25000 éleveurs menacés par la crise de la viande

De même, tu devrais accepter la baisse de ton

salaire de manière à faire baisser le coût

des produits que tu fabriques et donc

la TVA sur ces produits :smile2:

J'ai jamais dit ça, me fait pas dire ce que j'ai pas dit. J'ai jamais parlé de baisser leur salaire. T'es grave toi.

J'entendais l'autre jour un éleveur dire qu'il n'y arrivait plus qu'entre la hausse de sa facture pour le foin et de la paille pour son bétail et le prix de vente de sa viande qui ne cessent de baisser, il n'arrivait plus à vivre de son travail et qu'il était au bord de l'asphyxie.

Je dis donc que oui les grandes surfaces, les centrales d'achats, les intermédiaires sont en partie responsable de leur situation mais pas qu'eux, l'état aussi y est pour quelque chose en ayant passé de 7% à 10 % la T.V.A sur le prix du foin et de la paille il savait d'avance que ça allait augmenter la facture et que ça risquait d'entrainer des situations catastrophiques pour les éleveurs. Cette hausse oblige les éleveurs à avoir plus de trésorerie pour pouvoir honorer leurs factures, trésorerie qu'ils n'ont pas pour la plus part d'entre eux. Par ce que si il est vrai qu'ils l'a récupère il n'empêche qu'au départ ils doivent l'avancer et que si ils n'ont pas l'argent pour l'avancer ils doivent alors ne pas payer la factures dans les temps au risque de ne plus être livré soit de prendre un autre emprunt.

Et je dis que si les centrales doivent revoir leur prix à la hausse sans qu’obligatoirement ça ne nous soit répercuter 2 ou trois fois le prix de cette hausse, l'état quand à la lui devrait aussi revoir sa T.V.A à la baisse en ce qui concerne le foin et la paille et pas demander aux uns c'est à dire à nous de faire des efforts en achetant français et lui de s'en acquitter. Je trouve bizarre que personne n'en parle ni me mette en avant ce problème.

Quand aux éleveurs et autres j'ose espérer que si ils nous demandent d'acheter leur produit en priorité pour qu'ils puissent sauver leur emploi, ils en font de même en ce qui concerne tout ce qu'ils achètent.

Il y a coexistence de TPE/PME et de très

grandes firmes transnationales dans 'l'agroalimentaire'

On parle "d'agrobusiness " et aussi de

""malbouffe ""!

Ce qu'il faudrait, à mon avis, remettre

en question c'est l'agrobusiness

et la malbouffe !

Tout le monde y a intérêt !

Cette politique agricole est imposée par

L'UE (encore) et par les tenants de cette politique qui sert les multinationales !

C'est le moment de soutenir les travailleurs

grecs et les petits paysans français contre

cette politique !

...............................

Quand aux éleveurs et autres j'ose espérer que si ils nous demandent d'acheter leur produit en priorité pour qu'ils puissent sauver leur emploi, ils en font de même en ce qui concerne tout ce qu'ils achètent.

Il y a bien longtemps que les constructeurs Français ont renoncé à fabriquer du matériel agricole ...Renault a mis la clé sous la porte en 2003 et a revendu ses usines à une marque Allemande ....

Il n'y a que des marques internationales (USA ,Allemagne,Japon, ...aucune Française ) qui se partagent ce marché énorme ....nous possédons quelques usines d'assemblage, de fabriques de remorques,ou de matériel spécifique qui emploient 25.000 salariés ,c'est à dire autant que le nombre d'éleveurs en difficulté ...

ce secteur représente 10 milliards de chiffre d'affaire dont 3,7 de matériel agricole fabriqué en France .....

plus de 6 milliards partent donc à l'étranger pour acheter du matériel agricole...

Les agriculteurs n'achètent donc leur matériel que pour un tiers de "fabrication" Française ....

faites ce que je dis ne faites pas ce que je fais ....

l'Allemand Claas qui a une offre complète ,qui possède des usines en France arrive par exemple en 4° position ,et les entreprises américaines squattent les 3 premières places avec déjà presque la moitié du marché ...

...

John Deere 18,5 %

New Holland 17,0 %

Massey Ferguson 11,2 %

Claas 10,9 %

Fendt 10,8 %

Case IH 9,4 %

Kubota 6,6 %

Valtra 5,5 %

Deutz-Fahr 5,4 %

Same 2,4 %

McCormick 1,4 %

Landini 1,2 %

Lamborghini

Les paysans ont raison de gueuler, sur la viande comme sur le lait ce qui vendant au centrales d'achat par le biais d'une coopérative, bossent à perte! Qui aurai envie de bosser à perte?

C'est vrai que ces cons d'agriculteurs pleurent la bouche pleine sans raison : la preuve

Lire

Sinon, si les gens achetaient leur viande chez le boucher plutôt qu'au supermarché, le problème serait assez vite réglé, car un bon boucher achète sa viande sur pied et supprime ainsi les intermédiaires qui se sucrent au passage. En plus, chez le boucher vous aurez de l'Aubrac, de la Salers, de la Charolaise, c'est à dire des races à viande, alors qu'au Carrefour du coin vous allez bouffer de la Normande de réforme, c'est à dire de la saloperie. Enfin, chacun à le droit d'ingurgiter de la merde, tous les mauvais goûts sont dans la nature...

voilà ,les bouchers ,vendent cher une viande de qualité (25 euros le kg de filet de Charolais ) et carrefour de la merde provenant de vache de réforme à moitié prix ...

tu as donc le choix entre exploser ton budget bouffe ,ou t'offrir de la charogne ...

La "bonne" viande n'est pas faite pour le peuple :)

Encore une raison de devenir végétarien ......(loin de moi l'idée de relancer le débat ,qui a divisé forumfr )

INTERACTIF. Crise agricole : les 24 mesures du plan d'aide aux agriculteurs

> http://www.leparisien.fr/economie/crise-agricole-les-24-mesures-du-plan-d-aide-aux-agriculteurs-22-07-2015-4963847.php

que du vent comme d'habitude, alors encore un nouveau prêt et leur mesure c'est du "le gouvernement souhaite".

si je fait l’analyse de ce mot "souhaite" autant dire que rien ne serra fait.

voilà ,les bouchers ,vendent cher une viande de qualité (25 euros le kg de filet de Charolais ) et carrefour de la merde provenant de vache de réforme à moitié prix ...

tu as donc le choix entre exploser ton budget bouffe ,ou t'offrir de la charogne ...

La "bonne" viande n'est pas faite pour le peuple :)

Encore une raison de devenir végétarien ......(loin de moi l'idée de relancer le débat ,qui a divisé forum fr )

Suffit d'aller directement au producteur. 10-11 euro le kilos de cochon, 10 à 15 euro pour beauf et veau soit a la ferme 'biologique) soit en épicerie biologique qui travaille uniquement avec les producteur.

Tous le monde ne peux pas as le faire mais une grande partie de ceux qui vivent en dehors des grande villes peuvent le faire.

La qualité n'a rien a voir avec l'hyper marché ou le boucher.

Vous nous proposez la ferme aux mille vaches!!

Que du bonheur..

Des vaches qui ne mangent et ne voient pas un brin d'herbe !!! Et des fromages qui auront le goût de tout sauf du bon fromage de chez nous !!!Sans parler du lait..

Et si plutôt on revenait à une exploitation normale payée au prix normal..Et les exploitant n'auraient plus besoin d'acheter des tracteurs hors de prix venant essentiellement d'Allemagne qui par ailleurs nous vend ses viandes de vache réformée au rabais dans nos super marché...

Au lieu de donner des millions à quelques riches céréaliers pourquoi ne pas diviser le gâteau en plusieurs petites parts...puisque de toute façon on a fait l'Europe et ces aides à l'agriculture ...

-----------------

Tu oublies que plus de la moitié du lait et des produits laitiers français provient de vaches qui ont mangé davantage d'ensilage que de d'herbe verte au pré !

Le cliché du lait normand ou breton a la vie dure chez le citadin !

Si les agriculteurs ont de gros tracteurs c'est pour transporter les matières du champ vers l'étable et pas pour transporter la vache dans son pré. On ne met au pré que les vaches dont la lactation est tarie ou bien les animaux destinés à la boucherie.

D'abord pas besoin de mille vaches, 500 serait très bien !

Pour les porcs il faut cesser de les développer en Bretagne ou bien il faut des élevages de 10000 porcs et alors le traitement des lisiers par la production du biogaz, réglera le problème des algues vertes et des pollutions de nappes phréatiques par les nitrates.

Par ailleurs si on fait monter les cours, la laiterie ou l'abattoir préférera acheter ailleurs à moindre coût !

Si on soutient artificiellement les cours on peut dire adieu à toutes nos exportations agricoles.

N'en déplaise à certains il faut aider à la reconversion et faire ce qui a été fait avec le plan Mansholdt d'il y a 40 ans pour résorber les montagnes de beurre : aider à le reconversion et à la concentration.

les Hollandais et les Allemands le font, leurs agriculteurs vivent bien et ils exportent !

Vous nous proposez la ferme aux mille vaches!!

Que du bonheur..

Des vaches qui ne mangent et ne voient pas un brin d'herbe !!! Et des fromages qui auront le goût de tout sauf du bon fromage de chez nous !!!Sans parler du lait..

Et si plutôt on revenait à une exploitation normale payée au prix normal..Et les exploitant n'auraient plus besoin d'acheter des tracteurs hors de prix venant essentiellement d'Allemagne qui par ailleurs nous vend ses viandes de vache réformée au rabais dans nos super marché...

Au lieu de donner des millions à quelques riches céréaliers pourquoi ne pas diviser le gâteau en plusieurs petites parts...puisque de toute façon on a fait l'Europe et ces aides à l'agriculture ...

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Tu oublies que plus de la moitié du lait et des produits laitiers français provient de vaches qui ont mangé davantage d'ensilage que de d'herbe verte au pré !

Le cliché du lait normand ou breton a la vie dure chez le citadin !

Si les agriculteurs ont de gros tracteurs c'est pour transporter les matières du champ vers l'étable et pas pour transporter la vache dans son pré. On ne met au pré que les vaches dont la lactation est tarie ou bien les animaux destinés à la boucherie.

Par ailleurs si on fait monter les cours, la laiterie ou l'abattoir préférera acheter ailleurs à moindre coût !

Si on soutient artificiellement les cours on peut dire adieu à toutes nos exportations agricoles.

N'en déplaise à certains il faut aider à la reconversion et faire ce qui a été fait avec le plan Mansholdt d'il y a 40 ans pour résorber les montagnes de beurre : aider à le reconversion et à la concentration.

les Hollandais et les Allemands le font, leurs agriculteurs vivent bien et ils exportent !

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Tu oublies que plus de la moitié du lait et des produits laitiers français provient de vaches qui ont mangé davantage d'ensilage que de d'herbe verte au pré !

Le cliché du lait normand ou breton a la vie dure chez le citadin !

Si les agriculteurs ont de gros tracteurs c'est pour transporter les matières du champ vers l'étable et pas pour transporter la vache dans son pré. On ne met au pré que les vaches dont la lactation est tarie ou bien les animaux destinés à la boucherie.

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oui ! ...Bianka n'a peut être pas suivi ces entretiens avec les producteurs de lait ,qui expliquent que les vaches aux prés fournissent moins de lait car elles se dépensent plus physiquement et donc utilisent leurs ressources alimentaires pour compenser cet effort ...même en les nourrissant avec des compléments ,la production de lait serait inférieure ....

les fermes de mille vaches semblent peut être quelque chose de démesuré et déconnecté ,en revanche j'ai vu de petits élevages de vaches laitières confinées dans des étables puantes et pratiquement dans l'obscurité ...

qu'on fasse payer le consommateur pour faire vivre ces bêtes dans des conditions acceptables me semble amplement justifié ...pour l'instant on entend plus parler de condition de vie de l'éleveur que de son troupeau ....

N'ayez pas peur, il y aura encore de la viande dans vos rayons de grande surface. La viande italienne est encore meilleure qu'en France.

N'ayez pas peur, il y aura encore de la viande dans vos rayons de grande surface. La viande italienne est encore meilleure qu'en France.

n'ayez pas peur votre pays vas s'auto détruire en moins de 5 ans, quand la france serra sous les menaces de la troïka vous n’aurez plus qu'a vous taire .

n'ayez pas peur votre pays vas s'auto détruire en moins de 5 ans, quand la france serra sous les menaces de la troïka vous n’aurez plus qu'a vous taire .

Posez vous cette question, pourquoi suis Je énervé et désopilant ?

Il ne faut pas venir en Italie, ici les gens klaxonent mais ne sortent pas de leur voiture pour un refus de prison, vous êtes trop énervé, ici vous ne feriez pas 100 mètres, restez à manger de l'herbe et nous notre bonne viande

Posez vous cette question, pourquoi suis Je énervé et désopilant ?

Il ne faut pas venir en Italie, ici les gens klaxonent mais ne sortent pas de leur voiture pour un refus de prison, vous êtes trop énervé, ici vous ne feriez pas 100 mètres, restez à manger de l'herbe et nous notre bonne viande

non mais, personnellement j'en ai rien a foutre, je n'attend rien, ni de personne ni de votre gouvernement ni des autres, je peu vivre dans les bois sans problème, je ne vais pas empêcher l’effondrement de l'UE, j'en ai pas le pouvoir de toute façon et ni l'envie.

quand demain les banques serrons fermé et qu'on vous diras qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses, vous ferrez autrement.

rien a battre je te dit, j'ai même hâte que tous s’effondre.

le jour ou sa vas arriver vous n’aurez plus qu'a pendre vos dirigeants.

je ne suis pas vraiment du style a laissé branché sous perfusions des malades qui demande qu'a mourir...

a la différence de la Grèce je pense que la mafia Italienne, serra beaucoup moins conciliante, mais peu être que je me trompe.

perso, je suis ni Français ni Italien, juste Savoisien, alors pense tu, je peu me débrouiller tous seul.

oui ! ...Bianka n'a peut être pas suivi ces entretiens avec les producteurs de lait ,qui expliquent que les vaches aux prés fournissent moins de lait car elles se dépensent plus physiquement et donc utilisent leurs ressources alimentaires pour compenser cet effort ...même en les nourrissant avec des compléments ,la production de lait serait inférieure ....

les fermes de mille vaches semblent peut être quelque chose de démesuré et déconnecté ,en revanche j'ai vu de petits élevages de vaches laitières confinées dans des étables puantes et pratiquement dans l'obscurité ...

qu'on fasse payer le consommateur pour faire vivre ces bêtes dans des conditions acceptables me semble amplement justifié ...pour l'instant on entend plus parler de condition de vie de l'éleveur que de son troupeau ....

C'est ça !! Prenez moi pour le perdreau de l'année vivant en vase clos dans un petit appartement de ville....lol...

Je suis fille de paysan vivant au milieu des paysans..Et si je leurs connaît beaucoup de défauts, ils ont aussi beaucoup de qualités...Surtout celle de vouloir un troupeau en bonne santé et bien traité car cela produit également un lait de bonne qualité indispensable pour faire du fromage de bonne qualité..

Chez moi tous les paysans mettent leurs vaches au pré et c'est comme cela que la paysannerie devrait œuvrer.....Nos paysans ne sont pas les plus mal lotis de l'histoire donc c'est qu'il est possible de vivre normalement de l'agriculture .....

oui ! ...Bianka n'a peut être pas suivi ces entretiens avec les producteurs de lait ,qui expliquent que les vaches aux prés fournissent moins de lait car elles se dépensent plus physiquement et donc utilisent leurs ressources alimentaires pour compenser cet effort ...même en les nourrissant avec des compléments ,la production de lait serait inférieure ....

les fermes de mille vaches semblent peut être quelque chose de démesuré et déconnecté ,en revanche j'ai vu de petits élevages de vaches laitières confinées dans des étables puantes et pratiquement dans l'obscurité ...

qu'on fasse payer le consommateur pour faire vivre ces bêtes dans des conditions acceptables me semble amplement justifié ...pour l'instant on entend plus parler de condition de vie de l'éleveur que de son troupeau ....

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La majorité des vaches laitières (et de loin) vit dans des stabulations libres.

Ces hangars sont lumineux, aérés et au sol épais d'une litière de paille.

Mais les vaches ne broutent pas de l'herbe. Elles mangent de l'ensilage (d'herbe), du foin (de l'herbe sèche) et des graines concassées ( blé déclassé, maïs...)

sans compter des apports de tourteaux de soja.

De plus en plus elles vont se faire traire 2 fois par jour par un robot de traite.

J'oubliais de dire qu'elle ont à leur disposition des brosses automatiques pour se brosser le dos et les flancs. Dès qu'elles entrent dans le "tunnel" elles sont détectées et les brosses se mettent à tourner pour leur plus grand bonheur puisqu'elles le font plusieurs fois par jour !

Il faut cesser de voir dans l'agriculteur une brute épaisse qui n'a pas évolué. Comme partout et comme sur ce forum, il y a des connards décérébrés qui font honte aux autres mais heureusement c'est une infime minorité.

C'est ça !! Prenez moi pour le perdreau de l'année vivant en vase clos dans un petit appartement de ville....lol...

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Chez moi tous les paysans mettent leurs vaches au pré et c'est comme cela que la paysannerie devrait œuvrer.....Nos paysans ne sont pas les plus mal lotis de l'histoire donc c'est qu'il est possible de vivre normalement de l'agriculture .....

bin non c'était juste pour placer la teneur de cet entretien avec un paysan qui défendait sa vision de l'élevage ...

ceci dit ,s'il y a un travail supplémentaire pour assurer un certain "confort" à l'animal ,je suis sûr que le consommateur est prêt à payer ...

je vais encore me citer en exemple :) ..je n'achète que des œufs de poules élevées en plein air ,et du lait bio .....je sais que ça ne change pas grand chose pour moi ,mais si je peux participer un peu au bien être animal c'est toujours ça de gagné ...

Dans la même optique pourquoi ne pas créer un label de lait de vaches élevées suivant un cahier des charges incluant un espace minimum et une période d'élevage en plein air ?...même dix centimes de plus sur un litre je les paie ....

Bas-Rhin : les agriculteurs ont refoulé plus de deux cents camions à la frontière

Des agriculteurs alsaciens ont refoulé "entre deux cents et trois cents camions" étrangers depuis dimanche soir à la frontière avec l'Allemagne, a affirmé lundi matin le président de la FDSEA du Bas-Rhin.

Les agriculteurs ont pris place depuis dimanche vers 22H00 sur six passages routiers entre la France et l'Allemagne, dont cinq ponts, pour une action qui devrait se prolonger au moins jusqu'à lundi après-midi, à l'initiative de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin. Ils visent uniquement les camions venant d'outre-Rhin et transportant des produits agroalimentaires ou des matières premières agricoles, qu'ils contraignent à s'arrêter et dont ils vérifient systématiquement le contenu.

> http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/bas-rhin/agriculteurs-en-colere-les-camions-etrangers-seront-bloques-lundi-776541.html

l’Angleterre s'y met aussi. > http://www.farmersjournal.ie/farmers-block-road-in-protest-in-england-186073/#.VbO4nf1Dj0M.facebook

«Si on revalorise le prix des produits français, chacun doit s'engager à ne pas favoriser les importations», avait dit M. Le Foll, un appel compris en Allemagne comme «un boycott de facto pour les produits allemands»,..........

une plainte a en outre été déposée auprès des instances compétentes de Bruxelles ...

si le pays qui bénéficie le pus de la PAC commence à s'opposer au plus gros contributeur ,les agriculteurs risquent bien de scier la branche sur laquelle ils sont assis ....

de toutes façons ,ils s'en foutent ce sont les contribuables qui paieront ...La FNSEA estime à un milliard le financement nécessaire pour désendetter les agriculteurs en difficulté ...

Les éleveurs ont enfin compris que Xavier Beulin le président de la FNSEA est un grand capitaliste très éloigné de leurs préoccupations.

Mr Beulin est obligé de se fendre de deux communiqués récents !

Des paysans bretons s’en sortent bien… en changeant l’agriculture

Plutôt que de casser des poternes d’écotaxe, les Bretons feraient mieux d’interroger le système productiviste qui les a conduit à l’impasse et à la crise. En Loire-Atlantique, des paysans ont choisi d’en sortir - et ils s’en sortent bien !

- Fercé (Loire-Atlantique), reportage

"Mes parents sont arrivés ici en 1966, j’avais dix ans", commence Patrick Baron. "On avait cinquante hectares et trente vaches." Il montre une vieille bâtisse de pierres : "Au début, on habitait là. Le pré arrivait au pied de la maison et il y avait une mare, comme dans toutes les fermes de l’époque. Les bêtes venaient boire dedans."

Désormais, la petite maison de pierres est cernée de grands hangars de tôle et de parpaings. L’étable s’est agrandie. Patrick Baron (photo du chapô) a repris l’exploitation de son père. Il a 70 vaches, 120 truies et 100 hectares. Au fond, deux grands bâtiments gris abritent les porcs : c’est l’associé de Patrick qui s’en occupe.

A 57 ans, patrick est toujours resté fidèle à son village : Fercé (Loire-Atlantique), situé à cinquante kilomètres de Rennes. « Ce qu’on a vécu ici, la Bretagne a connu la même chose. » Il se souvient des débuts de ses parents dans les années 1960 : « C’était le tout début de la politique agricole commune. On a vu arriver le maïs, les phytosanitaires, le suivi technique... » A l’époque, ces nouvelles techniques paraissent faire des miracles : « Dès qu’on mettait un peu d’engrais sur des terres qui n’en avaient jamais reçu, l’effet était immédiat. Les rendements augmentaient ».

« Comme tout le monde, on a suivi », raconte-t-il. « Chaque année, on augmentait le nombre de vaches. Puis on a changé de race. Avant dans la région on était sur des races traditionnelles : des Normandes ou des Maine-Anjou. Tout ça a été remplacé par des Prim’Holstein. » Une vache d’Europe du Nord, réputée pour être « la Formule 1 de la production laitière ». « Le fonctionnement est simple, précise-t-il. Vous lui donnez à manger du maïs, vous lui mettez des compléments alimentaires avec les tourteaux de soja qui arrivaient des Etats-Unis et du Brésil à bon marché par les ports, et ça produit du lait en quantité. »

Puis Patrick se rembrunit. « C’est là qu’on a commencé à travailler pour les autres. La banque qui nous prête pour acheter du matériel, les concessionnaires agricoles qui nous vendent la mécanisation, les marchands d’aliments… Et pour nous, il reste les miettes. »

Son exploitation était en système intensif : "Les animaux sont nourris 365 jours par an sur le stock, à base du maïs qu’on cultive." Puis il s’est rendu compte que ce système n’était pas économiquement viable. "Les animaux restaient en bâtiment. On utilisait le tracteur pour leur amener l’aliment, pour ressortir leurs déjections, pour cultiver le maïs..." A trop utiliser le tracteur, on finit par trop dépenser en carburant.

Patrick a donc décidé de rendre son exploitation "économe", même s’il reste en système intensif. "Il faut limiter les dépenses, donc tous les achats extérieurs : carburant et aliments, notamment le soja importé", précise-t-il. Première mesure, il a remis les vaches au pré : "Elles vont chercher leur nourriture toutes seules et leurs déjections vont directement dans le champ !". A midi, elles rentrent spontanément à l’étable pour le déjeuner.

Deuxième mesure, il faut que le nombre de bêtes soit adapté à la surface de l’exploitation. Il faut avoir assez de champs pour épandre les déjections, mais aussi pour produire l’alimentation du bétail. "Ici, on est arrivés à un équilibre", se satisfait Patrick.

Mais il y a encore mieux, selon lui. Il propose d’aller chez un collègue passé en agriculture biologique, à quelques kilomètres de là. La petite route fait des lacets dans un paysage valonné. Une prairie ici, quelques vaches par là, un champ de maïs un peu plus loin... Patrick Baron arrête la voiture au sommet d’une colline : "Regardez comme c’est beau !" Puis il repart, désigne un hameau le long de la route : "Ici, avant, il y avait cinq fermes. Maintenant il n’y en a plus qu’une".

Représentant de la Confédération paysanne dans son département, il a toujours suivi de près les élections agricoles : « En 1983 en Loire-Atlantique, il y avait 33.000 chefs d’exploitation électeurs inscrits à la chambre d’agriculture. En 2013 il n’y en avait plus que 8.500. » Son village de Fercé aussi a été touché : l’INSEE décomptait 35 exploitations agricoles professionnelles en 1988. Il n’y en avait plus que 21 en 2000.

En revanche, leur taille n’a cessé d’augmenter. Patrick reconnaît avoir participé au mouvement : « On s’est agrandi, passant de cinquante à cent hectares, en profitant des départs en retraite de trois exploitants. Ils travaillaient en couple donc on a fait disparaître six emplois ! ». Autour de Fercé, les exploitation s’agrandissent, les paysans disparaissent. "Il n’y a plus d’emploi, les gens partent, c’est catastrophique pour la vie des communes", regrette Patrick.

suite > http://www.reporterre.net/Des-paysans-bretons-s-en-sortent-bien-en-changeant-l-agriculture

démondialisation ! réappropriation ! relocalisation ! ...