La salope

Si on a la curiosité d'ouvrir un dictionnaire (ou de regarder sur internet) au mot "salope", voilà sur quoi l'on tombe :

Nom commun

Singulier Pluriel salope salopes \sa.lɔp\ salope \sa.lɔp\ féminin

1. (Vulgaire) (Péjoratif) (Injurieux) Femme de mauvaise vie, dévergondée, débauchée.
   • Quelle adorable salope elle deviendra en peu de temps, je suppose, si elle tombe sur un amant habile. — (Michel Balfort, Journal d’un homme de nulle part, Galilée, 1977, p. 162)

[*](Vulgaire) (Péjoratif) (Injurieux) Femme méprisable, garce sans scrupules, aux mœurs corrompues et prête à tout pour réussir, avec, en général, une connotation sexuelle.

• T’es prête à tout pour briser tout autour de toi ! T’es qu’une salope. — (Élisabeth Jolivet, Plaidoyer d’une mauvaise fille, Le Manuscrit, 2002, p. 129)
• Arthur, roi de Bretagne, s’adressant à sa demi-sœur Anna de Tintagel — Dans la catégorie salope géante, vous êtes quand même hors concours, hein […] Y en a pas beaucoup qui vous tiennent le menton, croyez-moi ! À part maman, peut-être… […] Et, entre nous, quand on a deux ronds de dignité, on ne traite pas quelqu’un de bâtard pendant trente ans pour finir par lui demander des services. — (Kaamelot, Livre V, épisode 34, La Supplique)

Or aujourd'hui, notamment par le biais des féministes, le mot "salope" est devenu une insulte sexiste. Ce mot a pourtant une définition claire, vulgaire certes, employée à tort et à travers sans doute, par des volontés dépréciatives incontestablement, mais tout de même une définition.

Ainsi, est-il sexiste de dire d'une femme méprisable, garce, sans scrupules, aux moeurs corrompues et prête à tout pour réussir qu'elle est une salope alors que le dictionnaire il s'agit juste de la manière dont la langue française la défini ?

Est-il sexiste de dire d'une femme de mauvaise vie, dévergondée, débauchée, qu'elle est une salope pour les mêmes raisons ? (soucis de politesse mis à part)

Le problème vient-il du fait qu'il existe un mot particulier pour désigner les femmes ainsi et non les hommes ? (quoique ... "salaud", non? )

Déplacement sémantique... embrasser signifie prendre dans ses bras et baiser faire un bisou... aujourd'hui embrasser signifie faire des bises et baiser consiste à s'enfiler.

Tu permets que je te baise? Non... je pense que ça ne passera pas... salope non plus, difficile à réhabiliter.

Ben c'est comme si au delà de l'insulte, un homme se plaignait qu'on dise de lui qu'il est un connard non pas parce que c'est une insulte mais parce que c'est sexiste.

"Enculé" reste une insulte réservée aux hommes... on peut dire que c'est sexiste si on le souhaite. Mais il reste dans le cerveau un héritage arriéré qui considère la pénétration comme une sorte de faiblesse et de soumission.

"Salope" a encore une double signification parce que c'est une insulte qui frappe aussi les femmes qui refusent les avances des hommes... En somme, la femme dit "oui" et c'est une salope... la femme dit non et c'est encore une salope.

Notons que "salope" peut aussi désigner des gays qui adorent se faire malmener au lit...

C'est la page de la sémantique de l'insulte ,ici à l'adresse exclusive des femmes?

Bon ...pourquoi pas ..;Une connasse mot écrit également conasse est une femme très sotte!

il y a aussi les salauds

Certes mais privilège de la force?

Quand on traite quelqu'un de connaud ,c'est le traiter de TRIPLE sot!Ah ,ces hommes faut toujours que ça fasse les fiers à bras,même dans la connerie!

"queutard" est arrivée avec notre société plus prude qu'il y a quelques années. Là où il était glorieux de niquer tout ce qui bouge, il y a désormais une insulte pour qualifier l'utilisation de la queue de l'homme. Ce qui me semble par contre être une régression puisque l'égalité homme femme devrait consister non pas à brimer la sexualité masculine comme on a brider la sexualité féminine, mais à faire en sorte de la sexualité féminine puisse s'exprimer naturellement et sans contrainte.

Si on a la curiosité d'ouvrir un dictionnaire (ou de regarder sur internet) au mot "salope", voilà sur quoi l'on tombe :

Or aujourd'hui, notamment par le biais des féministes, le mot "salope" est devenu une insulte sexiste. Ce mot a pourtant une définition claire, vulgaire certes, employée à tort et à travers sans doute, par des volontés dépréciatives incontestablement, mais tout de même une définition.

Ainsi, est-il sexiste de dire d'une femme méprisable, garce, sans scrupules, aux moeurs corrompues et prête à tout pour réussir qu'elle est une salope alors que le dictionnaire il s'agit juste de la manière dont la langue française la défini ?

Est-il sexiste de dire d'une femme de mauvaise vie, dévergondée, débauchée, qu'elle est une salope pour les mêmes raisons ? (soucis de politesse mis à part)

Le problème vient-il du fait qu'il existe un mot particulier pour désigner les femmes ainsi et non les hommes ? (quoique ... "salaud", non? )

Pauvre Zemmour et pauvre Savonarol !

Aucune finesse, aucune élégance dans la pensée !

C'est juste l'apologie du vulgaire jugé comme bon sens !

Pour eux, le féminisme est responsable de la fin du patriarcat, de la mort du père,

(c’est un leitmotiv), de la fin du mariage, de la fin de la famille,

de la fin de la virilité, de la féminisation de la France et donc de son "avachissement"

Le développement de la société de consommation et de la financiarisation de l’économie, :smile2:

c'est à cause du combat des femmes pour l'égalité des droits.

Les pères d’avant « contenaient les pulsions consommatrices » tandis que les femmes,

elles, sont des agents du consumérisme et donc du grand marché libéral !

Ainsi les femmes qui font souvent et depuis très longtemps le marché et les courses font aussi,

qui l’eut cru, le grand marché !

Bref le féminisme, les femmes, les mères, confondues les unes aux autres sont des contributrices

principales de la destruction de la société et de la France.

Des SALOPES ! :smile2: :smile2:

Mais non,à force d'être des queutards (je cite ton propre terme si élégant)inconséquents vous avez surpeuplé la Terre:comme on n'a plus besoin d'alourdir notre poids écologique dans un écosystème saturé d'humains on a décidé de donner aux femmes accès à la connaissance des processus de la conception et on a décidé de nous donner les moyens de ne plus pondre les gamins à la douzaine ;Du coup,elles ne ne sont plus confrontées -quand elles ne sont pas idiotes -aux grossesses non désirées et aux avortements forcés!De ce fait ,les femmes sont devenues des hommes comme les autres et vous renvoient à vos propres comportements et cela vous déstabilise!

C'est le principe de la discrimination positive: pendant une période où l'on souhaite améliorer la reconnaissance d'un groupe quelconque, on le discriminera positivement, le temps de créer une habitude qui annulera la discrimination qui existait jusqu'alors. Cela suppose que la discrimination positive ne soit que provisoire. Les féministes nous demandent donc de ne plus traiter les femmes de salopes, afin que nous soyons plus attentifs à ce qu'elles sont avant de juger. Mais ça n'empêche pas qu'il y ait effectivement des femmes dont il est parfaitement légitime de déclarer la saloperie.

Mais non,à force d'être des queutards (je cite ton propre terme si élégant)inconséquents vous avez surpeuplé la Terre:comme on n'a plus besoin d'alourdir notre poids écologique dans un écosystème saturé d'humains on a décidé de donner aux femmes accès à la connaissance des processus de la conception et on a décidé de nous donner les moyens de ne plus pondre les gamins à la douzaine ;Du coup,elles ne ne sont plus confrontées -quand elles ne sont pas idiotes -aux grossesses non désirées et aux avortements forcés!De ce fait ,les femmes sont devenues des hommes comme les autres et vous renvoient à vos propres comportements et cela vous déstabilise!

Hélas non (pour l'égalité de traitement dans la sexualité), aujourd'hui encore lorsqu'on a des jumeaux, un gars et une fille, on va encourager l'adolescent à niquer en lui filant des capotes alors qu'à l'adolescente on va surtout filer des conseils pour dire non aux garçons. Un vrai traitement d'égalité consisterait à encourager les adolescents non pas à faire ceci ou cela mais à suivre leurs propres désirs et à faire ce que EUX souhaitent faire.

Mais ça n'empêche pas qu'il y ait effectivement des femmes dont il est parfaitement légitime de déclarer la saloperie.

Et quelle est l'insulte pour définir un homme qui se permet de juger des femmes sur leur comportement ou sur l'utilisation de leur vagin?

lol

un dindon. ^^

C'est le principe de la discrimination positive: pendant une période où l'on souhaite améliorer la reconnaissance d'un groupe quelconque, on le discriminera positivement, le temps de créer une habitude qui annulera la discrimination qui existait jusqu'alors. Cela suppose que la discrimination positive ne soit que provisoire. Les féministes nous demandent donc de ne plus traiter les femmes de salopes, afin que nous soyons plus attentifs à ce qu'elles sont avant de juger. Mais ça n'empêche pas qu'il y ait effectivement des femmes dont il est parfaitement légitime de déclarer la saloperie.

Absolument, c'est donc une énième volonté politico-idéologique de contenir le sens des mots quand ce sens nuit à l'idéologie.

"Salope" a encore une double signification parce que c'est une insulte qui frappe aussi les femmes qui refusent les avances des hommes... En somme, la femme dit "oui" et c'est une salope... la femme dit non et c'est encore une salope.

Quid des vraies salopes qui correspondent à la définition du mot ? Elles ont cessé d'exister ?

"Enculé" reste une insulte réservée aux hommes... on peut dire que c'est sexiste si on le souhaite.

En fait, tout insulte qui ne serait pas unisexe est de fait à considérer comme sexiste puisque le sexisme est le fait de considérer qu'il y a des différences entre les hommes et les femmes.

C'est le principe de la discrimination positive: pendant une période où l'on souhaite améliorer la reconnaissance d'un groupe quelconque, on le discriminera positivement, le temps de créer une habitude qui annulera la discrimination qui existait jusqu'alors. Cela suppose que la discrimination positive ne soit que provisoire. Les féministes nous demandent donc de ne plus traiter les femmes de salopes, afin que nous soyons plus attentifs à ce qu'elles sont avant de juger. Mais ça n'empêche pas qu'il y ait effectivement des femmes dont il est parfaitement légitime de déclarer la saloperie.

Les féministes ne demandent pas de discrimination positive mais

des droits égaux ! Elles luttent pour l'émancipation de tous et toutes !

Le combat n'est pas gagné ! :smile2: malheureusement,

il y a des réactionnaires qui préfèrent le règne des privilèges !

Quid des vraies salopes qui correspondent à la définition du mot ? Elles ont cessé d'exister ?

En fait, toute insulte qui ne serait pas unisexe est de fait

à considérer comme sexiste puisque le sexisme est le fait de considérer

qu'il y a des différences entre les hommes et les femmes.

Pour quelqu'un qui nous invite à consulter le dictionnaire, :smile2:

vois la définition de SEXISME: Attitude discriminatoire fondée sur le sexe. (Larousse)

Faut-il que la moitié de l'humanité ait des droits et l'autre non ? c'est ça la discrimination

sexiste :blush:

On m'a toujours expliqué que les fallopes se bouchent quand on les trompe

C'est pas des conaffes !!!

Les féministes ne demandent pas de discrimination positive mais des droits égaux ! Elles luttent pour l'émancipation de tous et toutes !

Oui, et la discrimination positive est l'un des instruments qui servent cette fin.

Oui, c'est discriminant :smile2: :smile2:

Le Sénat a voté samedi, contre l'avis du gouvernement,

la réduction à 5,5% contre 20% du taux de TVA appliqué

aux protections hygiéniques féminines.

Absolument, c'est donc une énième volonté politico-idéologique de contenir le sens des mots quand ce sens nuit à l'idéologie.

C'est exact.

Maintenant, pour être juste, il faut bien admettre que le mot ait pu être galvaudé par certains hommes qui l'utilisaient et qui continuent de l'utiliser pour désigner toute femme qui, par exemple, échappe à leur désir. Les féministes ne font alors que rendre la monnaie de leur pièce à ces messieurs.

Le Sénat a voté samedi, contre l'avis du gouvernement,

la réduction à 5,5% contre 20% du taux de TVA appliqué

aux protections hygiéniques féminines.

Au Québec, les femmes ne paient aucune taxe sur leur protections !

En même temps, la TVA est une taxe sur la valeur ajoutée et on ne peut pas dire que ce qu'ajoutent les femmes à leur serviette hygiénique ait une quelconque valeur marchande.

Pour taxer, faudrait un dispositif de récupération pour faire du boudin rouge peut être...

Faudrait inventer.

Ce qui a de la valeur c'est ce qu'il y a entre les cuisses un peu comme les cuisses de grenouilles qui ont de la valeur et certains pro que c'est net (belle invention ce net mais c'est la règle des Monsieur Propre) ont inventé pas mal et ont été primés au concours les pines.