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D'où proviennent les lois physiques?...

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Invité Quasi-Modo

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lumic Membre 10 311 messages
Maitre des forums‚
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Dites moi où je me trompe, mais si l'univers était fini, ne faudrait-il pas conclure que le temps serait cyclique?

En effet un univers fini étant composé d'un nombre fini de particules élémentaires, celles-ci pouvant être dans un certain nombre d'états finis, puis s'associer avec d'autres particules de façon finie, alors nous devons supposer qu'au bout d'un moment l'Histoire se répètera, quand toutes les combinaisons des états des particules élémentaires seront déjà produites, que toutes les permutations concevables entre les particules aient été épuisées. Le possible serait le nécessaire (la différence entre les deux étant une illusion temporelle) et nous n'aurions aucune liberté réelle.

Symétriquement, si le temps était linéaire et qu'il y avait donc à chaque instant des phénomènes totalement nouveaux possibles dans l'univers, alors l'univers serait infini (c'est la contraposée). Il y aurait alors la reconnaissance d'une forme de contingence. Si bien que l'absence de transcendance conduirait au besoin à un endroit ou un autre de poser l'existence ontologique du hasard ou d'une forme d'indéterminisme. Si nous tuions le hasard, cela ne montrerait-il donc pas indirectement l'existence d'une cause première? Le propre de l'intellect n'est-il pas de venir à bout du hasard? Dieu à ce titre ne peut-il faire office d'idéal conceptuel propre à permettre toute forme de recherche, fût-elle scientifique?

Peut-on penser la nécessité intellectuelle de poser Dieu comme une idée pratique (exactement comme Kant le fait pour la morale)?

"Le propre de l'intellect n'est-il pas de venir à bout du hasard? "

Peut être est ce au contraire tout l 'inverse .D 'ailleurs n 'est ce pas à cause du hasard que l 'homme crée sa pensée , croit ce que il croit mais donne un sens possible même si il se trompe .

Le hasard quoique il en soit si même il est déterminant en terme de conséquence ne décide pas , ne choisit pas , ne songe même pas a crée la moindre injustice tandis que l 'homme selon les circonstances ou il est né fait souvent de ce hasard de malencontreuses interprétations complètement irresponsables ou erronées .

Si le hasard ne décide de rien , l 'homme peut en décider autrement à tort ou à raison .

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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
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La preuve étant que personne ne peut donner un exemple d'être non perçu, c'est à dire sans référent. Ce qui "démontrerait" indirectement l'existence d'une intelligence créatrice, puisqu'il faudrait quelqu'un pour percevoir la réalité antérieure à l'humanité.

L'absence de preuve n'est pas une preuve du contraire. Ça ne démontre rien, uniquement.

Pire, je trouve ce raisonnement très douteux : soit on prouve l'existence d'une entité créatrice empiriquement, soit on ne prouve pas empiriquement l'entité en question et donc cela prouve son existence puisqu'elle dépasse notre entendement...

Bonjour le raisonnement qui exclu toute hypothèse comme "Et si l'entité n'existait pas ?" ou encore "On n'en saura certainement jamais rien, donc quoi qu'on dise, toute discussion autour de ce sujet est vaine".

Modifié par Objection
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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

C'est une erreur minime qui n'empêche pas l'appréhension de l'idée sous-jacente. Et je ne vois pas l'intérêt de poster mon CV ici bas, d'autant que je ne pense pas avoir à en rougir. Bref t'as de nouveau raté une occasion de te taire.

Oui oui, c'est tout ton charabia qui est minime...

Toi par contre, t'as pas raté celle de l'ouvrir, bébert sous jacent...:smile2:

Modifié par philkeun
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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ces lois sont indispensables à la formation de l'univers. Puisque nous n'en connaissons pas les causes, disons comme Spinoza qu'elles sont du dieu Nature.

Il semble qu'il faille distinguer la loi, comme systématisation logique, de la réalité qu'elle décrit. De la même manière que la nature n'est pas faite de nombres, mais bien de choses.

***

Peut-être que nous pourrions distinguer 3 stades d’appréhension des phénomènes physiques. Prenons l’exemple de la gravitation :

1. Le stade intuitif : un enfant, pour se déplacer et agir, n’a pas besoin de connaître quelle que loi que ce soit. Il n’a besoin que d’acquérir quelque chose comme l’intuition d’une efficacité pratique prévisible par la répétition.

2. Le stade principiel : où ce qui n’avait qu’une nature intuitive acquiert une forme systématique. L’homme dit alors : « tout ce qui monte redescend ».

3. Le stade quantitatif : où le phénomène devient carrément décomposable en une infinité de moments X (ou de points de l’espace). L’homme pose alors par exemple :

Fg=G (Ms m) / r2

Ce qui change de l’un à l’autre de ces stades d’appréhension, ce n’est pas le degré de « vérité » de l’appréhension du phénomène par l’homme, mais bien plutôt le degré de résolution de cette appréhension : l’homme dépasse les limites de ses sens par la pensée afin de mieux maîtriser le phénomène de la gravitation. De la même manière, si l’on veut, que l’appréhension de la pomme sur ma table n’est pas moins « vraie » avec mes yeux qu’elle ne le serait si je l’observais avec un microscope suffisamment puissant pour que j’en voie les atomes.

***

Nous appelons par commodité les lois de la science « lois de la nature » mais en fait, il faudrait dire « lois de l’intrication de l’action humaine avec les phénomènes de la nature », puisque ces lois ne nous livrent pas de vérités quant aux phénomènes naturels, mais bien plutôt des facilités quant à la manière d’y poser notre patte.

***

La vérité des lois de la nature a une nature qui est plutôt relative. On dira que ces lois sont vraies relativement à quelque conception erronée ayant été adoptée précédemment. Par exemple, la conception de la terre comme étant plate est rendue fausse par la découverte de sa rotondité. Plus « vraie » signifie alors essentiellement « plus efficace »: la conception de la rotondité de la terre permet une intrication plus efficace de l’action humaine dans les phénomènes de la nature.

Cependant, la notion de vérité acquiert le plus souvent une consonance normative. C’est-à-dire que le « vrai » devient ce qui doit être à l’esprit. En l’occurrence, dans le système de pensée moderne, les lois de la nature sont ce qui devrait être à l’esprit des individus quant à leur appréhension des phénomènes du monde. Mais ce contenu normatif n’est pas consubstantiel aux lois de la nature : il y est ajouté par des volontés singulières. Les lois de la nature ne font que nous dire ce que nous pouvons attendre des choses en frais d’efficacité technique. Elles nous disent par exemple qu’on ne saurait attendre une efficacité technique de la prière : Dieu n’interviendra pas, ne changera pas notre vie, techniquement parlant – c’est-à-dire qu’il ne modifiera pas l’ordre de la matière autour de nous, il ne changera pas magiquement les interconnexions de nos neurones de façon à ce que notre esprit s’en trouve modifié et amélioré. Mais cela ne signifie pas par contre que la prière ne soit pas une occasion positive de recueillement avec soi-même et avec la puissance de la nature ou de l’existence qui nous entoure – celle-ci n’étant pas appréhendée sous son aspect technique, mais bien plutôt sous son aspect affectif.

Il faudrait peut-être ici dire « matériel » au lieu de « technique », dans la mesure où il y a aussi des techniques de gestion des contenus affectifs (que l’on me pardonne cette formulation quelque peu bâtarde) de notre esprit. La prière peut à ce titre contenir une certaine technique – de la répétition, de la méditation, etc. Mais le terme « matériel » ne me satisfait pas, dans la mesure où il nous fait retomber dans la vieille dichotomie du matériel et du spirituel. Disons plutôt que la science vise à améliorer la technique de nos intrications avec le monde dans l’optique d’une maîtrise de la nature par l’homme, tandis que les techniques de gestion des contenus affectifs visent plutôt à nous permettre de nous maîtriser nous-mêmes dans le monde tel qu’il est.

Mais je reviens à ce que je disais : dans la modernité, il se rajoute souvent à ce contenu de la science une consonance normative. Nous pouvons maintenant la reformuler de la sorte : « il faut d’abord et avant tout que l’homme travaille à maîtriser la nature ». Voilà l’injonction qui habite (peut-être faudrait-il aujourd’hui dire « hante ») toute la modernité, depuis Descartes. C’est dans ce contexte là que l’idée de vérité acquiert une certaine charge affective, et c’est aussi, paradoxalement, dans ce contexte-là de confusion des horizons que l’idée de vérité semble perdre tout son sens à nos yeux. Quand une découverte majeure récente de la science prend le surnom de « particule de Dieu », on se demande un peu où on est rendus.

***

Ah oui, l’ontologie ! Et bien je dirai que les lois de la nature ne sont ni immanentes ni transcendantes : elles sont confluentes.

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Membre, 76ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Il semble qu'il faille distinguer la loi, comme systématisation logique, de la réalité qu'elle décrit. De la même manière que la nature n'est pas faite de nombres, mais bien de choses.

***

Peut-être que nous pourrions distinguer 3 stades d’appréhension des phénomènes physiques. Prenons l’exemple de la gravitation :

1. Le stade intuitif : un enfant, pour se déplacer et agir, n’a pas besoin de connaître quelle que loi que ce soit. Il n’a besoin que d’acquérir quelque chose comme l’intuition d’une efficacité pratique prévisible par la répétition.

2. Le stade principiel : où ce qui n’avait qu’une nature intuitive acquiert une forme systématique. L’homme dit alors : « tout ce qui monte redescend ».

3. Le stade quantitatif : où le phénomène devient carrément décomposable en une infinité de moments X (ou de points de l’espace). L’homme pose alors par exemple :

Fg=G (Ms m) / r2

Ce qui change de l’un à l’autre de ces stades d’appréhension, ce n’est pas le degré de « vérité » de l’appréhension du phénomène par l’homme, mais bien plutôt le degré de résolution de cette appréhension : l’homme dépasse les limites de ses sens par la pensée afin de mieux maîtriser le phénomène de la gravitation. De la même manière, si l’on veut, que l’appréhension de la pomme sur ma table n’est pas moins « vraie » avec mes yeux qu’elle ne le serait si je l’observais avec un microscope suffisamment puissant pour que j’en voie les atomes.

***

Nous appelons par commodité les lois de la science « lois de la nature » mais en fait, il faudrait dire « lois de l’intrication de l’action humaine avec les phénomènes de la nature », puisque ces lois ne nous livrent pas de vérités quant aux phénomènes naturels, mais bien plutôt des facilités quant à la manière d’y poser notre patte.

***

La vérité des lois de la nature a une nature qui est plutôt relative. On dira que ces lois sont vraies relativement à quelque conception erronée ayant été adoptée précédemment. Par exemple, la conception de la terre comme étant plate est rendue fausse par la découverte de sa rotondité. Plus « vraie » signifie alors essentiellement « plus efficace »: la conception de la rotondité de la terre permet une intrication plus efficace de l’action humaine dans les phénomènes de la nature.

Cependant, la notion de vérité acquiert le plus souvent une consonance normative. C’est-à-dire que le « vrai » devient ce qui doit être à l’esprit. En l’occurrence, dans le système de pensée moderne, les lois de la nature sont ce qui devrait être à l’esprit des individus quant à leur appréhension des phénomènes du monde. Mais ce contenu normatif n’est pas consubstantiel aux lois de la nature : il y est ajouté par des volontés singulières. Les lois de la nature ne font que nous dire ce que nous pouvons attendre des choses en frais d’efficacité technique. Elles nous disent par exemple qu’on ne saurait attendre une efficacité technique de la prière : Dieu n’interviendra pas, ne changera pas notre vie, techniquement parlant – c’est-à-dire qu’il ne modifiera pas l’ordre de la matière autour de nous, il ne changera pas magiquement les interconnexions de nos neurones de façon à ce que notre esprit s’en trouve modifié et amélioré. Mais cela ne signifie pas par contre que la prière ne soit pas une occasion positive de recueillement avec soi-même et avec la puissance de la nature ou de l’existence qui nous entoure – celle-ci n’étant pas appréhendée sous son aspect technique, mais bien plutôt sous son aspect affectif.

Il faudrait peut-être ici dire « matériel » au lieu de « technique », dans la mesure où il y a aussi des techniques de gestion des contenus affectifs (que l’on me pardonne cette formulation quelque peu bâtarde) de notre esprit. La prière peut à ce titre contenir une certaine technique – de la répétition, de la méditation, etc. Mais le terme « matériel » ne me satisfait pas, dans la mesure où il nous fait retomber dans la vieille dichotomie du matériel et du spirituel. Disons plutôt que la science vise à améliorer la technique de nos intrications avec le monde dans l’optique d’une maîtrise de la nature par l’homme, tandis que les techniques de gestion des contenus affectifs visent plutôt à nous permettre de nous maîtriser nous-mêmes dans le monde tel qu’il est.

Mais je reviens à ce que je disais : dans la modernité, il se rajoute souvent à ce contenu de la science une consonance normative. Nous pouvons maintenant la reformuler de la sorte : « il faut d’abord et avant tout que l’homme travaille à maîtriser la nature ». Voilà l’injonction qui habite (peut-être faudrait-il aujourd’hui dire « hante ») toute la modernité, depuis Descartes. C’est dans ce contexte là que l’idée de vérité acquiert une certaine charge affective, et c’est aussi, paradoxalement, dans ce contexte-là de confusion des horizons que l’idée de vérité semble perdre tout son sens à nos yeux. Quand une découverte majeure récente de la science prend le surnom de « particule de Dieu », on se demande un peu où on est rendus.

***

Ah oui, l’ontologie ! Et bien je dirai que les lois de la nature ne sont ni immanentes ni transcendantes : elles sont confluentes.

Les lois de la nature existent, elles sont là et compréhensibles par l'homme, c'est cela qui est surprenant et encore plus, elles sont en langage mathématique, comme le souligne cet ouvrage:

"Quelle est la nature ultime du monde réel ? La question pousse les physiciens à élaborer des hypothèses défiant l’intuition. La réalité est toujours différente de ce qu’elle paraît.

Retrouvez l'intégralité de cet entretien en suivant ce lien ou dans le n°489 de La Recherche : La réalité n'existe pas.

La Recherche : Dans votre dernier livre, vous affirmez que la réalité n’est que mathématique. Qu’entendez-vous par là ?

Max Tegmark * : L’idée selon laquelle notre Univers est un objet mathématique est très ancienne. Elle remonte à Euclide et à d’autres savants grecs. Il y a quatre cents ans, Galilée affirmait que notre monde était écrit dans le langage des mathématiques, et au XVIIIe siècle Laplace et d’autres l’ont suivi dans cette voie. Depuis, nous n’avons cessé de découvrir de plus en plus de structures mathématiques expliquant le monde qui nous entoure. Tout, autour de vous, est fait de molécules, de parti- cules, Tout serait donc mathématique, même nous ?

M.T. SI vous prenez au sérieux cette idée de brique élémentaire du monde et d’espace purement mathématiques, alors l’idée du tout mathématique vous paraît moins insensée. Pensez à votre meilleur ami et à tout ce que vous aimez chez lui : son grand sens de l’humour, son sourire, etc. Tout cela peut être traduit en termes d’interactions complexes entre particules que des équations mathématiques pourraient décrire. Au début de la physique, les scientifiques comme Laplace ont commencé par décrire une toute petite partie de la réalité. Se demander pourquoi une banane est jaune ou une tomate rouge, ne leur apparaissait pas comme une question très mathématique. Mais plus la physique a avancé dans sa description du monde, des propriétés des particules, plus tout est apparu mathématique. On sait aujourd’hui expliquer les couleurs de la banane et de la tomate. Et c’est en utilisant des mathématiques pures que Peter Higgs, Robert Brout et François Englert ont calculé et prédit l’existence d’une particule, un boson, donnant sa masse à toutes les autres. Sa découverte en 2012 au collisionneur de particules construit à Genève a conduit au prix Nobel de physique l’an dernier ! Certes, il reste énormément de choses que les équations n’expliquent pas encore, la conscience par exemple. Mais je pense que nous y arriverons, nous sommes juste limités par notre imagination et notre créativité.

Il n’y pas de raison qu’une part du monde y échappe, selon vous ?

M.T. Aucune. Il n’y a pas une part du réel qui serait mathématique et une autre qui ne le serait pas. Ce n’est pas que le monde possède certaines propriétés mathématiques, c’est que toutes ses propriétés sont mathématiques ! L’idée reste très controversée. Mais elle me rend très optimiste : si le monde n’est que mathématique, nous pouvons potentiellement tout en comprendre !

Vous considérez, comme mathématicien platonicien, que les concepts mathématiques existent indépendamment de tout acte conscient ?

M.T. Je suis même un platonicien extrême puisque je pousse l’idée bien plus loin que beaucoup d’autres : je pense que non seulement les structures mathématiques existent réellement, mais qu’elles sont l’unique réalité.

On sait aussi depuis Platon, que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. Quel éclairage sur la réalité a apporté la physique du XXe siècle ?

M.T. Toutes les grandes découvertes, et en particulier les deux grandes théories du siècle que sont la relativité et la mécanique quantique, n’ont fait que confirmer que la réalité est toujours très différente de ce que l’on croit. Très étrange et défiant totalement notre intuition. L’équation de Schrödinger, équation fondamentale de la mécanique quantique, montre qu’une parti- cule peut être en plusieurs lieux à la fois. Ainsi, on ne cherche plus à décrire le mouvement de cette particule, mais sa probabilité d’être à tel ou tel endroit. Cela a donné de nombreuses "appli- cations" : votre ordinateur, votre télé- phone portable, entre autres. Mais un siècle plus tard, les physiciens sont toujours en désaccord sur ce que cela signifie vraiment. Je pense que si cette interprétation continue de diviser c’est parce que l’on refuse d’admettre ce qui va contre notre intuition. La force des mathématiques tient d’ailleurs au fait qu’elles n’ont aucune inhibition. L’étrangeté ne les arrête pas. "

Delà à penser qu'elles ne sont pas le fruit d'un hasard aléatoire, disons que leur intangibilité et leur précision sont des indices intéressants,c'est tout ce que l'on peut dire d'objectif...

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
L'absence de preuve n'est pas une preuve du contraire. Ça ne démontre rien, uniquement. Pire, je trouve ce raisonnement très douteux : soit on prouve l'existence d'une entité créatrice empiriquement, soit on ne prouve pas empiriquement l'entité en question et donc cela prouve son existence puisqu'elle dépasse notre entendement...Bonjour le raisonnement qui exclu toute hypothèse comme "Et si l'entité n'existait pas ?" ou encore "On n'en saura certainement jamais rien, donc quoi qu'on dise, toute discussion autour de ce sujet est vaine"

Et bien il y a une identité assez triviale entre l'être et la perception. Il n'y a aucune raison que ce raisonnement soit plus douteux que le matérialisme pur et dur : ce sont deux visions du monde cohérentes.

S'il y a perception alors il y a un être ; s'il y a un être il y a perception.

Cela provient de l'impossibilité de distinguer entre la réalité et les contenus de la pensée qui appréhendent la réalité.

Ainsi Dieu garantirait la cohérence et l'intelligibilité de l'univers, ou pour le moins son idée (l'idée de Dieu) peut-être être perçue comme un préalable à la recherche scientifique (consciemment ou non), son idéal d'intelligibilité permettant au savant de travailler : effectivement pour chercher à comprendre il faut le principe à priori qu'il y ait réellement quelque chose à comprendre.

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

effectivement pour chercher à comprendre il faut le principe à priori qu'il y ait réellement quelque chose à comprendre.

Bien vue.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Il est vrai que nous pourrions voir un signe aussi dans le fait que certains objets mathématiques puissent se retrouver avec une telle récurrence dans la nature elle-même. Combien de découvertes et de développements mathématiques sans applications concrètes dans un premier temps, mais se révélant par la suite des investigations un outil puissant pour décrire une réalité physique/biologique/etc..? Comment expliquer que tous les développements mathématiques se soient révélés efficaces à un niveau ou un autre pour décrire la réalité? Et si les mathématiques étaient le réservoir des formes de ce monde? Tout se déroule comme si c'était le cas évidemment! Cela me donne une idée de sujet!

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Membre, 76ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Je pense que ce Tegmark n'a aucune idée de ce qu'il raconte.

Êtes vous sur de "penser"?

La pensée réflexe est limitée au bulbe rachidien, elle est dominante chez les reptiles, les vers et autres créatures simples.

Pourtant même chez des planaires vers élémentaires,des expériences lorsqu'on leur coupe la tête et qu'elle repousse, montrent que leur conscience repousse également à l'identique, avec le nouveau cerveau.

La question est donc où est le siège exact de la conscience?

Cette question ne concerne que ceux qui ont une conscience et un certain libre arbitre, évidemment. :hehe:

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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
Posté(e)

Et bien il y a une identité assez triviale entre l'être et la perception. Il n'y a aucune raison que ce raisonnement soit plus douteux que le matérialisme pur et dur : ce sont deux visions du monde cohérentes.

Désolé, mais l'absence de preuve, c'est juste l'absence de preuve. Les arguments fallacieux du type "l'un comme l'autre se valent" (grossier relativisme) dans le but de défendre un autre argument fallacieux, ça me semble hautement risqué...

Démonstration que l'absence de preuve n'est pas une preuve du contraire : je vous accuse d'être un meurtrier, vous n'avez pas la preuve de votre innocence, donc selon vous, j'aurais raison car l'absence de votre preuve d'innocence serait une preuve indirecte de votre culpabilité.

S'il y a perception alors il y a un être ; s'il y a un être il y a perception.

Cela provient de l'impossibilité de distinguer entre la réalité et les contenus de la pensée qui appréhendent la réalité.

Ainsi Dieu garantirait la cohérence et l'intelligibilité de l'univers, ou pour le moins son idée (l'idée de Dieu) peut-être être perçue comme un préalable à la recherche scientifique (consciemment ou non), son idéal d'intelligibilité permettant au savant de travailler : effectivement pour chercher à comprendre il faut le principe à priori qu'il y ait réellement quelque chose à comprendre.

Sauf que non : toutes les écritures, toutes les interprétations du divin se fondent justement sur l'incapacité de l'homme à comprendre dieu de notre vivant, l'accès à sa compréhension ne pouvant se faire qu'à notre mort, et encore ! C'est le principe d'une entité transcendantale : elle dépasse notre entendement.

Tenter de justifier l'existence de dieu par un dessein intelligent est pseudo-scientifique. Dieu n'est pas la garantie de la cohérence de l'univers et de son intelligibilité. Dieu n'est qu'une réponse pratique qui n'apporte ni capacité de prédiction, ni éléments de compréhension. En quoi alors dieu serait une garantie, puisqu'au contraire il n'apporte strictement rien sur le plan de la compréhension ou du prédictif ? Quand une catastrophe se produit, combien de gens se disent "C'est la volonté divine" en se contentant de ça sans jamais se dire qu'en fait il s'agit d'un phénomène météorologique ou géologique explicable ? Combien se contente de voir "la volonté divine" pour accepter les conséquences des conneries que leurs semblables humains commettent ?

Ce n'est pas une garantie intellectuelle, c'est juste une sortie de secours morale pour essayer d'accepter un monde absurde en lui donnant un sens. Or, il n'en a pas.

Modifié par Objection
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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
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Démonstration que l'absence de preuve n'est pas une preuve du contraire : je vous accuse d'être un meurtrier, vous n'avez pas la preuve de votre innocence, donc selon vous, j'aurais raison car l'absence de votre preuve d'innocence serait une preuve indirecte de votre culpabilité.

Ton exemple est incorrect, car il te faudrait un exemple, ou de toute évidence il n'existe aucune preuve matériel de l’innocence de l'accusé, or le postulat de base d'une enquête policière c'est que tout meurtrier laisse des traces matériels, lors de son crime, donc ce principe tant à prouver que si X commet un meurtre il existe toujours des traces de sa culpabilité.

Modifié par contrexemple
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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
Posté(e)

Ton exemple est incorrect, car il te faudrait un exemple, ou de toute évidence il n'existe aucune preuve matériel de l’innocence de l'accusé, or le postulat de base d'une enquête policière c'est que tous meurtre laisse des traces matériels, donc ce principe tant à prouver que si X commet un meurtre il existe toujours des traces de sa culpabilité.

Visiblement, vous n'avez vraiment pas compris l'argument qui est une métaphore accessoirement... J'vais pas me fatiguer à expliquer quelques bases d'épistémologie à quelqu'un qui comprend même pas le principe logique à l'oeuvre.

Modifié par Objection
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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
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Ok, ce n'est pas la réponse que j'attendais mais c'est aussi une manière de répondre.

Bonne journée.

PS : au cas tu ne l'aurais pas compris, l’innocence de l'accusé serait prouvé par la culpabilité exclusive de X (qui est différent de l'accusé).

Modifié par contrexemple
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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
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Visiblement, vous n'avez toujours pas compris : l'absence de preuve n'est pas une preuve du contraire. Vous partez dans un délire avec l'ajout de conditions, d'un scénario alors que c'était inutile.

L'exemple se suffit à lui-même : "Si tu n'as pas la preuve de ton innocence, c'est alors la preuve que tu es coupable" n'est pas un raisonnement valide. L'absence de preuve ne signifie rien d'autre qu'il n'y a pas de preuve.

Est-ce clair ? Si oui, tant mieux ; si non, alors merci de passer votre chemin. J'suis pas là pour donner un cours.

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
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1/L'exemple se suffit à lui-même : "Si tu n'as pas la preuve de ton innocence, c'est alors la preuve que tu es coupable" n'est pas un raisonnement valide.

2/Est-ce clair ? Si oui, tant mieux ; si non, alors merci de passer votre chemin. J'suis pas là pour donner un cours.

1/Ce n'est pas tout à fait de cela dont il est question ici, mais :

"si personne (y compris toi) n'a la preuve, passer plus d'un millénaire, de ton innocence, alors c'est la preuve que tu es coupable."

Je pense que cela peut être valide.

2/Il est surtout clair que je n'aurais pas les moyens de vous payer, vos cours particulier.

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Invité Objection
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Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
Posté(e)

1/Ce n'est pas tout à fait de cela dont il est question ici, mais :

"si personne (y compris toi) n'a la preuve, passer plus d'un millénaire, de ton innocence, alors c'est la preuve que tu es coupable."

Je pense que cela peut être valide.

2/Il est surtout clair que je n'aurais pas les moyens de vous payer, vos cours particulier.

J'vais être clair : quand il n'y a pas de preuve, il n'y a pas de preuve, donc rien à affirmer on infirmer. C'est tout. C'est pas compliqué à comprendre non ? Inutile d'ajouter des conditions grotesques pour essayer d'avoir raison.

Modifié par Objection
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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Désolé, mais l'absence de preuve, c'est juste l'absence de preuve. Les arguments fallacieux du type "l'un comme l'autre se valent" (grossier relativisme) dans le but de défendre un autre argument fallacieux, ça me semble hautement risqué...

Démonstration que l'absence de preuve n'est pas une preuve du contraire : je vous accuse d'être un meurtrier, vous n'avez pas la preuve de votre innocence, donc selon vous, j'aurais raison car l'absence de votre preuve d'innocence serait une preuve indirecte de votre culpabilité.

Il n'y a pas besoin d'autre preuve : la réalité supposée de l'être est dans la perception que nous avons de ses manifestations.

Sauf que non : toutes les écritures, toutes les interprétations du divin se fondent justement sur l'incapacité de l'homme à comprendre dieu de notre vivant, l'accès à sa compréhension ne pouvant se faire qu'à notre mort, et encore ! C'est le principe d'une entité transcendantale : elle dépasse notre entendement.

Tenter de justifier l'existence de dieu par un dessein intelligent est pseudo-scientifique. Dieu n'est pas la garantie de la cohérence de l'univers et de son intelligibilité. Dieu n'est qu'une réponse pratique qui n'apporte ni capacité de prédiction, ni éléments de compréhension. En quoi alors dieu serait une garantie, puisqu'au contraire il n'apporte strictement rien sur le plan de la compréhension ou du prédictif ? Quand une catastrophe se produit, combien de gens se disent "C'est la volonté divine" en se contentant de ça sans jamais se dire qu'en fait il s'agit d'un phénomène météorologique ou géologique explicable ? Combien se contente de voir "la volonté divine" pour accepter les conséquences des conneries que leurs semblables humains commettent ?

Ce n'est pas une garantie intellectuelle, c'est juste une sortie de secours morale pour essayer d'accepter un monde absurde en lui donnant un sens. Or, il n'en a pas.

Pourtant nous pouvons voir dans la prépondérance de certains nombres comme le nombre d'or dans le corps humain.

Comment peut-on l'expliquer?

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
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Cher Objection,

Quand il n'y a pas de preuve, on peut affirmer : "il n'y a pas de preuve".

Vous vous servez de principe générale pour invalider un principe générale...après comme vous le dîtes je ne suis pas épistémologue et encore moins logicien...

PS : si vous ne voulez pas donner de cours de votre spécialité je vous invite à participer dans des forums plus spécialisés, ou vous pourrez montrer vos diplômes, voir plus si affinité.

Sur ce, bonne journée.

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Invité Objection
Invités, Posté(e)
Invité Objection
Invité Objection Invités 0 message
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Il n'y a pas besoin d'autre preuve : la réalité supposée de l'être est dans la perception que nous avons de ses manifestations.

Sauf qu'encore une fois, il est parfaitement hypothétique et indémontrable de voir dans les lois de l'univers une manifestation divine quelconque. Ce n'est que pure conviction, nullement un fait.

Pourtant nous pouvons voir dans la prépondérance de certains nombres comme le nombre d'or dans le corps humain.

Comment peut-on l'expliquer?

Considération purement esthétique, en rien objectif. On retrouve le nombre d'or partout, tout comme Pi... Cela ne signifie strictement rien et je ne vais pas me baser sur une youtuberie mystique pour croire le contraire.

C'est bien le propre de l'homme ça : se projeter et faire de l'anthropocentrisme à tout-va. C'est pas parce qu'on trouve ça beau ou bien foutu que c'est le fruit d'une intelligence quelconque. On appelle cet argument de fond de tiroir un raisonnement panglossien, du genre "C'est dingue, la banane a été créée pour qu'on l’épluche facilement !"

Ce qui revient au problème premier : la question métaphysique initiale ne conduira à rien qu'à une prêche de sa paroisse en opposant ceux qui voient dans les lois physiques la manifestation divine, les sceptiques qui se gardent bien de dire qu'il existe ou pas une cause première et ceux qui réfute l'hypothèse même d'une cause première...

Modifié par Objection
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