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Forcé de vivre, malédiction ou bénédiction ?


pep-psy

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Hello tout le monde...

Il m'arrive souvent de me dire que je suis forcé de vivre, dans le sens où la vie m'habite et que donc il me faut faire des choses pour que j'apprécie mon existence,

mais à quoi nous sert cette vie, cette énergie disponible chaque jour, si ce n'est pour se sentir forcé de vivre et de "DEVOIR" faire des choses pour ne pas devenir dingue ?

Que le corps fonctionne c'est une chose, mais ce cerveau qui pose des questions sans cesse, qui critique, qui juge, qui se plaint, qui râge, qui chauffe, qui ne nous laisse même pas dormir ...

La vie est-elle une bénédiction ou une malédiction ?

Est-ce parce que l'humain est forcé de vivre qu'il y a tant de combat (à tous les niveaux) entre eux ?

PFFFFF

:bad:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Tu t'interroges sur ce qu'il y a de plus profond en nous, et ce n'est pas sans difficultés.

Tout d'abord, il ne faut pas aborder ta problématique d'une manière dialectique, mais au contraire bien se rendre compte, que la vie est à la fois heureuse et malheureuse, en fonction des évènements que nous rencontrons ou subissons, dont la résultante dépend de chacun, par exemple, d'être amoureux engendre un état intérieur positif, son opposé la séparation, induit au contraire des effets négatifs, de devenir parent est en général une bénédiction mais perdre un enfant une malédiction.

Notre humeur influe sur notre vision des choses, qui en retour conditionne notre gaité ou notre morosité, c'est une sorte de biais cognitif.

Par contre, depuis peu je me rends compte, que ce qui intervient de façon prépondérante, c'est qu'il faut croire en les bienfaits de ceci ou cela, pour qu'ils aient un véritable effet rétro-actifs sur nous, par exemple, croire en la chaleur humaine, croire en sa destinée, croire en une force transcendantale, croire que ce que nous désirons est un choix volontaire, croire que notre bienêtre dépende de telle ou telle chose, ce faisant lorsque le but s'approche, la personne ressent de la joie, une béatitude modérée.

Ensuite, il y a ta personnalité, plus ou moins conciliante, exigeante, difficilement satisfaite qui se surajoute aux processus au-dessus.

Mais aussi, il existe une dimension biologique, et non plus uniquement psychologique, à notre état d'esprit, qui est en lien direct à ce que notre mère a vécu avec ou sans transmission, c'est à dire qu'il y a une part d'inné ( épigénétique ) et une part d'acquis ( conditionnement ).

Je ne pense pas avoir fait le tour de la question, ni assez développé les idées, par contre ce que je constate, c'est qu'à un moment il faut se résigner à vivre comme nous le faisons, à nous faire comme une raison de l'absurdité de notre vie, de la vie. Et il n'y a pas besoin de chercher à le dépasser, mais plutôt à chercher à l'accepter sans réserve, à s'accepter tel que nous sommes, car la source de tous nos maux est là: le refus. Il n'y a pas de surhomme à attendre, mais simplement l'acceptation d'une vie que l'on ne maitrise, contrôle, pas comme notre volonté le voudrait, ce qui ne veut pas dire qu'il nous faut tout refuser, mais prendre ce qui vient, tantôt joyeux, tantôt malheureux.

C'est à dire que la raison abandonne de trouver absolument un remède, une solution, mais qu'elle s'en fait une ( de raison ) !

Voilà, ma piètre contribution...

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 294 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Hiérarchie des besoins selon Maslow , par ordre de priorité :

Premier niveau : besoins physiologiques (nourriture, eau, sommeil).

Deuxième niveau : besoin de sécurité.

Troisième niveau : besoin d'appartenance.

Quatrième niveau : besoin d'estime.

Cinquième niveau (sommet de la pyramide) : besoin d'accomplissement qui fait référence au besoin de se dépasser et de vivre avec un niveau de conscience de soi élevé.

Le roi Minos pourchassait Le Silène. Quand il l'eut en son pouvoir, il lui demanda quel était le plus grand bien pour l'homme. Le Silène en colère lui répondit : "Comment oses-tu me demander ce que tu ne peux obtenir ? Le plus grand bien, c'est de ne pas être, de ne pas être né. Mais ne te désole pas, tu ne tarderas pas à mourir."

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Membre, 25ans Posté(e)
Laulau00 Membre 17 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)

Je pense que la vie est une malédiction comme une Bénédiction, car je me pose cette question souvent pourquoi nous? Pourquoi moi? Pourquoi c'est moi qui est dans ce monde et non une autre personne qui pouvais être à ma place. Nous n'avons pas choisi de vivre certe mais nous sommes la et je pense pour une raison, laquelle? Aimer vivre sûrement, je cherche encore... Quand on parle de malédiction c'est parce que nous parlons des épreuves dure , le négatif, les difficultés à obtenir le bonheur. Si notre âme est la dans ce monde, cnest qu'elle n'est pas la par hasard, donc oui la vie est une malédiction comme une bénédiction

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

La vie est une tension entre deux forces opposées. L'une d'elle tend vers le retour à l'inorganique, à la tension zero, à l'abscence de mouvement. L'autre tend vers le mouvement, l'agitation, la vie. Notre pauvre petit moi conscient se retrouve tiraillé au milieu de ces deux forces sur lesquelles il n'a aucune influence. Si ta pulsion de vie est plus forte, tu peux souffrir tous les maux de la terre et souhaiter consciemment que ça s'arrête, tu vivras. Si la pulsion de mort prend le dessus, alors là tu as beau avoir une vie de rêve et la volonté consciente d'en profiter, tu mourras. Pour resumer, ce qui te force à vivre le fera que tu l'acceptes ou pas. Alors autant accepter ce qui est, c'est plus confortable.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 530 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Pourquoi je ne me pose pas toutes ces questions ?

Pourquoi ma vie n'a de sens que celui ou ceux que je veux ou peux lui donner, sans en référer à un grand ordonnateur omniscient ou à un plan cosmique mystérieux ?

Mais pourquoi ?? crying8vr.gif

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
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Membre, 41ans Posté(e)
ConStructeur Membre 199 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

...

Il m'arrive souvent de me dire que je suis forcé de vivre, dans le sens où la vie m'habite et que donc il me faut faire des choses pour que j'apprécie mon existence,

Salut pep-psy!

T'es peut être juste en train de te rendre compte que, en fait rien n'est gagné d'avance, que oui, il faut quand même en baver un peu de temps en temps pour s'assurer une "tranquillité intérieure" et que non, se la couler douce à longueur de temps n'est pas forcément une solution viable...

D'autre part, n'est-ce pas agréable d'obtenir du repos et de la tranquillité à la suite d'avoir fait ce qui "devait" être fait? (je mets "devait" entre guillemets, car au fond, on reste quand même toujours libre de faire ou ne pas faire quoi que ce soit)

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Membre, Posté(e)
BernardJ Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai apprécié vos commentaires

j'ai admis mon impuissance devant mes dépendances (par ex:de vivre )

et j'ai admis avoir perdu la maîtrise de ma vie

est ce une malédiction ou une bénédiction d'avoir été forcé de vivre ? je ne le sais toujours pas!

Je sais que je ne voudrai pas revivre mes épreuves

mais que je ne les regrette pas!

car elles m'ont amenées à ce que je suis ,(cette conscience), aujourd'hui en cet instant présent.

Cependant, dans cette conscience de moi :QUI dit MOI qui dit JE ?

Après 32 ans de recherche je ne le sais toujours pas!

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 946 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Prends une grande feuile de papier et deux colonnes ,écris les raisons quui temaintiennent en vie et qui font que la vie mérite d"être vécue dans l'une et les raisons d'en être dégoûté :ce qui te déplaît dans la vie : fais la comparaison et le décompte et tu sauras s'il y a plus deraisons de vivre ou plus de raisons de mourir !

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  • 4 semaines après...
Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Je n'ai pas besoin de faire cela pour me retrouver dans le doute... Et de me demander encore et toujours...

A quoi suis-je censé servir ?

Pour les évènements me touchent autant ?

Pourquoi l'honnêteté a autant d'importance à mes yeux ?

A quand passerons-nous à la sincérité ?

Plus j'apprécie le peu qui me plaît, plus je me sens éloigné de la société quand j'y reviens...

:sleep:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

A quoi suis-je censé servir ?

À toi de le déterminer puisque c'est écrit nul part, on ne va pas se plaindre d'une certaine liberté à ce sujet, non ? Sinon, on serait comme nos inventions, totalement déterminées à telle ou telle fonction, pas très réjouissant.

Pour les évènements me touchent autant ?

De même être insensible serait la pire chose qui soit, ce qui nous permet de nous sentir vivre c'est justement par ce que l'on ressent quelque chose, et revers de la médaille, on est donc aussi sensible à ce qui nous déplait, autant qu'à ce qui nous plait.

Pourquoi l'honnêteté a autant d'importance à mes yeux ?

Tout simplement parce qu'elle est inscrite en nous, dès la naissance, des expériences sur de jeunes enfants l'ont montré, avant d'avoir pu être conditionné par les moeurs sociales, l'idée de justice serait innée, et donc corrélativement d'honnêteté.

C'est avec l'âge que l'on nuance considérablement cette capacité, faisant passer d'autres intérêts devant...

A quand passerons-nous à la sincérité ?

Quand elle sera valorisée par la société, or, actuellement, c'est le paraitre qui compte, infiniment plus que la profondeur, la vérité, puisque nous avons brandi les apparences comme but ultime de nos vies ( dans les relations proches ou à distance ), au détriment de la qualité de nos pensées ou de nos actions, ou encore de la pureté des sentiments, même si ils sont négatifs !

C'est une composante psychologique que d'aimer flatter et recevoir la flatterie, et cela passe par une sorte de malhonnêteté admise et promue...

On peut pourtant découpler le faux-semblant, de la non agressivité, de la non provocation ou de la politesse.

Il est aussi dans l'intérêt premier de la gouvernance d'une société, d'avoir des personnes dociles, qui jouent un rôle convenable ou convenu, entre des bornes admises, plutôt que des individus inconditionnés ou non standardisés.

Tous les ingrédients sont réunis pour que rien ne change, surtout si il faut fournir des efforts conséquents pour une autre voie, c'est comme une bille au fond d'une cuvette, c'est son point d'équilibre stable, si on veut la déloger, il faudra fournir de l'énergie.

Plus j'apprécie le peu qui me plaît, plus je me sens éloigné de la société quand j'y reviens...

Et moi donc... ;)

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Quand elle sera valorisée par la société, or, actuellement, c'est le paraitre qui compte, infiniment plus que la profondeur, la vérité, puisque nous avons brandi les apparences comme but ultime de nos vies ( dans les relations proches ou à distance ), au détriment de la qualité de nos pensées ou de nos actions, ou encore de la pureté des sentiments, même si ils sont négatifs !

C'est une composante psychologique que d'aimer flatter et recevoir la flatterie, et cela passe par une sorte de malhonnêteté admise et promue...

On peut pourtant découpler le faux-semblant, de la non agressivité, de la non provocation ou de la politesse.

Il est aussi dans l'intérêt premier de la gouvernance d'une société, d'avoir des personnes dociles, qui jouent un rôle convenable ou convenu, entre des bornes admises, plutôt que des individus inconditionnés ou non standardisés.

Tous les ingrédients sont réunis pour que rien ne change, surtout si il faut fournir des efforts conséquents pour une autre voie, c'est comme une bille au fond d'une cuvette, c'est son point d'équilibre stable, si on veut la déloger, il faudra fournir de l'énergie.

Je reste pourtant convaincu, que sur le shéma actuel, nous pouvons déjà changer pour plus de sincérité, apprécier les choses et les montrer, pointer du doigt ce qui ne va pas et pouvoir le changer sans que cela représente quelque chose d'impossible !

Quelque part, l'apparence, joue aussi un rôle dans la sincérité & l'honnêteté, si on sait observer, on voit que les gens vont bien, moins bien, pas bien, rien qu'à leur apparence...

J'apprécie vraiment quelqu'un qui fait l'effort du beau vêtement et qui prend soin à bien le porter, c'est une façon de faire plaisir aux autres, si on ne voit pas les choses en négatif en se disant: "Mais comme il se la pête"...

Se sentir bien, en soi, c'est déjà la base pour une communication avec d'autres, plus simple, plus légère, plus agréable...

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