Lorsque je donne une pièce à un mendiant..

Je change le cours des choses pour cet homme où j'entretiens la misère de notre société ?

C'est noté sur 20 :)

aucun des deux ...

Tu lui permet de garder un contact humain et de ne pas passer devant lui sans le voir comme si c'était une poubelle posée sur le trottoir.... Pour ce qui est de le sortir de la misère, une pièce ou même dix ne servent à rien..... !!

aucun des deux ...

bon

Tu lui permet de garder un contact humain et de ne pas passer devant lui sans le voir comme si c'était une poubelle posée sur le trottoir.... Pour ce qui est de le sortir de la misère, une pièce ou même dix ne servent à rien..... !!

avis reçu;)

Je change le cours des choses

ça , pas vraiment non plus, tous les jours et a chaque contacte , clochard ou pas , le cours des choses changes , car le cours des choses , c'est de la connerie , le cours des choses ça voudrais dire que ton destin est écrit mot pour mot , alors que sont destin on l'écrit a chaque instant et qu'il est la conséquences du passé et du présent...

Je ne me pose pas autant de question. Que cela le dépanne d'une façon ou une autre me satisfait.

bonjour

quand je donne de l'argent à un mendiant ,j'espère l'aider à survivre mais , je ne suis pas satisfait pour autan .

je ne suis sensible outre mesure , mais je trouve inadmissible de laisser tout ces gens dans la rue .

il faudrait retirer de nos monument ce faux : liberté-égalité-fraternité et laisser seulement : liberté et encore , avec une certaine prudence .

bonne journée

les deux mon capitaine

je change un peu le cours des choses pour cet homme dans son quotidien en participant a sa dépendance a l'alcool dans les trois quart de ce don

et j'entretiens la misère de par mon acte avec toute conscience.

J'espère qu'il aura de quoi manger ce soir ,un déjeuner pris ailleurs que dans une poubelle.Parfois cela m'est arrivé de donner de la nourriture ,du pain,des fruits ...

et quand la personne demande pour s'acheter de l'alcool ou autre drogue

donnes tu aussi?

pour ma part oui sans problème de bonne conscience

faut dire aussi que la mienne de bonne conscience se situe ailleurs.

Donner, c'est donner.

Sans aucune restriction, ni leçon de morale à deux balles.

les deux mon capitaine

je change un peu le cours des choses pour cet homme dans son quotidien en participant a sa dépendance a l'alcool dans les trois quart de ce don

et j'entretiens la misère de par mon acte avec toute conscience.

Bravo et merci à tous d'avoir jouer;)

Et toi, tu en penses quoi ?

Je change le cours des choses pour cet homme où j'entretiens la misère de notre société ?

C'est noté sur 20 :)

Roman :

— Te souviens-tu de ce mendiant que nous avons croisé sur cette place du palais de justice à Aix ?

— Oui, j’ai refusé de lui donner les cinq francs qu’il me demandait.

— Et te souviens-tu des pensées qui traversèrent ton esprit dans cette minute ?

— Je le crois… Son attitude me dérangea, il me parut très arrogant. J’ai tout d’abord pensé qu’il était alcoolique et qu’il irait tout de suite acheter une bouteille de vin si je lui donnais ce qu’il espérait.

— Là, ton esprit cherchait des arguments afin d’éviter de te priver de cette somme pour laquelle tu avais d’autres projets, n’est-ce pas ?

— C’est vrai… Il n’y avait aucune raison que je me prive pour un alcoolique, si encore j’avais pu être certain qu’il allait utiliser cet argent d’une meilleure façon. Je veux dire… Se nourrir par exemple.

— Mais en même temps, tu étais gêné de ce refus, tu as hésité un moment et failli sortir ton porte-monnaie de ta poche. Parce que tu ne voulais pas apparaître à mes yeux comme une personne qui manque de générosité ? Est-ce vrai ?

— Je l’avoue, je me suis demandé ce que vous alliez penser de moi. J’avais besoin de cette somme pour prendre le car, il me fallait donc choisir entre son litron de vin et perdre quelques heures à faire du stop sur le bord de la route.

— Si tu avais utilisé ta liberté pour écouter le doux murmure audible au-dessous de toutes les autres voix. Celles qui crient pour te rappeler tes intérêts. Tu aurais donné ces cinq francs à ce malheureux sans te soucier de l’usage qu’il allait en faire. Cela t’aurait coûté quelques heures d’attente sûrement, mais ton action se serait inscrite dans un temps universel.

— Qu’est-ce que vous voulez dire par un « temps universel » ?

— Les actes que l’on produit et qui participent à l’élévation d’un édifice plus vaste que notre refuge personnel, ceux qui établissent un pont entre l’autre et soi, ne sont pas des actes jetés dans le vide. L’acte juste consiste à ne jamais garder pour soi un superflu. Surtout lorsqu’un autre être est dans le besoin de ce superflu. Cette somme, ce n’est pas seulement ce mendiant qui te la réclamait, mais l’univers tout entier au travers de lui. Cette partie de toi qui manque cruellement à autrui ne peut te grandir que si tu sais l’offrir. C’est ce que le doux chant des profondeurs de l’être fredonne en tout instant. Lorsque tu ne donnes pas, c’est à toi aussi que tu refuses, et lorsque tu te refuses, c’est l’univers qui ne reçoit pas. Nos choix servent deux temps, le temps personnel et le temps universel. Nous avons cette liberté là, choisir le temps dans lequel nous voulons nous déplacer. Chacun de ces choix est une proposition du monde. Se conduire d’une façon juste, c’est pouvoir faire le choix entre ces deux temps en conscience.

— Mais que se passe t-il au juste si je choisis d’agir en fonction de mes intérêts le plus souvent ?

— Trop de mauvais choix, trop de regards tournés vers notre petite personne, et la vie s’en va. Elle s’en va de nous comme elle s’en va du monde. L’ordre que nous donnent la nature et la vie est de respecter la juste nécessité. La juste nécessité ne réside pas dans l’estimation de nos besoins personnels. Elle ne concerne pas l’individu mais un tout.

— Voulez-vous dire que je doive renoncer à jouir de quelque chose si autour de moi d’autres personnes en sont privées ? Mais si je suis cette ligne de conduite, ne vais-je pas finir par manquer de l’essentiel et menacer ma propre existence ?

— L’essentiel ne vient à manquer que lorsqu’on possède ce qui manque à notre voisin. C’est le partage seul qui enrichit. Ton existence dépend de l’existence de tout ce qui t’entoure, nourris ce qui est autour de toi, et ton existence sera fortifiée. Telle est la délicate obéissance.

Je change le cours des choses pour cet homme où j'entretiens la misère de notre société ?

C'est noté sur 20 :)

C'était en Espagne, depuis des semaines je marchais sur le chemin, peu d'argent en poche. J'étais entrée dans une boulangerie m'acheter de quoi manger et sortant, sur le trottoir un homme qui mendiait. Il y a bien des moments où cela ne gamberge pas, je lui ai donné mon sandwich. Il m'a regardé non pas longuement, mais profondément. Il a coupé en deux le sandwich, et m'en a tendu la moitié.

Son regard, son geste, tout est là en moi.

Pour dire qu'il y a autant de bonnes que de mauvaises raisons de donner, ou de ne pas donner. Que la misère n'est pas celle de la société, mais bien celle de nos esprits qui ne cessent de raisonner, et que lorsque l'espace d'un instant cela se tait, il se passe vraiment quelque chose.

Vous n'en ferez pas les comptes !

chez les Amérindiens , celui qui donne dit merci et celui qui reçoit ferme sa gueule .

Je sais pas ce que je fais à terme.

En tout cas, dans l'immédiat, ça fait du bien. 7€ de chèque dej', ça lui fait de la bouffe à lui et son chien.

Ya deux semaines, j'en ai filé un à un groupe de 3 mecs et leur chien. Ils me disaient "vous inquiétez pas monsieur, nous on prendra pas d'alcool".

Jleur ai répondu que ça me regardait pas. Ils sont visiblement dans la merde, je leur file de quoi alléger un minimum la situation; après ils font ce qu'ils veulent, je vais certainement pas le juger pour ça.

J'avais pris l'habitude d'amener des aliments à un sdf que je croisais tous les matins. Le problème c'est que je lui apportais ce que moi j'aurais voulu et pas ce que lui aurait souhaité. Donc après un petit moment où je lui apportais des fruits pour les vitamines, du yop, des babybel pour le laitage et des sandwichs aux crudités lol il m'a dit que ça ne l'intéressait pas et qu'il préférait des gâteaux, du vin et des cigarettes.

J'ai donc opté pour les gâteaux et les cigarettes mais pas pour le vin. Le problème c'est que du coup je n'avais plus l'impression de faire quelque chose d'utile.

Pour le vin il avait pris l'habitude de l'acheter lui même et il me demandait chaque matin d'aller ouvrir la bouteille au café du coin. Autant dire que j'étais un peu gêné d'aller demander tous les matins au bistrot du coin de m'ouvrir une bouteille de rouge. J'ai donc fini par acheter un tire bouchon et c'est la que le destin en a décidé autrement puisque je ne l'ai plus revu et je n'ai jamais pu lui donner le tire bouchon.....qui est resté depuis dans mon sac lol

Ceci juste pour dire qu'en fait on donne aussi aux autres pour se faire plaisir à soi même parce qu'on s'identifie. Lorsqu'il a fallu donner des gâteaux et des cigarettes je le faisais parce que j'avais pris une habitude mais plus par réel plaisir.

Sinon je donne rarement aux sdf parce que j'en croise de trop donc c'est fonction du moment.

— Je l’avoue, je me suis demandé ce que vous alliez penser de moi. J’avais besoin de cette somme pour prendre le car, il me fallait donc choisir entre son litron de vin et perdre quelques heures à faire du stop sur le bord de la route.

sa m'étais arrivé une fois , j'ai donné mes sous et j'ai fait 20 bornes en stop ...