Aller au contenu

La Mode


Blaquière

Messages recommandés

Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Ouahou, d'un côté je vous envie de maîtriser les mots comme vous le faites, mais en même, ça limite l'accès à beaucoup de personnes qui pourraient avoir de quoi penser, mais pas de quoi s'exprimer, créan ainsi, un certain malaise et surtout une perte d'une bonne partie des "penseurs"...

Sinon, la mode nous démontre surtout le fonctionnement simple et curieux de nos cerveaux, on a démontré, plusieurs fois, que la variété forçait l'humain à consommer plus, à vouloir tout essayer, toucher, tester...

Alors entre créateur qui eux aussi sont influancés et commerçants qui sont là pour vendre, peut importe, ce qui compte c'est qu'au bout du compte les gens trouvent du plaisir et de la satisfaction à apparaître !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 40
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 034 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ouahou, d'un côté je vous envie de maîtriser les mots comme vous le faites, mais en même, ça limite l'accès à beaucoup de personnes qui pourraient avoir de quoi penser, mais pas de quoi s'exprimer, créan ainsi, un certain malaise et surtout une perte d'une bonne partie des "penseurs"...

Tu es libre de t'exprimer comme tu peux ou veux le faire, Blaquière ne se prive pas ! Il n'y a pas de modèle à suivre, pour moi, seul compte ce que tu veux dire, et que c'est un minimum pertinent.

Sinon, la mode nous démontre surtout le fonctionnement simple et curieux de nos cerveaux, on a démontré, plusieurs fois, que la variété forçait l'humain à consommer plus, à vouloir tout essayer, toucher, tester...

J'avais remarqué aussi, que plus on a de choix, et plus on est dans l'embarras, créant un malaise qu'il faut résorber. Je crois qu'il est plus dure de résister à la profusion que de se contenter de peu quand on manque de tout ( qu'il y a peu ). Ça doit être un réflexe conservé par l'évolution, qui nous dessert en ces temps d'abondance dans les pays " développés ".

Il doit être possible de refuser ce mode de fonctionnement, mais il faut avoir le tempérament qui va avec.

Alors entre créateur qui eux aussi sont influancés et commerçants qui sont là pour vendre, peut importe, ce qui compte c'est qu'au bout du compte les gens trouvent du plaisir et de la satisfaction à apparaître !

À ce rythme, on peut basculer dans la perversion la plus totale, non que notre apparence soit honteuse, mais qu'il ne faut pas s'y focaliser, n'avoir que ce seul objectif, ni de succomber à tout ce qui passe sous le nez, un peu de retenu pour ces êtres supérieurs serait la bien venue, que l'on se distingue au moins des cafards !? Ou de tout autre phénomène d'action-réaction tribal ou au contraire d'en jouer abusivement pour bien marquer les " territoires "/frontières, ce sont les extrêmes qui posent le plus de questions, comme chaque fois.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Pour que "l'effet mode" fonctionne, il faut qu'il suscite le désir.

La publicité l'a bien compris qui met en situation (en spectacle) pour attirer le chaland celui qui possède déjà l'objet (ou autre chose) à convoiter.

(C'est la mode en mode B de DdM !)

Il y a ici une certaine vérification du principe psychologique ou psychanalytique que le désir, c'est le désir de l'autre.

C'est comme ça que la pub nous accroche.

Et chez les enfants on peut aussi le vérifier.

Bon, mais le désir de philosopher ?

Et s'il naissait de l'exemple des philosophes ?

Vouloir philosopher par sans eux serait alors un simple effet de mauvaise foi ?...

(Des fois, je me dis que je dis vraiment n'importe quoi !)

Pour ce qui est de Nietzsche, j'ai trimbalé "la naissance de la tragédie" dans ma valise sans piger un seul mot pendant des années.

Je le traînais partout ! Je l'ouvrais de temps en temps... et je le refermais ! Sérieux ! Je pigeais rien...

Et puis un jour, je l'ai ouvert et je l'ai dévoré ! j'ai trouvé ça absolument génial.

Comment ça s'explique ? C'était le bon moment, j'étais prêt pour le comprendre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Bien sûr, mais d'un autre coté, si nous ne faisions que ressasser les idées des autres, il n'y aurait très vite plus aucun progrès, il faut donc bien que quelqu'un crée ou apporte de nouveaux éléments, ne se rattachant pas directement aux autres acquis.

De plus, le revers d'être trop immergé dans un domaine, un univers particulier, nous empêche d'avoir une vision plus réaliste, tout comme le jouer de football en plein match ne voit qu'une petite fraction du jeu, alors que le spectateur ou le commentateur voit bien plus clairement l'avancement du jeu, et celui qui n'est pas présent ou ne regarde pas, ne voit rien de spécial, ce qui veut dire que celui trop assidu en philosophie peut fort bien être le nez dans le guidon, dans le coeur de l'action, et pourtant ne pas voir correctement, alors qu'une personne plus détachée pourrait mieux s'en rendre compte, mais qu'une personne qui ne pratique aucunement la philosophie en sera complètement indifférente.

Tout n'est que question d'équilibre, et tout ceci rejoint une idée de topic que j'ai en tête, elle-même inspirée d'ailleurs, sur la déontologie du philosophe, à paraitre prochainement...

Être "activement impliqué dans l'échange d'idées qui a lieu entre nous et le monde" s'oppose à être "passivement impliqué dans l'échange d'idées qui a lieu entre nous et le monde". On ne peut pas faire autrement que d'être impliqué dans cet échange. C'est le milieu dans lequel nous vivons. Mais on peut s'y laisser dériver, y gober tout ce qui passe et qui satisfait notre vanité, ou bien on peut lever l'épée et se battre.

Ouahou, d'un côté je vous envie de maîtriser les mots comme vous le faites, mais en même, ça limite l'accès à beaucoup de personnes qui pourraient avoir de quoi penser, mais pas de quoi s'exprimer, créan ainsi, un certain malaise et surtout une perte d'une bonne partie des "penseurs"...

Pour un homme qui écrit mal, il y a des lieux de discussion philosophique par l'oral. Il va de soi que pour discuter de philosophie par écrit, il faut savoir bien écrire. C'est comme dire qu'il est dommage que les sprinters aux jeux olympiques aient une aussi bonne technique de course, car de la sorte, on se prive de coureurs naturellement talentueux qui ne jouissent pas de la même maîtrise technique...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Pour un homme qui écrit mal, il y a des lieux de discussion philosophique par l'oral.

Il va de soi que pour discuter de philosophie par écrit, il faut savoir bien écrire.

C'est comme dire qu'il est dommage que les sprinters aux jeux olympiques aient une aussi bonne technique de course, car de la sorte, on se prive de coureurs naturellement talentueux qui ne jouissent pas de la même maîtrise technique...

Au contraire, la philosophie est une expression d'une pensée profonde, d'une pensée de longue durée sur un sujet donné...

Le but, avant tout, c'est que cette pensée puisse profiter au plus grand nombre et non qu'elle soit limitée à des dominants littéraires ;)

C'est un petit peu comme un enfant allant s'adresser à son grand-père, pour lui poser une question existentielle, la plus connue étant: "Pourquoi on meurt ?"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Au contraire, la philosophie est une expression d'une pensée profonde, d'une pensée de longue durée sur un sujet donné...

Une "expression", précisément. Cela dénote qu'il ne faut pas seulement savoir penser, mais qu'il faut aussi savoir exprimer ce que l'on pense.

Mais oui, cela n'exclut pas qu'il faille parfois faire la lutte avec des poseurs littéraires: des jongleurs du langage qui n'ont pas vraiment d'idées intéressantes. Mais ils ne sont généralement pas difficiles à repérer: on s'ennuie à leur contact. De plus, ils sont peu nombreux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

On dirait heureusement, dans ce cas...

Mais on a aussi une faculté à penser qui est très différente d'une personne à une autre, le fonctionnement même du cerveau différe d'une personne à une autre, je ne parle pas de capacité ou d'intelligence, mais de méthode de penser, la façon dont on visualise les choses...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 156 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Pour que "l'effet mode" fonctionne, il faut qu'il suscite le désir.

La publicité l'a bien compris qui met en situation (en spectacle) pour attirer le chaland celui qui possède déjà l'objet (ou autre chose) à convoiter.

(C'est la mode en mode B de DdM !)

Il y a ici une certaine vérification du principe psychologique ou psychanalytique que le désir, c'est le désir de l'autre.

C'est comme ça que la pub nous accroche.

Et chez les enfants on peut aussi le vérifier.

Désir fort complexe puisque le corps-message se fait l'expression de deux composantes opposées et complémentaires : mimétisme et différenciation. Imiter quelqu'un (phénomène social) et désirer pourtant se distinguer de quelqu'un d'autre (phénomène psychologique d'individuation).

Cet engouement pour la mode, dans son aspect le plus subversif (avec mutilation du corps, piercing ou autre, recours à la drogue) ne serait-il pas symptomatique d'une fuite en avant moderniste et narcissique devant conduire tôt ou tard à une modification future du corps humain par clonage ? (Modernisme et mode ayant la même parenté étymologique).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

La mode est l’un des moyens les plus efficaces pour inciter les gens à consommer plus, toujours plus. Il faut bien que nos usines produisent et donc pour cela, il faut qu’elles puissent vendre leurs produits encore et toujours plus, pour fabriquer encore et toujours plus de produits, pour finalement faire encore et toujours plus de bénéfices.

L’Homme est un gamin gâté immature qui se lasse rapidement des jouets dont il dispose (vêtements par exemple). Il aime jouer avec son apparence et en profite pour cacher ses inhibitions derrière celle-ci ; pour cela, quoi de mieux que de changer de peau (de vêtements) très souvent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 156 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Sauf que dans le cas de ce que je qualifierai de "mode dure" (copyright Tison), la marche-arrière n'est plus possible (désir de modifier son corps au point de le cloner sous l'effet d'une possible nouvelle mode postmoderniste.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

On dirait heureusement, dans ce cas...

Mais on a aussi une faculté à penser qui est très différente d'une personne à une autre, le fonctionnement même du cerveau différe d'une personne à une autre, je ne parle pas de capacité ou d'intelligence, mais de méthode de penser, la façon dont on visualise les choses...

On confond souvent, dans l'esprit narcissique d'aujourd'hui, individualité et originalité de la pensée. Chacun a une pensée individuelle, aux accents uniques. En revanche, cela ne signifie pas qu'elle soit originale pour autant, qu'elle soit intéressante culturellement parlant.

Ou alors, par considération humaniste, je veux bien admettre l'idée hypothétique qu'à la base, chacun a quelque chose d'unique et d'original à apporter mais alors, une petite fraction seulement des individus auront la capacité d'expression nécessaire pour communiquer cet apport original dont ils sont porteurs.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Désir fort complexe puisque le corps-message se fait l'expression de deux composantes opposées et complémentaires : mimétisme et différenciation. Imiter quelqu'un (phénomène social) et désirer pourtant se distinguer de quelqu'un d'autre (phénomène psychologique d'individuation).

Cet engouement pour la mode, dans son aspect le plus subversif (avec mutilation du corps, piercing ou autre, recours à la drogue) ne serait-il pas symptomatique d'une fuite en avant moderniste et narcissique devant conduire tôt ou tard à une modification future du corps humain par clonage ? (Modernisme et mode ayant la même parenté étymologique).

Mimétisme et différenciation : c'est vrai que les deux sont contradictoires et pourtant complémentaires.

Suivre la mode en général correspond à une forme d'instinct grégaire, d'appartenance au groupe, mais être au top de la mode, être le (ou la) premier/e, être super "tendance",

c'est devenir leader tout en restant dans le groupe. Je reste dans le groupe, mais à une place privilégiée.

C'est là la seule possibilité de devenir chef ! Le solitaire n'est pas, ne veut pas, ne peut pas être chef.

Quand j'ai lancé le sujet, je pensais surtout à la mode vestimentaire qui est un phénomène étrange à comprendre, sans doute, mais amusant.

Puis en vous lisant, j'en viens à me poser le problème des modes de pensées.

En ce moment (mais est-ce que ça n'a pas toujours été le cas ?) nous nous rendons bien compte qu'il y a une pensée "à la mode".

C'est le politiquement correct en un sens.

Je pense à deux éléments par exemple.

L'économisme et l'antiracisme (et/ou anti-antisémitisme!) a priori.

(Bien sûr, je ne veux pas dire qu'il y ait lieu d'être légitimement ou objectivement raciste, mais qu'il est question par exemple d'éliminer le mot même de race.

Et cela au moment même où la génétique nous montre que l'on peut remonter jusque aux temps préhistoriques de notre espèce. Et chercher les différences d'un groupe à l'autre.)

Il me semble qu'au lieu de nier les différences il faudrait apprendre, s'entraîner à vivre, à faire avec.

De la même façon, si l'on ne sacrifie pas au tout économique ou tout financier, on devient forcément ringard. (Plus à la mode).

Dans ce cas, la mode impose une idéologie absolue et totale.

Mais il y a aussi la mode en variété : qui osera dire par exemple que le rap (dans son immense majorité) pointe quasiment le degré zéro de la musique

et de la poésie ?

ou que les comédies musicales dont on nous abreuve ne sont que de la soupe musicale ?

que toutes les chorégraphies qu'on nous présente sont parfaitement ridicules,

ou qu'en art plastique que le fameux "plug anal" mérite à peine un clou pour le crever ?

En fait la mode intellectuelle actuelle consiste à nier les différences, l'esprit critique et à dire "Tout se vaut".

Et l'indifférenciation me semble une façon de ne plus penser.

Nous nous acheminons vaille que vaille vers la pensée et le goût (désir) unique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

On confond souvent, dans l'esprit narcissique d'aujourd'hui, individualité et originalité de la pensée. Chacun a une pensée individuelle, aux accents uniques. En revanche, cela ne signifie pas qu'elle soit originale pour autant, qu'elle soit intéressante culturellement parlant.

Ou alors, par considération humaniste, je veux bien admettre l'idée hypothétique qu'à la base, chacun a quelque chose d'unique et d'original à apporter mais alors, une petite fraction seulement des individus auront la capacité d'expression nécessaire pour communiquer cet apport original dont ils sont porteurs.

La considération humaniste, c'est généreux !

Mais il est bien plus probable que quasiment personne n'ait rien à apporter de neuf.

Et c'est justement là la raison du succès de la mode : changer pour changer.

L'illusion formelle de la nouveauté.

La réalité du neuf sur la forme et ce qu'elle a de plus superficiel pour palier à un vide profond.

Reste le plaisir qu'apporte l'illusion.

Qui n'est pas rien mais reste peu de chose.

Et surtout éphémère.

Nietzsche semblait dire que cette façon de calmer une angoisse (timidité) par une mode (stéréotypée) libérait l'esprit en vue d'autres activités.

J'en doute. Et je me demande si elle ne bloque pas au contraire l'individu dans une satisfaction narcissique momentanée.

Dans la jouissance de la consommation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 034 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il y a ici une certaine vérification du principe psychologique ou psychanalytique que le désir, c'est le désir de l'autre.

C'est comme ça que la pub nous accroche.

Et chez les enfants on peut aussi le vérifier.

Oui mais pas uniquement, on peut jouer sur les deux tableaux, soit composer avec l'envie, et donc le désir de l'autre, je désire ce que l'autre a, dans ce cas c'est un comportement réflexe, si les autres s'y intéresse je veux savoir ce que ça fait, ça doit être bien, j'en veux aussi, j'veux être dans les premiers à l'avoir, c'est bon pour mon image, c'est une sorte de comparaison avec autrui, ou alors atteindre l'individu directement, ce qu'il veut lui, en tant qu'animal pensant, c'est à dire ce qu'il attend sciemment, comme ce qu'il attend inconsciemment, ce qui le touche sans détour, les instincts les plus primitifs/primaires, d'où les innombrables publicités avec des femmes dévêtues, pour que la personne associe son désir premier avec l'objet ou le concept, ou un simulacre de plaisir quasi-sexuel, comme avec les marques de café, ou de boissons autres, dans ce cas ce sont des mises en scène, des illustrations, des incitations par l'intermédiaire d'autres que moi.

Bon, mais le désir de philosopher ?

Et s'il naissait de l'exemple des philosophes ?

Vouloir philosopher par sans eux serait alors un simple effet de mauvaise foi ?...

Je ne te répondrai qu'à partir de mon propre cas, ce n'est pas un désir, mais un besoin, dans le sens où il n'est pas suscité mais primaire.

Toujours selon ma propre existence, j'ajouterai que je philosophais bien avant de savoir nommer ma pratique intellectuelle comme telle, tout comme Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ou comme n'importe quel bébé qui se comporte comme un petit scientifique.

Pour ce qui est de Nietzsche, j'ai trimbalé "la naissance de la tragédie" dans ma valise sans piger un seul mot pendant des années.

Je le traînais partout ! Je l'ouvrais de temps en temps... et je le refermais ! Sérieux ! Je pigeais rien...

Et puis un jour, je l'ai ouvert et je l'ai dévoré ! j'ai trouvé ça absolument génial.

Comment ça s'explique ? C'était le bon moment, j'étais prêt pour le comprendre.

Je crois que même traduit en français, il peut subsister des éléments qui nous paraissent " cryptés ", et donc non saisissables, puis le jour où nous trouvons les clefs de décodage, nous pouvons enfin prendre connaissance du contenu sans frein, ainsi en va t-il pour Kant et sa critique de la raison pure, longtemps resté indéchiffrable pour moi, alors que finalement ce qu'il dit est assez simple, compréhensible et déjà assimilé.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 034 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Être "activement impliqué dans l'échange d'idées qui a lieu entre nous et le monde" s'oppose à être "passivement impliqué dans l'échange d'idées qui a lieu entre nous et le monde". On ne peut pas faire autrement que d'être impliqué dans cet échange. C'est le milieu dans lequel nous vivons. Mais on peut s'y laisser dériver, y gober tout ce qui passe et qui satisfait notre vanité, ou bien on peut lever l'épée et se battre.

Je ne dis pas le contraire, mais dans ton premier message tu laissais entendre une sorte d'opposition entre " activement impliqué dans l'échange d'idées " et " de créer ex nihilo ses propres pensées ", ce pour quoi j'ai réagi, en disant que, activement ou pas engagé dans l'échange, ne change rien à la tournure des évènements, il faut tôt ou tard des idées neuves si l'on veut progresser, comme lorsque l'on est gamin et que l'on a un nombre réduit de pièces de construction Duplo ou Lego, il n'y a bien que lorsqu'il y aura de nouvelles pièces que le jeu évoluera à nouveau, sauf qu'ici les pièces peuvent être de simples idées, de la substance immatérielle, que chacun peut produire par lui-même, en s'appuyant pourquoi pas sur d'autres idées qui ne sont pas de nous, comme n'importe quelle invention ou création, c'est le petit plus adjoint qui fait toute la différence, l'originalité, le changement de perspective.

Cet engouement pour la mode, dans son aspect le plus subversif (avec mutilation du corps, piercing ou autre, recours à la drogue) ne serait-il pas symptomatique d'une fuite en avant moderniste et narcissique devant conduire tôt ou tard à une modification future du corps humain par clonage ? (Modernisme et mode ayant la même parenté étymologique).

Ce phénomène est déjà en marche et s'appelle le transhumanisme ! Pas très réjouissant/reluisant.

Il faudrait un changement radical d'appréhension de la vie, par nous autres les humains, c'est d'apprendre à vivre et à se contenter de ce que l'on a présentement, plutôt que dans le désir permanent de ce qui nous manque, de ce qui nous fait défaut, car ce mouvement est sans fin, une spirale vicieuse s'enclenche, nous entrainant davantage vers notre perte, que notre bonheur, nous courrons après notre ombre, au lieu de prendre le temps nécessaire pour toute chose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les gens font ce qu'ils veulent.

Il n'appartient qu'à soi-même de ne pas se laisser "envoûter" par une vérité, une pensée, une constatation, aussi bonne et juste soit-elle.

Prendre le temps de pour toute chose oui.

Mais aussi prendre le temps avec poigne quand il le faut. Autrement c'est lui qui nous prend sans que l'on s'en aperçoive.

La vie est un tout qui s'écoute. Autrement on ne voit pas que l'on est son propre effet de mode, et ainsi on s’endort soi-même constamment sans même le savoir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

La vie est un tout qui s'écoule. Autrement on ne voit pas que l'on est son propre effet de mode, et ainsi on s’endort soi-même constamment sans même le savoir.

C'est pas bête du tout ça.

Ainsi le temps qui passe est le premier allié de la mode.

Dans son mécanisme dans son avènement.

Et sacrifier à la mode reviendrait à nier le temps qui passe...

(Le nouveau est par définition le contraire de l'ancien et le nie.)

La mode, contraire de l'histoire ?

J'édite :

Mais je pense à un truc marrant.

en ce moment la mode pour les hommes, c'est la boule à zéro.

Sans doute c'est venu en grande partie sous l'influence de ceux qui perdent leurs cheveux et se trouvent plus jolis la boule à zéro qu'avec seulement la tonsure et une bande de cheveux d'une tempe à l'autre en passant par derrière.

Mais voilà il se trouve qu'un crâne à zéro ça fait quand même une peu "tête de b..."

Il semblerait donc y avoir aussi une influence de l'homosexualité qui nécessairement se pose le problème de la virilité.

Ce qui correspond parfaitement à la perde de virilité dont on nous rabat les oreilles :

Le phallus, ou on l'a, ou on l'est. Avec la boule à zéro, on l'est, ya pas de doute.

Mais en même temps la mode pour les hommes est de garder la barbe.

J'imagine que c'est en grande partie sous l'influence de l'Islam où c'est la mode depuis toujours.

Or j'interprète personnellement cette barbe islamique comme un besoin des fidèles hommes comme un désir inconscient de ressembler --en particulier vus à l'envers sans la moustache-) à un sexe de femme pour plaire à Dieu.

Pardonnez-moi cette vulgarité, mais nous voilà entrés dans l'époque :

"Mi-chatte mi-bite" !!!

Nous voilà beaux !

La formule va remplacer "entre chien et loup" j'en prendrais le pari !

(On vit une époque formidable !...)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

coucou....

perso je trouve le concept de mode un peu trop lent et peu créatif , il y aurait beaucoup mieux à faire , il suffit d'oser :

53817584.jpg

4radnv45jkkj-Copie2-Copie-Copie-Copie-1.jpg

implants.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Coucou !

Les cornes... c'est un accessoire à double tranchant !

Au village voisin, (à G....t) y'avait un bonhomme réputé "porter les cornes"...

Un jour qu'il se disputait avec un autre type, l'autre lui a rétorqué :

"E tu, s'aviès coumo leis escaragots, leis ueilhs au bout deis banos, d'eici vériès l'Américo".

Ce qui peut se traduire par :

"Et toi, si t'avais comme les escargots les yeux au bout des cornes, d'ici tu verrais l'Amérique".

Un jour qu'il passait dans la rue, un lampadaire s'est décroché et lui est tombé, manque de pot, pile sur la tête.

Vous imaginez les commentaires :

"Pas estounant, que l'agué agantat émé lei banos qu'a !"

(Pas étonnant qu'il l'ait accroché avec les cornes qu'il a !)

Alors, les cornes, vaut mieux éviter...

(C'était un petit entracte humoristique !)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

""Et toi, si t'avais comme les escargots les yeux au bout des cornes, d'ici tu verrais l'Amérique".

*haha*

Catwalk

Il y a des anges

Placés pour pas rien

Posés flagrants même pas subtils

En filigrane guirlande Pour les Nuls

Qui font mon Cat Walk mi-saison

Me présenter une nouvelle collection

Aux couleurs marxistes inédites

Aux tissus légers Touareg

À l’Avant-Garde de mon pouls

Hibernation mes globules blancs

Show stroboscope gyrophares

Fiers annonçant

Exit mon âme austère

Dixit mon Mal Hiver

Demain j’irai m’acheter

Une Nouvelle Robe

Portée tapie peut-être un temps

En attendant le bleu redoux

M’habituer aux fines mailles

Étole boussole cherchant le vent

D’or fragile aux fils Eden

Brodes égyptienne

Nues comme de soif

À mort mon suif

En mai j’irai

Rejoindre poids plume et tête fleur bleue

Loin de la jute faux serments

Des cols roulés Anacondas

Ceux qui arpentent bon enfant

De Grand Ouvrir les persiennes

Mon sang fouetté monté en neige

Meringue au sucre Mistral frais

Boire le vent

Dire vous m’êtes chers

Mères auréoles missionnaires

Amis couvant derrière la fève germée de ma Phénix naissance

En Costard Corne d’abondance

Les anges existent

Dansent la piste

En délimitant

L’allée sans fin

À chaque année

La mode revient

Par mon pays fusain de Reg

Et cette fois-ci

Je prends le train

Danièle Beley

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×