aussi bien par les avantages directs qu'indirects, c'est à dire la notoriété, le pouvoir et l'argent, n'y a t-il aucun moyen de rétablir un fonctionnement plus crédible, plus proche des expectatives dévolues à chaque tâche, sans superflu ?

N'a t-on pas au final instauré une nouvelle forme d'aristocratie, complètement déconnectée de la réalité du peuple, pourtant souverain !? Nos représentants n'ont-ils pas justement des comptes à nous rendre ? N'ont-ils pas le devoir, dans tous les sens du terme, de faire en sorte que le système soit le plus juste possible, à l'image de que l'on a voulu de lui dès sa création ?

Pourquoi tant d'opulence à tout niveau, chez des personnes qui sont censées n'être que des accompagnants, des aides à la bonne marche de la société dans laquelle ils s'inscrivent comme tout un chacun ? Pourquoi surpayer ou donner toutes sortes d'avantage, à des travailleurs qui n'ont que pour rôle de faire ce qu'ils ont à faire et pour lequel ils sont rétribués, non en lien avec le prestige, mais plutôt le sentiment d'accomplir sa mission, son devoir de garant de la citoyenneté, et de modèle inévitablement, bien qu'indirectement. Pourquoi entretenir un tel luxe superfétatoire, sous prétexte que la dérive s'amplifie inexorablement avec le temps qui passe, et que l'on nous jette aux yeux de la poudre de perlimpinpin pour calmer nos ardeurs, notre insatisfaction incrédule ?

Et pourquoi qu'un seul dirigeant étatique, alors que nous pourrions avoir le principe d'un comité d'administration paritaire sans président, ne serait-ce pas plus " stable " dans le temps, plus homogène, plus cohérent dans les choix et/ou décisions ?

Enfin, à l'heure du numérique et de l'Internet, pourquoi ne pas favoriser davantage la participation du peuple aux prises de décisions, qu'avant ce n'est pas été envisagé car trop lourd à gérer, admettons, mais aujourd'hui, à l'heure des Big data, du désengagement des électeurs devant leur élus, n'est-il opportun/judicieux de faire rentrer par la petite porte et par là-même faire entendre la voix des concitoyens, de les écouter mieux qu'on ne l'a jamais fait, d'être au plus près des moeurs/mentalités/désidérata/souhaits/besoins ?

Nota bene: Comprenez bien que je ne vise personne en particulier ni en ces temps présents, ni ceux d'avant, mais bien un système corrompu, jusqu'à la moelle contrairement aux apparences de démocratie, et entretenant cette altération ad nauseam...

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