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Le système économique capitaliste.

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Kyoshiro02

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
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Le 15/10/2020 à 11:49, Anatole1949 a dit :

 

Demande donc aux habitants des pays de l'Est qui ont vécu des décennies sous la dictature soviétique, ce qu'ils pensent.

Le communisme s'effondre partout (pour ce qui en reste !) simplement parce que le manque de liberté dans ce genre de régime, devient insupportable pour les peuples.

Cela fait 100 ans que vous nous bassiner avec votre idéologie rouge responsable de 80 à 100 millions de morts (excusez du peu !), cette idéologie partout où elle passée cela a été la dictature et un échec ! 

Même les chinois comme les vietnamiens, deviennent capitalistes aujourd'hui.

Quand à Le Pen sont extrême droite n'a rien à envier à l'extrême gauche, ce sont 2 idéologies totalitaires et on sait où elles conduisent !

"

 

On s'en fout du communisme, le sujet c'est le capitalisme et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il devient insupportable pour le bon peuple et la planète. La pauvreté augmente, les injustices sociales intolérables, la planète  surexploitée, notre avenir et celui de nos enfants sans d'espoir. C'est un système à bout de souffle.

 Alors, oubliez le passé et concentrez vous sur l' avenir.

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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Il y a 1 heure, bibifricotin a dit :

On s'en fout du communisme, le sujet c'est le capitalisme et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il devient insupportable pour le bon peuple et la planète. La pauvreté augmente, les injustices sociales intolérables, la planète  surexploitée, notre avenir et celui de nos enfants sans d'espoir. C'est un système à bout de souffle.

 Alors, oubliez le passé et concentrez vous sur l' avenir.

En effet.

Le problème c'est que pour analyser le capitalisme, surtout au point ou il en est il n'y as qu'une méthode, celle du marxisme, même si Lénine y a rajouté une analyse qui anticipait l'impérialisme actuel (la mondialisation).

Concentrons nous mais si ça va mal depuis plus de 100 ans maintenant, il n'y as pas 36 solutions, le réformisme ayant montré ses limites, on le remplace par quel système?

En revenir à l'économie boutiquière alors qu'elle est mondial, c'est absurde, alors ?

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, dede 2b a dit :

En effet.

Le problème c'est que pour analyser le capitalisme, surtout au point ou il en est il n'y as qu'une méthode, celle du marxisme, même si Lénine y a rajouté une analyse qui anticipait l'impérialisme actuel (la mondialisation).

Concentrons nous mais si ça va mal depuis plus de 100 ans maintenant, il n'y as pas 36 solutions, le réformisme ayant montré ses limites, on le remplace par quel système?

En revenir à l'économie boutiquière alors qu'elle est mondial, c'est absurde, alors ?

Le père fondateur du capitalisme s'appelait Keynes, lui n'avait pas besoin de comparaisons absurdes et oiseuses pour s'exprimer ...

Sa première recommandation , il ne concevait aucun chomage, en deux aucune dette d'état, , il excluait toute misère humaine, exactement le contraire de ce que l'on perçoit actuellement 120 % de dettes d'état (soit équivalent PIB plus 20%) le medef annonce pour décembre 20% de chomeurs, actuellement il y en a 7 millions

Rappelons que le quinquennat de Macron avant le covid comptait 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, à la fin de son quinquennat assurément ce nombre aura doublé, faisant de cet incompétent corrompu le pire président de la 5 ème république

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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il y a 2 minutes, voileux a dit :

Le père fondateur du capitalisme s'appelait Keynes, lui n'avait pas besoin de comparaisons absurdes et oiseuses pour s'exprimer ...

Pas du tout!

Depuis le xixe siècle, la question du commencement de l'histoire du capitalisme, de ses origines, de sa consistance et surtout de son évolution est la source de débats sociologiques, économiques et historiques majeurs.

  • Les tenants du matérialisme historique1,2 y voient le système de production, symbole du triomphe de la bourgeoisie sur la noblesse. Système qui est à la fois une étape et un âge dans l'histoire de l'humanité, caractérisé par la lutte des classes, et la perspective à terme de son renversement inéluctable sous l'action du prolétariat.
  • Des sociologues allemands du début du xxe siècle, tels Werner Sombart3 ou Max Weber, y voient la caractérisation d'un état institutionnel de la société globale et expliquent son émergence par des données culturelles et religieuses.
  • Des historiens, tels Fernand Braudel, font remonter les racines du capitalisme au Moyen Âge et illustrent l'évolution de cette « civilisation » dans le temps long de l'histoire. Le capitalisme dériverait de la pratique du « commerce au long cours » où des négociants financiers inventent l'association financière pour monter des expéditions lointaines susceptibles de ramener des marchandises très recherchées4.
  • Des économistes, tels Joseph Schumpeter5, soutiennent que les caractéristiques essentielles du capitalisme existent déjà dans le monde gréco-romain.
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_capitalisme
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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
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Il y a 5 heures, dede 2b a dit :

Pas du tout!

Depuis le xixe siècle, la question du commencement de l'histoire du capitalisme, de ses origines, de sa consistance et surtout de son évolution est la source de débats sociologiques, économiques et historiques majeurs.

  • Les tenants du matérialisme historique1,2 y voient le système de production, symbole du triomphe de la bourgeoisie sur la noblesse. Système qui est à la fois une étape et un âge dans l'histoire de l'humanité, caractérisé par la lutte des classes, et la perspective à terme de son renversement inéluctable sous l'action du prolétariat.
  • Des sociologues allemands du début du xxe siècle, tels Werner Sombart3 ou Max Weber, y voient la caractérisation d'un état institutionnel de la société globale et expliquent son émergence par des données culturelles et religieuses.
  • Des historiens, tels Fernand Braudel, font remonter les racines du capitalisme au Moyen Âge et illustrent l'évolution de cette « civilisation » dans le temps long de l'histoire. Le capitalisme dériverait de la pratique du « commerce au long cours » où des négociants financiers inventent l'association financière pour monter des expéditions lointaines susceptibles de ramener des marchandises très recherchées4.
  • Des économistes, tels Joseph Schumpeter5, soutiennent que les caractéristiques essentielles du capitalisme existent déjà dans le monde gréco-romain.
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_capitalisme

KEYNES, lui a été capable de décrire les seules solutions pour atténuer la crise de 1929, apte a écrire et présenter la macroéconomie (que revendique le capitalisme) des pseudos économistes tous plus incompétents les uns que les autres, aucun n'a vu venir la crise de 2008 ,si ce n'est une femme (dont j'ai oublié le nom) Car il en va des économistes ,comme des médecins , ce n'est pas dans ceux qui paradent à la tv, que l'on retrouvera les plus compétents, mais sans nul doute les vraies brèles que sécrètent un système obsolète toutes planquées évidemment..

Je n'ai vu aucun économiste prédire en décembre 2019 la crise économique mondiale qui allait suivre ka pandémie... 

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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Il y a 2 heures, voileux a dit :

Je n'ai vu aucun économiste prédire en décembre 2019 la crise économique mondiale qui allait suivre ka pandémie

....surtout qu'elle est en route depuis...1975 et la dénonciation des accords de Breeton Wood!

A point que la dette mondiale est déclaré impossible à rembourser!

Relis les mise en garde du FMI et de la banque mondiale!

David Graeber pour Dédéfucius 11/04/2014

On dit que dans les années 1930, Henry Ford aurait fait remarquer que c’était une bonne chose que la plupart des Américains ne savent pas comment fonctionne réellement le système bancaire, parce que s’ils le savaient, « il y aurait une révolution avant demain matin ».

La semaine dernière, il s’est passé quelque chose de remarquable. La Banque d’Angleterre a vendu la mèche. Dans un document intitulé « La création de l’argent dans l’économie moderne », co-écrit par trois économistes de la Direction de l’Analyse Monétaire de la banque, ces derniers ont déclaré catégoriquement que les hypothèses les plus courantes sur le fonctionnement du système bancaire sont tout simplement fausses, et que les positions plus populistes, plus hétérodoxes qui sont généralement associées à des groupes comme Occupy Wall Street, sont correctes. Ce faisant, ils ont jeté aux orties les bases théoriques de l’austérité.

Pour avoir une idée de la radicalité de cette nouvelle position de la Banque, il faut repartir du point de vue conventionnel, qui continue d’être la base de tout débat respectable sur la politique économique. Les gens placent leur argent dans des banques. Les banques prêtent ensuite cet argent avec un intérêt - soit aux consommateurs, soit aux entrepreneurs désireux d’investir dans une entreprise rentable. Certes, le système de réserve fractionnaire ne permet pas aux banques de prêter beaucoup plus que ce qu’elles détiennent en réserve, et il est vrai aussi que si les placements ne suffisent pas, les banques privées peuvent emprunter plus auprès de la banque centrale.

La banque centrale peut imprimer autant d’argent qu’elle le souhaite. Mais elle prend aussi garde à ne pas en imprimer trop. En fait, on nous dit souvent que c’est même la raison d’être des banques centrales indépendantes. Si les gouvernements pouvaient imprimer l’argent eux-mêmes, ils en imprimeraient sûrement beaucoup trop et l’inflation qui en résulterait sèmerait le chaos. Des institutions telles que la Banque d’Angleterre ou la Réserve Fédérale des États-Unis ont été créées pour réguler soigneusement la masse monétaire pour éviter l’inflation. C’est pourquoi il leur est interdit de financer directement un gouvernement, par exemple, en achetant des bons du Trésor, mais au lieu financent l’activité économique privée que le gouvernement se contente de taxer.

C’est cette vision qui nous fait parler de l’argent comme s’il s’agissait d’une ressource limitée comme la bauxite ou le pétrole, et de dire des choses comme « il n’y a tout simplement pas assez d’argent » pour financer des programmes sociaux, et de parler de l’immoralité de la dette publique ou des dépenses publiques « au détriment » du secteur privé. Ce que la Banque d’Angleterre a admis cette semaine est que rien de tout ça n’est vrai. Pour citer son propre rapport : « Plutôt que de recevoir des dépôts lorsque les ménages épargnent pour ensuite prêter, le crédit bancaire crée des dépôts » ... « En temps normal, la banque centrale ne fixe pas la quantité d’argent en circulation, pas plus que l’argent de la baque centrale n’est « démultiplié » sous forme de prêts et dépôts. »

En d’autres termes, tout ce que nous croyions savoir est non seulement faux – mais c’est exactement le contraire. Lorsque les banques font des prêts, elles créent de l’argent. C’est parce que l’argent n’est qu’une simple reconnaissance de dette. Le rôle de la banque centrale est de superviser une décision juridique qui accorde aux banques le droit exclusif de créer des reconnaissances de dette d’un certain genre, celles que le gouvernement reconnaît comme monnaie légale en les acceptant en paiement des impôts. Il n’y a vraiment pas de limite à la quantité que les banques pourraient créer, à condition de trouver quelqu’un disposé à emprunter. Elles ne seront jamais prises de court pour la simple raison que les emprunteurs, en général, ne prennent pas l’argent pour le cacher sous leur matelas ; en fin de compte, tout argent prêté par une banque finira par retourner vers une banque. Donc, pour le système bancaire dans son ensemble, tout prêt devient simplement un autre dépôt. De plus, lorsque les banques ont besoin d’acquérir des fonds auprès de la banque centrale, elles peuvent emprunter autant qu’elles le souhaitent ; la seule chose que fait la banque centrale est de fixer le taux d’intérêt, c’est-à-dire le coût de l’argent, pas la quantité en circulation. Depuis le début de la récession, les banques centrales américaines et britanniques ont réduit ce coût à presque rien. En fait, avec « l’assouplissement quantitatif » [« quantitative easing » ou planche à billets - NdT] elles ont injecté autant d’argent que possible dans les banques, sans produire d’effets inflationnistes.

Ce qui signifie que la limite réelle de la quantité d’argent en circulation n’est pas combien la banque centrale est disposée à prêter, mais combien le gouvernement, les entreprises et les citoyens ordinaires sont prêts à emprunter. Les dépenses du gouvernement constituent le principal moteur à l’ensemble (et le document admet, si vous le lisez attentivement, que la banque centrale finance bien le gouvernement, au final). Il n’est donc pas question de dépenses publiques « au détriment » d’investissements privés. C’est exactement le contraire.

Pourquoi la Banque d’Angleterre a-t-elle soudainement admis cela ? Eh bien, une des raisons, c’est parce que c’est évidemment vrai. Le travail de la Banque est en fait de faire fonctionner le système, et ces derniers temps le système n’a pas très bien fonctionné. Il est possible qu’elle a décidé que maintenir la version conte-de-fées de l’économie, une version qui s’est avérée très pratique pour les riches, est tout simplement devenu un luxe qu’elle ne peut plus se permettre.

Mais politiquement, elle prend un risque énorme. Il suffit de considérer ce qui pourrait arriver si les détenteurs d’hypothèques réalisaient que l’argent que la banque leur a prêté ne vient pas en réalité des économies de toute une vie de quelques retraités économes, mais que c’est quelque chose que la banque a tout simplement créée avec une baguette magique que nous, le public, lui avons donnée.

Historiquement, la Banque d’Angleterre a eu tendance à jouer un rôle de précurseur, en présentant une position apparemment radicale qui finissait par devenir la nouvelle orthodoxie. Si tel est le cas ici, nous pourrions peut-être bientôt savoir si Henry Ford avait raison.

David Graeber

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, dede 2b a dit :

....surtout qu'elle est en route depuis...1975 et la dénonciation des accords de Breeton Wood!

A point que la dette mondiale est déclaré impossible à rembourser!

Relis les mise en garde du FMI et de la banque mondiale!

David Graeber pour Dédéfucius 11/04/2014

On dit que dans les années 1930, Henry Ford aurait fait remarquer que c’était une bonne chose que la plupart des Américains ne savent pas comment fonctionne réellement le système bancaire, parce que s’ils le savaient, « il y aurait une révolution avant demain matin ».

La semaine dernière, il s’est passé quelque chose de remarquable. La Banque d’Angleterre a vendu la mèche. Dans un document intitulé « La création de l’argent dans l’économie moderne », co-écrit par trois économistes de la Direction de l’Analyse Monétaire de la banque, ces derniers ont déclaré catégoriquement que les hypothèses les plus courantes sur le fonctionnement du système bancaire sont tout simplement fausses, et que les positions plus populistes, plus hétérodoxes qui sont généralement associées à des groupes comme Occupy Wall Street, sont correctes. Ce faisant, ils ont jeté aux orties les bases théoriques de l’austérité.

Pour avoir une idée de la radicalité de cette nouvelle position de la Banque, il faut repartir du point de vue conventionnel, qui continue d’être la base de tout débat respectable sur la politique économique. Les gens placent leur argent dans des banques. Les banques prêtent ensuite cet argent avec un intérêt - soit aux consommateurs, soit aux entrepreneurs désireux d’investir dans une entreprise rentable. Certes, le système de réserve fractionnaire ne permet pas aux banques de prêter beaucoup plus que ce qu’elles détiennent en réserve, et il est vrai aussi que si les placements ne suffisent pas, les banques privées peuvent emprunter plus auprès de la banque centrale.

La banque centrale peut imprimer autant d’argent qu’elle le souhaite. Mais elle prend aussi garde à ne pas en imprimer trop. En fait, on nous dit souvent que c’est même la raison d’être des banques centrales indépendantes. Si les gouvernements pouvaient imprimer l’argent eux-mêmes, ils en imprimeraient sûrement beaucoup trop et l’inflation qui en résulterait sèmerait le chaos. Des institutions telles que la Banque d’Angleterre ou la Réserve Fédérale des États-Unis ont été créées pour réguler soigneusement la masse monétaire pour éviter l’inflation. C’est pourquoi il leur est interdit de financer directement un gouvernement, par exemple, en achetant des bons du Trésor, mais au lieu financent l’activité économique privée que le gouvernement se contente de taxer.

C’est cette vision qui nous fait parler de l’argent comme s’il s’agissait d’une ressource limitée comme la bauxite ou le pétrole, et de dire des choses comme « il n’y a tout simplement pas assez d’argent » pour financer des programmes sociaux, et de parler de l’immoralité de la dette publique ou des dépenses publiques « au détriment » du secteur privé. Ce que la Banque d’Angleterre a admis cette semaine est que rien de tout ça n’est vrai. Pour citer son propre rapport : « Plutôt que de recevoir des dépôts lorsque les ménages épargnent pour ensuite prêter, le crédit bancaire crée des dépôts » ... « En temps normal, la banque centrale ne fixe pas la quantité d’argent en circulation, pas plus que l’argent de la baque centrale n’est « démultiplié » sous forme de prêts et dépôts. »

En d’autres termes, tout ce que nous croyions savoir est non seulement faux – mais c’est exactement le contraire. Lorsque les banques font des prêts, elles créent de l’argent. C’est parce que l’argent n’est qu’une simple reconnaissance de dette. Le rôle de la banque centrale est de superviser une décision juridique qui accorde aux banques le droit exclusif de créer des reconnaissances de dette d’un certain genre, celles que le gouvernement reconnaît comme monnaie légale en les acceptant en paiement des impôts. Il n’y a vraiment pas de limite à la quantité que les banques pourraient créer, à condition de trouver quelqu’un disposé à emprunter. Elles ne seront jamais prises de court pour la simple raison que les emprunteurs, en général, ne prennent pas l’argent pour le cacher sous leur matelas ; en fin de compte, tout argent prêté par une banque finira par retourner vers une banque. Donc, pour le système bancaire dans son ensemble, tout prêt devient simplement un autre dépôt. De plus, lorsque les banques ont besoin d’acquérir des fonds auprès de la banque centrale, elles peuvent emprunter autant qu’elles le souhaitent ; la seule chose que fait la banque centrale est de fixer le taux d’intérêt, c’est-à-dire le coût de l’argent, pas la quantité en circulation. Depuis le début de la récession, les banques centrales américaines et britanniques ont réduit ce coût à presque rien. En fait, avec « l’assouplissement quantitatif » [« quantitative easing » ou planche à billets - NdT] elles ont injecté autant d’argent que possible dans les banques, sans produire d’effets inflationnistes.

Ce qui signifie que la limite réelle de la quantité d’argent en circulation n’est pas combien la banque centrale est disposée à prêter, mais combien le gouvernement, les entreprises et les citoyens ordinaires sont prêts à emprunter. Les dépenses du gouvernement constituent le principal moteur à l’ensemble (et le document admet, si vous le lisez attentivement, que la banque centrale finance bien le gouvernement, au final). Il n’est donc pas question de dépenses publiques « au détriment » d’investissements privés. C’est exactement le contraire.

Pourquoi la Banque d’Angleterre a-t-elle soudainement admis cela ? Eh bien, une des raisons, c’est parce que c’est évidemment vrai. Le travail de la Banque est en fait de faire fonctionner le système, et ces derniers temps le système n’a pas très bien fonctionné. Il est possible qu’elle a décidé que maintenir la version conte-de-fées de l’économie, une version qui s’est avérée très pratique pour les riches, est tout simplement devenu un luxe qu’elle ne peut plus se permettre.

Mais politiquement, elle prend un risque énorme. Il suffit de considérer ce qui pourrait arriver si les détenteurs d’hypothèques réalisaient que l’argent que la banque leur a prêté ne vient pas en réalité des économies de toute une vie de quelques retraités économes, mais que c’est quelque chose que la banque a tout simplement créée avec une baguette magique que nous, le public, lui avons donnée.

Historiquement, la Banque d’Angleterre a eu tendance à jouer un rôle de précurseur, en présentant une position apparemment radicale qui finissait par devenir la nouvelle orthodoxie. Si tel est le cas ici, nous pourrions peut-être bientôt savoir si Henry Ford avait raison.

David Graeber

La crise de 2008 aurait donc été dénoncée en 1975; en gros tu annonces que les détournements bancaires et les escroqueries dues aux banques ont été annoncées 43 ans avant ...POurquoi ai je un doute ? Par contre effectivement les banques centrales abreuvent les plus riches, Macron a donné 1.4 milliards à Bouygues (3 semaines après son élection) La raison ,la corruption car Bouygues a payé sa campagne...Je n'ai aucune preuve , mais c'est trop flagrant ...

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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Il y a 2 heures, voileux a dit :

La crise de 2008 aurait donc été dénoncée en 1975;

Ce ne sont pas les dates qui sont annoncées mais le fait que les crises du système mondiale d'économie basée sur le capitalisme donc sur le principe de l'offre et la demande et surtout sur le principe des marchés, ne peux que s'effondrer à intervalle de plus en plus fréquent!

La crise de 2008 présentée comme des exactions, comme des escroqueries, ne sont que la logique du système!

Pout générer du profit il faut vendre, mais pour vendre il faut des acheteurs, ces acheteurs ont un cout puisque ce sont en grande partie les producteurs, la concurrence oblige à diminuer ce cout donc à soit diminuer le pouvoir d'achat (les salaires) soit à en diminuer le nombre (le chomage) dans les deux cas ...la dette augmente car il faut maintenir les acheteurs!

Belle contradiction!

Quel est le pourcentage d'"acheteur" qui vit à crédit?

Mais combien de temps va durer ce crédit? On l'efface ?

 

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Le 17/10/2020 à 12:06, voileux a dit :

Le père fondateur du capitalisme s'appelait Keynes, lui n'avait pas besoin de comparaisons absurdes et oiseuses pour s'exprimer ...

 

Le père fondateur du capitalisme s'appelait Adam Smith. La théorie de Keynes, appelant l'intervention de l'État dans l'économie a été  abandonnée depuis les années 80 pour faire exactement l'inverse. On  proclamait que l'État n'est pas la solution mais le problème. Vous vous souvenez ?. 

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, bibifricotin a dit :

Le père fondateur du capitalisme s'appelait Adam Smith

En tant qu'économie politique libérale.

Dans son Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations, parue en 1776, Smith se pose la question de l’origine de la richesse des nations, c'est-à-dire celle des sources de la croissance économique d’un pays. Il assiste en effet à l’essor économique des nations européennes, porté par le déclin de l’économie agricole, l’industrialisation et la naissance d’une économie de marché.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)
Le 16/10/2020 à 18:05, Beltégeuse a dit :

Hello Pascou, merci, voilà c'est exactement ça.... les magistrats veulent se payer la tête d'un ex président !!!! comment on doit se moquer de nous jusque sur la planète Mars !!!

Pourquoi  devrait on se moquer de nous en voulant chercher la vérité ? Peut être c'est l'ex président qui c'était moqué de nous.

Le 16/10/2020 à 18:11, PASCOU a dit :

Oui B. je ne sais pas les responsabilités de Sarko , mais quand même , ça  la fiche d' entendre ça .

Qui paie toutes ces actions judiciaires, qui paie tous les avocats?

 

Les avocats sont payés par Sarkozy.

C'est vraiment votre seul souci !

Le 16/10/2020 à 18:53, soisig a dit :

Pour une fois, je suis d'accord avec toi. Je ne comprends pas non plus que ça dure des années. S'il y a des éléments contre lui, qu'il passe en jugement et soit condamné. Mais la, on a l'impression qu'il n'y a rien de concret, mais qu'on veut trouver quelque chose. 

Il faut croire que les enquêtes sur les secrets d'État sont plus difficiles à démêler. Surtout si la personne avait tout les pouvoirs pour les dissimuler.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Le 18/10/2020 à 11:55, dede 2b a dit :

Ce ne sont pas les dates qui sont annoncées mais le fait que les crises du système mondiale d'économie basée sur le capitalisme donc sur le principe de l'offre et la demande et surtout sur le principe des marchés, ne peux que s'effondrer à intervalle de plus en plus fréquent!

La crise de 2008 présentée comme des exactions, comme des escroqueries, ne sont que la logique du système!

Pout générer du profit il faut vendre, mais pour vendre il faut des acheteurs, ces acheteurs ont un cout puisque ce sont en grande partie les producteurs, la concurrence oblige à diminuer ce cout donc à soit diminuer le pouvoir d'achat (les salaires) soit à en diminuer le nombre (le chomage) dans les deux cas ...la dette augmente car il faut maintenir les acheteurs!

Belle contradiction!

Quel est le pourcentage d'"acheteur" qui vit à crédit?

Mais combien de temps va durer ce crédit? On l'efface ?

 

Les raisons de la crise de 2008 trouvent écho exclusivement dans les escroqueries faites par les banques. Preuves s'il en faut des corruptions entre élus et banques , tous les pays ont utilisé de l'argent citoyen, exactement le contraire du capitalisme ,car d'une part dans ses fondements , je n'ai jamais lu qu'il était indispensable d'escroquer et encore moins d'être couvert par les états. Ayant lu Keynes c'est exactement le contraire qu'il préconisait et surtout aucune intervention d'état.

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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il y a 14 minutes, voileux a dit :

Ayant lu Keynes c'est exactement le contraire qu'il préconisait et surtout aucune intervention d'état.

Keynes est à l'origine des accords de Breton Wood et créateur du FMI et de la banque mondiale (*)!

BW ayant été dénoncé la création de monnaie ne repose plus seulement sur l'augmentation de richesse

Je ne vais pas développer moi-même, je serais trop "cinglant"(*), mais renvois à un article gouvernemental:

https://www.economie.gouv.fr/facileco/john-maynard-keynes#

(*) https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/vlimperi/vlimp2.htm

 

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  • 1 mois après...
Membre, 50ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 121 messages
Forumeur expérimenté‚ 50ans‚
Posté(e)
Le 16/10/2020 à 16:30, bibifricotin a dit :

Le communisme s'effondre partout (pour ce qui en reste !) simplement parce que le manque de liberté dans ce genre de régime, devient insupportable pour les peuples.

Ils ne connaissent pas beaucoup la liberté en Chine et pourtant leur peuple ne semble pas trouver ça trop insupportable...

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
Posté(e)
il y a une heure, rokutonoken a dit :
Le 16/10/2020 à 16:30, bibifricotin a dit :

Le communisme s'effondre partout (pour ce qui en reste !) simplement parce que le manque de liberté dans ce genre de régime, devient insupportable pour les peuples.

Ils ne connaissent pas beaucoup la liberté en Chine et pourtant leur peuple ne semble pas trouver ça trop insupportable...

D'une part ce n'est pas un système communiste en Chine, puisqu'il repose sur le capitalisme d'Etat, alors que le communisme c'est la socialisation du pouvoir économique et la disparition de l'Etat!

En Chine le droit de grève est passible de sanction, et quand le peuple manifeste trop, l'Etat envoie les chars.

Comme disait un ingénieur chinois qui travaillais avec mon beau-père à Pékin (*) fin des années 80: "Si Mao est si respecté c'est parce que contrairement à l'époque colonial, le chinois à son bol de riz d'assuré", bon, c'est vrai dans le principe, il ne parlait pas du cas de la grande famine, il est vrai que depuis des siècles la Chine à connu des famines!

(*) Construction du Maxim's de Pékin de Pierre Cardin!

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Membre, 50ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 121 messages
Forumeur expérimenté‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, dede 2b a dit :

D'une part ce n'est pas un système communiste en Chine, puisqu'il repose sur le capitalisme d'Etat, alors que le communisme c'est la socialisation du pouvoir économique et la disparition de l'Etat!

C'est Bibi qui parlait de communisme, moi je ne me concentrais que sur le manque de liberté.

Je pense aussi que ce sont les famines qui faisait s'écrouler les régimes, quelques soient leur étiquette, ce n'est pas par hasard que la révolution française a eut lieu après une famine, mais bon, pour l'image de marque, c'est mieux de dire qu'on a lutté pour la liberté...

Maintenant, toute dictature qui se respecte a une armée puissante et bien nourrie, donc les gens préfèrent partir de leur pays que de se révolter quand ils ont faim.

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
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Le 20/10/2020 à 08:55, voileux a dit :

Ayant lu Keynes c'est exactement le contraire qu'il préconisait et surtout aucune intervention d'état.

Relisez Keynes, un truc vous a échappé.

Il y a 3 heures, rokutonoken a dit :

C'est Bibi qui parlait de communisme, moi je ne me concentrais que sur le manque de liberté.

Dans le communisme, j'ai justement évoqué le manque de liberté. En dehors de ce point le régime Chinois est très supportable.

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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il y a 49 minutes, bibifricotin a dit :
Il y a 4 heures, rokutonoken a dit :

C'est Bibi qui parlait de communisme, moi je ne me concentrais que sur le manque de liberté.

Dans le communisme, j'ai justement évoqué le manque de liberté. En dehors de ce point le régime Chinois est très supportable.

Le communisme ou le régime politique que certains appellent communistes?

Le communisme c'est la liberté absolu, mais basée sur la satisfaction de tous avec le principe "chacun selon ses besoins", pour moi c'est une utopie je préfère envisager seulement le socialisme-marxiste!

Régime chinois supportable ? Pour certains oui, comme les milliardaires ou les oligarques politiques et la classe moyenne, pas sur que les populations soient du même avis! 

 

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