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la face cachée de Reporters sans frontières

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LouiseAragon

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

J'ai bien lu Moiselle Jeanne;

Méthode Conquest :

Conquest estime la population des camps à 8 millions en 1938 : prenant ensuite ce chiffre comme moyenne annuelle pour les années 1936-1950, et un taux moyen des décès annuels de 10 %, il conclut qu'il y a eu quelque 12 millions de morts dans les camps durant cette période.

12 millions de morts dans les goulags selon Conquest c'est très exagéré, les historiens qui ont travaillé sur les archives disponibles après la chute de l'URSS ont contesté ces chiffres.

Medvedev avait annoncé 12 millions aussi à la même période ....le but était surtout de comparer Staline à Hitler.

Mais... bon sang !!!!!! ça vous effleure l'esprit, 3 secondes, que si j'ai mis ces chiffres, forcément erronés, vu leur méthode de calcul, c'est pour dénoncer leur inexactitude !?

:bad:

MERCI DE ME LIRE !!!!!

Je le crois pas !!! :mouai:

Je publies des chiffres arbitraires, qui dénoncent par eux-memes leur fausseté, et vous me reprenez dessus ?!

NON !!! Vous n'avez absolument RIEN lu et RIEN pigé que je le fais pour le mettre en lumière !!

Marre !!!!! :gurp::gurp::gurp::gurp:

Modifié par 'moiselle jeanne
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais... bon sang !!!!!! ça vous effleure l'esprit, 3 secondes, que si j'ai mis ces chiffres, forcément erronés, vu leur méthode de calcul, c'est pour dénoncer leur inexactitude !?

:bad:

MERCI DE ME LIRE !!!!!

Je le crois pas !!! :mouai:

Je publies des chiffres arbitraires, qui dénoncent par eux-memes leur fausseté, et vous me reprenez dessus ?!

NON !!! Vous n'avez absolument RIEN lu et RIEN pigé que je le fais pour le mettre en lumière !!

Marre !!!!! :gurp::gurp::gurp::gurp:

Moiselle Jeanne...zen...

Conquest est un historien réputé, les chiffres qu'il donne n'ont pas été établis à partir des archives .....car elles n'étaient pas accessibles. Mais ces chiffres ont été admis avant d'être remis en cause plus récemment, depuis l'accès aux archives de l'ex URSS.

Et puis c'est vrai aussi qu'il fallait comparer Staline le coco à Hitler.(parler d'un socialiste donne(donnait) déjà des boutons aux américains alors un coco!)

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Staline

15 a 20 millions

Mon lien

Plus de 20 millions

Mon lien

15millions de morts

Mon lien

Simon Sebag Montefiore : 18 millions

Dmitri Volkogonov : 21,5 millions

Alexandre N. Yakovlev : 20 a 25 millions

Robert Gellatelli : 10 a 20 millions

Strphane Courtois : 20 millions

Steve Rosefielde : 13 a 20 millions

Norman Naimark : 15 a 20 millions

Robert Conquest : plus de 15 millions

Pour tous ces derniers : Mon lien

(no comment)

Modifié par chapati
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Staline

15 a 20 millions

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Plus de 20 millions

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15millions de morts

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Simon Sebag Montefiore : 18 millions

Dmitri Volkogonov : 21,5 millions

Alexandre N. Yakovlev : 20 a 25 millions

Robert Gellatelli : 10 a 20 millions

Strphane Courtois : 20 millions

Steve Rosefielde : 13 a 20 millions

Norman Naimark : 15 a 20 millions

Robert Conquest : plus de 15 millions

Pour tous ces derniers : Mon lien

(no comment)

Vous comprenez ce que vous affichez? tenez juste un que je connais bien ...Courtois....combien de morts dans les goulags? 20 millions?

Affichez nous ça clairement en copié collé.

Faut il aussi que je vous remette sous les yeux votre affirmation stalinienne que j'ai reprise ?

20 millions de morts dans les goulags....

C'est bien gentil de tenter d'amalgamer les famines, les exécutions etc....vous avez dit dans les goulags ...20 millions de morts dans les goulags.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Les accusations d'exécutions de masse par un gouvernement sont assez courantes. Les cas moins courants sont les accusations documentées et appuyées par des preuves tangibles, car les gouvernements criminogènes prennent soin de détruire les preuves de leurs intentions et décisions, et d'effacer les traces de la mémoire collective. Pratiquement toutes les accusations de démocide ou politicide sont disputées, mais la solidité des preuves varie au cas par cas.

Les sources utilisées par Rummel incluent des études académiques, des témoignages de réfugiés, des mémoires, des biographies, des analyses historiques, des décomptes d'exhumations de corps, des traces écrites tenues par les meurtriers eux-mêmes, etc. En bref les données utilisées sont toutes les estimations disponibles en anglais pour toutes les nations sur la durée d'un siècle, et accessibles dans les bibliothèques que Rummel a explorées, y compris la Bibliothèque du Congrès.

Le résultat de cette analyse est l'estimation la plus probable avec une fourchette décrivant les maxima et minima plausibles de morts, et encadrent donc probablement le véritable décompte. Afin de définir ces maxima et minima, Rummel a inclus des estimations qui peuvent parfois être considérées comme fantaisistes. De nombreuses sources historiques ont été ajoutées après la publication de ses livres sur le sujet.

Son décompte de 43 millions de morts par démocide pendant le régime de Staline comprend les morts en Union Soviétique et dans les pays satellites. C'est un nombre bien plus élevé que le chiffre plus souvent avancé académiquement de 20 millions. Rummel a expliqué cette large différence par l'utilisation d'une estimation tirée du livre de Robert Conquest, The Great Terror publié en 1968 et qu'il n'a pas tenu compte du qualificatif « très certainement en dessous de la vérité » utilisé fréquemment par Conquest. Les décomptes de Conquest excluent les morts des camps après 1950, et avant 1936; les exécutions de 1939-53, les vastes déportations des populations des nations sous domination soviétique et leurs morts sur la période 1939-1953, la déportation massive de membres de minorités à l'intérieur de l'Union soviétique dans les années 1941-1944 et leurs exécutions, et les assassinats perpétrés par l'Armée rouge et la Police secrète en Europe de l'Est sur les années 1944-1945. De plus, l'Holodomor qui a tué 5 millions de gens de 1932 à 1934 n'est pas compté.

Wiki!

http://www.pileface.com/sollers/imprime.php3?id_article=1375

Où l'on retrouve Aragon et Picasso...Adorateurs de Staline?

http://www.pileface.com/sollers/imprime.php3?id_article=1375#section1

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Belles recherches Morfou! il faut se méfier de wiki .....et les chiffres des morts aux goulags ont été vérifiés avec l'accès des archives de l'ex URSS....avec des différences édifiantes....! visiblement Chapati reste sur un logiciel périmé d'avant la chute de l'URSS....!

Pour Moshe Lewin, il est d’abord évident qu’existent « des données fiables sur les camps et les purges » (par exemple celles publiées par l’historien V. N. Zemskov en 1990), très éloignées « de la pratique très répandue consistant à donner des chiffres incroyablement exagérés concernant l'ampleur de la répression sous Staline » (tels que ceux donnés par R. Conquest, R. Medvedev et O. Satunovskaja).

Selon Moshe Lewin (voir tableau ci-après), durant la période 1921-1953, il y a eu un total de 4,06 millions de condamnés en URSS, dont un peu moins de 0,80 millions de condamnés à mort.

Selon Conquest, entre 1939 et 1953, il y eut, dans les camps de travail, 10 % de décès par an, au total 12 millions. Une moyenne de 855.000 morts par an. Le chiffre réel, en temps ordinaire, était de 49.000. Conquest a "rêvé" un surplus de 806.000 morts par an

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

A la mort de Staline, Aragon demande à Picasso de faire un dessin pour Les Lettres françaises dont il est, depuis une semaine, le directeur. Picasso demande qu’on lui envoie à Vallauris un jeu de photos de Staline. Il s’inspire d’un Staline jeune, de 1903. Le « Portrait de Staline » est publié dans le numéro des Lettres françaises du 12 mars 1953. Dans ce numéro, Aragon écrit dans son article Staline et la France :

« La France doit à Staline tout ce que, depuis qu’il est à la tête du parti bolchevik, il a fait pour rendre invincible le peuple soviétique, et dans son armée rouge, et dans sa confiance en Staline, l’homme qui disait que gouverner c’est prévoir, et qui a toujours prévu juste... La France doit à Staline son existence de nation pour toutes les raisons que Staline a données aux hommes soviétiques d’aimer la paix, de haïr le fascisme, et particulièrement pour la constitution stalinienne, qui est une de ces raisons, pour lesquelles un grand peuple peut également vivre et mourir. [...]

Merci à Staline pour ces hommes qui se sont forgés à son exemple, selon sa pensée, la théorie et la pratique stalinienne ! Merci à Staline qui a rendu possible la formation de ces hommes, garants de l’indépendance française, de la volonté de paix de notre peuple, de l’avenir d’une classe ouvrière, la première dans le monde montée à l’assaut du ciel et que l’on ne détournera pas de sa destinée en lui faisant voir trente-six étoiles étrangères, quand elle a de tels hommes à sa tête ! »

Tiré du dernier lien... :mouai:

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ben ouais wiki....

Picasso et Aragon se sont trompés Morfou .....ils sont restés à la lecture de Marx....il faut dire qu'à leur époque on n'avait pas les connaissances de maintenant sur l'URSS pour juger ...

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Moiselle Jeanne...zen...

Conquest est un historien réputé, les chiffres qu'il donne n'ont pas été établis à partir des archives .....car elles n'étaient pas accessibles. Mais ces chiffres ont été admis avant d'être remis en cause plus récemment, depuis l'accès aux archives de l'ex URSS.

Et puis c'est vrai aussi qu'il fallait comparer Staline le coco à Hitler.(parler d'un socialiste donne(donnait) déjà des boutons aux américains alors un coco!)

:mouai:

Conquest a établi des chiffres, en se basant sur 1 année (1938) pour appliquer ce meme pourcentage à toutes les années suivantes jusqu'en 1953... mais pas en décomptant les chiffres réels de chaque année ..

On arrive donc à d'une part , une estimation de 855 000 morts par an (chaque année) selon l"estimation" de Conquest, alors qu'en réalité, hors années de guerre, (soit 5 sur 15) le chiffre est de 49 000.

Le total final n'a, évidement, plus rien à voir.

Et d'autre part, je trouve absolument SORDIDE de venir ici, balancer des chiffres, dénichés partout où on peut, sans surtout aucun souci de vouloir connaître leur fiabilité, uniquement pour pouvoir dire paske-les-cocos-regardé-un-peu-c-barbares.

Cette p... de course à la surenchère n'étale qu'une chose : rien à péter de tous ces morts, de l'horreur de leur sort. Au contraire, plus il y en a, (memes inventés, pas de souci !) mieux c'est ! Yeeep !!! the top du top pour tacler, en indignations vertueuses.. ec.png

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Je réitère le problème, avec donc les communistes qui sont restes fidèles aux méthodes staliniennes (pas les autres).

Moriarty donc se fait passer d'habitude pour anarchiste. Or il est venu secourir sa petite camarade Louise quand elle s'est trouvée sans réponse face au dévoilement de l'escroquerie intellectuelle proférée par Mélenchon au sujet du Tibet.

Mélenchon lui-même pris la main dans le pot de confiture, ce qui la foutait mal pour les adeptes de la Sainte Doctrine !

Le problème c'est que ceux donc qui ont conservés des facons de faire staliniennes (soit pas du tout l'ensemble des communistes, je le répète, et on l'a vu avec Besancenot qui est un type honnête), croient en leur baratin, sans que jamais le moindre doute ne soit capable de les effleurer. C'est ça qui est terrible et c'est pourquoi je n'hésite pas a les comparer a une secte.

Alors pensez : quand on leur prouve que ce qu'ils racontent, directement répété depuis la doxa communiste, c'est du pipeau absolu, ça les perturbe considérablement, les pauvres... ils ne savent plus comment faire, puisqu'ils sont incapable de remettre quoi que ce soit en question.

La tradition est qu'un type débarque, en intimidant le responsable (moi en l'occurence), en essayant de le discréditer, voire de le salir si l'on ne peut faire autrement.

Il va jouer ici sur une approximation émise au milieu de 250 vérités (approximation que je n'ai même pas niée, ce qui embête bien notre homme car il aurait voulu triompher et montrer je-ne-sais quelle "mauvaise foi" chez moi qui aurait pu faire croire aux lecteurs que tout était du coup bon a jeter.

Deux cent cinquantes vérités donc, mais surtout encore une fois la preuve indubitable de la tricherie de leur guru.

Et ça il fallait le "nettoyer", le faire disparaitre. Il fallait détourner l'attention pour faire oublier l'escroquerie melenchonnaise, en reportant cette attention sur celui qui dénonce l'escroquerie... et en jouant ici sur un maigre détail donc pas même contesté : vingt millions de morts tout compris et non avec le seul Goulag (les types en sont a pinailler sur le décompte de leurs propres millions de cadavres pour se blanchir... faut oser quand même).

Mélenchon donc insulte un peuple martyrisé, diffame un type respecté partout dans le monde, et ce soit pour obéir a ses saints patrons cocos, soit plus simplement parce qu'il déteste toute forme de religion (j'en sais rien du tout), et se la pète en se croyant au dessus des milliards d'êtres humains qui eux voient les choses autrement que lui... en clair le truc qu'on appelle le peuple.

... et ce type prétend parler au nom du peuple !

:censored:

Donc il insulte, diffame, salit.

Et puis un jour il est pris la main dans le sac. Fin de l'histoire.

Nous voila donc au terme de ce fil, qui a commencé par le baratin d'un type qui ne connait pas son dossier et qui finit par la preuve qu'il raconte n'importe quoi.

Alors vu de l'insupportable harcèlement dont est victime quiconque révèle le pot-aux-roses, dans ce genre de cas, et vu que j'ai deja bien pété les plombs aujourd'hui, je vais remettre les quelques lignes qui constituent la preuve definitive et indubitable que Mélenchon se fout de la gueule du peuple en répétant la propagande chinoise au sujet du Tibet,

... et j'essaie demain de ne plus rentrer dans le cloaque qu'est devenu ce fil.

Pour mémoire et avant de partir, la preuve en quelques lignes (la demonstration a été mise en #139 et remise en #178) :

Voilà, c'est le politique qui doit être soumis au dharma, au devoir, a la sagesse, c'est le politique qui doit se montrer sage.

Contrairement a ce qu'affirme Mélenchon :

il n'est strictement en rien question d'une loi religieuse qui, a l'instar de la charria, devrait s'imposer au peuple !

Point final.

...et bien sûr : :coeur:FREE TIBET ! :coeur:

Modifié par chapati
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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Certains commenceraient-ils à voir l'évidence? Qui est que les ONG sont loin d'être les parfaits petits soldats des droits de l'homme remplis de bonnes intentions.

Les ONG ont souvent leurs propres idéologies et programmes à suivre. C'est pas que de "l'humanisme" pur, leur truc.

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Lors d’un voyage de presse en 2010 Maxime Vivas visite le Tibet.

Là où il s’attend à trouver un pays vidé

de sa culture, l’auteur découvre des panneaux indicateurs, des enseignes de magasins, des journaux,

des radios et télévisions tous en tibétain, ainsi qu’une université libre, des panneaux photovoltaïques

montrant un respect de l’environnement très rigoureux, mais aussi une brasserie ultramoderne

dont les serveurs travaillent 7 heures par jour et 5,5 jours par semaine .

Je ne sais pas pourquoi je pense soudainement à l'expression "village Potemkine"...

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Donc.

On a là ni plus ni moins affaire un génocide, mais culturel voire civilisationnel, et c'est en pesant mes mots que j'emploie à dessein le terme de "génocide ".

C’est l’humanité qu’on assassine (non, c'est pas un slogan).

Non seulement l’humanité en tant que ce qu’il y a d’humain dans l’homme (telle que moi en tous cas que je l’ai trouvé au contact de ce peuple magnifique), mais aussi l’humanité au sens de la mémoire des hommes. Il est ni plus ni moins question de rayer de la carte du globe toute façon de penser autre que celle issue de la mondialisation capitaliste, ce qui aura pour conséquence directe de ne plus nous amener à vivre et à penser que les conséquences d'un monde devenu uniforme.

Pourquoi passer de la Chine et du Tibet au capitalisme ? Parce que le processus de mondialisation aura sur l’homme les mêmes effets que celui de l'assassinat du Tibet, car ne croyez pas que le Tibet soit encore une civilisation, il n’en est rien : le Tibet est mort !

En restera quelques reliques sous forme d'enclaves indiennes ou népalaises, voire au Bouthan et autres minuscules territoires où les gens ont pu perpétuer leur facon de vivre. Il n’est question ici que de mémoire, de cette mémoire qui disparaît forcément quand on n'est plus qu'occupé à tenter de défendre un mode de vie face au cancer colonial, chinois en l’occurence. Tout comme les esclaves africains ont étés déculturés aux États-Unis et ailleurs, les tibétains ne résisteront pas à l'envahissement chinois qui comme partout les relègue déjà à un statut de fantômes aguichant le touriste en mal de folklore culturel.

Qu'entend-on ailleurs, quie de la mémoire africaine au sein du continent américain ? Un bout de genèse tronquée semblant commencer dans un moment de rébellion au son de complaintes bluesy et autres tubes de Bob Marley. Quoi d'autre en guise de positionnement ou résistance identitaire. En plus, les noirs sont nombreux en Amérique, maid du Tibet, que restera-t-il ? A l'instar des vielles expositions universelles où l’on exposait des corps nus et noirs, ici ce sont des autochtones qu'on photografiera, parés de masques cérémoniels, dansant et jouant à faire semblant de perpétrer une mémoire éteinte, côte a côte avec des pandas sauvegardés dans un simulacre de respect pour le vivant.

Génocide. Parce que la mémoire est une chose vivante, et dès qu’on l'a tuée, il ne reste plus rien de l'identité. Et quand bien même on s'en foutrait, des identités, on ne peut pas faire de même des façons de penser et modes de vie des hommes, du collectif d'une civilisation. Alors Mélenchon peut bien agiter le spectre de la théocratie, il ne sait tout simplement pas de quoi il parle. Certes on peut ricaner de la théocratie, la déplorer, mais ce n’est pas de ça dont il est question. Argumenter sur l'anachronisme d'une théocratie, ça équivaut à dire que sans la démocratie, les français perdraient toute identité, c’est absurde : ce n’est pas l’État ou même l’Histoire qui modèle la pensée des hommes, mais le contraire (ou disons que l’un ne va pas sans l’autre). La théocratie a forcément modelé des façons de vivre et de penser, mais ces modes de vie nous renseignent aussi sur la façon dont l’homme a cheminé à travers elle, à travers telle et telle expérience d’organisation sociale, de croyances etc. Comment il a résisté, comment il s'est adapté. La mémoire nous dit que l’homme est tibétain et que le tibétain est un homme qui, dans un environnement lambda, en était arrivé à ce qu’il était avant que les chinois n'écrasent tout ça comme des insectes au nom du fric, du profit et de l'indifférence envers l'autre.

En ces temps de doute et de quête dramatique de sens derrière lequel l’occident court dans la plus totale anarchie, c’est peu dire que penser la pensée tibétaine serait un luxe qu’on pourrait se permettre de balayer d’un revers de main, et surtout pas au nom d’un soi-disant universalisme qui fait rire tout occidental pas trop obtus. Penser la pensée tibétaine, mais aussi la pensée africaine, indienne, amazonienne. Penser et laisser vivre. Free Tibet. Protéger les hommes, les mémoires des hommes, toutes les pensées, tous les modes de vie, tout ce qui fait la diversité et la richesse de l’humanité.

Tout cela sera détruit.

Et le Tibet agonisant n’est rien d’autre ou guère plus que la réalité qu’il nous faudra affronter dans une centaine d’années voire moins, quand toutes les civilisations autres auront disparues à leur tour. Alors, on ne saura plus forcément répondre à mille questions que l’inconséquence du capitalisme et de son sytème nous livrera et nous livre déjà. La seule chose qui restera du Tibet comme de l'histoire des hommes sera sans doute un mythe, celui d'une apocalypse de plus.

Théocratie ou pas, pour m’être promené dans le secteur, je témoigne que les tibétains sont/étaient le peuple le plus convivial et désintéressé que j’ai jamais croisé (même si un certain désintéressement fait aussi tradition ailleurs, loin des nouveaux modèles héroïques de traders occidentaux). Les tibétains c'étaient une présence. Puissante et amicale, porteuse de quelque chose "d’intact". Du vrai à vous donner le vertige. Et encore quelque chose de joyeux, de serein... un peuple où les femmes savaient vous regarder droit dans les yeux, avec du rire et de la malice au coin de l'oeil, à faire pleurer de jalousie une neo-feministe française moyenne.

Des types biens, des gens adorables. Human being.

Les idéologues et autres bonimenteurs politiques en auront bientôt fini avec tout cette insupportable gentillesse devenue superflue : les népalais, peuple doux et pacifique à l'extrême, transformés en apôtres de la guérilla ; les charmants malgaches plongés au cœur de massacres quotidiens (des gens brûlés vifs dans des pneus).

Merci, merci... le train-train de la mondialisation suit son cours, avec un monde qui devient de plus en plus violent chaque jour.

Pas difficile d’en faire le constat, il suffit de s'y être promené avant.

A un moment on tombe toujours sur les mêmes : des types qui savent tout et viennent expliquer, chiffres en main, jurer que que ça va mieux ! Que la scolarisation ne peut qu'enrichir les esprits, donc améliorer le monde... et de ressortir leurs chiffres ; que le sort des femmes... et de ressortir leurs chiffres ; que le droit des enfants au rêve... et de ressortir leurs chiffres. Pendant ce temps la violence se démultiplie. Les gens deviennent agressifs, malheureux, perdus, dans ces pays naguère pacifiques. Quelle violence nous disent-ils, leurs stats foireuses en main ? On est en train de sortir de leur moyen-âge, s'ennorgueillissent-ils, il faut bien quelques pots cassés.

Et nous revoilà dans la plus misérable antienne du colonialisme, les chères certitudes occidentales comme quoi si la cause est juste, le combat mérite : dois être mené, poursuivi, quel qu’en soit le prix, les moyens... puisqu'à la fin ils vivront comme nous, c'est-à-dire mieux, forcément mieux... ils nous remercieront de leur avoir montré la voie.

Le prix ?

...

Le bonheur ?

(mais qu'est-ce qu'ils savent, ces technocrates du bonheur)

Non. Pas la mémoire. La mémoire d’un peuple, la mémoire de l’humanité, ça s'achète pas avec des verroteries ou des néons, camarade Melenchon

Parce que chaque mémoire est une histoire. Chaque histoire est le produit millénaire de puissances de paix et de guerre, de résistance et d'acceptation. Chaque histoire est singulière, chaque homme, chaque tribu, chaque pays, chaque culture, chaque religion, qui ne font que refléter l'homme. A la fin, c’est de civilisation dont on parle... la mémoire du monde.

Imposer notre civilisation pseudo-universelle, notre salade de voleurs institutionnels dont l'arrogance nous fait dire qu'on sait mieux que l'autre, qu'on sait pour l'autre - à des modes de vie multiséculaires, c’est rompre le cheminement, l’évolution, l’individuation propre à ces gens, c'est briser des modes de vie, faire taire des mémoires, anéantir le sens que l'homme au cours des millénaires a pu forger, génération après génération, vie après vie, et qui parfume chaque être humain.

Briser l'individuation, le devenir de l'Histoire, la mémoire de l'homme.

Partout les civilisations meurent, mourront. Ne restera que la plus désorientée d’entre toutes, la nôtre. Celle déjà incapable de maîtriser ce qu'elle fera de notre planète pour la génération future.

Paix au Tibet

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

T'es sérieux ?

Le type croit en son baratin, il voit le monde a travers ces lunettes-là. C'est pas au sujet du Tibet qu'il faut le convaincre, c'est sur le reste...

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Donc.

On a là ni plus ni moins affaire un génocide, mais culturel voire civilisationnel, et c'est en pesant mes mots que j'emploie à dessein le terme de "génocide ".

C’est l’humanité qu’on assassine (non, c'est pas un slogan).

Non seulement l’humanité en tant que ce qu’il y a d’humain dans l’homme (telle que moi en tous cas que je l’ai trouvé au contact de ce peuple magnifique), mais aussi l’humanité au sens de la mémoire des hommes. Il est ni plus ni moins question de rayer de la carte du globe toute façon de penser autre que celle issue de la mondialisation capitaliste, ce qui aura pour conséquence directe de ne plus nous amener à vivre et à penser que les conséquences d'un monde devenu uniforme.

Pourquoi passer de la Chine et du Tibet au capitalisme ? Parce que le processus de mondialisation aura sur l’homme les mêmes effets que celui de l'assassinat du Tibet, car ne croyez pas que le Tibet soit encore une civilisation, il n’en est rien : le Tibet est mort !

En restera quelques reliques sous forme d'enclaves indiennes ou népalaises, voire au Bouthan et autres minuscules territoires où les gens ont pu perpétuer leur facon de vivre. Il n’est question ici que de mémoire, de cette mémoire qui disparaît forcément quand on n'est plus qu'occupé à tenter de défendre un mode de vie face au cancer colonial, chinois en l’occurence. Tout comme les esclaves africains ont étés déculturés aux États-Unis et ailleurs, les tibétains ne résisteront pas à l'envahissement chinois qui comme partout les relègue déjà à un statut de fantômes aguichant le touriste en mal de folklore culturel.

Qu'entend-on ailleurs, quie de la mémoire africaine au sein du continent américain ? Un bout de genèse tronquée semblant commencer dans un moment de rébellion au son de complaintes bluesy et autres tubes de Bob Marley. Quoi d'autre en guise de positionnement ou résistance identitaire. En plus, les noirs sont nombreux en Amérique, maid du Tibet, que restera-t-il ? A l'instar des vielles expositions universelles où l’on exposait des corps nus et noirs, ici ce sont des autochtones qu'on photografiera, parés de masques cérémoniels, dansant et jouant à faire semblant de perpétrer une mémoire éteinte, côte a côte avec des pandas sauvegardés dans un simulacre de respect pour le vivant.

Génocide. Parce que la mémoire est une chose vivante, et dès qu’on l'a tuée, il ne reste plus rien de l'identité. Et quand bien même on s'en foutrait, des identités, on ne peut pas faire de même des façons de penser et modes de vie des hommes, du collectif d'une civilisation. Alors Mélenchon peut bien agiter le spectre de la théocratie, il ne sait tout simplement pas de quoi il parle. Certes on peut ricaner de la théocratie, la déplorer, mais ce n’est pas de ça dont il est question. Argumenter sur l'anachronisme d'une théocratie, ça équivaut à dire que sans la démocratie, les français perdraient toute identité, c’est absurde : ce n’est pas l’État ou même l’Histoire qui modèle la pensée des hommes, mais le contraire (ou disons que l’un ne va pas sans l’autre). La théocratie a forcément modelé des façons de vivre et de penser, mais ces modes de vie nous renseignent aussi sur la façon dont l’homme a cheminé à travers elle, à travers telle et telle expérience d’organisation sociale, de croyances etc. Comment il a résisté, comment il s'est adapté. La mémoire nous dit que l’homme est tibétain et que le tibétain est un homme qui, dans un environnement lambda, en était arrivé à ce qu’il était avant que les chinois n'écrasent tout ça comme des insectes au nom du fric, du profit et de l'indifférence envers l'autre.

En ces temps de doute et de quête dramatique de sens derrière lequel l’occident court dans la plus totale anarchie, c’est peu dire que penser la pensée tibétaine serait un luxe qu’on pourrait se permettre de balayer d’un revers de main, et surtout pas au nom d’un soi-disant universalisme qui fait rire tout occidental pas trop obtus. Penser la pensée tibétaine, mais aussi la pensée africaine, indienne, amazonienne. Penser et laisser vivre. Free Tibet. Protéger les hommes, les mémoires des hommes, toutes les pensées, tous les modes de vie, tout ce qui fait la diversité et la richesse de l’humanité.

Tout cela sera détruit.

Et le Tibet agonisant n’est rien d’autre ou guère plus que la réalité qu’il nous faudra affronter dans une centaine d’années voire moins, quand toutes les civilisations autres auront disparues à leur tour. Alors, on ne saura plus forcément répondre à mille questions que l’inconséquence du capitalisme et de son sytème nous livrera et nous livre déjà. La seule chose qui restera du Tibet comme de l'histoire des hommes sera sans doute un mythe, celui d'une apocalypse de plus.

Théocratie ou pas, pour m’être promené dans le secteur, je témoigne que les tibétains sont/étaient le peuple le plus convivial et désintéressé que j’ai jamais croisé (même si un certain désintéressement fait aussi tradition ailleurs, loin des nouveaux modèles héroïques de traders occidentaux). Les tibétains c'étaient une présence. Puissante et amicale, porteuse de quelque chose "d’intact". Du vrai à vous donner le vertige. Et encore quelque chose de joyeux, de serein... un peuple où les femmes savaient vous regarder droit dans les yeux, avec du rire et de la malice au coin de l'oeil, à faire pleurer de jalousie une neo-feministe française moyenne.

Des types biens, des gens adorables. Human being.

Les idéologues et autres bonimenteurs politiques en auront bientôt fini avec tout cette insupportable gentillesse devenue superflue : les népalais, peuple doux et pacifique à l'extrême, transformés en apôtres de la guérilla ; les charmants malgaches plongés au cœur de massacres quotidiens (des gens brûlés vifs dans des pneus).

Merci, merci... le train-train de la mondialisation suit son cours, avec un monde qui devient de plus en plus violent chaque jour.

Pas difficile d’en faire le constat, il suffit de s'y être promené avant.

A un moment on tombe toujours sur les mêmes : des types qui savent tout et viennent expliquer, chiffres en main, jurer que que ça va mieux ! Que la scolarisation ne peut qu'enrichir les esprits, donc améliorer le monde... et de ressortir leurs chiffres ; que le sort des femmes... et de ressortir leurs chiffres ; que le droit des enfants au rêve... et de ressortir leurs chiffres. Pendant ce temps la violence se démultiplie. Les gens deviennent agressifs, malheureux, perdus, dans ces pays naguère pacifiques. Quelle violence nous disent-ils, leurs stats foireuses en main ? On est en train de sortir de leur moyen-âge, s'ennorgueillissent-ils, il faut bien quelques pots cassés.

Et nous revoilà dans la plus misérable antienne du colonialisme, les chères certitudes occidentales comme quoi si la cause est juste, le combat mérite : dois être mené, poursuivi, quel qu’en soit le prix, les moyens... puisqu'à la fin ils vivront comme nous, c'est-à-dire mieux, forcément mieux... ils nous remercieront de leur avoir montré la voie.

Le prix ?

...

Le bonheur ?

(mais qu'est-ce qu'ils savent, ces technocrates du bonheur)

Non. Pas la mémoire. La mémoire d’un peuple, la mémoire de l’humanité, ça s'achète pas avec des verroteries ou des néons, camarade Melenchon

Parce que chaque mémoire est une histoire. Chaque histoire est le produit millénaire de puissances de paix et de guerre, de résistance et d'acceptation. Chaque histoire est singulière, chaque homme, chaque tribu, chaque pays, chaque culture, chaque religion, qui ne font que refléter l'homme. A la fin, c’est de civilisation dont on parle... la mémoire du monde.

Imposer notre civilisation pseudo-universelle, notre salade de voleurs institutionnels dont l'arrogance nous fait dire qu'on sait mieux que l'autre, qu'on sait pour l'autre - à des modes de vie multiséculaires, c’est rompre le cheminement, l’évolution, l’individuation propre à ces gens, c'est briser des modes de vie, faire taire des mémoires, anéantir le sens que l'homme au cours des millénaires a pu forger, génération après génération, vie après vie, et qui parfume chaque être humain.

Briser l'individuation, le devenir de l'Histoire, la mémoire de l'homme.

Partout les civilisations meurent, mourront. Ne restera que la plus désorientée d’entre toutes, la nôtre. Celle déjà incapable de maîtriser ce qu'elle fera de notre planète pour la génération future.

Paix au Tibet

Je souscris - en partie - à vos lamentations sur l'exécution des cultures par le mondialisme. Mais je ne me souviens pas vous avoir entendu vous répandre en lamentations sur ce même sort réservé à la culture et à la civilisation française. Au contraire, même, vous refusez aux Français le droit de se défendre.

Parce que non, le mondialisme n'a rien à voir avec NOTRE culture et NOTRE civilisation.

Les idéologues et autres bonimenteurs politiques en auront bientôt fini avec tout cette insupportable gentillesse devenue superflue : les népalais, peuple doux et pacifique à l'extrême, transformés en apôtres de la guérilla ; les charmants malgaches plongés au cœur de massacres quotidiens (des gens brûlés vifs dans des pneus).

Merci, merci... le train-train de la mondialisation suit son cours, avec un monde qui devient de plus en plus violent chaque jour.

Pas difficile d’en faire le constat, il suffit de s'y être promené avant.

Là, j'ai envie de ressortir le mythe du Bon Sauvage de Voltaire.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

ben ouais wiki....

Picasso et Aragon se sont trompés Morfou .....ils sont restés à la lecture de Marx....il faut dire qu'à leur époque on n'avait pas les connaissances de maintenant sur l'URSS pour juger ...

Désolée, mes sources ne sont pas Wiki.....

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Je souscris - en partie - à vos lamentations sur l'exécution des cultures par le mondialisme. Mais je ne me souviens pas vous avoir entendu vous répandre en lamentations sur ce même sort réservé à la culture et à la civilisation française. Au contraire, même, vous refusez aux Français le droit de se défendre.

Parce que non, le mondialisme n'a rien à voir avec NOTRE culture et NOTRE civilisation.

D'abord j'ai rien a priori contre une limitation de l'immigration. Faut voir, ça se discute sans doute. C'est le racisme que j'aime pas.

Ensuite c'est pas faux que j'ai pas le même regard sur la culture française que les autres. Je critique beaucoup le côté "juge" des francais, le côté "je-sais-tout", entre bêtise et fascisme... mais je suis conscient que c'est difficile de comprendre ce dans quoi on est plus ou moins immergé. Je me sens plus proche des indiens mais je sais bien que je suis plus francais qu'indien...

Maintenant je trouve que la mondialisation a beaucoup a voir avec l'universalisme français (mais pas que, c'est vrai), pour ce qui est de l'uniformisation presque injonctive de la pensée. Culture du doute de mes fesses. Les modalités économiques sans doute moins mais ça m'intéresse assez peu en fait.

Là, j'ai envie de ressortir le mythe du Bon Sauvage de Voltaire.

Bravo d'assimiler les népalais a des sauvages, ça donne une idée de vos connaissances en matière de cultures étrangères. Enfin peu importe.

Que répondre ?

Allez provoquer un népalais :zen: de manière un peu agressive et faites exactement la même chose avec un afghan, vous comprendrez assez vite la difference culturelle... :vava:

C'est pas une histoire de nature humaine, je dis pas ça (d'ailleurs j'aime bien les afghans). Mais traditionellement les népalais sont, étaient tres pacifiques, très doux. C'est un constat basé sur du vécu, voilà !

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

D'abord j'ai rien a priori contre une limitation de l'immigration. Faut voir, ça se discute sans doute. C'est le racisme que j'aime pas.

Définissez racisme. Ce mot a tellement été employé à tort et à travers qu'il ne veut plus rien dire.

Ensuite c'est pas faux que j'ai pas le même regard sur la culture française que les autres. Je critique beaucoup le côté "juge" des francais, le côté "je-sais-tout", entre bêtise et fascisme...

Je ne vois pas trop le rapport entre penser "je sais tout" et le fascisme...

Maintenant je trouve que la mondialisation a beaucoup a voir avec l'universalisme français (mais pas que, c'est vrai), pour ce qui est de l'uniformisation presque injonctive de la pensée. Culture du doute de mes fesses. Les modalités économiques sans doute moins mais ça m'intéresse assez peu en fait.

Le mondialisme n'a pas grand chose à voir avec l'universalisme français. C'est, in fine, la volonté de détruire toutes les barrières et les obstacles aux échanges économiques. Soit disant parce que ça favorise la paix et les échanges culturels. Surtout parce que ça profite aux grosses boîtes.

Bravo d'assimiler les népalais a des sauvages, ça donne une idée de vos connaissances en matière de cultures étrangères. Enfin peu importe.

Que répondre ?

Allez provoquer un népalais :zen: de manière un peu agressive et faites exactement la même chose avec un afghan, vous comprendrez assez vite la difference culturelle... :vava:

C'est pas une histoire de nature humaine, je dis pas ça (d'ailleurs j'aime bien les afghans). Mais traditionellement les népalais sont, étaient tres pacifiques, très doux. C'est un constat basé sur du vécu, voilà !

D'abord, je ne connais pas les népalais. Pas plus que les tibétains ou les afghans. C'est pas ma zone de prédilection.

Ensuite, je n'ai pas dis "ce sont des sauvages". Et quand bien même je l'aurais dis, s'eut-été à comprendre dans le sens "barbare" (lui-même à comprendre dans le sens "en dehors de la civilisation gréco-latine. Le sens gréco-romain, quoi). J'ai dis que votre description de ces personnes me faisait penser au mythe du Bon Sauvage de Voltaire (en fait, d'ailleurs, ce serait plutôt Rousseau quand j'y pense). L'idée que l'Homme est bon naturellement et que la société le corrompt. Donc que les indigènes, ayant moins de contacts avec la civilisation, sont donc naturellement bons.

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