Ces juifs d’Algérie qui ne se sentaient pas Français

''J’ai perdu sept ans de ma vie: deux ans parce que j’étais Juif, trois ans parce que j’étais Français, deux ans parce que j’étais Algérien.''

Ces mots ont été prononcés par Georges Hadjadj, natif de Kabylie et longtemps médecin à Bab El Oued, peu de temps avant de mourir, en banlieue parisienne. Deux ans parce qu’il a été exclu du Lycée Bugeaud à Alger sous Vichy comme tous les écoliers juifs d’Algérie, trois ans parce qu’il a été mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale en tant que citoyen né Français, deux autres années parce qu’il a été arrêté, torturé, emprisonné pour avoir milité aux côtés des indépendantistes algériens.

C’est sur ces « trajectoires dissidentes » de juifs engagés dans la guerre anticoloniale que s’est penché l’historien Pierre-Jean Le Foll-Luciani. En 1962, à l’indépendance, la majorité des 140.000 israélites, pour beaucoup issus de familles installées là avant la conquête arabe du VIIème siècle et devenues françaises avec le décret Crémieux de 1870, a traversé la Méditerranée sans remettre en question sa nationalité.

Mais une minorité d’hommes et de femmes, troublés par leur identité, avaient rejoint, eux, les rangs du FLN en 1956. Mémoire des humiliations subies par leurs grands-parents considérés comme des indigènes par l’administration française jusqu’au décret Crémieux, souvenirs des lois anti-juives de Vichy, proximité avec la population musulmane dont beaucoup partageaient les quartiers, les traditions, la langue… Pierre-Jean Le Foll Luciani a exhumé des archives inexplorées et recueilli la parole d’une quarantaine de ces juifs d’Algérie qui ne se sentaient pas Français lorsque la guerre d’indépendance a éclaté.

On retiendra le nom oublié de Pierre Ghanasia, mort à 17 ans, dans le maquis, sous les balles de l’armée française et cet extrait d’un tract de 1957 :

Nous sommes fiers de l’injure qu’on nous lançait comme un opprobre : oui, nous sommes des juifs indigènes algériens.»

Une somme sur une histoire encore mal connue.

Nathalie Funès

encore de la manipulation ....

"Devenus citoyens français à la suite du décret Crémieux de 1870, les Juifs s'identifient de façon croissante à la métropole et malgré leur retour forcé à la condition d'indigène durant la Seconde Guerre mondiale, ils choisissent massivement d'être rapatriés en France à la veille de l'indépendance de l'Algérie. À cette date, ils sont 130 000 dans le pays. Cet exil met fin à plus de 2 000 ans de présence en terre algérienne."

et qu'est il advenu des quelques juifs restés dans ce pays tolérant ?

"Les juifs d’Algérie vivent dans une peur permanente. S’ils étaient découverts, ils seraient « dévorés » par les islamistes qui sèment la terreur dans ce beau pays. Ils ne veulent guère parler des détails de leurs pratiques. Première constatation : contrairement aux idées établies, la plupart d’entre eux ne sont pas des Kabyles ni des berbérophones, ils sont par contre, dans la majorité des arabophones."

Je me souviens de ce décret plein d'humour émanent du gouvernement Algérien fermant les dernières synagogues (25) pour des raisons de sécurité ,et par manque de fréquentation ...

Stvi, demande cela à Enrico Macias, de la même famille que l'autre Guenassia.

Gaston Ghrenassia2, est le fils de Sylvain et de Suzanne Zaouch, famille juive d'Algérie de musiciens de malouf3. Son père était violoniste dans l’orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond (le beau-père de Macias, ce dernier ayant épousé en 1962 sa fille Suzy.

Macias ne te parlera pas de son cousin Pierre Ghenassia, lycéen communiste juif algérien, mort le 22 février 1957 à l'âge de 17 ans, pour l’indépendance de son pays l'Algérie.

Mort au champ d’honneur le 22 février 1957

Ancien élève du lycée Bugeaud (aujourd’hui lycée Emir Abdelkader), Pierre Ghenassia n’a pas encore 17 ans quand il rejoint, en mai 1956, l’Armée de libération nationale (ALN) dans la région de Ténès, sa ville natale.

Il tombera au champ d’honneur le 22 février 1957, dans le djebel Béni Salah, au sud-ouest de Chréa, dans l’Atlas blidéen, au cours du bombardement par l’armée française d’une infirmerie de l’ALN au douar Béni Annès, sur la rive droite de oued Merdja. Avant de monter au maquis, il a fait d’abord partie du réseau « La Voix du soldat » dirigé par Lucien Hanoun, professeur de lettres, membre du Parti communiste algérien (PCA).

Dans son livre-témoignage On nous appelait fellaghas, le commandant Azzedine parle en termes émouvants de Pierre Ghenassia. « Parmi eux (les hommes en blanc), l’une des figures les plus attachantes était celle de notre infirmier zonal, Hadj. Nous l’appelions ainsi, mais son vrai nom était Ghenassia. Il était israélite et parlait très bien l’arabe. Pour tous ceux qui tiennent comme un fait établi le prétendu antagonisme de nos origines religieuses, je voudrais qu’on le sache : Hadj est mort, refusant d’abandonner ses blessés. »

Mon lien

oui et alors ,ils ne sont pas restés en Algérie ,il me semble ..

Bien sûr les juifs séfarades (orientaux ) ont toujours ce sens de l'exagération ,mêlés à une espèce de nostalgie qui frise parfois le ridicule ....

Essaie d'aller dire à Jean Claude ou à Jocya Macias qu'ils ne sont pas Français ...l'Algérie c'est une histoire d'anciens combattants pour eux et pour leurs enfants ...Q'Enrico Macias ait encore des états d'âme par période ,tu ne peux pas en faire un axiome ...

je ne vois pas ce que tu essaies de démontrer ...:gurp:

Si c'est juste pour toi l'occasion de balancer un you tube sur la guerre d'Algérie ,ou une propagande islamique quelconque ,tu risques fort de voir ton sujet disparaitre ...

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Ne cherche jamais à démontrer à Ben quoi que ce soit !

Il aura toujours raison.

Il a été éduqué à la française, a vécu une époque grâce à la France mais il continue de vomir sur la France et les français depuis son Québec francophone !

Un genre d'automutilation ou de flagellation quoi...

Oui ben ils ont fait leur choix.... s'ils pouvaient nous reprendre Gad Elmaleh on leur donne...

''J’ai perdu sept ans de ma vie: deux ans parce que j’étais Juif, trois ans parce que j’étais Français, deux ans parce que j’étais Algérien.''

Que dire d'un marocain, berbère, juif présent avant la colonisation par les arabes, les espagnoles, les français (ah ! j'oubliais les romains et les phéniciens)

contraint de changer que religion par le sabre ??? contraint de faire la guerre en Andalousie pour le compte de l'envahisseur.

Oui ben ils ont fait leur choix.... s'ils pouvaient nous reprendre Gad Elmaleh on leur donne...

C'est un marocain.

Le plus vieux prisonnier du FLN en France était un juif. Timsit.

Il a été libéré en 1962 après 7 ans de prison.

Les étudiants juifs en Algérie étaient marxistes.

Par contre, ils ont souvent refusé les mains tendues du FLN à ces "autres indigènes de la République".

Le rôle de l'Algérie dans la guerre du Kippour 10 ans plus tard fait qu'ils ne se seraient probablement pas sentis tout à fait algériens non plus... le rôle, ou du moins les ententes Shazly puis Saddate/Bumedienne).

Ni français, pas vraiment algérien non plus dans son expression nouvelle.

Israéliens ?

Ni français, pas vraiment algérien non plus dans son expression nouvelle.

Israéliens ?

Quoi ???? tous les juifs sont israéliens ???

AMALGAME !

expression nouvelle pour dire qu'il ne faut pas tout mélanger.