Exister parmi les autres... Pour quoi faire ?

Hello tout le monde...

On ne choisi pas de naître, mais c'est déjà trop tard, on est là, la vie est en nous, on commence peu à peu à penser, observer, évoluer...

Voilà que des gens nous entourent, qu'on nous force à aller à la rencontre de l'autre et souvent, très souvent, trop souvent, ça se passe mal !

Pourquoi faut-il exister parmis les autres ?

Y'a-t-il un moyen d'éviter de devoir le faire ?

Pourquoi d'un côté on est fait pour se fréquenter alors qu'on a tant de peine à se comprendre ?

Si les autres te pèsent, la discrétion et la fuite ne sont pas interdites. Les gens vont sans doute se faire tout un tas d'opinion sur toi, mais bon, pourquoi continuer à aller à l'encontre de gens si tu n'as pas envie? Tu peux très bien mener ta petite vie sans voir personne ou un minimum. Le "goût" des autres reviendra peut être plus tard, après une "pause".

On n'a rien trouvé de mieux que la société pour affronter la vie .Nous avons tous besoin les uns des autres .Imagine ta vie sans supermarché ,sans médecins ,sans enseignants ,sans divertissements ,sans chauffeurs ,sans couturière ...Une vie de Robinson Crusoé sur son île en gros ...Eh ,bien ,la voilà ta solution :achète toi une île déserte !

Hello tout le monde...

...qu'on nous force à aller à la rencontre de l'autre et souvent, très souvent, trop souvent, ça se passe mal !

Qui est on ?

Pourquoi d'un côté on est fait pour se fréquenter alors qu'on a tant de peine à se comprendre ?

Bonjour pep-psy, je comprends ton désarroi, ce sont des questions qui me viennent souvent également.

Je crois que nous avons tellement bien intériorisé nos comportements naturels, qu'ils ressortent dans ce que nous nommons la civilisation sous une autre forme, la jungle matérielle s'est transformée en sauvagerie abstraite/symbolique/conceptuelle/idéologique, bien que les retombées elles soient concrètes.

Ce qui se passait avec nos " corps " se passe plus volontiers avec nos " têtes ", il n'y a eu que transposition, de nos pulsions de survie, de domination, de hiérarchisation d'un mode réflexe vers un mode plus conscientisé. Paradoxalement, cet accroissement d'éveil conduit à une plus grande sensibilité, et sans doute conséquemment à une plus grande souffrance psychique, dû à cette scission, chez certains individus plus que d'autres manifestement !

Marrant !tu reprends une des idées de la Genèse !

Adam et Eve ont goûté le fruit de l'arbre défendu , qui est l'arbre de la connaissance du bien et du mal , et ce fait leur a fait perdre le paradis terrestre .(l'insouciance ,la joie,la confiance en des lendemains qui chantent sous le soleil ...)

C'est humain depuis la nuit des temps , ce que tu racontes!!!

Hello tout le monde...

On ne choisi pas de naître, mais c'est déjà trop tard, on est là, la vie est en nous, on commence peu à peu à penser, observer, évoluer...

Voilà que des gens nous entourent, qu'on nous force à aller à la rencontre de l'autre et souvent, très souvent, trop souvent, ça se passe mal !

Pourquoi faut-il exister parmis les autres ?

Y'a-t-il un moyen d'éviter de devoir le faire ?

Pourquoi d'un côté on est fait pour se fréquenter alors qu'on a tant de peine à se comprendre ?

Personne t'y oblige. D'ailleurs, peu de gens iront te chercher si tu décides de t'éloigner du monde. Ils n'ont pas à perdre de temps avec un type comme ça, si cela peut te rassurer.

Il ne "faut" pas. Tu peux faire le choix de le refuser, mais il faut assumer les conséquences de. Sauf que généralement, c'est une réaction par déception plus que par réel désir de l'être, seul.

Pourquoi serions-nous faits pour se rencontrer ? Pure croyance, quand bien même elle est déterministe. Mais dans un monde qui se croit enchaîné par le déterminisme, cela n'a rien de choquant. Tu ne dois pas rencontrer : tu le fais, ou tu ne le fais pas.

Et pour ta dernière question : pour se comprendre un temps soit peu, il faudrait et s'intéresser à l'autre, et y investir du temps. Et "comme la vie est courte" -tic-, paraît que tu as mieux à faire. Puis, déjà au départ, faut se mettre d'accord sur ce qu'est "comprendre l'autre". Parce que ce n'est pas rare qu'on emploie des mots et des expressions qui ne prennent pas le même sens chez chacun. Or, la première étape pour éviter un quiproquo est de s'assurer que la base est commune. Sinon, chacun divague dans son monologue et ne travaille pas à un dialogue.

Personne t'y oblige. D'ailleurs, peu de gens iront te chercher si tu décides de t'éloigner du monde. Ils n'ont pas à perdre de temps avec un type comme ça, si cela peut te rassurer.

....

Je trouve ça très moche ce que tu dis. Moi si je pense que ça vaut la peine d'aller le rechercher, que c'est possible de l'aider, j'essaierai. Et j'espère que nous ne somme pas "peu" comme tu dis.

Ben si on nous y oblige... Tout commence par la crèche, l'école, les études, l'apprentissage, le boulot, etc...

Pep psy... Tu as 42 ans. Ca fait longtemps que tu peux prendre le contrôle de ta vie, je t'assure et faire en sorte que plus personne ne t'oblige à quoi que ce soit.

Je trouve ça très moche ce que tu dis. Moi si je pense que ça vaut la peine d'aller le rechercher, que c'est possible de l'aider, j'essaierai. Et j'espère que nous ne somme pas "peu" comme tu dis.

J'ai jamais prétendu que c'était beau. Mais tu es en droit d'espérer, oui.

Ben si on nous y oblige... Tout commence par la crèche, l'école, les études, l'apprentissage, le boulot, etc...

Personne ne t'empêche, mis à part toi, d'aller vivre dans une cabane perdue dans une forêt perdue. Grothendieck l'a bien fait. Mais ça suppose d'accepter les conséquences qui vont avec.

Mais tant que tu acceptes ce que t'offre le système, à savoir une certaine facilité et un certain confort, il n'est pas aberrant que tu y participes, consciemment ou non.

Et je n'ai jamais bien compris l'argument de la nécessité ici : comment veux-tu obtenir le consentement, ou non, d'un môme sur la question ? Reste qu'il serait possible de ne rien t'apprendre jusqu'à l'âge supposé afin de te laisser la possibilité de faire ton choix. Le problème, c'est qu'à ce stade, tu ne saurais pas l'exprimer. Et là, le serpent se mord la queue : ce n'est que parce qu'on t'oblige que tu peux contester une "obligation". En ce sens, est-ce vraiment si fermé si tu possèdes la possibilité de dire "non" ? Personnellement, je trouve que non. Mais tu peux penser que oui.

Pep psy... Tu as 42 ans. Ca fait longtemps que tu peux prendre le contrôle de ta vie, je t'assure et faire en sorte que plus personne ne t'oblige à quoi que ce soit.

Tu sais bien que c'est faux, tout humain dépend de la société, des administrations et des règles de celles-ci !

Bosser, payer des taxes, etc...

Même les gens qui ne veulent voir personne psychiatriquement parlant, sont obligés de cotoyer des gens ...

Moi je pense qu'on peut se libérer de tout, faut juste avoir la volonté sincère de le faire, doublée d'une très forte conviction. En fait, c'est tout simple, si tu as peur, c'est foutu, tu ne t'émancipes de rien du tout. Celui qui n'a pas peur, il a déjà un sacré avantage côté liberté.

Cela doit être génétique, je n'ai pas ce côté : Les autres je m'en fous !

Et mon problème va bien avec mon sujet sur l'envie de violence...

Arrête... C'est ton principal problème, les autres tu sais que tu ne peux pas t'en foutre au prix qu'ils se détournent de toi. C'est grave ça, tu te nies. Tu te nies toi-même. Si tu te foutais vraiment des autres, tu n'aurais pas ce genre de réflexion. Tu n'aurais même pas besoin d'en parler, tu serais juste bien dans tes pompes.

Ca clashe on dirait. :cool:

pas en ce qui me concerne. Je trouve ça dommage de se créer tout un tas de contraintes, de tout voir comme des contraintes...

Si tout allait pour le mieux, je n'aurais pas ouvert ce sujet...

Maintenant il y a des gens qui pensent être capables de ... Et d'autres qui reconnaissent ne pas en être capable en cherchant des solutions...