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Se résigner est-ce accepter ?


placide3

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

J'aurais plutôt cité Coluche pour traiter l'acceptation :

«Les psychiatres, c’est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j’en suis fier.»

:smile2:

Effectivement, résigné et fier de l'être...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 011 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Pas du tout : en ce bas monde se résigner ça n'est jamais accepter réfléchissez deux secondes.

En ce bas monde accepter c'est se compromettre ou mentir ou devoir faire des concessioons.

Peut-être que de savoir que la " définition " de se résigner est accepter son sort, peut dans une certaine mesure confirmer ce qu'Anna a dit.

Néanmoins, je ne le conçois comme synonyme que dans le langage courant, mais une analyse un peu plus soutenue, nous montre les limites de la synonymie, la ressemblance n'étant toujours que partielle, dans un cadre particulier, ce chevauchement ne pouvant pas être valable en permanence, sinon il y aurait une véritable redondance au niveau du vocabulaire, parfaitement inutile. En première approximation, dans un registre particulier on peut remplacer un mot par un autre sans perdre la teneur du propos, mais dans une étude un peu plus poussée, nous verrions, qu'ils sont suffisamment dissemblables pour ne pas les confondre.

Dans notre cas, on peut fort bien se résigner sans véritablement accepter, parce que l'on ne peut pas faire autrement: où se résigner correspond à ne pas avoir le choix, d'être impuissant, d'être contraint, dans l'obligation, quand accepter revient à choisir, à vouloir ou à désirer, à dire oui. C'est le cas pour chacun de nous devant la mort, nous sommes tous résignés face à ce constat, mais nous ne l'acceptons pas vraiment, ou encore, se résigner à aller travailler, mais vouloir ardemment, en son for intérieur autre chose pour sa vie, que ce troc contraint.

À l'inverse, on peut également accepter sans être le moins du monde résigné, par exemples, lors de notre mariage " libre ", ou de recevoir une récompense pour telle chose, alors qu'il n'y a aucune obligation d'aucune façon, bien au contraire, une marque de reconnaissance positive ! On accepte sans une once de résignation.

Même chose en religion ou en amour en général faut pas mal balancer, faire des concessions ou mentir ou dire "oui" quand on pense "non", feindre d'accepter ou de vouloir alors que, par derrière, en privé, en dehors de l'entreprise ou de la secte, on refuse ou on ne veut pas.

On peut tout à fait être plutôt contre quelque chose, et ne pas réagir contre cette chose, c'est à dire avoir une certaine tolérance, puisque l'on sait d'avance, pourquoi pas, le caractère improductif à lutter contre la dite chose, dit autrement on peut dire clairement non en ce qui nous concerne, sans pour autant rejeter ceux qui s'y adonnent, c'est un positionnement intermédiaire qui accepte que l'autre ne soit pas comme nous, que pour lui ce soit oui, sans que cela ne nous affecte outre mesure ! L'exemple le plus patent étant la religion, ou la foi: c'est non pour nous, c'est oui pour autrui, il n'y a pas de faux-semblant, les positions sont claires...

voilà ce que c'est, concrètement non en rêve comme chez les curés,accepter en ce bas monde.

Accepter n'est pas nécessairement un jeu de dupes, comme tu le laisses entendre, on est certes parfois résigné devant certaines circonstances, mais on peut aussi manifester son mécontentement, ce n'est pas incompatible, tout comme ça ne l'est pas, d'être sincère en n'acceptant pas certaines habitudes, au moins pour soi-même, mais ne pas être allergique à ce que ce ne soit pas ainsi pour quelqu'un d'autre, c'est tout aussi clair et limpide, pas de mensonge, de tromperie !

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Reste cette part de soi inconsciente qui ne lâche pas facilement le morceau.

... franchement, serais curieux de savoir de quel "inconscient" pourrait témoigner, passé un certain temps, un individu isolé dès sa naissance sur une île déserte.

La réalité étant ce qu'elle est, dans son paraître pas toujours très ragoutante, n'est-il pas aisé de se voiler la face, de pratiquer la politique de l'autruche, de fuir ladite par construction d'artifices intellectuels (dogmes, préceptes funestes ainsi de suite) pour ensuite par ce trop plein d'auto-matraquage des boyaux de la tête à tout instant en tout lieu régurgiter tout cela, "inconsciemment" (mais qu'est-ce que cet "inconscient" tellement fin ou subtil qu'il se prendrait pour de l'innocence ?) asséner son rêve impossible sur la tête des pauvres gens ?

Ordinairement par "inconscient" s'entend de l'a priori mais hélas le plus souvent n'est-ce pas plutôt d'a posteriori qu'il s'agit ?

La réalité commune est celle des observations et des mesures.

Fuir la réalité commune c'est se fracasser dans de l'idéologie, dans de l'auto-matraquage des boyaux de la tête.

Faire montre d'une douleur non sentie n'est-ce pas un rôle aisé pour l'homme faux (Shakespeare) ?

En toute chose ne vaut-il pas mieux considérer la fin ?

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

L'inconscient est par definition hors du champ de la conscience. Tout au plus, on peut constater des manifestation venues de ce lieu autre. On appelle ça des actes manqués, des lapsus, des symptômes divers et variés, des choses "plus fortes que soi". On peut aussi se persuader n'être qu'un moi conscient, et faire entrer dans une sorte de lit de Procuste la réalité afin qu'elle conforte la rassurante idée cartesienne. Je pense donc je suis. Sauf que c'est moi qui pense, pas Je. Dit autrement, le moi est un poisson qui se prend pour l'ocean et qui surestime grandement sa capacité à maitriser les "courants sous-marins". C'est donc comprehensible qu'il renacle à l'idée de regarder au-dela du miroir de la surface. Pourtant il n'y a pas que des dangers au dessous, ça grouille de vie aussi...

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Y'a aussi des gens qui font des fixettes, sur quelqu'obscur inconscient pourquoi pas.

Très à la mode l'obscur inconscient mais hélas, si c'est de l'a priori comment savoir ce que c'est ?

N'est-ce pas plutôt de l'a posteriori ?

Connaissez vous l'histoire du planteur de clous de cet employé qui plantait des clous, un par seconde en 8 heures ça lui en faisait dans les 25 000 par jour, sorti du boulot ledit de trouver très normal de planter des clous par trop de banalité par bêtes réitérations son inconscient a posteriori lui jouant des tours.

Même chose apprenez par coeur des tas de trucs foireux dans d'obscurs bouquins des dogmes, des préceptes tordus ainsi de suite au final voyez par vous-même ce que ça peut donner.

==> au final ça peut donner des enfants en bas-âge et mourants interdits de soins palliatifs, des canonisations débiles par souci de propagande, des tueries, des génocides, des bains de sang, des chasses aux sorcières, des bûchers flamboyants ainsi de suite.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Heu...J'ai rien compris. :snif:

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bigre !

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Obscur inconscient, l'a posteriori, et pour finir les gosses mourrants sans soins palliatifs, j'ai pas compris comment articuler tout ça. Si tu veux bien prendre la peine d'expliquer?

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Diantre !

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

pour moi , se résigner ,ce n'est pas accepter , c'est d'être impuissant à résoudre un problème et , d'une situation, en subir les conséquences et la fatalité dans sa finalité .

bonne journée

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Se résigner, c'est s'avouer vaincu.

Les fables de La Fontaine, dédicacées au fils du roi, enseigne l'art de vaincre en toutes circonstances et de gouverner son peuple, par la force (du lion) ou la ruse (du renard). Pas de pitié dans La Fontaine.

Le prince apprend à devenir un "invincible Monarque" ayant toujours à l'esprit de grands desseins. A l'image du renard de la fable qui nous occupe.

Tout en s'abreuvant, le capitaine renard a en tête la mission dont il est investi et dont dépendra probablement la vie d'un très grand nombre d'hommes. Que le bouc fasse tous ses efforts pour s'en tirer ; plus de temps à perdre ! Le renard a appris, en toute chose, à agir en fin stratège : il use ponctuellement de la ruse et de la douceur, mais il vise toujours plus haut, en fonction d'un grand dessein à accomplir. Il a un mental de gagnant. En toute chose, il ne faut pas s'arrêter en chemin, ne jamais s'avouer vaincu (mentalité d'esclave), mais considérer l'objectif à atteindre et la victoire à remporter (mentalité de vainqueur).

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Amalgame funeste parce qu'avec un brin de jugeote il est aisé de comprendre :

1) Qu'accepter c’est se résigner … à devoir faire des concessions, mentir, se compromettre en raison des conditions de ce monde (pression sociale, connaissance limitée ainsi de suite) sur lesquelles en général les religieux bénis, oints, choisis comme ils s’estiment, savent faire l’impasse comme c’est pas possible quand ça les arrange.

2) Qu'en aucun cas se résigner c’est accepter, c’est cela que vous semblez vouloir vous obstiner à ne pas comprendre.

Donc à première vue accepter semble rimer avec vouloir, choisir, décider mais en réalité, après analyse, ça rime aussi avec obligation et devoir.

Dans tous les cas se résigner ça rime avec soumission, obligation, devoir c’est ce que vous ne voulez pas comprendre, apparemment.

La première résignation ou obligation c’est de naître sans l’avoir demandé, le plus immoralement du monde, ensuite à tout instant de devoir mourir puisqu’à tout instant toute chose nouvelle.

Dire qu’il faut accepter la vieillesse tel un grand bienfait quand tout se dégrade,décampe, fout le camp, plie bagage, ou quand la maladie vous ronge à la manière des béni oui oui, des cul béni, dans le genre « béni soit l’Vieux j’dépéris » … c’est juste du foutage de gueule !

Non au reste que la mort ne soit pas un grand bienfait, dans les conditions de ce monde, puisque si personne ne mourait la vie serait impossible.

Donc, "accepter c'est se résigner" mais "se résigner n'est pas accepter" et si nous nous résignons à vous suivre même si nous ne l'acceptons pas, nous danserons la gigue ainsi durant une douzaine de pages en chantant "Passez pompons, les macarons...".

Si je fais le choix de vous laisser vous agacer tout seul devant votre funeste destin, avec tout ce qu'il comprend de foutage de gueule envers vous-même et les quelques autres que nous sommes, accepterez-vous, sans l'avoir demandé, que je ne participe plus à ce sujet que je me résigne à ne plus suivre ?

"Are you talking to me ?" [smiley mafieux]

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Se résigner, c'est s'avouer vaincu.

... c'est de la capitulation que vous décrivez là.

Pour capituler il faut livrer bataille, attaquer ou se défendre, engager sa volonté ou sa liberté, la preuve que les parties ne se sont pas résignées est que la bataille a eu lieu.

Vous avez perdu cette bataille ou ce combat mais vous auriez pu les gagner si vous n'aviez pas commis telles ou telles erreurs, de stratégie ou autre.

Autre exemple lors d'une conversation vous soutenez mordicus ceci ou cela ==> au bout d'un certain temps les "évidences" parlent contre vous ==> vous laissez tomber ou capitulez, acceptez votre erreur, d'admettre que vous vous êtes trompé.

Une capitulation est donc une acceptation, volonté ou liberté y étant engagées.

Se résigner c'est ne pas pouvoir, absolument. Accepter est de l'ordre du vouloir ou de la volonté.

Pouvoir et vouloir ne sont pas synonymes ni tout à fait antinomiques, d'où la difficulté à distinguer les notions : si tu veux tu peux direz-vous ah j'vois ça, "tu acceptes de vivre parce que tu ne t'es pas suicidé" pff comme si se suicider était si simple ... c'est juste manier le paradoxe !

Naître sans l'avoir demandé, mourir même chose (à tout instant puisqu'à tout instant toute chose nouvelle), est de l'ordre de la résignation, de quelque chose de subi, absolument.

Non d'ailleurs que la mort (physique, terminale ou ultime) ne puisse se comprendre comme une capitulation : du moment que la vie, que chacun en quelques décennies entreprend de s'approprier, est vue comme un combat ou comme une bataille (contre qui ? , perdue d'avance mais bon, comme une bataille si vous voulez) la mort peut apparaître comme une capitulation donc comme une acceptation, en effet.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Non, accepter n'est justement pas de l'ordre du vouloir et de la volonté. La réalité peut nous forcer à nous resigner, mais pas à accepter. Se resigner à vieillir ne veut pas dire accepter de vieillir. Se resigner à l'idée de notre finitude ne veut pas dire l'accepter cette idée. Se resigner c'est notre toute puissance qui abdique sans forcement accepter. Accepter c'est ce lâcher-prise interieur qui ne se commande pas plus que se commande un deuil.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

... c'est de la capitulation que vous décrivez là.

Pour capituler il faut livrer bataille, attaquer ou se défendre, engager sa volonté ou sa liberté, la preuve que les parties ne se sont pas résignées est que la bataille a eu lieu.

Vous avez perdu cette bataille ou ce combat mais vous auriez pu les gagner si vous n'aviez pas commis telles ou telles erreurs, de stratégie ou autre.

Autre exemple lors d'une conversation vous soutenez mordicus ceci ou cela ==> au bout d'un certain temps les "évidences" parlent contre vous ==> vous laissez tomber ou capitulez, acceptez votre erreur, d'admettre que vous vous êtes trompé.

Une capitulation est donc une acceptation, volonté ou liberté y étant engagées.

Se résigner c'est ne pas pouvoir, absolument. Accepter est de l'ordre du vouloir ou de la volonté.

Pouvoir et vouloir ne sont pas synonymes ni tout à fait antinomiques, d'où la difficulté à distinguer les notions : si tu veux tu peux direz-vous ah j'vois ça, "tu acceptes de vivre parce que tu ne t'es pas suicidé" pff comme si se suicider était si simple ... c'est juste manier le paradoxe !

Naître sans l'avoir demandé, mourir même chose (à tout instant puisqu'à tout instant toute chose nouvelle), est de l'ordre de la résignation, de quelque chose de subi, absolument.

Non d'ailleurs que la mort (physique, terminale ou ultime) ne puisse se comprendre comme une capitulation : du moment que la vie, que chacun en quelques décennies entreprend de s'approprier, est vue comme un combat ou comme une bataille (contre qui ? , perdue d'avance mais bon, comme une bataille si vous voulez) la mort peut apparaître comme une capitulation donc comme une acceptation, en effet.

Eh bien, nous pouvons imaginer que le résigné est celui qui aura livré au moins une bataille, et qu'il l'aura perdue de façon cuisante et traumatisante au point d'en conclure qu'il a perdu la guerre alors qu'il n'avait perdu qu'une bataille. D'où sa répulsion désormais à la seule idée de livrer de nouvelles batailles. Le résigné est un capitulard, un vaincu, un impuissant, un frustré, un irresponsable, un soumis, un mort-vivant. "La résignation, mon ange, est un suicide quotidien" (Balzac). Une femme lui plaît mais, bof, il la juge trop belle pour lui. Tous les prétextes sont bons pour s'avouer vaincu avant même de tenter quoi que ce soit.

Le résigné renonce à la satisfaction de ses désirs, lesquels subsistent pourtant. Il renonce à ses droits (étymologiquement, ré-signer = "abandonner ses droits"). Il soumet sa liberté à celle d'autrui. il subordonne et délègue son pouvoir d'agir à celui d'autrui.

La résignation que nous pouvons prêter aisément au bouc est une dé-mission qui contraste du tout au tout avec cet état d'esprit missionnaire de Capitaine renard, mission militaire s'entend, dont j'avais parlé dans un post précédent. Ce qui manque au résigné, c'est le but à atteindre, la fin/finalité de l'action, le dessein, l'angle de vue, la hauteur de vue, l'ambition, la perspective, la vision d'ensemble, la "vista" (terme footballistique signifiant "clairvoyance de la stratégie du jeu et du sens du dribble").

Le concept d'acceptation est bien trop vaste et flou. Voilà pourquoi j'ai jugé préférable de commencer par définir ce qu'est la résignation. Je ne fais pas non plus l'éloge inconditionnel de l'état d'esprit du renard Capitaine, qui peut être critiqué : car, enfin, cet esprit missionnaire n'est-il pas subordonné aveuglément au dessein du roi ? Le renard n'est-il pas à son tour un pion, une marionnette ne sachant jamais lâcher-prise ?

PS : Ce n'est pas moi qui ai parlé d'"évidences... etc." Tu te trompes d'intervenant.

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

– “Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu’échanger une chose contre une autre”

Sigmund FREUD.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le résigné est un capitulard, un vaincu, un impuissant, un frustré, un irresponsable, un soumis, un mort-vivant.

D'après Larousse l'idée de résignation comporterait celles de volonté ou de liberté :

résignation :

Fait de se résigner, de supporter sans protester quelque chose de pénible, d'inévitable : Abandonner la lutte avec résignation.

Vieux. Renonciation à un droit, à une charge, en faveur de quelqu'un.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/r%C3%A9signation/68610#1wsUGmLO4UpWFSir.99'>http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/r%C3%A9signation/68610#1wsUGmLO4UpWFSir.99

( http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/r%C3%A9signation/68610 )

Mais ce que vous décrivez là ressemble à de la lâcheté ou à de la faiblesse ou à du manque de courage (rien à voir avec la résignation qui consiste à devoir, absolument, subir l'existence, naître sans l'avoir demandé et sans savoir pourquoi ni tout à fait comment, mourir pareillement) :

lâcheté :

Manque de courage, d'énergie morale, de fermeté : Se taire par lâcheté devant une injustice.

Manque de courage devant le danger : Fuir par lâcheté devant l'ennemi.

Disposition d'esprit qui pousse à nuire à quelqu'un qui ne peut se défendre ; action indigne : C'est une lâcheté que de trahir un ami.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/l%C3%A2chet%C3%A9/45839#ftpr6tuqiGfxL7BA.99'>http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/l%C3%A2chet%C3%A9/45839#ftpr6tuqiGfxL7BA.99

( http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/l%C3%A2chet%C3%A9/45839 )

Ensuite accepter versus con-sentir :

Consentir à prendre quelque chose, à recevoir ce qui est offert : Accepter de l'argent de quelqu'un.

Se déclarer prêt à faire quelque chose, à assumer une charge, à courir tel ou tel danger : Accepter la responsabilité d'un service.

Consentir à subir quelque chose, à le tolérer de la part de quelqu'un, l'admettre, le supporter : Je n'accepte pas sa critique. Accepter son sort sans rien dire.

Considérer quelque chose comme juste, fondé, exact, l'admettre, l'approuver : Accepter une théorie.

Admettre quelqu'un au sein d'un groupe à tel ou tel titre ; le considérer comme un des membres du groupe : Accepter quelqu'un comme collaborateur.

Permettre qu'un animal entre quelque part : Ici on n'accepte pas les chiens.

S'engager à payer une lettre de change à son échéance.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/accepter/415#WEUukszToJdvGTeF.99'>http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/accepter/415#WEUukszToJdvGTeF.99

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/accepter/415

... dans tous les cas pas d'acceptations à 100% désintéressées en ce bas monde :

. accepter ceci parce que cela, d'extérieur à ceci : oui.

. accepter ceci cela parce que ceci cela : non.

En affaire ou en "realpolitik" là où tout le monde ment tout le temps : accepte ces quelques rafales que j'te refile en retour la p'tite Légion ainsi de suite.

En amour : oui chéri tes beaux yeux d'amour mourir me font, on connaît la rengaine.

En religion : fidèle, accepte ces dogmes farfelus ces rites grotesques :facepalm: tu auras en retour quelque félicité suprême :yahoo:

Dans les sciences positives : jamais une théorie n'est définitivement entérinée, acceptée par la communauté scientifique. Une façon de sortir du puits, au moins dans l'idée, étant de s'en remettre aux progrès scientifiques, d'espérer qu'un jour le p'tit bipède intelligent s'affranchisse de la mort, sous toutes ses formes :hehe:

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

D'après Larousse l'idée de résignation comporterait celles de volonté ou de liberté :

résignation :

Mais ce que vous décrivez là ressemble à de la lâcheté ou à de la faiblesse ou à du manque de courage (rien à voir avec la résignation qui consiste à devoir, absolument, subir l'existence, naître sans l'avoir demandé et sans savoir pourquoi ni tout à fait comment, mourir pareillement) :

lâcheté :

Ensuite accepter versus con-sentir :

... dans tous les cas pas d'acceptations à 100% désintéressées en ce bas monde :

. accepter ceci parce que cela, d'extérieur à ceci : oui.

. accepter ceci cela parce que ceci cela : non.

En affaire ou en "realpolitik" là où tout le monde ment tout le temps : accepte ces quelques rafales que j'te refile en retour la p'tite Légion ainsi de suite.

En amour : oui chéri tes beaux yeux d'amour mourir me font, on connaît la rengaine.

En religion : fidèle, accepte ces dogmes farfelus ces rites grotesques :facepalm: tu auras en retour quelque félicité suprême :yahoo:

Dans les sciences positives : jamais une théorie n'est définitivement entérinée, acceptée par la communauté scientifique. Une façon de sortir du puits, au moins dans l'idée, étant de s'en remettre aux progrès scientifiques, d'espérer qu'un jour le p'tit bipède intelligent s'affranchisse de la mort, sous toutes ses formes :hehe:

Chez le résigné, la volonté ne se manifeste que lorsqu'il s'agit pour lui de consentir à renoncer à la satisfaction de son désir, de son droit, etc. Il s'agit d'une volonté négative, celle de la renonciation et de l'abandon. J'y vois en effet un manque de courage évident face aux adversités de la vie, une sorte d'indolence conformiste, un refus de tout effort en vue d'assouvir ses désirs profonds, et au final une démission pure et simple devant la vie. Le résigné a pris l'habitude de subir sa vie, et non pas de la vivre, parfois en raison d'un fort traumatisme survenu dans son passé personnel, dont il n'est pas parvenu à faire le deuil complet (grâce à une acceptation pleine et entière de ce traumatisme). Dans ce cas, bien entendu, ce n'est pas la personnalité du résigné que je mets en cause et encore moins le poids de sa souffrance éventuelle; c'est seulement l'exercice néfaste de cette "servitude volontaire" qui, à mes yeux, n'est surtout pas l'exemple à suivre.

Et puis, je pense qu'il peut ne pas y avoir seulement une cause psychologique personnelle à cette résignation. D'autres facteurs puissants de conditionnement social et idéologique peuvent aussi y contribuer grandement, et conduire alors à une forme de résignation/aliénation collective ou de résignation d'une classe sociale subordonnée à une autre. La classe dominée a été dressée pour être résignée ; elle n'a pas eu le privilège de recevoir l'éducation du prince, tout axée vers le discernement, l'esprit critique, l'esprit libre, l'ambition, les grands desseins aristocratiques, l'inventivité, en un mot : la volonté positive - celle consistant, en toutes circonstances, à refuser de se soumettre. Les résignés et autres serfs volontaires en tout genre ont été dressés afin d'être les meilleurs défenseurs/partisans de leur propre résignation de classe et de leur propre asservissement idéologique.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

… c’est bien gentil ce que vous dites, mais hors sujet puisque vous décrivez des passions ou des dysfonctionnements ou des altérations de la volonté quand la question porte sur des absolues nécessités de soumissions.

Ce que j’essayais de faire voir est qu'en ce bas monde toute acceptation est une non résignation.

- si vous êtes malade et que vous acceptez tel traitement ce n’est pas pour le traitement en tant que tel (qui n’est qu’un moyen) mais parce que vous ne vous résignez pas à être malade.

Dans tous les cas le fait de devoir toujours accepter négativement, non positivement (on peut le regretter mais c’est ainsi) suffit pour comprendre qu’en ce bas monde accepter ce n’est jamais se résigner :

. accepter ceci cela parce que ceci cela : non.

. accepter ceci parce que cela qui est autre que ou extérieur ou extrinsèque à ceci : oui.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Il y a de quoi sourire quant à tes leçons de hors sujet. Dans un premier temps, tu es passé complètement à côté de la compréhension du poème de La Fontaine (lorsque tu parles de "résignation" du renard Capitaine, ou que tu précises que "le renard n'est pas si mauvais que ça", ce qui traduit ta mentalité de serf...), c'est déjà - 8 points sur 8 pour la compréhension du texte. Puis toutes tes fanfaronnades, tes tics de langage ("en ce bas monde" répété une bonne dizaine de fois depuis le début qui la fout mal pour un bouffeur de curés !) et ton propre charabia contradictoire et circulaire, qui te valent - 11 points sur 12 pour la discussion portant sur les questions posées. Et encore je suis bon prince de ne pas te mettre une note en dessous de zéro, vu ton incapacité à dialoguer (J'ai parlé de "désirs", point de "passions").

L'acceptation/consentement du résigné n'est jamais pleine et entière. C'est un "oui, mais...". A la différence de l'acceptation totale de celui qui parvient à intégrer véritablement et à assimiler positivement une norme, ou de celui qui signe un contrat seulement après avoir posé ses conditions, etc. C'est toute la différence entre vouloir une norme, un contrat d'une part, et subir une norme, un contrat d'autre part.

Je n'ai fait qu'entamer une discussion, en avançant pas à pas, en faisant du débroussaillage, en vue de répondre ensuite seulement aux questions posées. En l'état de ma réflexion, le bouc se résignera à mourir, il subira la mort comme il aura subi la vie. Le renard acceptera la mort, parce qu'il aura intégré pleinement l'idée de la mort, dans une dialectique naturelle de vie/mort, il se tiendra prêt à affronter la mort, comme il s'est toujours tenu prêt au combat pour la vie ; le terme "accepter" est à prendre alors dans le sens de "se tenir prêt à", mentionné dans le Petit Robert (comme accepter le combat = se tenir prêt au combat). Et tu constateras que sur ce point, ce seul petit point qui te vaut 1 sur 20 pour ta copie, il se peut que nous soyons d'accord, sauf erreur de ma part.

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