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Mondialisation et traditions

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chapati

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Si, y' avait le lien d'Elbaid en haut de page :

https://www.youtube.com/watch?v=OyG_QPG6so0&ebc=ANyPxKrjuwWnVqX1jkSD9rBrfX-_1E1AyN0i9shKRhoDP0SAdWluh_w3Xg4k-Va5fjZSF5yI_fSOnnm0ItSLIm6hUkQxy_tKaQ

... ou c'est que j'écris tellement vite que j'enregistre des images virtuelles venues d'un autre espace-temps.

Un peu de roue libre en partant d'un complément de la vidéo

http://www.rene-gira...E9moire+SID.pdf

Comme nos cousins les singes nos petits neurones miroirs nous poussent au mimetisme et l'inéluctable conséquence est l'indifferenciation , la fusion des cultures, et qui pour le moment nous déstabilise pour le meilleur ou pour le pire ^^

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Pour les allergiques comme toi au sacré, dont le lien avec la tradition me semble pourtant incontournable une autre approche qui en plsu a sa place sur le topic Bouteldja ^^ :

http://iphilo.fr/2012/12/18/indifferenciation-et-respect-des-differences-linjonction-paradoxale-de-la-mondialisation/

Indifférenciation et respect des différences : l’injonction paradoxale de la mondialisation

Cette tension généralisée et croissante entre indifférenciation et différenciation peut être comparée entre l’opposition d’une force centrifuge (les différences) et d’une force centripète (l’indifférenciation). Sans doute a-t-elle toujours existé dans l’histoire des échanges entre peuples ; mais aujourd’hui elle paraît prendre un tour et une allure critiques qui, sans prétendre tout expliquer, s’applique assez bien comme grille de lecture des contradictions de la mondialisation. Et ce, depuis la crise du couple sexué jusqu’aux grands conflits géopolitiques.

Modestement, chacun peut en observer les effets autour de soi, que ce soit dans ses propres choix individuels ou dans l’évolution de la société. Et l’on peut se poser la question de l’issue de ce processus : une seule civilisation uniforme (victoire de la force centripète), une explosion violente des différences (victoire de la force centrifuge), ou la poursuite indéfinie d’un équilibre fragile entre ces deux forces ?

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Indifférenciation et respect des différences : l’injonction paradoxale de la mondialisation

Cette tension généralisée et croissante entre indifférenciation et différenciation peut être comparée entre l’opposition d’une force centrifuge (les différences) et d’une force centripète (l’indifférenciation). Sans doute a-t-elle toujours existé dans l’histoire des échanges entre peuples ; mais aujourd’hui elle paraît prendre un tour et une allure critiques qui, sans prétendre tout expliquer, s’applique assez bien comme grille de lecture des contradictions de la mondialisation. Et ce, depuis la crise du couple sexué jusqu’aux grands conflits géopolitiques.

Modestement, chacun peut en observer les effets autour de soi, que ce soit dans ses propres choix individuels ou dans l’évolution de la société. Et l’on peut se poser la question de l’issue de ce processus : une seule civilisation uniforme (victoire de la force centripète), une explosion violente des différences (victoire de la force centrifuge), ou la poursuite indéfinie d’un équilibre fragile entre ces deux forces ?

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plus.gif

C'est exactement ça. La mondialisation, en plus d'avoir plusieurs visages, possède des effets en apparence opposés. Mais il me semble que ces deux effets ne vont pas l'un sans l'autre, et que par conséquent aucune des issues proposées ne peuvent être la bonne. Ces effets ne sont pas en soit contradictoires, ils illustrent simplement un mouvement et se complètent l'un l'autre.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Et on se termine par serge Airaudi grand Manitou de l'implantation d'entreprises en Inde, petite provoc qui au final va nous mener à la même conclusion

http://www.metiseuro..._art_29812.html

Trois processus travaillent le monde. C'est bien sûr la globalisation, celle du marché, de la finance et des technologies. Elle est a-culturelle, personne n'y échappe. C'est aussi un autre processus distinct, la mondialisation. Elle recouvre des formes différentes selon les trois civilisations historiques que catégorise l'auteur (voir plus loin). Enfin, cette mondialisation rencontre un processus d'universalisation. Il n'est pas le produit de la domination d'un modèle. Il correspond à l'émergence d'une conscience (d'une représentation de l'être au monde), que le monde est un et indivisible, au contraire de ce que porte l'héritage historique.

......

Au-delà de l'observation des modèles (hybride, isomorphe et mixte), l'auteur débouche in fine sur l'identification d'une véritable innovation du 21ème siècle : un processus en marche d'universalisation de la conscience humaine. Certes, le monde fractionné par les distances et les frontières, par les pouvoirs locaux et nationaux légués par les affrontements constitutifs de l'Histoire, tout ce qui a fait la conscience historique héritée trouve encore des successeurs aux révolutions socialistes, aux guerres du Vietnam ou de Corée. Elle se perpétue dans des conflits comme ceux de l'Irak, les révolutions arabes ou les attentats de septembre 2001. Ce monde serait cependant déjà derrière nous. « Au-delà d'une conscience historique qui est encore loin d'être épuisée, émerge une autre forme de conscience : la conscience anhistorique, c'est-à-dire la représentation universelle d'une humanité une et indivisible ». Des représentations naissent d'une conscience qui répond à des enjeux bien réels, ceux de la démocratie et du développement durable, à la croisée de l'économie (globalisée) et de la nature (limitée). Ces enjeux démographiques, épidémiologiques, génétiques, environnementaux, l'accès à l'eau..., transgressent les frontières. Ils forgent et construisent la conscience moderne. « Le problème avec la mondialisation n'est pas qu'elle soit allée trop loin (...), mais au contraire qu'elle soit restée inachevée, trop exclusivement économique et très peu politique » (p 113). L'analyse débouche alors sur l'urgence d'une utopie : la constitution d'une démocratie mondiale cosmopolite. L'auteur en dessine les prémisses. Il réfute pied à pied les anticipations de ceux qui l'attendent, entre rêve et cauchemar, de la globalisation économique et financière déjà largement déployée.

----------------------------------------------------------------------------------

Là où il passe à mon avis à côté du truc, c'est que l'émergence d'UNE conscience se fait avec les consciences. Et là on retourne à la force centrifuge vs force centripète, ou au conflit mimétique de Girard qui de mon point de vue sont une même émanation de la dualité individu / être social de l'être humain.

OK OK je sais

092_001.jpg

J'ai enfilé ma robe de chambre, il est tard

Bonne nuit

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

plus.gif

C'est exactement ça. La mondialisation, en plus d'avoir plusieurs visages, possède des effets en apparence opposés. Mais il me semble que ces deux effets ne vont pas l'un sans l'autre, et que par conséquent aucune des issues proposées ne peuvent être la bonne. Ces effets ne sont pas en soit contradictoires, ils illustrent simplement un mouvement et se complètent l'un l'autre.

Cela engendre cependant une tension qui est une source de conflit, l'accélération du processus ne permet pas d'induire de notre histoire si l'issue sera favorable ou pas. Bon je vais radoter un peu pour le fun.

"Je lui ai dit que tout pouvoir est une violence exercée sur les gens, et que le temps viendra où il n'y aura plus de pouvoir, ni celui des Césars, ni aucun autre. L'homme entrera dans le règne de la vérité et de la justice, où tout pouvoir sera devenu inutile."

Chez moi elle n'est pas linéaire, du coup on peut douter de son existence :smile2:

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Pour les allergiques comme toi au sacré, dont le lien avec la tradition me semble pourtant incontournable

Mais non je suis pas allergique au sacré (rien à faire pour éviter ces boites). Je ne dis pas ça. Disons que dans le cadre qui nous occupe, c'est secondaire, même si nombre de traditions tournent autour, puisque le religieux a envahi la sphère du spirituel.

Cette tension généralisée et croissante entre indifférenciation et différenciation peut être comparée entre l’opposition d’une force centrifuge (les différences) et d’une force centripète (l’indifférenciation). Sans doute a-t-elle toujours existé dans l’histoire des échanges entre peuples ; mais aujourd’hui elle paraît prendre un tour et une allure critiques qui, sans prétendre tout expliquer, s’applique assez bien comme grille de lecture des contradictions de la mondialisation. Et ce, depuis la crise du couple sexué jusqu’aux grands conflits géopolitiques.

Modestement, chacun peut en observer les effets autour de soi, que ce soit dans ses propres choix individuels ou dans l’évolution de la société. Et l’on peut se poser la question de l’issue de ce processus : une seule civilisation uniforme (victoire de la force centripète), une explosion violente des différences (victoire de la force centrifuge), ou la poursuite indéfinie d’un équilibre fragile entre ces deux forces ?

Deux forces qui auraient toujours existé nous disent-ils, et alors ?

Alors on fait l'économie de les penser : on dit c'est comme ça et l'une vaincra ou l'autre ?

On peut voir les choses autrement (j'en ai parlé ici) : des différences qu'on extirpe à partir des ressemblances et des ressemblances qui pointent à travers des différences. Qu'est-ce que ça change ? Tout !

Ça change qu'il n'y a plus de centre. Plus de point central à partir duquel graduer voire moraliser différentiation et indifférence. Différence et ressemblance ne se distinguent que l'une par rapport à l'autre et non en terme de forces opposées. Du coup on peut envisager en comprenant ça ne plus passer par la dichotomie de deux tendances certes très concrètement opposées, et résoudre ce qui n'est plus qu'un paradoxe interprétatif. On peut de la même façon envisager par exemple le couple sexué en terme de complémentarité et non d'opposition etc. Mais sans sacraliser pour autant ce genre de complémentarité. Sans atteindre l'Un absolu de la divinité "Couple" (ou famille ou autre).

Donc les grilles de lecture, c'est bien pour les statistiques, sinon ça peut expliquer un peu, jamais complètement (sinon comme dirait l'autre : ça se saurait). La sociologie, c'est passionnant peut-être, mais ça reste un peu vulgaire par rapport à la philo (suis-je taquin :noel: ).

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Au-delà de l'observation des modèles (hybride, isomorphe et mixte), l'auteur débouche in fine sur l'identification d'une véritable innovation du 21ème siècle : un processus en marche d'universalisation de la conscience humaine. Certes, le monde fractionné par les distances et les frontières, par les pouvoirs locaux et nationaux légués par les affrontements constitutifs de l'Histoire, tout ce qui a fait la conscience historique héritée trouve encore des successeurs aux révolutions socialistes, aux guerres du Vietnam ou de Corée. Elle se perpétue dans des conflits comme ceux de l'Irak, les révolutions arabes ou les attentats de septembre 2001. Ce monde serait cependant déjà derrière nous. « Au-delà d'une conscience historique qui est encore loin d'être épuisée, émerge une autre forme de conscience : la conscience anhistorique, c'est-à-dire la représentation universelle d'une humanité une et indivisible ». Des représentations naissent d'une conscience qui répond à des enjeux bien réels, ceux de la démocratie et du développement durable, à la croisée de l'économie (globalisée) et de la nature (limitée). Ces enjeux démographiques, épidémiologiques, génétiques, environnementaux, l'accès à l'eau..., transgressent les frontières. Ils forgent et construisent la conscience moderne. « Le problème avec la mondialisation n'est pas qu'elle soit allée trop loin (...), mais au contraire qu'elle soit restée inachevée, trop exclusivement économique et très peu politique » (p 113). L'analyse débouche alors sur l'urgence d'une utopie : la constitution d'une démocratie mondiale cosmopolite. L'auteur en dessine les prémisses. Il réfute pied à pied les anticipations de ceux qui l'attendent, entre rêve et cauchemar, de la globalisation économique et financière déjà largement déployée.

Ben vi, mais y'a toujours un moment où ça dérape, hélas.

Ça commence gentiment, presque louablement avec cette histoire de conscience universelle, on plane un peu, ça va. Ensuite difficile de pas rigoler quand même : intervention de nulle part de la démocratie associée au développement durable, sans doute pour faire bon poids, légitimer vaguement. Oui ça transgresse les frontières etc. Forcément. C'est-à-dire que le capitalisme à tout salopé et alleluia vient le temps de la conscience universelle (du salopage en question est-il meme précisé sans rire) pour nettoyer le bazar, j'adore.

Sinon je fais mon tri sélectif hein, je suis bon citoyen :noel:

C'est la conscience moderne qu'on nous dit, chouette.

Ét le pompon final, sympa aussi :

eh les gars pour s'en sortir, créons une utopie !

Ça c'est la meilleure.

Ét l'utopie j'vous l'donne en mille, c'est une démocratie mondiale...

Arf :snif:

Ben excusez m'sieur mais l'utopie on a ça en magasin, même que ça fait un bail. Aujourd'hui c'est pas de mode alors ça fait tout moderne, pas créatif mais presque de reparler de ça mais bon, faut pas déconner non plus : l'utopie !

Y'a quand même des types qui osent tout !

J'ai enfilé ma robe de chambre, il est tard

T'es mignon en robe de chambre, ça te va très bien :noel:

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Cette réponse annule l'ancienne : elle est bien meilleure !

Pour les allergiques comme toi au sacré, dont le lien avec la tradition me semble pourtant incontournable une autre approche

Mais non je suis pas allergique au sacré (rien à faire pour éviter ces boites). Je ne dis pas ça. Disons que dans le cadre qui nous occupe, c'est secondaire, même si nombre de traditions tournent autour, puisque le religieux a envahi la sphère du spirituel.

Cette tension généralisée et croissante entre indifférenciation et différenciation peut être comparée entre l’opposition d’une force centrifuge (les différences) et d’une force centripète (l’indifférenciation). Sans doute a-t-elle toujours existé dans l’histoire des échanges entre peuples ; mais aujourd’hui elle paraît prendre un tour et une allure critiques qui, sans prétendre tout expliquer, s’applique assez bien comme grille de lecture des contradictions de la mondialisation. Et ce, depuis la crise du couple sexué jusqu’aux grands conflits géopolitiques.

Modestement, chacun peut en observer les effets autour de soi, que ce soit dans ses propres choix individuels ou dans l’évolution de la société. Et l’on peut se poser la question de l’issue de ce processus : une seule civilisation uniforme (victoire de la force centripète), une explosion violente des différences (victoire de la force centrifuge), ou la poursuite indéfinie d’un équilibre fragile entre ces deux forces ?

On peut voir les choses autrement.

Les différences on les extirpe à partir des ressemblances, et les ressemblances ne pointent qu'à travers les différences. Ça change qu'il n'y a plus de centre fixe ou norme. Plus de point central à partir duquel graduer voire moraliser différentiation et indifférence. Différences et ressemblances ne se distinguent plus en tant que forces opposées mais questions complémentaires.

En comprenant ça, on peut ne plus poser le problème à travers la dichotomie de deux tendances même si aujourd'hui elles existent de manière très concrètes. Le problème initial n'est plus perçu que comme une mauvaise interprétation des choses et une mauvaise question.

Une fois compris, reste à le faire comprendre. Ce qui implique que chacun prenne conscience de son propre racisme intérieur à travers son regard envers autrui.

Et ainsi on résoudrait en grande partie le problème du racisme.

Les grilles de lecture, c'est bien pour les statistiques, sinon ça peut expliquer un peu, jamais complètement (sinon comme dirait l'autre : ça se saurait).

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Et puis tant que j'y suis, on va remettre à l'attention du lectorat un résumé des chapitres précédents :

Notre humble ami Zélig débarque sur ce fil en disant que me prose amènerait aux camps de concentration. Charmant. Mais comme il le dit lui-même, c'est pas le genre à insulter...

Bien.

Deuxième intervention, il vient me "corriger" sur Deleuze, en disant que "je mélange et simplifie ses notions". Il ajoute que Deleuze ne parle pas de totalitarisme, ni de l'appartenance, puis finir sa frime tranquille en perroquetant sa culture tout en modifiant à peine ses agressions, je cite pour donner l'ambiance :

Et tant qu'à rester dans l'école de Francfort et dans des observations plus fines et plus distanciées, même lorsqu'il la critique lui aussi, Adorno prend bien soin de distinguer les différents avatars de la raison occidentale, des Lumières et de l'Aufklärung qui peuvent être tour à tour émancipatrices ou bien totalitaires (c'est à dire qu'elles sont ces deux choses à la fois), et qu'il ne s'agit pas pour autant de tomber dans les ornières de l'irrationalisme, car toute critique de la Raison ne peut être elle-même autre chose que rationnelle, et c'est là un paradoxe qu'il ne faut jamais perdre de vue.

Ce qui est déjà bien plus subtil que ton slogan post-heideggerien qui a le tort, me semble t-il, de pouvoir ensuite justifier tout et surtout n'importe quoi au nom du droit à la différenciation radicale, y compris d'opinions radicalement haineuses et totalitaires

Bien.

Je lui répond encore gentiment en expliquant que c'est moi qui oppose appartenance et individualisme et non Deleuze. Je l'informe en outre que Deleuze parle bien de totalitarisme, contrairement à ce qu'il prétend, je reviens avec patience sur l'agencement de thèmes deleuziens qui me fait dire que Deleuze soutient que la raison en Occident est totalitaire par rapport au sensible, et j'ai même la diplomatie de le saluer gentiment en fin de post après lui avoir expliqué que personne ici ne vantait les mérites de l'irrationalité, ni moi ni Deleuze.

Bien.

Notre homme s'éclipse discrètement et revient plus tard en m'interpellant comme "neuf-neuh", en plastronnant que Levi-Strauss lui, ne ferait pas comme moi des oppositions binaires en opposant les cultures. Il finit par me comparer à un type visiblement raciste, nommé Huntington, et de plus parano que "l'étranger" n'envahisse la culture occidentale, si j'en crois Wiki.

Bien bien.

Je commence à en avoir marre de celui-là mais je reste diplomate. Je lui rétorque quand même que justement si : Levi-Strauss ne prône pas du tout le mélange des cultures (mélange des cultures qui ne me dérange pas du tout à propos, je suis juste à l'opposé de ce Huntington donc cité), et je lui cite la phrase et le lien qui le prouvent (lien que je mets plus bas) !

Bien.

Et le voilà de retour la bave aux lèvres : "manque de profondeur et de substance (...) c'est moi qui dit n'importe quoi sur Deleuze (lui il est humble) (...) ne veut pas "faire un cours" pour combler mes lacunes, cours qui rendrait plusieurs années (...) simpliste, stéréotypé, poncifs (...) mais surtout, finit-il, croit pas que je te prenne de haut" :cool: !

Bien bien bien.

Évidemment je l'envoie chier. Et là je lui mets les mots même de Levi-Strauss avec lien à l'appui (le nez dedans pour parler clairement)

Bien.

En réponse, énième étalage de culture pour finir par me traiter de troll !

Ok.

Bref, notre humble ami a cru déceler en moi je-ne-sais-quoi quel adorateur de camp nazi, s'en est pris en retour plein le nez entre Deleuze, Levi-Strauss et le reste, et revient tranquille traiter les gens de troll avec le même mépris et sans la moindre gêne... sans ça va de soi le moindre argument pour reprendre quoi que ce soit que j'ai pu dire à un moment où un autre, visiblement incapable d'une telle prouesse.

Hein quoi, des excuses ? Bah, n'en parlons pas...

Faut oser quand même !

Donc marre, disais-je, et afin d'en finir définitivement avec ce troll arrogant et fat, on va mettre ici le lien en question histoire que chacun puisse bien lire ce que dit Levi-Strauss :

Race et Culture est le titre d'une conférence prononcée à l'invitation de l'UNESCO à Paris le 22 mars 1971 par l'anthropologue, ethnologue et philosophe Claude Lévi-Strauss (1908-2009). Le texte a été publié la première fois dans la Revue internationale des sciences sociales de l'UNESCO en décembre 1971, à la suite et en complément de Race et Histoire qui avait été publié par l'UNESCO en 1952. Dans Race et Culture l'auteur affirme qu'une certaine fermeture culturelle est nécessaire à la sauvegarde de la diversité culturelle. Le texte suscita des réactions extrêmement critiques à l'UNESCO, alors même que Race et Histoire y avait été acclamé. Repris dans le recueil d'articles Le regard éloigné en 1983, Race et Culture obtiendra une audience intellectuelle beaucoup plus large et suscitera des polémiques sur la continuité de la pensée de l'auteur durant les trente années qui suivirent.

... sans rapport avec le sujet, conclut brillamment notre universitaire :cool:

Arguons quand même en sa faveur que notre ami illustre parfaitement les motifs de ce fil, à savoir les raisons pour lesquelles ça me rend malade d'imaginer que l'agressivité et la prétention des occidentaux ne fasse un jour tâche d'huile sur le monde !

:dort:

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Membre, Freak and geek, 46ans Posté(e)
Marla Membre 2 320 messages
46ans‚ Freak and geek,
Posté(e)

Nous vivons aujourd'hui dans un monde où l'on peut savoir ce qui se passe ailleurs,même à des milliers de km sans bouger de chez soi!

La télé, le cinéma, les journaux existent partout dans le monde, sans compter internet et le bigophone!

Personne n'est censé ignorer que le monde a évolué!

A part peut-être pour les tribus indiennes d'Amazonie.... :cool:

dev.gif Oui, n'est-ce pas ?

Cannibalisme, excision, les bobos pavés de bonnes intentions, tout un programme...

N'empêche, même si le film n'est pas parfait (et surenchère sûrement dans le gore) la "morale", enfin la fin est assez intéressante et "surprenante" !

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

@chapati, le sacré précède la religion, le mythe, la culture .

Si tu enlèves le sacré il ne reste pas grand chose de tes traditions africaines, indiennes, japonaises, chinoises, etc .

Elles ne seraient plus que des traditions sans âme, une perpétuation atavique qui n'aurait pas plus de profondeur qu'une pub pour coca.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Cette réponse annule l'ancienne : elle est bien meilleure !

Mais non je suis pas allergique au sacré (rien à faire pour éviter ces boites). Je ne dis pas ça. Disons que dans le cadre qui nous occupe, c'est secondaire, même si nombre de traditions tournent autour, puisque le religieux a envahi la sphère du spirituel.

On peut voir les choses autrement.

Les différences on les extirpe à partir des ressemblances, et les ressemblances ne pointent qu'à travers les différences. Ça change qu'il n'y a plus de centre fixe ou norme. Plus de point central à partir duquel graduer voire moraliser différentiation et indifférence. Différences et ressemblances ne se distinguent plus en tant que forces opposées mais questions complémentaires.

En comprenant ça, on peut ne plus poser le problème à travers la dichotomie de deux tendances même si aujourd'hui elles existent de manière très concrètes. Le problème initial n'est plus perçu que comme une mauvaise interprétation des choses et une mauvaise question.

Une fois compris, reste à le faire comprendre. Ce qui implique que chacun prenne conscience de son propre racisme intérieur à travers son regard envers autrui.

Et ainsi on résoudrait en grande partie le problème du racisme.

Les grilles de lecture, c'est bien pour les statistiques, sinon ça peut expliquer un peu, jamais complètement (sinon comme dirait l'autre : ça se saurait).

Il n'y a jamais eu de centre fixe cette dichotomie existe au sein même d'une seule culture. La société est la ressemblance, l'individu est la différence nous sommes tous des Janus. La mondialisation n'est qu'un mouvement ramenant la différence extérieure, à l'intérieure pour créer une société plus grande, ramenant par la même d'ailleurs le conflit extérieur , à l'intérieur. L'équilibre gravite autour du sacré. Quand celui -ci n'est plus efficient c'est la crise. Et la force centripète la plus forte est celle qui est perçue comme non archaïque, ce sont les peuples qui en décident.

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Membre, Posté(e)
chanou 34 Membre 26 040 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le pied serait de disparaitre tous en même temps! :cool:

Il parait qu'avec une bulle de faux vide qui engloutirait non seulement la terre mais l’univers entier c'est possible...me demandez pas de vous expliquer ce que c'est j'y ai pas bitté grand chose, mais voilà déjà un lien sur le sujet ; https://books.google.fr/books?id=H5pPEimnILUC&pg=PA166&lpg=PA166&dq=bulle+de+faux+vide&source=bl&ots=gXYtrlrIyO&sig=gLrng6zVxUojYFH3okd5Jd0SxVc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiv0YLbhvLLAhWERhQKHR4KDMEQ6AEIWDAM#v=onepage&q=bulle%20de%20faux%20vide&f=false

Bonne lecture! :dev: :D

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

@chapati, le sacré précède la religion, le mythe, la culture .

Si tu enlèves le sacré il ne reste pas grand chose de tes traditions africaines, indiennes, japonaises, chinoises, etc .

Elles ne seraient plus que des traditions sans âme, une perpétuation atavique qui n'aurait pas plus de profondeur qu'une pub pour coca.

Pas que sacré, pas que.

Une mémoire de douceur, ça n'a rien à voir avec du sacré par exemple. C'est juste une (vieille) mémoire qui subsiste parce que rien n'est venu l'empêcher.

Les traditions, c'est pas que des rites ou des trucs comme ça...

Une mémoire c'est grand !

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Donc marre, disais-je, et afin d'en finir définitivement avec ce troll arrogant et fat, on va mettre ici le lien en question histoire que chacun puisse bien lire ce que dit Levi-Strauss :

... sans rapport avec le sujet, conclut brillamment notre universitaire :cool:

Arguons quand même en sa faveur que notre ami illustre parfaitement les motifs de ce fil, à savoir les raisons pour lesquelles ça me rend malade d'imaginer que l'agressivité et la prétention des occidentaux ne fasse un jour tâche d'huile sur le monde !

:dort:

Manifestement, tu avais un fort contentieux à régler avec moi. Sauf que ce faisant, guidé que tu fus par la seule émotion, tu n'as pas été regarder ni lire vraiment ce que l'on a tenté de t'expliquer. D'où ce mélange informe.

Alors:

(1) Résumer l'Occident à un "totalitarisme de la raison", oui, c'est une formule typiquement post heidegerienne. Manifestement, tu as un contentieux avec un Occident que tu HAIS,

(2) Et ce contentieux s'exprime notamment par la haine des "blancs", de la démocratie, des droits des femmes, c'est à dire de quantité de catégories que tu ne cesses de stigmatiser tout au long de tes interventions.

(3) Maintenant, argument massue, tu expliques que cet Occident dominateur et ses valeurs sont en train de tout écraser.

OK, je vais vite et j'espère te voir tracer des nuances (j'espère). Mais en gros jusque là, c'est ça.

Donc oui, ta prose ressemble très fortement à ceux qui opposent les "civilisations" dans des catégories quasi-hermétiques et qui veillent à la préservation des "traditions" justement, de la famille et de l'identité non occidentale. Et la plupart de ces penseurs, de façon contemporaine, sont classés à l'extrême droite. On en a un très bon exemple en Russie:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Douguine

-----

Maintenant, en ce qui concerne cette "mondialisation", heureusement que l'on a eu DDR qui a tenté de parler plus finement de ce double processus de mimétisme ou de différenciation.

Car il me semble que, à l'image de ce que Adorno en disait, on a affaire à une évolution double et non contradictoire. La mondialisation est un mouvement qui va dans plusieurs sens à la fois, et c'est peut-être ce mouvement que tu déplores au fond.

Car il ne me semble pas que ce soit l'Occident stricto censu qui soit en cause. Passons sur les utopies d'une démocratie mondiale ou toutes les valeurs seraient uniformément partagées et soyons plus concrets. Car il me semble plus intéressant encore de nous attarder sur les vecteurs de ce mouvement, sur ce qui le cause. C'est à dire l'accélération et la disponibilité des transports, que ce soit en termes de biens ou de personnes; et l'émergence de médias instantanés et globalisés tels que Internet.

Le problème est donc technologique, et qui peut vraiment s'y opposer ?

Maintenant, ce que chaque peuple fait de ces moyens technologiques accrus, ça le concerne. Les Chinois et les Japonais ont une manière bien à eux d'utiliser Internet, ont leurs propres sujets de fascination. Mais ce qui a changé, c'est qu'à présent, n'importe qui d'extérieur peut aller voir et contempler au jour le jour comment fonctionne une famille chinoise ou japonaise, que ce soit dans ses travers les plus ploucs ou bien triviaux. Toutes ces informations sont à présent disponibles. Et cela marche avec tout. On finit par avoir des voisins de palier à 5000 km de distance.

Le processus de convergence/observation mutuelle n'est donc pas seulement occidental, il est mondial. Nous sommes en train de fabriquer un village global où chacun peut aller voir instantanément ce qui se passe partout ailleurs dans le monde, et comparer et souvent en rire. Je ne doute pas un seul instant que les Indiens et les Chinois qui nous observent ne soient eux aussi de temps à autre en train de pouffer de rire lorsqu'ils étudient nos coutumes bizarres.

Lorsque je vivais en Afrique, j'ai pu également constater maintes fois que mes étudiants locaux avaient leur manière bien à eux d'utiliser Internet, que ce soit via des réseaux ou pour diffuser leurs idées, leurs observations, leurs remarques. Et le rôle joué par ce média dans la diffusion des idéologies globales tels que le djihadisme ou la démocratie (->printemps arabe) a effectivement secoué ces sociétés de fond en comble, sans qu'il soit nécessaire de parler d'une "occidentalisation".

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Pas que sacré, pas que.

Une mémoire de douceur, ça n'a rien à voir avec du sacré par exemple. C'est juste une (vieille) mémoire qui subsiste parce que rien n'est venu l'empêcher.

Les traditions, c'est pas que des rites ou des trucs comme ça...

Une mémoire c'est grand !

Mais la memoire découle du collectif et contribue du mythe. La nostalgie car au final j'ai l'impression que c'est ton propos ne procède que rarement d'une réalité objective , elle fait partie intégrante de la force centripète .

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
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Il n'y a jamais eu de centre fixe cette dichotomie existe au sein même d'une seule culture. La société est la ressemblance, l'individu est la différence nous sommes tous des Janus. La mondialisation n'est qu'un mouvement ramenant la différence extérieure, à l'intérieure pour créer une société plus grande, ramenant par la même d'ailleurs le conflit extérieur , à l'intérieur. L'équilibre gravite autour du sacré. Quand celui -ci n'est plus efficient c'est la crise. Et la force centripète la plus forte est celle qui est perçue comme non archaïque, ce sont les peuples qui en décident.

Arrête avec ces histoires d'extérieur et d'intérieur, on a exactement les mêmes problèmes, c'est du pipeau d'intello ce truc. Une trouvaille a deux balles. Ça veut dire quoi d'abord, que les types iraient vers la ressemblance a l'extérieur et la différence interne ? Ça veut dire quelque chose ? En vrai ?

Explique...

Sinon ce que moi je te raconte, c'est oui bien sûr l'existence d'une norme centrale autour de laquelle les trucs s'organisent. Ét la norme mondiale du sujet, c'est l'homme blanc. C'est ça le centre, le modèle, la référence. Ét c'est à partir de ca qu'on pense les différences.

Sauf que ces différences, elles ne renvoient donc qu'au même, qu'à la même référence. Etc. Bref on est toujours dans un occidental-centrisme qui se prétend universaliste, on n'en sort pas.

Sauf que si tu arrêtes de partir depuis un point fixe, une norme en l'occurrence, tu t'aperçois que tu n'a absolument pas besoin de ce genre de repère. Tu peux très bien ordonner du réel à partir de la seule différence, des seules différences que tu perçois. Parce que c'est bien les différences qu'on perçoit, ça y'a aucun doute là-dessus (a partir du moment où l'on ne compare pas, où l'on n'a plus de référence fixe).

Une autre façon de dire qu'on perçoit les différences depuis les ressemblances et vice-versa.

Maintenant percevoir c'est une chose, comprendre en est une autre. Ét là faut bien s'organiser à partir de repères, quitte à s'en servir et les jeter, jusqu'à ce qu'une vision à peu près cohérente et globale apparaisse. Là t'as une perspective d'où tu peux différencier les choses cette fois avec une explication à la clef.

Là tu as quelque chose à dire sur l'homme blanc...

C'est plus un intérieur et un extérieur par rapport à l'homme blanc, non non.

C'est x entités, ici une occidentale et d'autres, qu'on peut plus ou moins comparer.

Ensuite c'est au choix, moi je préfère l'Inde mais bon, chacun ses goûts.

Mais j'ai quelque chose à dire sur l'Occident, oui.

La raison qui écrase le sensible

Bon j'aurais d'autres choses à dire sur l'Inde, mais le sensible est euh... ben sacré si tu veux, enfin écouté, préservé, pas réduit à la misère des blancs, en guise de vague justificatif à la beauté sublime et glorieuse des conquêtes de la raison.

Malades, ils sont malades. et puis ils n'apprennent rien. On dit que l'autre serait figé à je-ne-sais quelle époque, faut voir. Faut voir derrière la mémoire qui donne cette impression pour dégotter le doute : le sensible qui n'affirme jamais mais exprime toujours.

Culture du doute, c'est comme ça.

Sacré pas sacré... ce que j'en pense, ça oui le sensible c'est sacré, si ça peut te faire plaisir.

Oui oui hein.

Sinon je l'avais pas mal bidouille et dit, le processus de pensée qui passe du problème duel à la con à la compréhension qu'on est face d'une mauvaise question...

Dommage que vous soyez tous sourds et autistes.

Tant pis

Zélig, j'ai arrêté à "mélange informe", je ne te lis plus, tes banalités perroquetees de nulle part m'affligent et m'emmerdent.

Si par hasard quelque chose t'intéresse dans ce débat, adresse-toi à moi de façon respectueuse, sinon tu n'as plus la moindre chance.

Modifié par chapati
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Mais la memoire découle du collectif et contribue du mythe. La nostalgie car au final j'ai l'impression que c'est ton propos ne procède que rarement d'une réalité objective , elle fait partie intégrante de la force centripète .

Tu me casses les pieds avec ton nouveau hobby de forces centritruc.

Alors la mémoire...

Découle du collectif... euh il me semble oui.

Contribue au mythe. Allons bon, le mythe déjà ! Quoi le mythe ?

Je te dis que tout le monde s'en font du mythe, en Inde comme ailleurs, sauf les jours d'église

...

La nostalgie mon truc ?

Oui non. C'est pas que je tente pas l'objectivité c'est qu'il me faut en même temps convaincre, because vos conneries de polémiques, à jamais écouter tellement pressés de parler.

J'ai dit les trucs, mais vite. Mais vu que meme l'important vous zappez.

J'ai parlé de cruauté pour l'Inde, personne n'a rien vu. Pareil pour le reste...

C'est pas facile avec les blancs !

J'ai un truc à dire avec ça c'est clair. Ét vos objections je les connais deja, évidemment.

Tiens c'est la même chose qu'avec HB ét l'espace du sacré, j'ai mis un truc là-bas. Un truc de l'ordre que la religion là-bas, c'est palpable, matériel (enfin c'est pour faire comprendre).

Une religion dans la sphère du privé ça veut strictement RIEN dire pour eux, tu comprends ?

Oui oui tu dis c'est collectif, oui.

La nostalgie argh... oui non, j'en sors des indiens.

J'essaie juste de dire mon truc, mais faut tellement écarter vos rideaux d'objections illusoires que tu te retrouve vite fait complètement coincé perdu dans les plis des rideaux.

Où on en était ?

Ah oui, des mémoires, du sensible etc.

Pas se faire bouffer par la mortelle raison.

Quelle est la question ?

PS : sinon si tu arrivais à expliquer ton idée, où tu veux en venir avec tes mythes et ton Girard, ca avancerait beaucoup plus vite, cette histoire...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 972 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Tu me casses les pieds avec ton nouveau hobby de forces centritruc.

Alors la mémoire...

Découle du collectif... euh il me semble oui.

Contribue au mythe. Allons bon, le mythe déjà ! Quoi le mythe ?

Je te dis que tout le monde s'en font du mythe, en Inde comme ailleurs, sauf les jours d'église

...

La nostalgie mon truc ?

Oui non. C'est pas que je tente pas l'objectivité c'est qu'il me faut en même temps convaincre, because vos conneries de polémiques, à jamais écouter tellement pressés de parler.

J'ai dit les trucs, mais vite. Mais vu que meme l'important vous zappez.

J'ai parlé de cruauté pour l'Inde, personne n'a rien vu. Pareil pour le reste...

C'est pas facile avec les blancs !

J'ai un truc à dire avec ça c'est clair. Ét vos objections je les connais deja, évidemment.

Tiens c'est la même chose qu'avec HB ét l'espace du sacré, j'ai mis un truc là-bas. Un truc de l'ordre que la religion là-bas, c'est palpable, matériel (enfin c'est pour faire comprendre).

Une religion dans la sphère du privé ça veut strictement RIEN dire pour eux, tu comprends ?

Oui oui tu dis c'est collectif, oui.

La nostalgie argh... oui non, j'en sors des indiens.

J'essaie juste de dire mon truc, mais faut tellement écarter vos rideaux d'objections illusoires que tu te retrouve vite fait complètement coincé perdu dans les plis des rideaux.

Où on en était ?

Ah oui, des mémoires, du sensible etc.

Pas se faire bouffer par la mortelle raison.

Quelle est la question ?

PS : sinon si tu arrivais à expliquer ton idée, où tu veux en venir avec tes mythes et ton Girard, ca avancerait beaucoup plus vite, cette histoire...

Mais il n'y a pas d'objection chapati pour objecter il faut une proposition

En l'absence de proposition de ta part, je propose et chacun dispose.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
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Zélig, j'ai arrêté à "mélange informe", je ne te lis plus, tes banalités perroquetees de nulle part m'affligent et m'emmerdent.

Si par hasard quelque chose t'intéresse dans ce débat, adresse-toi à moi de façon respectueuse, sinon tu n'as plus la moindre chance.

Tu réagis de façon trop personnelle et avec tes émotions. C'est bien ça le problème.

Ton problème, ce n'est pas la tyrannie de la raison, mais la tyrannie de ton propre sujet, de tes propres convictions qui finissent par tout écraser.

Respire un grand coup, et relis. Calme toi et soit de bonne foi rien qu'une seule fois.

Il me semble que tu t'intéresses trop au grand méchant blanc que paradoxalement tu statufies (tandis que, par renversement romantique, tu placerais une soi-disant culture indienne au pinacle), alors que la mondialisation est un processus global découlant plus de la présence de certaines technologies plutôt que d'une soi-disant suprématie culturelle blanche.

Dans le village global, chacun picore ce qu'il veut.

En clair, il me semble qu'il faille d'abord s'intéresser au médium, au véhicule, plutôt que de continuer à s'enfermer dans une pensée post-structuraliste ou néo-réactionnaire morte depuis déjà quelques décennies.

Car ce qui est intéressant avec ce médium, Internet en l'occurrence, c'est qu'il s'adresse plus aux individus qu'à des entités générales comme la "culture" et qui seraient possiblement en compétition. Sur internet, tout le monde ou presque est à égalité pour s'observer et discuter, les frontières et les états sont abolis.

Modifié par Zelig
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