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Doit-on euthanasier les dépressifs ?

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Savonarol

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Membre, 59ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Si je n'ai plus gout à la vie que mon seul but soit celui de mourir, alors que je meurs dans un accident ou dans mon lit aider par des médecins. L'important alors n'est il pas que je meurs quelque soit la façon de mourir?

Si je dis que je veux mourir mais qu'en cas de danger je me mettes à courir. Est ce qu'alors quelque part tout au fond de moi je n'ai pas envie de vivre et cette envie alors n'a pas elle été plus forte que mon envie de mourir?

Tout comme si j'ai envie de mourir et que ce soit mon seul et unique but. Pourquoi aller demander l'assistance d'un tiers au risque de me voir mis sous contrôle et m'interdisant ainsi la possibilité d'atteindre mon but? J'avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi opter pour cette solution si le risque est si grand de ne pas pouvoir atteindre mon but.

Merci.

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Membre, 54ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

le but est que la chose se fasse dans les memes conditions d'une euthanasie pas d'une fin violente...comme c'est le cas maintenant

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

@ Savonarol...ce n'est pas la société qui décide de se débarasser de quelqu'un...c'est la société qui reconnait a quelque'un le droit de disposer de sa vie et de pouvoir demander à la quitter en demandant son euthanasie...

C'est la société qui légifère et intervient pour tuer un être humain, quelque soit la manière dont tu retournes la chose.

Comme je l'ai dit plus tôt, il n y a aucun pays qui pénalise le suicide, chacun dispose de sa vie comme il l'entend mais il n'a pas à mêler la société (c'est à dire l'ensemble des citoyens qui la compose) à ses envies de mort.

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Membre, 54ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Pourtant la société intervient dans tout les aspects de la vie privée il me semble...conception, naissance, maladie, soins, mariage, enfants etc...meme la fin de vie ...et, la société ne pénalise pas le suicide exact, mais juste elle l'empeche ...donc ingérence dans un sens mais pas dans l'autre??

Modifié par Foraveur
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Invité Tar Baby
Invités, Posté(e)
Invité Tar Baby
Invité Tar Baby Invités 0 message
Posté(e)

J'ai lu beaucoup de choses, impossible de tout citer pour répondre.

Je voudrais juste dire qu'effectivement la dépression est une maladie, et que l'on peut en guérir, mais pas toujours. Il y a les dépressions passagères, et puis les dépressions permanentes, certaines personnes vivent leur vie durant en dépression.

Dire que le dépressif n'est pas en état de prendre une telle décision, est vrai et faux tout à la fois. C'est vrai puisque la maladie altère son jugement, et c'est faux parce qu'il est le seul à pouvoir dire si sa souffrance est devenue insupportable au point de désirer mourir.

S'il faut tout essayer pour guérir ces personnes, " l'acharnement thérapeutique " ne devrait pas être de mise. À partir de quand, peut-on dire que l'euthanasie est envisageable ? Telle est la question, Être en souffrance permanente n'est pas une vie. Et je pense que les gens devraient pouvoir décider si cette vie leur convient ou s'ils la refusent.

La société, n'a pas à décider pour nous. La société fait le choix de la vie, mais l'individu à le droit de refuser cette vie..

En l'état actuel des choses, cette maladie n'est pas encore assez connue. Des recherches auraient montré, qu'un gêne serait responsable.

À Essayeur,

Tu es à côté de la plaque, il faudrait arrêter de regarder par le petit bout de la lorgnette.

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Membre, 57ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Tu es à côté de la plaque, il faudrait arrêter de regarder par le petit bout de la lorgnette.

Quand une personne veut mourir et qu'elle demande à la société, c'est à dire à un docteur qui a fait le serment d'Hippocrate, le serment de SAUVER DES VIES de la tuer pour une simple dépression, cette personne est une salope, rien de plus rien de moins.

Elle met tout le monde à contribution, et qu'est-ce qu'elle donne en échange ?

A part son exemple pathétique ? Toi qui aimes tant les gens qui donnent tout, prétendument, avec ton gauchisme de harengère, or là comme par hasard, de cette grosse truie nombriliste tu n'exiges rien ? Même pas de respecter sa famille et de respecter les êtres humains ?

Juste parce que ça te parait tendance de te prononcer pour l'euthanasie ? Mais t'as aucune personnalité, niveau zéro de la cohérence.

Epargner les souffrances physiques, à quelqu'un qui est atteint d'une maladie en phase terminale OK, mais là on est en plein délire : alors demain on ne va plus soigner la dépression, on va tuer les gens... la souffrance morale passe toujours avec le temps, si tu sais pas ça à ton âge c'est désolant.

Modifié par essayeur
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Membre, 66ans Posté(e)
lactance77 Membre 1 580 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Du coup, ça signifie reclasser officiellement "grave" en incurable, ce qui change beaucoup de choses dans la conception générale de la dépression. Pour ma part, je préférerais qu'il n'y ait pas de brèche légale pour qu'on ne puisse pas sinuer sur les limites des cas. La dépression est encore un phénomène qu'on connaît mal.

Pour la prise de décision, entre un suicidaire incontrôlable et un entourage à bout, c'est donner toute la responsabilité de la décision aux médecins. On ne peut pas parler d'acharnement thérapeutique puisqu'une dépression se combat justement sur le long terme.

Tout ça me donne l'impression d'un choix fataliste, par défaut, même si je sais bien comment une dépression ruine une personne et son entourage. On va pouvoir achever une personne de façon propre, mais c'est quand même l'achever. Je comprends le point de vue.

En tout cas, nous sommes d'accord sur le fait que ça ne s'applique qu'aux cas extrêmes. Avant ça, j'aurais aimé que la société propose tous les filtres possibles avant d'en arriver là - et ce n'est pas le cas.

Hello

Malheureusement, grave veut dire incurable passé 7 ans. Il ne reste plus que les électrochocs mais, cela peut causer des dommages irréversibles au cerveau et même augmenter la souffrance.Nous savons aussi que sur le long terme, la dépression empire.

Pose t'on tous les filtres avant d'en arriver la ? Personne ne peut le dire, en l'état des connaissances actuelles.Ce que nous savons, c'est que la souffrance est plus forte que pour un cancer en phase terminale et que la morphine ne marche pas ( rien ne marche )

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Membre, 54ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Non ca ne passe pas la dépression comme les gens l'appellent...quand on a certaines questions en soi, elles le reste pour toute la vie...

@ essayeur:Le sujet du topic demandait un minimum de tact et de respect. je trouve ta manière de qualifier cette personne qui a choisi de partir vraiment déplacée...c'est un manque de respect pour le sujet et aussi un manque de respect pour toi...

Modifié par Foraveur
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Invité Tar Baby
Invités, Posté(e)
Invité Tar Baby
Invité Tar Baby Invités 0 message
Posté(e)

Quand une personne veut mourir et qu'elle demande à la société, c'est à dire à un docteur qui a fait le serment d'Hippocrate, le serment de SAUVER DES VIES de la tuer pour une simple dépression, cette personne est une salope, rien de plus rien de moins.

Elle met tout le monde à contribution, et qu'est-ce qu'elle donne en échange ?

A part son exemple pathétique ? Toi qui aimes tant les gens qui donnent tout, prétendument, avec ton gauchisme de harengère, or là comme par hasard, de cette grosse truie nombriliste tu n'exiges rien ? Même pas de respecter sa famille et de respecter les êtres humains ?

Juste parce que ça te parait tendance de te prononcer pour l'euthanasie ? Mais t'as aucune personnalité, niveau zéro de la cohérence.

Epargner les souffrances physiques, à quelqu'un qui est atteint d'une maladie en phase terminale OK, mais là on est en plein délire : alors demain on ne va plus soigner la dépression, on va tuer les gens... la souffrance morale passe toujours avec le temps, si tu sais pas ça à ton âge c'est désolant.

Tout d'abord, tu ne m'as pas bien lu, puisque je dis bien qu'il faut soigner ces personnes, les aider. Oui mais jusqu'où ? Là est la question.

Apparemment tu es incapable de comprendre ce que vivent ces personnes, tout le monde n'a pas la force de faire face à la vie, et à toutes les questions existentielles que l'on se pose. De leur part ce n'est pas de l'égoïsme, c'est juste qu'ils sont au fond du trou et qu'ils n'arrivent pas à en sortir, et surtout qu'ils ne voient aucune autre issue pour arrêter cette souffrance.

Crois-tu que pour les familles, ce soit plus facile à vivre, en les gardant en vie ? Pour certains peut-être, parce que eux sont égoïstes, vouloir à tout prix qu'une personne désireuse de mourir continue de vivre, parce que l'on aime cette personne, c'est là le véritable égoïsme.

Ces quatre dernières années, il y a eu autour de moi trois suicides, un ami la cinquantaine, est parti dans la forêt, et il s'est pendu là tout seul, un autre la quarantaine, est allé se pendre chez ses parents, il ne voulait pas courir le risque de rester longtemps chez lui avant qu'on le découvre, et un autre encore la quarantaine, après avoir fait une tentative de suicide, avortée parce qu'un ami est arrivé et l'a emmené à l'hôpital, dès sa sortie a pris une corde qu'il a attaché à un poteau, il l'a faite passer par les portes arrières de son véhicule, il l'a mise autour de son coup, il a démarré et a accéléré à fond. Ces trois personnes étaient en dépression grave, le premier l'était depuis des décennies et sa femme a dû vivre avec lui cette dépression, ça a été très dur pour elle, mais maintenant elle vit, sans cette épée de Damoclès sur la tête, qu'est le risque de suicide.

Alors bien sûr tu peux continuer de penser ce que tu veux de ces gens là, les insulter..., c'est tellement facile quand on est bourré de certitudes comme toi. Pour ta gouverne, il est des cas, où la dépression ne passe pas.

Pour ma part, ça me rend malade, voir souffrir une personne comme ça, c'est proprement intolérable pour moi, et oui, je souffre d'empathie si l'on peut dire. Alors la société et le reste, rien à battre. ce qui m'importe ce sont les gens, mais j'ai l'impression que te dire ça, c'est comme pisser dans un violon.

Pense ce que tu veux de moi, je préfère être ce que je suis, qu'une personne sans cœur comme toi.

En fait les gens comme toi, me rendent malade. Et s'il te plaît arrête de m'insulter, ne serait-ce parce que je ne le fais pas vis à vis de toi.

Mon attitude, n'est pas une posture pour faire l'humaniste, et ça me flingue de voir des posts comme celui que tu viens d'écrire. Félicitations, j'espère que tu es content de toi. Moi, je vais pleurer un bon coup, afin d'essayer d'évacuer tout ça. Et de grâce, à l'avenir, évite-moi, s'il te plaît.

Modifié par Tar Baby
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Membre, 110ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

La notion d'incurabilité pose problème, peut-t-on acté qu'une dépression est incurable parce qu'elle s'étend dans le temps? En général on parle de maladie incurable sur des maladies dont on sait par expérience qu'il n'y a pas de chance, ici ont sait qu'il est possible de sortir d'une dépression alors même après 7 ans peut-t-on parlé de maladie incurable? D'autant plus qu'il s'agit d'une maladie mal connus et mal comprise.

Néanmoins il faut faire attention, l'article parle de dépression il existe plusieurs forme de dépression et une dépression n'est pas forcement isolé et peut être associé à d'autre maladie psychiatrique.

Et la médecine a-t-elle vraiment pour rôle de suivre le malade psychiatrique dans sa maladie ? On ne verrait pas un psychiatre dire à l’érotomane qu'il l'aime en secret, dire au paranoïaque qu'il est effectivement recherché par la CIA ou dire au schizophrène que les voix qu'il entend sont réel alors pourquoi un médecin proposé le suicide à un dépressif. Quelle message cela envoie au dépressif d'accepter le suicide comme une solution? Cela ne les encourageraient-t-ils pas dans cette voie?

C'est une décision individuelle qui concerne la personne elle meme ..pourquoi ne pas respecter sa volonté ?

La volonté n'est pas quelque chose de figé dans le temps, une volonté à un instant t ne sera pas forcement la même qu'à un instant t+1ans ou t+10ans, faut-t-il alors la respecté quand elle demande quelque chose d'aussi irréversible que la mort ?

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Membre, 54ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Oui, la volonté d'une personne en ce qui la concerne doit toujours prévaloir sur toute autre considération, à mon avis...

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

@ YOP : Non, pas « se débarasser » personne se débarasse…personne prend la décision pour un autre…c’est la personne elle-même qui choisit pour elle et pour elle seule…

Je ne suis pas de ton avis lorsque tu dis que le dépressif est forcément pas maitre de ses décisions. Il y a des gens qui ont une argumentation solide , cohérente, logique, fonder,pour qu’ils veulent cette décision.

De plus, les mentalités évoluent. Avant on « soignait » les homosexuels…maintenant il est admis qu e ce sont des gens comme les autres qui ont aussi leurs droits. LE droit d’exprimer une différence et le droit de pas avoir de discrimination dans la reconnaissance de sa volonté. On reconnait aux femmes le droit d’avorter , de supprimer une vie. C’est normal car c’est leur volonté personnelle qui s’exprime dans ce choix.

Pourquoi nier la volonté d’une personne et lui fait changer sa volonté par des soins (c’est juste de la rééducation mentale) qui, peut ‘etre dans 100 ans seront considérés comme de la torture …elle ne menace personne, elle réclame juste le droit de ne plus vivre…

Je t’en prie, ne dit pas que je suis léger…s’il te plait…ce sont des expériences personnelles qui me font m’interroger et débattre sur la question et confronter mon opinion personnelle à celle des autres et comprendre pourquoi certaines réactions dans mon entourage lorsque j’ai prit la défense des gens qui ont poser ce geste…parfois dans des circonstances difficiles…

Désolé si je t'ai heurté. C'est dur de deviner entre les lignes sur un forum. Je disais "léger" puisque tu ne fais qu'invoquer une liberté de choix mais pour moi, cette liberté s'inscrit dans une maladie psychique dont la caractéristique est de pousser vers un choix de mort sans forcément de raison physique. Ce choix de mort n'est normalement fait que par des gens se sachant physiquement condamnés à souffrir et mourir dans un avenir proche... or, la dépression est un état mental anormal qui fait que la personne souffre veut en finir. Tout ceci me donne l'impression que c'est la dépression qui choisit et non la personne. C'est le paradoxe.

C'est sûr que sur une dépression à long terme, on peut finir par penser qu'il n'y a rien à faire et que la personne se suicidera mais ça ouvre des portes au fatalisme. Si on décide qu'au bout de 7 ans, c'est incurable pour une personne, on le décrète aussi pour d'autres. Et 7 ans, pourquoi pas 6, 4 ou 2 ans ? Comment on place le curseur ?

De toute façon, on le voit quand même, ce n'est pas le choix du seul malade : il doit soumettre son choix à son entourage et à un encadrement médical. Et heureusement : si on laissait les dépressifs décider, on en finirait par quasiment tous les euthanasier au bout d'un an.

Le comparatif avec l'homosexualité n'est pas bon : c'est une morale sociale qui condamnait une orientation sexuelle ne rentrant pas dans l'ordre établi, pas une maladie qu'on normalise (même si certains pensent encore ça). Les mécanismes sont différents.

le but est que la chose se fasse dans les memes conditions d'une euthanasie pas d'une fin violente...comme c'est le cas maintenant

Le seul argument que j'entends, c'est d'abréger les souffrances qu'une personne s'auto-inflige psychiquement et qu'on n'arrive pas à guérir. Le remède proposé est une mort accompagnée plutôt qu'une mort brouillonne. C'est un triste constat d'échec. Cela dit, je ne suis pas sûr que ce genre de protocole empêcherait beaucoup de suicides ordinaires.

Et que faire si les proches de la personne refusent ? Si une femme refuse que le père de ses enfants soit euthanasié ? Si des parents refusent de voir leur fille mourir avant eux par un choix dicté par la dépression ? On rencontrera les mêmes dilemmes et de sacrés conflits familiaux.

Le dépressif n'est pas seul dans sa maladie, c'est un fait.

====

J'ai lu beaucoup de choses, impossible de tout citer pour répondre.

Je voudrais juste dire qu'effectivement la dépression est une maladie, et que l'on peut en guérir, mais pas toujours. Il y a les dépressions passagères, et puis les dépressions permanentes, certaines personnes vivent leur vie durant en dépression.

On vit avec, on domine. C'est ce que disent des gens qui en sont sorti. La dépression est dite dépression quand elle devient justement chronique...

Dire que le dépressif n'est pas en état de prendre une telle décision, est vrai et faux tout à la fois. C'est vrai puisque la maladie altère son jugement, et c'est faux parce qu'il est le seul à pouvoir dire si sa souffrance est devenue insupportable au point de désirer mourir.

C'est ce qui me dérange. On va donner suite à un souhait de mort que, sous diverses modalités, on définira comme irréversible et incurable, sans issue. On est dans la logique du dépressif. Or, c'est un diagnostic qui n'est pas très rationnel car il cède uniquement à l'usure de la personne dans sa souffrance plus ou moins "auto-générée".

S'il faut tout essayer pour guérir ces personnes, " l'acharnement thérapeutique " ne devrait pas être de mise. À partir de quand, peut-on dire que l'euthanasie est envisageable ? Telle est la question, Être en souffrance permanente n'est pas une vie. Et je pense que les gens devraient pouvoir décider si cette vie leur convient ou s'ils la refusent.(...)

Oui, ce curseur est dur à définir. Le simple fait de l'établir me semble dangereux.

====

Hello

Malheureusement, grave veut dire incurable passé 7 ans. Il ne reste plus que les électrochocs mais, cela peut causer des dommages irréversibles au cerveau et même augmenter la souffrance.Nous savons aussi que sur le long terme, la dépression empire.

L'électro-choc n'a pas vraiment prouvé sa valeur, ni la surmédication. Si la seule option est de briser la psyché de la personne, de la sangler à son lit en la nourrissant par perfusion ou d'en faire un légume, ça ne vaut pas vraiment mieux qu'une mort assistée.

Pose t'on tous les filtres avant d'en arriver la ? Personne ne peut le dire, en l'état des connaissances actuelles.Ce que nous savons, c'est que la souffrance est plus forte que pour un cancer en phase terminale et que la morphine ne marche pas ( rien ne marche )

C'est notre incapacité à endiguer la dépression en amont qui nous fait arriver à ces choix de légaliser l'euthanasie des grands dépressifs. Dans une logique matérialiste et cynique, c'est plus simple de procéder comme ça : ça coûte moins cher, on limite les dégâts et de toute façon, une prise en charge massive par la société d'un plan de lutte contre la dépression ne verra pas le jour.

Du coup, on achèverait les chevaux les dépressifs mais ça laissera un goût amer dans la bouche... jusqu'à ce qu'on s'y habitue, ce protocole pouvant inciter à une certaine paresse de la société à lutter contre cette maladie (qui se répand).

Welcome to the future !

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Question à la cantonade :

Si c'était le FN qui proposait et défendait l'euthanasie jusqu'à sa pratique sur des malades mentaux comme dans le cas qui nous occupe sur ce sujet; combien parmi vous crieraient à l'eugénisme et invoquerait le Dr Mengele et le régime nazi ? Ne suffit-il juste pas que l'assassin ait le tampon "démocrate" pour perpétrer ses crimes en toute impunité, et avec l'assentiment du peuple par dessus le marché ?

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

    Non. Et de toutes manières, le FN défend certaines valeurs catholiques qui ont poussé par exemple, M. Le Pen l'année de son "élection" à la tête du partie à proposer que le "caractère sacré de la vie" soit inscrit dans la constitution.

    Je souscris à l’analyse Yopienne : la dépression reste un trouble d'humeur courant pour lequel il existe d'efficients traitements et suivis qu'ils soit psychologiques et/ou sociaux.

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Membre, 66ans Posté(e)
lactance77 Membre 1 580 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

    Non. Et de toutes manières, le FN défend certaines valeurs catholiques qui ont poussé par exemple, M. Le Pen l'année de son "élection" à la tête du partie à proposer que le "caractère sacré de la vie" soit inscrit dans la constitution.

    Je souscris à l’analyse Yopienne : la dépression reste un trouble d'humeur courant pour lequel il existe d'efficients traitements et suivis qu'ils soit psychologiques et/ou sociaux.

Non, la dépression n'est certainement pas un trouble de l'humeur ( bien que définis ainsi ce qui est faux ) et les traitements sont tous dangereux et pratiquement inopérants sur les grands dépressifs.. Il faut une pratique pour en parler.

De plus, la question ne se pose pas pour le FN puisque qu'il change son programme à fur et à mesure des événements..

Modifié par lactance77
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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

@ Magus : j'ai dit trouble psychique, ce qui est plus fort. Ça peut être très profond. D'autre part, tous les traitements ne marchent pas et il y a le suicide qui clôt net le débat sur la possibilité que le dépressif avait ou non de surmonter son état.

Certains médicaments me semblent tellement bourrins qu'ils sont effrayants.

Pour ma part, je choisis le refus du suicide assisté mais il y a effectivement des cas ingérables. Dans l'absolu, rien n'est inéluctable mais dans les faits, confronté à un grand dépressif, c'est plus chaud d'avoir cette réflexion.

Question à la cantonade :

Si c'était le FN qui proposait et défendait l'euthanasie jusqu'à sa pratique sur des malades mentaux comme dans le cas qui nous occupe sur ce sujet; combien parmi vous crieraient à l'eugénisme et invoquerait le Dr Mengele et le régime nazi ? Ne suffit-il juste pas que l'assassin ait le tampon "démocrate" pour perpétrer ses crimes en toute impunité, et avec l'assentiment du peuple par dessus le marché ?

Hum... Je crois que tu vas un peu vite en besogne. Pour l'instant, je n'ai pas vu la discussion se politiser ET C'EST TRES BIEN !

Il ne me semble pas voir les gens se ranger selon l'étiquette, encenser tel courage politique ou quoi que ce soit du genre ; au pire quelques propos trop simples du genre "je suis pour", "c'est bien".

Restons donc dans le dur du sujet : ce choix de légalisation et son impact à tous les niveaux.

J'ai évoqué le malthusianisme, un forumeur a parlé d'eugénisme. Ça, ce sont les considérations générales probablement excessives - mais à ne pas ignorer puisque le futur est toujours surprenant. Il me semble qu'il y a une incompatibilité entre deux visions : la vision générale de la société vers laquelle ça nous mène et la vision qui se centre uniquement sur la souffrance personnelle du dépressif.

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Membre, 66ans Posté(e)
lactance77 Membre 1 580 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

@ Magus : j'ai dit trouble psychique, ce qui est plus fort. Ça peut être très profond. D'autre part, tous les traitements ne marchent pas et il y a le suicide qui clôt net le débat sur la possibilité que le dépressif avait ou non de surmonter son état.

Certains médicaments me semblent tellement bourrins qu'ils sont effrayants.

Pour ma part, je choisis le refus du suicide assisté mais il y a effectivement des cas ingérables. Dans l'absolu, rien n'est inéluctable mais dans les faits, confronté à un grand dépressif, c'est plus chaud d'avoir cette réflexion.

Hum... Je crois que tu vas un peu vite en besogne. Pour l'instant, je n'ai pas vu la discussion se politiser ET C'EST TRES BIEN !

Il ne me semble pas voir les gens se ranger selon l'étiquette, encenser tel courage politique ou quoi que ce soit du genre ; au pire quelques propos trop simples du genre "je suis pour", "c'est bien".

Restons donc dans le dur du sujet : ce choix de légalisation et son impact à tous les niveaux.

J'ai évoqué le malthusianisme, un forumeur a parlé d'eugénisme. Ça, ce sont les considérations générales probablement excessives - mais à ne pas ignorer puisque le futur est toujours surprenant. Il me semble qu'il y a une incompatibilité entre deux visions : la vision générale de la société vers laquelle ça nous mène et la vision qui se centre uniquement sur la souffrance personnelle du dépressif.

En effet, la question n'est pas politique et c'est parfait.Oui , il y à bien deux visions mais, nous savons que rien n'est figé donc, que cette question ne sera peut être plus d'actualité ds 10 ans. Actuellement, un chercheur travaille sur la possibilité de greffer une mini pompe dans le cerveau qui injecterait de la sérotonine dans les synapses puisque c'est là que se situe le noeud du problème.Espérons.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Non, la dépression n'est certainement pas un trouble de l'humeur ( bien que définis ainsi ce qui est faux ) et les traitements sont tous dangereux et pratiquement inopérants sur les grands dépressifs.. Il faut une pratique pour en parler.

    Je m'en tiens à la définition médicale ;-) Tout traitement médicamenteux est dangereux. Certains plus que d'autres, certes. Ceci étant, tu as éludé l'autre pan que sont les suivis. Nul besoin de pratique pour en parler. C'est même assez négatif comme pensée, puisque la prévention et la compréhension passent éminemment par l'information et sa diffusion par les autorités compétentes ou bien à travers les apports de chacun, comme ici.

De plus, la question ne se pose pas pour le FN puisque qu'il change son programme à fur et à mesure des événements..

Certes. Mais comme on osa la poser... :p

@yop! : pour les cas les plus "ingérables" comme tu les évoques, il me semble que le fort impact sur le jugement de ce trouble psychiatrique, éminemment négatif, ne permet de recevoir une telle prise de décision. Sans parler de l'aspect cognitif, lui aussi touché, qui la rendrait potentiellement provisoire...

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

    Non. Et de toutes manières, le FN défend certaines valeurs catholiques qui ont poussé par exemple, M. Le Pen l'année de son "élection" à la tête du partie à proposer que le "caractère sacré de la vie" soit inscrit dans la constitution.

    Je souscris à l’analyse Yopienne : la dépression reste un trouble d'humeur courant pour lequel il existe d'efficients traitements et suivis qu'ils soit psychologiques et/ou sociaux.

Je fais remarquer, tout comme ping, que ce genre de politique flirte étrangement avec l'aktion T4 des nazis, et que ça ne sont pas les socialistes qu'on renvoie au nazisme systématiquement dès qu'ils ouvrent la bouche.

Alors pourquoi les gens qui se réclament du camp progressiste (camp qui regroupe absolument tout ce qui n'est pas désigné comme étant "l'extrême droite") semble trouver ça si "bon" ?

De plus, la question ne se pose pas pour le FN puisque qu'il change son programme à fur et à mesure des événements..

Exactement comme tous les autres partis politiques. Intéresse-toi au PS en 1980 et au PS en 2015, c'est la nuit et le jour.

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Membre, 54ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Yop je comprends ton avis...

magus: alors cela s'appliquerait aussi aux malades en fin de vie qui supplie qu'on leur donne l'euthanasie...leur situation est momentanément si difficile qu'elle entraine une décision qui doit etre considéré comme provisoire...?

Il s'agit pas que la loi décide qui va vivre ou mourir il s'agit juste de faire une loi qui garantit que chaque personne peut choisir ce qu'elle veut pour elle meme (seulement elle meme sans intervention de tiers)...et qu'elle puisse demander les moyens de faire appliquer sa décision...on le fait dans l'autre sens , celui de soigner à tout prix, pour quoi pas le faire dans l'autre coté aussi? Ca éviterai les cas dramatiques décrit par Tar Baby...

Modifié par Foraveur
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