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l’histoire de la France est cousue de fil noir

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J-Moriarty

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 819 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Si je peux me permettre, ce que je comprends du discours d'Aalin Mabanckou, c'est que pour lui, la francophonie et la France, sont deux choses différentes...

Que la francophonie n'appartient pas à la France, mais aux francophones de tous les continents..

Que être francophone ne veut pas dire être français d'abord et aussi (au pt de vue de la culture et littérature).

Que le carcan "culture française" sur la francophonie n'a pas lieu d'être.

Que chaque pays francophone- sa littérature, culture- a sa propre liberté et identité, sans pour autant renier sa francophonie, qui en fait partie.

Que la France fait partie de la francophonie, pas l'inverse. Les pays francophones ont des liens, une langue, des pts communs aussi, mais chacun a son identité propre indépendament ; chacun au meme titre, sans qu'aucun ne soit supérieur ni inférieur aux autres..

Et que c'est cela, la richesse et la diversité de la francophonie : chacun a sa richesse propre et identité propre, mais tous ont aussi cette appartenance (linguistique, culturelle) commune, enrichissant chacun ainsi la francophonie- en plus de leur propre pays.

:bo:

Ce n'est pas ça que j'ai perçu de ses propos, et pas ça que j'exprimais ... à mes yeux, pour lui :

La littérature de l'Afrique francophone est francophone, africaine... les deux meritent toute la considération qu'elles méritent.

Francophonie n'est nullement péjoratif, tout au contraire ; ce qui est péjoratif, est de la restreindre à un sous-produit de la culture française.

Tout aussi péjoratif est de limiter sa littérature à "la littérature africaine", genre le bon écrivain ya bon banania congaulois.. (c'est lui-me qui dit refuser d'être limité à ses origines)

Ce qu'il pointe, est le fait que la francophonie est multi-culturelle, et pas juste "françaisement" culturelle. C'est précisément en tant que telle qu'il revendique la francophonie et sa reconnaissance.

La littérature africaine est rentrée dans le monde de la littérature depuis longtemps, vous savez. Et toute la littérature africaine n'est pas francophone... aucune chance d'être cantonnée dans la littérature francophone.

C'est bien plutôt la littérature francophone qui doit donner place autant à chacun de ses auteurs, fût-il africain, libanais ou autre ; mais pas plus à la France que les autres, de coller une étiquette ou un ordre de valeur préconçue à aucun d'entre eux.

Du coup quel rapport avec Morano ?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 042 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas vraiment ça que j'ai perçu de ses propos, et tenté d'exprimer ...A mes yeux, pour lui :

La littérature de l'Afrique francophone est francophone africaine... les deux meritent toute la considération qu'elles méritent.

Francophonie n'est nullement péjoratif, au contraire ; ce qui est péjoratif, est d'en faire un sous-produit de la culture française.

Tout aussi péjoratif est de limiter sa littérature à "la littérature africaine", genre le bon écrivain ya bon banania congaulois.. (c'est lui-meme qui dit refuser être limité à ses origines)

Ce qu'il pointe, est le fait que la francophonie est multi-culturelle, et pas juste "françaisement" culturelle. C'est précisément en tant que telle qu'il revendique la francophonie et sa reconnaissance.

La littérature africaine est rentrée dans le monde de la littérature depuis longtemps.. Et toute la littérature africaine n'est pas francophone... aucune chance d'y être cantonnée..

C'est l'inverse : c'est la francophonie qui doit les reconnaitre comme les autres francophones, sans les cantonner au rang "d'écrivains noirs"...

C'est bien la littérature francophone qui doit considérer pareil chacun de ses auteurs, gabonais, libanais ou français ; mais pas plus à la France que les autres, de coller une étiquette ou un ordre de valeur préconçue.

La francophonie n'est pas un carcan, elle est l'inverse : une ouverture et un partage.

:plus:

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce n'est pas vraiment ça que j'ai perçu de ses propos, et tenté d'exprimer ...A mes yeux, pour lui :

La littérature de l'Afrique francophone est francophone africaine... les deux meritent toute la considération qu'elles méritent.

Francophonie n'est nullement péjoratif, au contraire ; ce qui est péjoratif, est d'en faire un sous-produit de la culture française.

Tout aussi péjoratif est de limiter sa littérature à "la littérature africaine", genre le bon écrivain ya bon banania congaulois.. (c'est lui-meme qui dit refuser être limité à ses origines)

Ce qu'il pointe, est le fait que la francophonie est multi-culturelle, et pas juste "françaisement" culturelle. C'est précisément en tant que telle qu'il revendique la francophonie et sa reconnaissance.

La littérature africaine est rentrée dans le monde de la littérature depuis longtemps.. Et toute la littérature africaine n'est pas francophone... aucune chance d'y être cantonnée..

C'est l'inverse : c'est la francophonie qui doit les reconnaitre comme les autres francophones, sans les cantonner au rang "d'écrivains noirs"...

C'est bien la littérature francophone qui doit considérer pareil chacun de ses auteurs, gabonais, libanais ou français ; mais pas plus à la France que les autres, de coller une étiquette ou un ordre de valeur préconçue.

La francophonie n'est pas un carcan, elle est l'inverse : une ouverture et un partage.

Relisez ce que j'ai écrit ....refus d'un sous classement cantonné à une littérature francophone et donc pas française.

Le francophonie est l'utilisation du français dans les pays étrangers ....les auteurs francophones ne doivent pas être restreints à la littérature francophone ...ils sont la littérature de la France.

Il aurait refusé cette invitation du collège de France si elle était conditionné à ses origines ....autrement dit s'il était invité parce que phare de la culture francophone(pas de France).

Son invitation au collège de France le place au même rang que tous les écrivains qui l'ont précédé. C'est un écrivain de France.

En fait vous englobez tout dans une extension de la "francophonie"(la France en fait partie)...c'est notre différence(il ne le dit pas vraiment, ni le contraire d'ailleurs). Le fond du propos est le même, plus de classification en sous rubrique "francophone" pour les écrivains de la francophonie.

Morano ?

Il cite Morano (et sarko)dans sa leçon inaugurale;

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche », tout en évitant habilement de rappeler que la grandeur du pays en question est aussi l’oeuvre de ces taches noires, et que nous autres Africains n’avions pas rêvé d’être colonisés, que nous n’avions jamais rêvé d’être des étrangers dans un pays et dans une culture que nous connaissons sur le bout des doigts. Ce sont les autres qui sont venus à nous, et nous les avons accueillis à Brazzaville, au moment où cette nation était occupée par les nazis.

En fait il reste dans son thème qui est de refuser de voir l'africain francophone restreint à ses origines, dans une perspective qui ne s'exercerait que dans le cadre de son pays francophone. Il est l'histoire de France lui aussi. (il en fait partie périodiquement ..."taches noires")

Il cite un peu plus loin les tirailleurs sénégalais.

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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 938 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)

Le fond du propos est le même, plus de classification en sous rubrique "francophone" pour les écrivains de la francophonie.

Ce serait mieux " de langue française"?

Parce que entre nous le terme de "francophone" n'a rien de péjoratif, il désigne juste un fait.

Non?

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce serait mieux " de langue française"?

Parce que entre nous le terme de "francophone" n'a rien de péjoratif, il désigne juste un fait.

Non?

Oui, si vous voulez....c'est moi qui ai parlé de littérature de la francophonie;def

Ensemble des pays qui ont en commun l'usage, total ou partiel, de la langue française

...je reprenais une partie de l'article cité en introduction;

La prestigieuse chaire de Création artistique invite donc pour la première fois un romancier, pour éclairer les liens entre la littérature française et la littérature africaine, sous l’intitulé : Lettres noires : des ténèbres à la lumière. Mabanckou veut rappeler que “l’histoire de la France est cousue de fil noir”, mais sans se laisser enfermer dans une identité réduite à ses origines. N’a-t-il pas refusé chez Gallimard d’être publié dans la collection Continents noirs pour paraître dans la “Blanche” !

Refus de rester cantonné à ses origines ....c'est un écrivain comme tous ceux qui l'ont précédé au collège de France.

Ce serait mieux " de langue française"?

Parce que entre nous le terme de "francophone" n'a rien de péjoratif, il désigne juste un fait.

Non?

Oui bien sûr que ce terme n'est pas péjoratif, ce n'est pas ce que j'ai écrit.

Je dis péjoratif pour le terme "culture francophone " qui serait envisagé comme un sous ensemble de la culture, ou apposé à coté de l'ensemble culture....pas digne d'entrer dans la culture(de France) si vous voulez.

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 819 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ca fait du bien quelque part pour les valeurs de la république quand le monde de la Culture avec un grand C donne un coup de pied dans le tas de fumier nauséabond qui refuse le droit de l'histoire aux africains ou encore considère que la France est un pays de race blanche.....

Morano ?

Voir ci-dessus

Ce serait mieux " de langue française"?

Parce que entre nous le terme de "francophone" n'a rien de péjoratif, il désigne juste un fait.

Non?

Mabanckou parle des littératures africaines d'expression française qui se sont bâties sur la littérature coloniale française.

Il y a l'aspect multiple, et l'aspect expression française, ça me paraît plutôt très judicieux comme terme.

Je dis péjoratif pour le terme "culture francophone " qui serait envisagé comme un sous ensemble de la culture, ou apposé à coté de l'ensemble culture....pas digne d'entrer dans la culture(de France) si vous voulez.

Donc au final il y a bien une littérature francophone englobant les littératures africaines d'expression française et la littérature française ( plus d'autres ) .

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Donc au final il y a bien une littérature francophone englobant les littératures africaines d'expression française et la littérature française ( plus d'autres ) .

Ce n'est pas aussi simple; je prends la BNF par exemple, regardez leur classement;

http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/litt/s.litterature_francophone.html?first_Art=non

Il y a bien littérature française et littérature francophone ...entre autres.

Quand on parle de littérature francophone, on exclut en général celle de la France.

Plus d'info sur ce début d'article, intéressant...il y a une histoire derrière tout ça.

L'existence d'une francophonie littéraire, distincte de la tradition littéraire française, s'est lentement affirmée à partir de la seconde moitié du xxe siècle. Ce que montre l'usage de la langue qui tend à établir une différence entre « littérature francophone », au singulier (l'ensemble des textes littéraires écrits en français), et « littératures francophones », au pluriel (les ensembles particuliers de textes de langue française, qui renvoient à des pays ou régions hors de l'Hexagone, dont ils contribuent à construire l'identité). Mais ces définitions restent problématiques.

D'abord parce que cette distinction langagière s'est opérée très lentement et qu'on a longtemps hésité avant d'accorder l'autonomie aux domaines littéraires francophones. On les a d'abord nommés littératures « régionales », « périphériques », « d'outre-mer », « d'expression française »... L'Encyclopédie de la Pléiade les rangeait en 1958 parmi les « littératures connexes ». Tant est grande la force du centralisme français : le pouvoir d'attraction et de fascination de Paris comme capitale culturelle fait que toute production littéraire en français semble devoir s'inscrire dans ses marges. Rien de comparable dans les pays de langue anglaise, espagnole ou portugaise : il y a bien longtemps que Londres, Madrid ou Lisbonne ne sont plus les seuls arbitres de la légitimation intellectuelle et littéraire dans leurs aires linguistiques.

http://www.universalis.fr/encyclopedie/litteratures-francophones/

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le débat est posé en argumentation et contre argumentation dans ce très bon document;

http://recherchestravaux.revues.org/413

Une première position dans ce débat pose l’équivalence entre littérature de langue française et littérature française. C’est la thèse d’Anne-Rosine Delbart, qui prône l’« addition de la littérature francophone à la littérature française3 » plutôt que l’inverse. Ce point de vue est aussi celui d’André Brincourt dans son essai Langue française terre d’accueil4 ou encore, pour des raisons différentes, de l’écrivain Nimrod, lorsqu’il déclare :

5 Nimrod, « Le nouveau monde », Magazine littéraire, no 451, mars 2006, p. 46-47.

Comment peut-on être francophone ? Justement, on ne le peut. […] Senghor l’appellera « francophonie », c’est-à-dire une démonstration des qualités propres à la francité. Quant aux écrivains dits francophones, ce sont des Français à part entière, d’où qu’ils viennent5.

4Une telle opération est difficilement tenable dans la mesure où elle entretient une confusion entre langue et identité. Certes, ce renversement des discours habituels sur le rapport français/francophone s’accompagne d’une précision de taille :

6 A.-R. Delbart, ouvr. cité, p. 14.

Autrement dit, c’est la littérature française cantonnée à un pays ou à une région qui demandera une définition complémentaire, non la littérature française en général […]6.

7 La Révolution tranquille, avec la génération de L’hexagone, fonde précisément une littérature qui s (...)

5Qu’à cela ne tienne : l’impasse n’est pas loin. Il n’existerait pas de littérature québécoise mais une littérature française du Québec…7 ainsi qu’une littérature française de France. Pour ceux qui traquent le néo-impérialisme, une formulation de ce type serait inadmissible car elle ne ferait rien d’autre que renforcer le lien de dépendance à la littérature française. Au demeurant, quitte à redéfinir une catégorie, on voit mal pourquoi ce serait la littérature française et non la littérature francophone, puisque cela reviendrait au même. C’est pourquoi poser un premier garde-fou – en passant sur les imprécisions que cela peut véhiculer – nous permettrait de parer d’ores et déjà à quelques contresens : la littérature française est de langue et de culture françaises.

6Quelles seraient les autres possibilités ? inverser l’ordre ? Dans ce cas, la littérature française serait une littérature francophone comme les autres, car, réduit à sa signification la plus élémentaire, le syntagme « littérature francophone » reformule simplement « littératures de langue française ». La littérature francophone arbore par là même les traits de sa dépolitisation, de sa prise d’indépendance à l’égard de l’idéologie attachée à la pureté linguistique française. On s’aperçoit alors qu’en intégrant la littérature française aux littératures francophones, on échappe au paternalisme culturel, à la supériorité orgueilleuse d’une littérature française encline à la discrimination. Alain Mabanckou, dans le manifeste, synthétise cette position :

8 A. Mabanckou, « Le chant de l’oiseau migrateur », Pour une littérature-monde, ouvr. cité, p. 55-56.

[…] on a pu remarquer le flou que véhiculait la notion de francophonie, non pas que celle-ci soit à décrier mais par l’allusion fort politique qu’elle sous-tend, et jamais une notion n’avait été aussi contestée, les procureurs les plus impitoyables regardant la francophonie comme la continuation de la politique étrangère de la France dans ses anciennes colonies ! La création littéraire est étrangère à ces rapports, et c’est dans cet esprit que je suggérai alors la définition de ce qu’il fallait entendre par « écrivain francophone », définition dans laquelle j’englobais également, sans tergiversations, l’écrivain français […]8.

La proposition de alain Mabanckou est indiquée dans le sous titre, "pour une littérature monde".

Ces propos appellent deux remarques : premièrement, Alain Mabanckou reconduit l’amalgame entre francophonie politique et littérature francophone qui sert de support à la revendication d’une littérature-monde, oubliant de la sorte que l’une et l’autre, bien que fortement liées, sont distinctes. On constate ensuite que le débat se résume à un problème terminologique et, en particulier, connotatif.

9 Parmi ceux qui soutiennent avec force ce point de vue, on pourrait citer M. Fernandes dans son dern (...)

8Toujours est-il que, malgré tout, l’addition de la littérature française à la littérature francophone serait une meilleure option que l’inverse. Admettons donc, au moins provisoirement, l’intégration de la littérature française dans la littérature francophone9. En apparence, les conflits sont réglés ; seuls demeurent insatisfaits les réfractaires cramponnés sur les positions d’arrière-garde de la domination. Deux objections interviennent alors.

La première persiste à récuser une telle dénomination. C’est le cas des adversaires de la littérature francophone : à l’instar des indécis, ils tentent souvent d’esquiver le problème en substituant à l’ensemble « littérature francophone » une autre terminologie plus satisfaisante. Il y a pour eux comme une urgence à vouloir coûte que coûte effacer toute trace de la « francophonie littéraire », afin d’en finir avec son fardeau de présupposés. En fustigeant l’idéologie inhérente à la francophonie, ils s’en prennent – à raison – aux relents du colonialisme, à sa perpétuation dans l’impérialisme culturel, à la hiérarchie qui met au second plan les littératures dites « francophones », ou, encore à la lecture ethnocentriste des textes10. À leurs yeux, la francophonie reste captive de l’histoire. D’une certaine manière, ils pénalisent la langue pour ce dont elle n’est pas coupable, comme le souligne judicieusement Daniel Maximin dans sa Géopoétique de la Caraïbe :

11 D. Maximin, Les fruits du cyclone : une géopoétique de la Caraïbe, Paris, Gallimard, 2006, p. 31.

On sait bien que les modes, les genres, les styles, les langues n’ont pas de pureté originelle, ni de prédestination à libérer ou à emprisonner. La langue-carcan du Code noir ne saurait se confondre avec celle qui, de Montaigne à l’abbé Grégoire et Hugo, jusqu’à Roumain, Damas, Césaire ou Fanon, a balisé aussi les chemins décolonisés de la liberté11

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 819 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Et bien on évite les malentendus en reprenant l'expression de Mabanckou lui même : les littératures africaines d'expression française font partie de la littérature monde .

Personne n'a prétendu le contraire, d'ailleurs si c'était un sous ensemble je ne la lirai pas, il y a trop de bouquin de l'ensemble pour aller faire les sous ensembles .

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben oui....tout est dit depuis ce post.

Et ça aussi;à lire ici

Commençons par ce concept chewing gum que vous avancez; la (culture)"gréco-judéo-chrétienne", là ou les moins incohérents mais quand même un peu dans le déni raciste évoquent eux la culture judéo-chrétienne, soit donc la culture de souche on a bien compris et donc de souche blanche ....que vous confirmez car vous voulez exclure de cette culture universelle la culture africaine qui serait reléguée dans une rubrique annexe, la culture francophone.

:)

Vous pouvez constater que je vous ai repris à bon escient.

Modifié par J-Moriarty
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Cette animosité entre vous est étonnante, à vous lire toutes deux malgré des désaccords certains , aucune n'est totalement fermée. Et vos conflits semblent parfois nourris plus par une sorte de vendetta que d'un fossé infranchissable .

Mes excuses je me mêle de ce qui ne me regarde pas.

tu as tout à fait raison, DDR, cela a commencé quand j'ai relevé les pseudo témoignages sur DSK, homme que je n'apprécie pas du tout mais cette histoire du sofitel me semble relever plus de l'entollage que du viol ou de l'agression.

depuis, je dirais que c'est tendu entre nous, en plus, j'ai fait le choix librement consenti d'avorter... et de ne pas le cacher. sans compter ma vie sexuelle qui fut bisexuelle... bref, je fus vite cataloguer par dame morfou. à ce tantôt, DDR, jacky.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 819 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

tu as tout à fait raison, DDR, cela a commencé quand j'ai relevé les pseudo témoignages sur DSK, homme que je n'apprécie pas du tout mais cette histoire du sofitel me semble relever plus de l'entollage que du viol ou de l'agression.

depuis, je dirais que c'est tendu entre nous, en plus, j'ai fait le choix librement consenti d'avorter... et de ne pas le cacher. sans compter ma vie sexuelle qui fut bisexuelle... bref, je fus vite cataloguer par dame morfou. à ce tantôt, DDR, jacky.

Ok merci de votre franchise.

DDR

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Les ethnies du nord sans doute mais les ethnies de l'Afrique noire non. Si elles avaient eu des apports occidentaux elles auraient un peu de Neandertal dans leur génotype.

http://www.hominides...dertal-0790.php

alinéa, depuis que l'esclavage a été une institution en Afrique, les apports occidentaux ont largement contribué à émanciper des tribus de sa "pureté" initiale... d'abord avec les arabes, qui sont des blancs et ensuite avec le trafic de "bois d'ébène" des européens.

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Relisez ce que j'ai écrit ....refus d'un sous classement cantonné à une littérature francophone et donc pas française.

Le francophonie est l'utilisation du français dans les pays étrangers ....les auteurs francophones ne doivent pas être restreints à la littérature francophone ...ils sont la littérature de la France.

Il aurait refusé cette invitation du collège de France si elle était conditionné à ses origines ....autrement dit s'il était invité parce que phare de la culture francophone(pas de France).

Son invitation au collège de France le place au même rang que tous les écrivains qui l'ont précédé. C'est un écrivain de France.

En fait vous englobez tout dans une extension de la "francophonie"(la France en fait partie)...c'est notre différence(il ne le dit pas vraiment, ni le contraire d'ailleurs). Le fond du propos est le même, plus de classification en sous rubrique "francophone" pour les écrivains de la francophonie.

:mouai: :mouai: :mouai:

- mais je vous ai bien lu.. et désolée, mais je ne vous suis pas du tout, et encore moins maintenant !

- la littérature francophone n'est en rien une notion péjorative (ce que vous avez bien dit).. ce n'est en aucun cas un sous-classement qui "cantonneraient" les auteurs alors que "la littérature de France" serait supérieure.. mais celle-ci en fait partie..

- c'est un écrivain congolais. -franco-congolais... pas un "écrivain de France" !! :hu: c'est vous, qui posez des restrictions, là ! Les auteurs francophones ne sont pas "écrivains de la France" mais écrivains français, gabonais, québécois, libanais, etc.. et francophones !

La "littérature de France" serait-elle donc au-dessus des autres !?

- Oui, la France fait partie de la francophonie, pas l'inverse .. et "je" "n'englobe pas "tout" dans une "extension" de la francophonie... mais les pays de langue française..

Quant au Collège de France, vous croyez peut-être qu'ils n'invitent que des "écrivains de France" ?! seuls ceux qui seraient dignes d'avoir cet insigne honneur plutôt que le honteux "francophone" ?

Ben heureusement qu'il vous lisent pas, là-bas... :gurp:

- Je vous signale au passage que Alain MABANCKOU est Professeur titulaire de littérature francophone.. A l'UCLA, Los Angeles..

http://www.academie-...alain-mabanckou

Pour conclure : non, le fond de nos propos n'est pas le même.. mais l'inverse : la francophonie est une "sous-rubrique" pour vous seulement.

Quand on parle de littérature francophone, on exclut en général celle de la France.

Non. Cela, c'est une vision très franco-française seulement..

Littérature francophone, c'est littérature de langue française, point. Dedans, la littérature française, la littérature quebecoise, la littérature gabonaise, etc..

Et ça n'empêche que chacun dedans a sa prpore idientité spécifique.

Si on cherche un ecrivain belge, on va pas chercher dans "littérature francophone" encore moins dans "litterature de France"... mais "littérature belge".

Il cite Morano (et sarko)dans sa leçon inaugurale;

J’appartiens à cette génération-là. Celle qui s’interroge, celle qui, héritière bien malgré elle de la fracture coloniale, porte les stigmates d’une opposition frontale de cultures dont les bris de glace émaillent les espaces entre les mots, parce que ce passé continue de bouillonner, ravivé inopportunément par quelques politiques qui affirment, un jour, que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » et, un autre jour, que la France est « un pays judéo-chrétien et de race blanche », tout en évitant habilement de rappeler que la grandeur du pays en question est aussi l’oeuvre de ces taches noires, et que nous autres Africains n’avions pas rêvé d’être colonisés, que nous n’avions jamais rêvé d’être des étrangers dans un pays et dans une culture que nous connaissons sur le bout des doigts. Ce sont les autres qui sont venus à nous, et nous les avons accueillis à Brazzaville, au moment où cette nation était occupée par les nazis.

En fait il reste dans son thème qui est de refuser de voir l'africain francophone restreint à ses origines, dans une perspective qui ne s'exercerait que dans le cadre de son pays francophone. Il est l'histoire de France lui aussi. (il en fait partie périodiquement ..."taches noires")

Il cite un peu plus loin les tirailleurs sénégalais.

OK.

Je reponds donc du coup à DDR en même temps.

Mabanckou refuse d'être limité à "des origines noires", oui, ou plutôt, comme il dit lui-meme, un "congaulois".. Ni banania, ni FDS...

« Je suis né au Congo-Brazzaville, j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passeport français et d’une carte verte »

Il rappelle que la France doit son histoire aussi aux pays francophones africains, (et pas seulement à ses blancs cathos hexagonaux) : elle ne leur a pas "tout donné", mais a bien pris aussi, en allant chercher sans qu'on lui demande.

Que donc, dans la Francophonie, la France n'est pas supérieure aux autres pays ; chacun vaut autant que l'autre ; les liens entre eux ne désignent aucun maître, mais une reconnaissance mutuelle et un partage, dans le respect de l'identité et liberté de chacun.

Que donc précisément, la France fait partie de la francophonie, et pas l'inverse...

les littératures africaines d'expression française font partie de la littérature monde .

ça, c'est évident, comme les littéraires de n'import quelle langue.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 819 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

:mouai: :mouai: :mouai:

- mais je vous ai bien lu.. et désolée, mais je ne vous suis pas du tout, et encore moins maintenant !

- la littérature francophone n'est en rien une notion péjorative (ce que vous avez bien dit).. ce n'est en aucun cas un sous-classement qui "cantonneraient" les auteurs alors que "la littérature de France" serait supérieure.. mais celle-ci en fait partie..

- c'est un écrivain congolais. -franco-congolais... pas un "écrivain de France" !! :hu: c'est vous, qui posez des restrictions, là ! Les auteurs francophones ne sont pas "écrivains de la France" mais écrivains français, gabonais, québécois, libanais, etc.. et francophones !

La "littérature de France" serait-elle donc au-dessus des autres !?

- Oui, la France fait partie de la francophonie, pas l'inverse .. et "je" "n'englobe pas "tout" dans une "extension" de la francophonie... mais les pays de langue française..

Quant au Collège de France, vous croyez peut-être qu'ils n'invitent que des "écrivains de France" ?! seuls ceux qui seraient dignes d'avoir cet insigne honneur plutôt que le honteux "francophone" ?

Ben heureusement qu'il vous lisent pas, là-bas... :gurp:

- Je vous signale au passage que Alain MABANCKOU est Professeur titulaire de littérature francophone.. A l'UCLA, Los Angeles..

http://www.academie-...alain-mabanckou

Pour conclure : non, le fond de nos propos n'est pas le même.. mais l'inverse : la francophonie est une "sous-rubrique" pour vous seulement.

Non. Cela, c'est une vision très franco-française seulement..

Littérature francophone, c'est littérature de langue française, point. Dedans, la littérature française, la littérature quebecoise, la littérature gabonaise, etc..

Et ça n'empêche que chacun dedans a sa prpore idientité spécifique.

Si on cherche un ecrivain belge, on va pas chercher dans "littérature francophone" encore moins dans "litterature de France"... mais "littérature belge".

OK.

Je reponds donc du coup à DDR en même temps.

Mabanckou refuse d'être limité à "des origines noires", oui, ou plutôt, comme il dit lui-meme, un "congaulois".. Ni banania, ni FDS...

« Je suis né au Congo-Brazzaville, j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passeport français et d’une carte verte »

Il rappelle que la France doit son histoire aussi aux pays francophones africains, (et pas seulement à ses blancs cathos hexagonaux) : elle ne leur a pas "tout donné", mais a bien pris aussi, en allant chercher sans qu'on lui demande.

Que donc, dans la Francophonie, la France n'est pas supérieure aux autres pays ; chacun vaut autant que l'autre ; les liens entre eux ne désignent aucun maître, mais une reconnaissance mutuelle et un partage, dans le respect de l'identité et liberté de chacun.

Que donc précisément, la France fait partie de la francophonie, et pas l'inverse...

ça, c'est évident, comme les littéraires de n'import quelle langue.

:bo:

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:mouai: :mouai: :mouai:

- mais je vous ai bien lu.. et désolée, mais je ne vous suis pas du tout, et encore moins maintenant !

- la littérature francophone n'est en rien une notion péjorative (ce que vous avez bien dit).. ce n'est en aucun cas un sous-classement qui "cantonneraient" les auteurs alors que "la littérature de France" serait supérieure.. mais celle-ci en fait partie..

- c'est un écrivain congolais. -franco-congolais... pas un "écrivain de France" !! :hu: c'est vous, qui posez des restrictions, là ! Les auteurs francophones ne sont pas "écrivains de la France" mais écrivains français, gabonais, québécois, libanais, etc.. et francophones !

La "littérature de France" serait-elle donc au-dessus des autres !?

- Oui, la France fait partie de la francophonie, pas l'inverse .. et "je" "n'englobe pas "tout" dans une "extension" de la francophonie... mais les pays de langue française..

Quant au Collège de France, vous croyez peut-être qu'ils n'invitent que des "écrivains de France" ?! seuls ceux qui seraient dignes d'avoir cet insigne honneur plutôt que le honteux "francophone" ?

Ben heureusement qu'il vous lisent pas, là-bas... :gurp:

- Je vous signale au passage que Alain MABANCKOU est Professeur titulaire de littérature francophone.. A l'UCLA, Los Angeles..

http://www.academie-...alain-mabanckou

Pour conclure : non, le fond de nos propos n'est pas le même.. mais l'inverse : la francophonie est une "sous-rubrique" pour vous seulement.

Non. Cela, c'est une vision très franco-française seulement..

Littérature francophone, c'est littérature de langue française, point. Dedans, la littérature française, la littérature quebecoise, la littérature gabonaise, etc..

Et ça n'empêche que chacun dedans a sa prpore idientité spécifique.

Si on cherche un ecrivain belge, on va pas chercher dans "littérature francophone" encore moins dans "litterature de France"... mais "littérature belge".

OK.

Je reponds donc du coup à DDR en même temps.

Mabanckou refuse d'être limité à "des origines noires", oui, ou plutôt, comme il dit lui-meme, un "congaulois".. Ni banania, ni FDS...

« Je suis né au Congo-Brazzaville, j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passeport français et d’une carte verte »

Il rappelle que la France doit son histoire aussi aux pays francophones africains, (et pas seulement à ses blancs cathos hexagonaux) : elle ne leur a pas "tout donné", mais a bien pris aussi, en allant chercher sans qu'on lui demande.

Que donc, dans la Francophonie, la France n'est pas supérieure aux autres pays ; chacun vaut autant que l'autre ; les liens entre eux ne désignent aucun maître, mais une reconnaissance mutuelle et un partage, dans le respect de l'identité et liberté de chacun.

Que donc précisément, la France fait partie de la francophonie, et pas l'inverse...

ça, c'est évident, comme les littéraires de n'import quelle langue.

Oups là....vous restez cantonnée dans votre idée de littérature de France dans la Francophonie... ....je vous ai posé le débat autour de ces notions et il est bien plus complexe ...

Vous me faites dire que "la francophonie est une "sous-rubrique" pour vous seulement."....????

Je ne fais que dire depuis le début qu'il n'y a qu'une seule et même culture...

Ce que A mabanckou appelle "littérature monde". (lien que vous n'avez pas lu sans doute?)

J'ai répondu sur le coté péjoratif ...et vous n'avez pas lu ou pas compris; péjoratif si envisagée comme sous culture par rapport à culture de France des quais de Seine. relisez donc ce post sur le débat autour de la notion de littérature francophone et notamment dans sa dimension historique.

Alain Mabanckou avance la notion de culture monde.

Reprenez au dessus aussi, la bibliothèque nationale de France classe bien une littérature francophone différente d'une française, c'est une classification souvent reprise, et c'est pour cela que je l'ai reprise.

Vous me faites dire que je pense qu'elle est moins prestigieuse????(sous rubrique pour moi)alors que je ne fais que dire qu'elles le sont toutes sans aucune distinction.

Non Moiselle Jeanne, vous n'avez sans doute pas lu tout ce que j'ai écrit sur fil ....c'est pourtant bien clair, je ne distingue qu'une seule et même culture universelle ....constituée de toutes les différences de cultures.

C'est écrit dès ce post.

Il n'y a en a pas une au dessus de l'autre, pas une en dessous non plus.

Modifié par J-Moriarty
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 819 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Oui, pas mal pour celuiqui affirmait il y a peu;

il y a différentes cultures en Afrique , il y a la greco-judéo-chrétienne en France qui est son tronc millénaire

:bo:

Je ne retire pas un mot et je ne vois aucun conflit avec ce que dit Mabanckou , vous pouvez donc corriger votre post l'imparfait n'est pas nécessaire.

Vous ne m'avez pas répondu d'ailleurs , son dernier bouquin qu'en avez vous pensé ?

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
“La France s’interroge encore sur les binationaux, restant incapable de penser un monde qui bouge et de s’imaginer comme une nation diverse, multiple et donc riche et grande”.

Je comprends qu'au sein de la super puissance modéle de démocratie du Congo qui ne connait aucune intolérance et aucun racisme, ca leur paraisse barbare, il faut leur expliquer qu'en France, on va devoir mettre du temps pour arriver à leur niveau, mais qu'ils ne s’inquiètent pas, on y vient doucement.

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