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Pourquoi continuer à manger de la viande ?

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Savonarol

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Ma foi, je ne vois en effet pourquoi pas il faudrait davantage s'apitoyer sur un agneau que sur un ceps de vigne. La hiérarchisation du Vivant m'apparaît bien vaine et totalement arbitraire, donc sans intérêt.

Je ne peux pas croire que tu ne fais pas de différence entre un type qui égorge une vache et un autre qui tond sa pelouse.

Quant à l'évitement de la souffrance, depuis quand est-ce un cheminement de la Raison ? C'est là sensiblerie de Moderne, aux antipodes de la traversée de cette Vallée de Larmes. Serais-tu un matérialiste ? Ou pire : un atomiste ! [/Quote]

Non non, c'est le cheminement de la Raison, c'est pas mon opinion, c'est l'observation de la réalité. L'homme cherche depuis qu'il existe à inventer des choses qui lui permettront de moins souffrir / de ne plus souffrir, des médicaments pour les maladies, de l'alcool et de l'art pour l'esprit, du sport pour le corps. Je veux dire, à part les moines qui se flagellent à coup d'orties sèches pour expier l'érection du matin sur la bonne du curé, tout le chemin de l'humanité se fait dans le sens du confort et donc en combattant la souffrance.

Quiconque a déjà vu éviscérer du gibier sait que la Mort c'est du sang et de la Merde. Mais la Vie ne se résume à de la cosmétique que pour ceux qui en articialisent la substance.

Pendant que tu te pâmes, d'autres restent fidèles à Artémis ! :D

tut tut tut !

Primo, pas sûr que le spectacle de l'éviscération du gibier soit un spectacle très agréable à la vue du public. L'invoquer comme un genre de fait consensuel "auquel personne ne trouve rien à redire " n'est donc pas très honnête.

Secundo, tu te prends les pieds dans tes propres arguments; tu dis : " Et alors ? La mort fait partie de la vie. Voici bien la Modernité qui prétend évacuer et cacher honteusement la fin de toute existence. "

Tu invoques donc la Modernité (dont tu m'affubles) par ma volonté de cacher une mort qui existe pourtant et qui fait partie de la vie.

Or c'est l'inverse : l'exécution des animaux est déjà cachée, et moi je la montre ici. Et ça n'est pas "la Mort" que je pointe du doigt en prétendant lutter contre, elle est inéluctable, mais la mort inutile, la souffrance inutile. Encore une caractéristique de l'humanité : se battre pour la vie plutôt que pour la mort.

Il n'existe pas de "Règne humain". Il n'y a que la Création, qui se caractérise par sa diversité. Et si l'Homme est censé en être le sommet, il ne se distingue en rien du monde voulu par Dieu. Saint François ne prêche-t-il pas aux oiseaux ?

Refuser ta substance ne te mènera qu'à la névrose.

Tiens, je croyais que les catholiques dissociaient le règne animal du règne humain, je croyais peut-être à tort.

Reste que l'homme n'est pas soumis à ses instincts, et qu'invoquer le lion mangeur de gazelles pour justifier notre consommation de viande, c'est du même tonneau que les types qui invoquaient la pratique de l'enculage chez les cafards pour justifier la normalité de l'homosexualité chez l'homme et donc le mariage pour tous :hehe:

Et puis, tu fais confiance à l'instinct d'un lion à qui tu pardonnes de manger de la viande mais tu ne fais pas confiance à la raison humaine lorsqu'elle s'émeut de la souffrance animale ? Paradoxal !

Hummmmmmmmmm quel programme enthousiasmant !

On annihile toute vie sauvage, en parquant tous les carnivores dans des pacs où on les nourrit comme au fast food (ce qui supprime tout instinct en quelques générations).

Et en plus cette mécanisation de la vie sauvage repose sur le clonage, c'est à dire l'annihilation de toute diversité génétique et donc de tout procédé évolutif, par photocopiage stérile.

Je ne te savais pas partisan acharné du monde de la bio-ingénierie et de la robotique. Ce n'est même plus le post-humain : c'est le post-vivant ! Un monde zombie !

Tu m'as convaincu. Je laisse tomber l'idée farfelue du clonage des steaks pour faire la promotion exclusive du tofu :hehe:

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Je ne peux pas croire que tu ne fais pas de différence entre un type qui égorge une vache et un autre qui tond sa pelouse.

Un homme qui brûle une forêt ne m'apparaît pas moins violent que celui qui mène à l'abattoir un troupeau. Ce n'est pas parce que le Végétal nous semble moins proche que l'Animal, face aux réaction duquel nous tombons vite dans l'anthropomorphisme, qu'il doit être considéré comme moins précieux. Un arbre n'a certes pas de pupilles dans lesquelles nous discernons un désespoir, de même qu'il ne pousse pas de hurlements d'agonie. Est-ce pourtant un non-être ? Certainement pas. Est-il capable de réactions ? Cela est démontré ? Peut-on soupçonner chez lui ce qui s'apparenterait à une pensée ? Nous n'en savons rien. Mais cette absence de connaissance ne nous autorise à strictement rien conclure. Une hiérarchie entre l'Animal et le Végétal me semble donc sans intérêt. Surtout que ce sont deux facettes d'une même réalité globale, qui dépendent l'un de l'autre pour ne pas disparaître.

Je ne vois donc pas l'intérêt ni la cohérence intellectuelle de prohiber la consommation d'éléments carnés, qui répondent pour partie à nos besoins physiologiques, pour nous précipiter dans une surexploitation du Végétal, avec pas moins (si ce n'est plus) de pesticides, d'engrais chimiques et de pollution des sols.

J'ajoute que cette conception ne tient pas compte de la diversité géographique qui ne permettent pas des productions identiques. Il est illusoire de s'imaginer qu'un milieu montagnard va permettre une intense production de céréales, alors que ses caractéristiques répondent bien mieux à la pratique de l'élevage, notamment d'ovins et caprins. De même, certaines latitudes hautes auront du mal à organiser de riches vergers. Ce n'est pas un hasard si les peuples sibériens ou du Grand Nord canadien ont toujours pratiqué intensivement, selon leur position exacte au sein des terres, la chasse et la pêche. Ton système s'adaptera bien mieux au Croissant fertile et à l'Egypte, où l'irrigation autorisera des champs, lorsque l'herbage sera trop rare pour entretenir d'impressionnants troupeaux de bovins. Il est donc à craindre que ton systématisme, qui est le produit d'une Société d'abondance (interroge-toi de savoir si le moindre interdit alimentaire tenait lors des graves disettes que connut notre Occident latin à plusieurs moments des périodes médiévale et même moderne), n'est pour corolaire le maintien et même l'augmentation des circuits de transports internationaux, donc une aggravation de la dépendance d'Etats importateurs et une aggravation de la logique mondialiste. Toute indépendance réelle passant par l'autosuffisance alimentaire, il est raisonnable de tirer le meilleur parti des productions rendues possibles par les réalités géographiques des territoires composant un Etat (latitude, relief, climat, qualité des sols etc...).

Enfin, ce qui est à dénoncer est la violence gratuite, sans objet et illogique. Un pêcheur de baleine qui va se contenter de satisfaire l'industrie cosmétique, en laissant pourrir des monceaux de viande (idem pour le chasseur d'éléphants avec l'ivoire) est dans le délire du gaspillage, s'imaginant une Nature avec des ressources illimitées et, in fine, sans Beauté). Le prélèvement sur le Règne animal doit rester dans des proportions raisonnables (aucun éleveur n'a intérêt à abattre l'intégralité de son troupeau). Et les méthodes d'exécution doivent répondre à un souci de rapidité et d'absence de torture prolongée. Mais la Mort reste violente. Le nier serait refuser le réel, et s'imaginer qu'elle le sera moins à l'agonie de la vieillesse que par le fer, est se construire un monde illusoire (et quelque peu glauque).

Mais ce qui est certain est que tout est affaire de proportion et d'utilité. Abattre un chêne centenaire pour fabriquer une frégate de la Royale (on ne se moque pas de mes exemples historiques !) ou débiter un vénérable merisier pour réaliser des meubles marquetés relève d'une gestion raisonnée. Brûler une forêt naturelle pour la remplacer par des champs d'huile de palme ou, pire, des cultures de soja sur des sols promis à un appauvrissement tel qu'ils en deviennent complètement stériles en pas même quelques décennies, c'est du délire ! Comme sacrifier des forêts entières de conifères pour faire de la merde en agglo avec des "meubles" qui ne supportent rien et doivent être remplacés quasi tous les ans (vive Ikea) relève de la démence économiste.

Pour la viande, c'est pareil (et toute chère du Règne animal, car je suppose que tu veux prohiber tout autant poissons et fruits de mer). Le prélèvement doit rester raisonnable pour pouvoir en déguster de temps en temps, comme cela fut le cas dans tout temps historique, où même un Monarque ne dégustait qu'occasionnellement du gibier et où tuer le Veau gras ou le cochon était synonyme de fête). Expliquer en revanche qu'il faut bâtir des fermes usines de plusieurs dizaines de milliers de tête pour manger journellement du hamburger, comme aux USA, là c'est le monde apocalyptique de saccage de la Nature.

Mais je ne vois toujours pas pourquoi il faudrait choisir entre le Végétal et l'Animal. Il faut une exploitation raisonnable, harmonieuse et possible de leurs éléments, dans un souci de préservation de la diversité et de la Beauté de la Création.

Non non, c'est le cheminement de la Raison, c'est pas mon opinion, c'est l'observation de la réalité. L'homme cherche depuis qu'il existe à inventer des choses qui lui permettront de moins souffrir / de ne plus souffrir, des médicaments pour les maladies, de l'alcool et de l'art pour l'esprit, du sport pour le corps. Je veux dire, à part les moines qui se flagellent à coup d'orties sèches pour expier l'érection du matin sur la bonne du curé, tout le chemin de l'humanité se fait dans le sens du confort et donc en combattant la souffrance.

En voulant l'annihiler, tu te rends extrêmement fragile au Monde, qui repose sur la violence. La vie ne naît que de la mort. Ton alimentation ne procède que de la destruction et de la transformation d'organismes vivants. Je ne pense pas qu'il soit honnête d'expliquer que cette réalité doit être gommée en en évitant les signes les plus démonstratifs. Un cochon fait, en effet, plus de bruit, qu'un agneau, qui lui même est déjà plus braillard qu'un brochet, qui te paraît plus estimable qu'un plant de blé. Mais je ne saisis pas trop ta logique de hisser Dom Pourceau au sommet de l'évolution.

Allez un classique pour te faire plaisir :

"Une chèvre, un mouton, avec un cochon gras,

Montés sur un même char, s'en allaient à la foire.

Leur divertissement ne les y portait pas ;

On s'en allait les vendre, à ce que dit l'histoire :

Le charton n'avait pas dessein

De les mener voir Tabarin.

Dom pourceau criait en chemin<a name="r3">

Comme s'il avait eu cent bouchers à ses trousses.

C'était une clameur à rendre les gens sourds.

Les autres animaux, créatures plus douces,

Bonnes gens, s'étonnaient qu'il criât au secours;

Ils ne voyaient nul mal à craindre.

Le charton dit au porc :« Qu'as-tu tant à te plaindre ?

Tu nous étourdis tous : que ne te tiens-tu coi?

Ces deux personnes-ci, plus honnêtes que toi,

Devraient t'apprendre à vivre ou du moins à te taire :

Regarde ce mouton, a-t-il dit un seul mot?

Il est sage. - Il est sot,

Repartit le cochon : s'il savait son affaire,

Il crierait, comme moi, du haut de son gosier;

Et cette autre personne honnête

Crierait tout du haut de sa tête.

Ils pensent qu'on les veut seulement décharger,

La chèvre de son lait, le mouton de sa laine:

Je ne sais pas s'ils ont raison ;

Mais quant à moi qui ne suis bon

Qu'à manger, ma mort est certaine.

Adieu mon toit et ma maison.»

Dom pourceau raisonnait en subtil personnage.

Mais que lui servait-il ? Quand le mal est certain,

La plainte ni la peur ne changent le destin

Et le moins prévoyant est toujours le plus sage. "

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Un homme qui brûle une forêt ne m'apparaît pas moins violent que celui qui mène à l'abattoir un troupeau. Ce n'est pas parce que le Végétal nous semble moins proche que l'Animal, face aux réaction duquel nous tombons vite dans l'anthropomorphisme, qu'il doit être considéré comme moins précieux. Un arbre n'a certes pas de pupilles dans lesquelles nous discernons un désespoir, de même qu'il ne pousse pas de hurlements d'agonie. Est-ce pourtant un non-être ? Certainement pas. Est-il capable de réactions ? Cela est démontré ? Peut-on soupçonner chez lui ce qui s'apparenterait à une pensée ? Nous n'en savons rien. Mais cette absence de connaissance ne nous autorise à strictement rien conclure. Une hiérarchie entre l'Animal et le Végétal me semble donc sans intérêt. Surtout que ce sont deux facettes d'une même réalité globale, qui dépendent l'un de l'autre pour ne pas disparaître.

Mais nous brûlons des forêts comme nous abattons des animaux, sans nous émouvoir ni des premiers ni des seconds, tu cautionnes donc ces deux violences à égalité sous prétexte qu'il serait impossible de les hiérarchiser, ou j'ai mal compris et tu souhaites protéger la forêt au même titre que l'animal ? Ta démonstration me semble, encore une fois, paradoxale au vu du point de vue que tu prétends défendre ici. Mon anthropomorphisme, tout de même largement validé par la science (nous sommes des êtres organiques vivants et sensibles dont les douleurs peuvent être comparés, contrairement à la sensibilité végétale) , nous savons ce qu'est la douleur et nous savons la manière dont les animaux la ressentent.

Je ne vois donc pas l'intérêt ni la cohérence intellectuelle de prohiber la consommation d'éléments carnés, qui répondent pour partie à nos besoins physiologiques, pour nous précipiter dans une surexploitation du Végétal, avec pas moins (si ce n'est plus) de pesticides, d'engrais chimiques et de pollution des sols.

Ah c'est donc bien ce que j'avais compris : "puisqu'il est possible que les végétaux souffrent, alors considérons les végétaux au même titre que les animaux et tuons les deux." Tu ne te soucies pas du tout de la question de la souffrance, en fait, mais ta position est simplement motivée par un genre de conservatisme culturel qui ne se justifie pas par grand chose de cohérent, puisque ton soucis soudain du végétal ne te sert qu'à justifier tes habitudes qui consistent à continuer de pouvoir manger de tout.

J'ajoute que cette conception ne tient pas compte de la diversité géographique qui ne permettent pas des productions identiques. Il est illusoire de s'imaginer qu'un milieu montagnard va permettre une intense production de céréales, alors que ses caractéristiques répondent bien mieux à la pratique de l'élevage, notamment d'ovins et caprins. De même, certaines latitudes hautes auront du mal à organiser de riches vergers. Ce n'est pas un hasard si les peuples sibériens ou du Grand Nord canadien ont toujours pratiqué intensivement, selon leur position exacte au sein des terres, la chasse et la pêche. Ton système s'adaptera bien mieux au Croissant fertile et à l'Egypte, où l'irrigation autorisera des champs, lorsque l'herbage sera trop rare pour entretenir d'impressionnants troupeaux de bovins. Il est donc à craindre que ton systématisme, qui est le produit d'une Société d'abondance (interroge-toi de savoir si le moindre interdit alimentaire tenait lors des graves disettes que connut notre Occident latin à plusieurs moments des périodes médiévale et même moderne), n'est pour corolaire le maintien et même l'augmentation des circuits de transports internationaux, donc une aggravation de la dépendance d'Etats importateurs et une aggravation de la logique mondialiste. Toute indépendance réelle passant par l'autosuffisance alimentaire, il est raisonnable de tirer le meilleur parti des productions rendues possibles par les réalités géographiques des territoires composant un Etat (latitude, relief, climat, qualité des sols etc...).

L'élément pratique est encore une autre donnée, à prendre en compte forcément, et loin de moi l'idée de vouloir imposer au Biafrais de renoncer à son steak annuel contre un bol de soupe à l'oignon. Simplement la question pratique ne doit pas justifier l'absence de réflexion théorique ou de projet idéal, l'homme a su montrer tout au cours de l'humanité à quel point il savait faire preuve d'ingéniosité pourvu qu'il accepte de s'en donner la peine. (Et ce indépendamment de toute notion d'argent)

Enfin, ce qui est à dénoncer est la violence gratuite, sans objet et illogique. Un pêcheur de baleine qui va se contenter de satisfaire l'industrie cosmétique, en laissant pourrir des monceaux de viande (idem pour le chasseur d'éléphants avec l'ivoire) est dans le délire du gaspillage, s'imaginant une Nature avec des ressources illimitées et, in fine, sans Beauté). Le prélèvement sur le Règne animal doit rester dans des proportions raisonnables (aucun éleveur n'a intérêt à abattre l'intégralité de son troupeau). Et les méthodes d'exécution doivent répondre à un souci de rapidité et d'absence de torture prolongée. Mais la Mort reste violente. Le nier serait refuser le réel, et s'imaginer qu'elle le sera moins à l'agonie de la vieillesse que par le fer, est se construire un monde illusoire (et quelque peu glauque).

Ce qui est inutile est fatalement gratuit, et à partir du moment où nous convenons tous que nous pouvons parfaitement nous nourrir autrement qu'avec de la viande, alors la violence infligée aux animaux qu'on abat est purement gratuite. Tu abondes dans mon sens, au moins pour ce qui concerne notre monde civilisée qui a largement la possibilité de se nourrir sans avoir à creuser la glace pour pécher le saumon.

Mais ce qui est certain est que tout est affaire de proportion et d'utilité. Abattre un chêne centenaire pour fabriquer une frégate de la Royale (on ne se moque pas de mes exemples historiques !) ou débiter un vénérable merisier pour réaliser des meubles marquetés relève d'une gestion raisonnée. Brûler une forêt naturelle pour la remplacer par des champs d'huile de palme ou, pire, des cultures de soja sur des sols promis à un appauvrissement tel qu'ils en deviennent complètement stériles en pas même quelques décennies, c'est du délire ! Comme sacrifier des forêts entières de conifères pour faire de la merde en agglo avec des "meubles" qui ne supportent rien et doivent être remplacés quasi tous les ans (vive Ikea) relève de la démence économiste.

La question écologique ne se substitue pas à la cause animale, les deux questions sont à traiter et je dirais même qu'elles sont consubstantielles. Dénoncer la production intensive n'interdit pas de dénoncer la production inutile, et donc la souffrance inutile. Cette même souffrance qui est gratuite selon tes propres critères.

Or, comme dit plus haut, nous avons la possibilité de nous nourrir autrement qu'en ayant recours à l'élevage d'animaux.

Pour la viande, c'est pareil (et toute chère du Règne animal, car je suppose que tu veux prohiber tout autant poissons et fruits de mer). Le prélèvement doit rester raisonnable pour pouvoir en déguster de temps en temps, comme cela fut le cas dans tout temps historique, où même un Monarque ne dégustait qu'occasionnellement du gibier et où tuer le Veau gras ou le cochon était synonyme de fête). Expliquer en revanche qu'il faut bâtir des fermes usines de plusieurs dizaines de milliers de tête pour manger journellement du hamburger, comme aux USA, là c'est le monde apocalyptique de saccage de la Nature.

Sache que je ne cherche à rien prohiber tant je suis sûr de la justesse du propos suffira à changer les moeurs. Regarde le tabac, environ 20 ans de campagne ont suffit à en faire baisser la consommation, et je pense que d'ici à 30 ans, plus personne ne fumera et plus personne ne regrettera l'époque où on fumait. Eh bien avec la viande, j'ai la conviction que ça sera du même ordre. La prise de conscience changera l'Habitus petite à petit, et les humains iront eux-même vers ce qui leur semble juste (et qui est régie par cette même sensibilité que tu essaies de relativiser en invoquant l'inconnue souffrance du poireau face à la très connue et démontrée souffrance de l'animal)

Rien qu'à mon niveau, je continue à écraser une grosse araignée qui est planquée sous mon lit, j'achète à manger de la viande à mon chat, et quand je vais au resto, je prends un cordon bleu parce que je n'ai pas envie d'emmerder mon monde. Je ne suis pas un intégriste de la cause et je représente la majorité à venir. Je suis le représentant d'un régime sain et conscient qui à la volonté d'aller dans le bon sens et d'y emmener avec lui un maximum de personnes.

En voulant l'annihiler, tu te rends extrêmement fragile au Monde, qui repose sur la violence. La vie ne naît que de la mort. Ton alimentation ne procède que de la destruction et de la transformation d'organismes vivants. Je ne pense pas qu'il soit honnête d'expliquer que cette réalité doit être gommée en en évitant les signes les plus démonstratifs. Un cochon fait, en effet, plus de bruit, qu'un agneau, qui lui même est déjà plus braillard qu'un brochet, qui te paraît plus estimable qu'un plant de blé. Mais je ne saisis pas trop ta logique de hisser Dom Pourceau au sommet de l'évolution.

Je ne crois pas qu'il soit plus honnête de prétendre préserver la cruauté et la violence gratuite envers les animaux( de préférence infligée aux autres , donc ) au nom d'un genre de préservation de la conscience humaine face à la violence du monde. Si tu veux prendre conscience de la violence qui nous entoure, tu passes 15mn sur youtube à regarder des vidéos de Daesh en train d'égorger des femmes adultères, tu visites pas un abattoir. (personne ne visite les abattoirs, d'ailleurs)

Alors tu vois que ton soucis d'annihilation de la violence est infondé, le monde sera toujours suffisamment violent pour que l'on en ait pléthore exemples autour de soi pour nous le rappeler. On aura pas besoin de tuer des bêtes et de les manger pour s'en rappeler.

Allez un classique pour te faire plaisir :

"Une chèvre, un mouton, avec un cochon gras,

Montés sur un même char, s'en allaient à la foire.

Leur divertissement ne les y portait pas ;

On s'en allait les vendre, à ce que dit l'histoire :

Le charton n'avait pas dessein

De les mener voir Tabarin.

Dom pourceau criait en chemin<a name="r3">

Comme s'il avait eu cent bouchers à ses trousses.

C'était une clameur à rendre les gens sourds.

Les autres animaux, créatures plus douces,

Bonnes gens, s'étonnaient qu'il criât au secours;

Ils ne voyaient nul mal à craindre.

Le charton dit au porc :« Qu'as-tu tant à te plaindre ?

Tu nous étourdis tous : que ne te tiens-tu coi?

Ces deux personnes-ci, plus honnêtes que toi,

Devraient t'apprendre à vivre ou du moins à te taire :

Regarde ce mouton, a-t-il dit un seul mot?

Il est sage. - Il est sot,

Repartit le cochon : s'il savait son affaire,

Il crierait, comme moi, du haut de son gosier;

Et cette autre personne honnête

Crierait tout du haut de sa tête.

Ils pensent qu'on les veut seulement décharger,

La chèvre de son lait, le mouton de sa laine:

Je ne sais pas s'ils ont raison ;

Mais quant à moi qui ne suis bon

Qu'à manger, ma mort est certaine.

Adieu mon toit et ma maison.»

Dom pourceau raisonnait en subtil personnage.

Mais que lui servait-il ? Quand le mal est certain,

La plainte ni la peur ne changent le destin

Et le moins prévoyant est toujours le plus sage. "

« Je dois l’avouer sincèrement : la vue de tout animal me réjouit immédiatement et m’épanouit le cœur ; avant tout la vue des chiens, et puis celle de tous les animaux en liberté, des oiseaux, des insectes, etc. Au contraire, la vue des hommes provoque presque toujours en moi une aversion prononcée ; car ils m’offrent, à peu d’exceptions près, le spectacle des difformités les plus repoussantes et de toute nature : laideur physique, expression morale de passions basses et d'ambition méprisable, symptômes de folie et de perversités et sottises intellectuelles de toutes sortes et de toutes grandeurs, enfin l’ignominie, par suite d’habitudes répugnantes; aussi je me détourne d’eux et je m’enfuis vers la nature végétale, heureux d’y rencontrer les animaux. Dites ce que vous voulez : la volonté, au plus haut degré de son objectivation, loin d’offrir un bel aspect, en offre un repoussant. La couleur blanche du visage n’est-elle pas déjà antinaturelle, et les vêtements qui recouvrent le corps — cette triste nécessité du Nord — ne sont-ils pas une déformation ?»

Schopenhauer

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Au contraire, la vue des hommes provoque presque toujours en moi une aversion prononcée ; car ils m’offrent, à peu d’exceptions près, le spectacle des difformités les plus repoussantes et de toute nature : laideur physique, expression morale de passions basses et d'ambition méprisable, symptômes de folie et de perversités et sottises intellectuelles de toutes sortes et de toutes grandeurs, enfin l’ignominie, par suite d’habitudes répugnantes; aussi je me détourne d’eux et je m’enfuis vers la nature végétale, heureux d’y rencontrer les animaux.

Il est paradoxal de vouloir guider ce que l'on méprise. :p

Et l'Obscur que tu cites semble ne guère hiérarchiser entre le Végétal et l'Animal.

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Mais nous brûlons des forêts comme nous abattons des animaux, sans nous émouvoir ni des premiers ni des seconds, tu cautionnes donc ces deux violences à égalité sous prétexte qu'il serait impossible de les hiérarchiser, ou j'ai mal compris et tu souhaites protéger la forêt au même titre que l'animal ? Ta démonstration me semble, encore une fois, paradoxale au vu du point de vue que tu prétends défendre ici. Mon anthropomorphisme, tout de même largement validé par la science (nous sommes des êtres organiques vivants et sensibles dont les douleurs peuvent être comparés, contrairement à la sensibilité végétale) , nous savons ce qu'est la douleur et nous savons la manière dont les animaux la ressentent.

En quoi la comparaison fonde-t-elle la pertinence et surtout l'unité d'un raisonnement ? Tenter de se comparer à un loup, c'est à dire prendre le risque de prendre ses désirs pour des réalités et s'affranchir des timides balbutiements de l'éthologie, fonderait une éthique à vocation universelle, qui glorifierait par avance l'arbitraire reposant sur la méconnaissance encore plus grande que nous avons des autres Règnes ?

Se soucier du Vivant, comme tu sembles le vouloir, commence très mal si tu te mets à hiérarchiser en fonction des lacunes que tu (le tu est à visée globale) collectionnes dans le domaine de la connaissance de l'infinie variété de la Création.

En gros, je ne comprends pas. D'un côté tu postules que l'Homme se différencie du Règne animal. Et de l'autre tu mets sur un piédestal celui-ci par comparaison (lacunaire) aux autres. Faisant d'ailleurs de ce Règne un Tout et postulant que nous connaissons la "souffrance" des bœufs comme celle des coquilles Saint Jacques.

J'en déduis que ton raisonnement sera évolutif si l'on parvient à sonder quelque jour le ressenti et l'éventuelle souffrance végétale.

Au final, vouloir refuser la souffrance, qu'est-ce sinon vouloir empêcher le principe même de la Vie ?

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cautionnes donc ces deux violences à égalité sous prétexte qu'il serait impossible de les hiérarchiser, ou j'ai mal compris et tu souhaites protéger la forêt au même titre que l'animal ?

Ah c'est donc bien ce que j'avais compris : "puisqu'il est possible que les végétaux souffrent, alors considérons les végétaux au même titre que les animaux et tuons les deux." Tu ne te soucies pas du tout de la question de la souffrance, en fait, mais ta position est simplement motivée par un genre de conservatisme culturel qui ne se justifie pas par grand chose de cohérent, puisque ton soucis soudain du végétal ne te sert qu'à justifier tes habitudes qui consistent à continuer de pouvoir manger de tout.

Tu m'as mal lu. Je parle d'équilibre. Mon souci de refus du gâchis n'est pas "soudain", il est classique. Mais contrairement à toi, je raisonne dans la globalité de la Création et l'existence d'un arbre magnifique ne m'apparait pas plus indigne que celle d'un cheval.

La souffrance n'a ni à être exaltée ni à être expurgée du monde, car ce serait promouvoir un monde inerte. Tu n'as d'ailleurs pas répondu au principe même de l'alimentation, qui consiste en la destruction et transformation d'organismes vivants.

Prétendre que le but de l'Homme est d'empêcher la violence est militer pour un monde où la conscience de la violence serait simplement annihilée par des paradis artificiels, un confort ouaté comme la religion de l'absence de souffrance animale qui résulterait de l'arrêt de la consommation de viande. Tu nous expliques qu'il faudrait créer des maisons de retraite pour bovins et que ce qui ne pourrait plus se voir par le résultat concret dans nos assiettes disparaitrait tout bonnement.

En gros, tu es pour que la Loi humaine transforme la réalité biologique. C'est être un Moderne. Un Ancien s'inscrit dans les cycles de la Nature et ne prétend pas s'en extraire. Il vit en son sein, selon ses règles et en quête les signes. Lorsque le Christ offre son sang et son corps, il ne propose pas d'artificialiser le monde, il en est la substance même.

L'évitement de la souffrance n'est pas le but de l'homme classique. D'ailleurs, en des temps moins glauques que ceux où des jeunes de 20 ans rêvent déjà de retraite et donc d'être vieux, le sentiment noble par excellence était l'héroïsme, qui va de paire avec la souffrance. Un Alexandre qui aurait pu gober des grappes de raison dans son palais de Pella préfère la gloire et l'héroïsme au confort, se coltinant une vie de camps de tentes. Un Marc Aurèle, lui, en bon stoïcien, accepte la souffrance comme un devoir lorsqu'il passe l'essentiel de son règne à défendre le Limes, sans songer un seul instant à déléguer à d'autres comme des lâches que des régimes politiques postérieurs connaîtront.

Non, l'ambition de tout homme n'est pas d'atteindre un âge canonique, au cours d'une vie aseptisée durant laquelle il aura sagement et "sainement" avaler son brouet et ses pilules, avant que de devenir sénile dans quelque hospice. Ca c'est l'enfer concentrationnaire de la Modernité.

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Regarde le tabac, environ 20 ans de campagne ont suffit à en faire baisser la consommation,

Assertion qui s'avère des plus fragiles. Les femmes n'ont jamais autant fumer qu'aujourd'hui. Tout juste peut-on dire que les comportements sont devenus plus incohérents, avec des gens prêts à se peler sur un trottoir alors que le reste de la tablée les attend dans le restaurant, car incapables de se maîtriser. Le tabagisme relève de l'addiction, ce qui est plus rarement le cas d'un régime omnivore. En fait, ce serait plus les détestations de principe de familles entières d'aliments qui relèvent de la pathologie. Comme certains humoristes qui n'absorbent rien qui ne soit blanc. :p

http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/tabac/consommation/profils-fumeurs.asp

http://www.leconomiste.com/article/890805-la-contrebande-de-tabac-explose

Simplement la question pratique ne doit pas justifier l'absence de réflexion théorique ou de projet idéal, l'homme a su montrer tout au cours de l'humanité à quel point il savait faire preuve d'ingéniosité pourvu qu'il accepte de s'en donner la peine. (Et ce indépendamment de toute notion d'argent)

C'est là le sempiternel argument scientiste : la science trouvera un moyen de transformer le réel. On voit quel glorieux monde cela a donné, dans lequel les sols, les nappes phréatiques et les océans sont gravement pollués. Rechercher un idéal fondé sur une vision arbitraire du réel mène au fanatisme. Aujourd'hui, les libéraux nous en montrent de bien angoissants exemples.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
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Je ne crois pas qu'il soit plus honnête de prétendre préserver la cruauté et la violence gratuite envers les animaux( de préférence infligée aux autres , donc ) au nom d'un genre de préservation de la conscience humaine face à la violence du monde. Si tu veux prendre conscience de la violence qui nous entoure, tu passes 15mn sur youtube à regarder des vidéos de Daesh en train d'égorger des femmes adultères, tu visites pas un abattoir. (personne ne visite les abattoirs, d'ailleurs)

Alors tu vois que ton soucis d'annihilation de la violence est infondé, le monde sera toujours suffisamment violent pour que l'on en ait pléthore exemples autour de soi pour nous le rappeler. On aura pas besoin de tuer des bêtes et de les manger pour s'en rappeler.

Abattre des animaux n'est pas "gratuit", cela repose sur le constat d'évidence de notre nature omnivore. Ton accusation d'infliger "aux autres" relève du truisme. Bien évidemment que le tabou de l'anthropophagie vise à préserver notre espèce, ce qui est le but premier de toute vie organique : ne pas disparaître.

Enfin, la chasse était naturellement un entraînement à la guerre. Je ne comprends donc pas très bien ta dichotomie. Tu regrettes que les guerres soient concrètes et pas de jeux vidéos ? Et bien heureusement que nos aïeux de 1914, pratiquement tous issus de familles paysannes, savaient ce qu'était que tuer un cochon et vivre entouré par la mort. Car ils n'auraient pas tenu plus de 10 minutes face à ceux d'en face dans le cas contraire.

Fantasmer sur un monde sans violence est tendre sa propre gorge au couteau du boucher. Et une Société qui produit des raisonnements pareils est prête à être supplantée.

Dans la Rome décadente, certaines élites pleuraient sur la souffrance des derniers lions de Bithynie. Elles n'ont pas été capables d'opposer une résistance bien farouche aux "fédérés" ostrogothiques et vandales qui venaient jeter leur monde dans les ténèbres de la plus franche violence.

Attention au vieil axiome : qui veut faire l'ange souvent fait la bête.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Il est paradoxal de vouloir guider ce que l'on méprise. :p

Et l'Obscur que tu cites semble ne guère hiérarchiser entre le Végétal et l'Animal.

Pourquoi paradoxal ? C'est au contraire quand on est pas lié par la passion irraisonnée à une race qu'on peut penser (sur) son destin. ;)

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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En quoi la comparaison fonde-t-elle la pertinence et surtout l'unité d'un raisonnement ? Tenter de se comparer à un loup, c'est à dire prendre le risque de prendre ses désirs pour des réalités et s'affranchir des timides balbutiements de l'éthologie, fonderait une éthique à vocation universelle, qui glorifierait par avance l'arbitraire reposant sur la méconnaissance encore plus grande que nous avons des autres Règnes ?

C'est l'inverse, ce qui guide nos actes ici même se fonde sur ce que nous savons déjà de la souffrance et non sur ce que nous ignorons d'elle dans d'autre règnes.

Se soucier du Vivant, comme tu sembles le vouloir, commence très mal si tu te mets à hiérarchiser en fonction des lacunes que tu (le tu est à visée globale) collectionnes dans le domaine de la connaissance de l'infinie variété de la Création.

Et en fonction de quoi tu voudrais que je hiérarchises ? Je hiérarchise en fonction de ce que je sais de la souffrance, pas de ce que j'ignore, et il me semble que c'est alors plus sain que de ne rien faire au non de potentielles erreurs que je pourrais faire au détriment du règne végétal qui n'est pas doté de systèmes nerveux et dont on parle en terme de réaction et non de douleur. Ca ne veut pas dire que je ne m'y intéresse pas, mais faut me donner des raisons de le faire. En as-tu ? ( As-tu envie d'en avoir? ^^ )

En gros, je ne comprends pas. D'un côté tu postules que l'Homme se différencie du Règne animal. Et de l'autre tu mets sur un piédestal celui-ci par comparaison (lacunaire) aux autres. Faisant d'ailleurs de ce Règne un Tout et postulant que nous connaissons la "souffrance" des bœufs comme celle des coquilles Saint Jacques.

Je ne comprends pas trop de quel piédestal tu parles, du fait que je prends la défense des animaux ? C'est facile : puisque je suis un Homme, donc l'espèce la plus évoluée du règne animal (je reprends tes termes) alors mon devoir est de faire en sorte que ceux qui ne sont pas en mesure de décider de leur destin, de leur sort, soient bien traités à partir du moment où cela est possible.

C'est d'un bon sens et d'une simplicité enfantine. Ici, ceux à qui je m'oppose ne sont pas des animaux mais des humains, c'est avec eux que je négocie le sort des autres animaux.

J'en déduis que ton raisonnement sera évolutif si l'on parvient à sonder quelque jour le ressenti et l'éventuelle souffrance végétale.

Au final, vouloir refuser la souffrance, qu'est-ce sinon vouloir empêcher le principe même de la Vie ?

Refuser la souffrance inutile, oui tout à fait. Je ne vois aucune gloire ni aucun principe suffisant à cautionner le fait de laisser souffrir ce qu'on pourrait ne pas faire souffrir. Tu vas te faire opérer sans anesthésie juste pour "ne pas renoncer au principe même de la Vie" ?

Ta souffrance végétale ne peut même pas être "éventuelle" puisque la souffrance requiert un système nerveux pour exister et que les végétaux n'en ont pas (c'est pourquoi on parle de réactions et non de douleur) . Le mot "souffrance" n'existe même pas pour les végétaux. Alors à moins de se lancer dans du relativisme à la Levinas de type "qu'est ce que la souffrance ? qu'est ce que le mot souffrance ? Qu''est ce que l'humain? Qu'est ce que le philosophe? l'homme existe t-il ? " Je ne vois vraiment aucun intérêt à tenter de justifier la souffrance animal en évoquant la réaction végétale. (surtout quand le but avoué est de justifier que l'on bouffe les deux ^^ )

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Tu m'as mal lu. Je parle d'équilibre. Mon souci de refus du gâchis n'est pas "soudain", il est classique. Mais contrairement à toi, je raisonne dans la globalité de la Création et l'existence d'un arbre magnifique ne m'apparait pas plus indigne que celle d'un cheval.

La souffrance n'a ni à être exaltée ni à être expurgée du monde, car ce serait promouvoir un monde inerte. Tu n'as d'ailleurs pas répondu au principe même de l'alimentation, qui consiste en la destruction et transformation d'organismes vivants.

Je ne vois pas en quoi il peut être déséquilibré de se passer de la souffrance animale. Je n'y vois que des avantages. Le monde sans viande que tu crains n'est pas près d'arriver, en revanche une prise de conscience de la souffrance animale (éminemment facile à obtenir chez l'homme) peut pousser ce dernier (l'homme) a changer son comportement alimentaire vers un comportement plus sain, sans que celui-ci ne se prive totalement de viande, mais comme je le disais il y a quelques temps sur ce même fil, si tout le monde mangeait de la viande de manière modérée et responsable, les abattoirs tels que nous les connaissons n'existeraient pas, et nous en reviendrions à cette France que tu regrettes, celle des fermes et des fermiers, où l'on mangeait le cochon une fois l'an.

En quelque sorte, le monde que tu regrettes était bien plus végan que celui que tu défends ici au nom de l'égalité légume/steak :D

Prétendre que le but de l'Homme est d'empêcher la violence est militer pour un monde où la conscience de la violence serait simplement annihilée par des paradis artificiels, un confort ouaté comme la religion de l'absence de souffrance animale qui résulterait de l'arrêt de la consommation de viande.

Je ne prétends rien, je constate que l'un des objectifs de l'humanité au cours de ces derniers siècles a été de soigner la souffrance et de la faire disparaître au mieux, en repoussant la mort, en anesthésiant la douleur, en approfondissant la médecine. Je n'écris pas l'Histoire, je la commente.

Et puis encore une fois, tu ne m'as pas lu apparemment, quand je t'explique qu'il y a suffisamment de souffrance et de violence en ce bas monde pour ne pas avoir besoin de l'abattage de bêtes (spectacle auquel personne n'assiste) pour se rappeler que la souffrance et la violence existent.

Tu nous expliques qu'il faudrait créer des maisons de retraite pour bovins et que ce qui ne pourrait plus se voir par le résultat concret dans nos assiettes disparaitrait tout bonnement.

Voyons voyons, ça n'est pas en caricaturant mon point de vue que tu vas mieux défendre le tiens ^^

En gros, tu es pour que la Loi humaine transforme la réalité biologique. C'est être un Moderne. Un Ancien s'inscrit dans les cycles de la Nature et ne prétend pas s'en extraire. Il vit en son sein, selon ses règles et en quête les signes. Lorsque le Christ offre son sang et son corps, il ne propose pas d'artificialiser le monde, il en est la substance même.

La loi humaine transforme déjà la réalité biologique. La loi humaine invente l'abattage, la junk food, la charcuterie, les KFC, les obèses. Fais moi rire avec la substance du monde quand toute la nourriture de ton assiette provient de l'industrie de l'alimentation. Alors si la loi humaine peut aller dans un sens constructif et non destructeur, va pour la loi humaine, je n'y trouve rien à redire. Demande donc aux Anciens leur avis sur l'abattage de masse, parce que si les Anciens décident que l'homme ne peut manger sa viande qu'en allant la chasser lui-même (et préserver ainsi le cycle naturel des choses) j'applaudis des deux mains, et je gage que beaucoup deviendront végétariens par paresse ou par peur. ;)

L'évitement de la souffrance n'est pas le but de l'homme classique. D'ailleurs, en des temps moins glauques que ceux où des jeunes de 20 ans rêvent déjà de retraite et donc d'être vieux, le sentiment noble par excellence était l'héroïsme, qui va de paire avec la souffrance. Un Alexandre qui aurait pu gober des grappes de raison dans son palais de Pella préfère la gloire et l'héroïsme au confort, se coltinant une vie de camps de tentes. Un Marc Aurèle, lui, en bon stoïcien, accepte la souffrance comme un devoir lorsqu'il passe l'essentiel de son règne à défendre le Limes, sans songer un seul instant à déléguer à d'autres comme des lâches que des régimes politiques postérieurs connaîtront.

Tu parles pourtant dans ton post précédent d'évitement de la souffrance gratuite et inutile. C'est précisément ce qui nous occupe : la violence et la souffrance faite aux animaux est inutiles et gratuites puisque nous pouvons nous en passer.

Non, l'ambition de tout homme n'est pas d'atteindre un âge canonique, au cours d'une vie aseptisée durant laquelle il aura sagement et "sainement" avaler son brouet et ses pilules, avant que de devenir sénile dans quelque hospice. Ca c'est l'enfer concentrationnaire de la Modernité.

Encore une fois, tu mets dans ma bouche le procès d'intention qui se trouve dans ta tête. Je n'ai jamais prétendu que l'homme n'avait qu'un unique but : éviter la souffrance, j'ai constaté que parmi ses objectifs, il y avait celui faire taire la douleur et de repousser la mort. C'est pas "pour" ou "contre", c'est un constat. C'est comme ça.

Assertion qui s'avère des plus fragiles. Les femmes n'ont jamais autant fumer qu'aujourd'hui. Tout juste peut-on dire que les comportements sont devenus plus incohérents, avec des gens prêts à se peler sur un trottoir alors que le reste de la tablée les attend dans le restaurant, car incapables de se maîtriser. Le tabagisme relève de l'addiction, ce qui est plus rarement le cas d'un régime omnivore. En fait, ce serait plus les détestations de principe de familles entières d'aliments qui relèvent de la pathologie. Comme certains humoristes qui n'absorbent rien qui ne soit blanc. :p

http://www.inpes.san...ils-fumeurs.asp

http://www.leconomis...e-tabac-explose

Ok, mauvais exemple alors ;)

Prenons celui de l'esclavage, plutôt, si ça te convient mieux.

C'est là le sempiternel argument scientiste : la science trouvera un moyen de transformer le réel. On voit quel glorieux monde cela a donné, dans lequel les sols, les nappes phréatiques et les océans sont gravement pollués. Rechercher un idéal fondé sur une vision arbitraire du réel mène au fanatisme. Aujourd'hui, les libéraux nous en montrent de bien angoissants exemples.

Tu trouves que la France du 17eme siècle était scientiste ? On y consommait 100 fois moins de viande que dans notre 21e siècle actuel pourtant. Je crois que tu m'affubles des mots épouvantails qui t'arrangent pour éviter de considérer la justesse noble de mon propos, galopin que tu es.

Abattre des animaux n'est pas "gratuit", cela repose sur le constat d'évidence de notre nature omnivore. Ton accusation d'infliger "aux autres" relève du truisme. Bien évidemment que le tabou de l'anthropophagie vise à préserver notre espèce, ce qui est le but premier de toute vie organique : ne pas disparaître.

C'est gratuit puisque : nous n'en avons pas besoin et que nous pouvons nous en passer. Les végans ne meurent pas de malnutrition et le sujet de "l'homme omnivore" a déjà été traité et expliqué en long et en large. A partir du moment où tu manges de la viande quand même, alors que ta vie n'est pas en jeu mais que la seule chose qui te motive à le faire est ton confort, l'acte de tuer la bête pour la mettre dans ton assiette et un acte de violence et de souffrance absolument et totalement gratuit.

Enfin, la chasse était naturellement un entraînement à la guerre. Je ne comprends donc pas très bien ta dichotomie. Tu regrettes que les guerres soient concrètes et pas de jeux vidéos ? Et bien heureusement que nos aïeux de 1914, pratiquement tous issus de familles paysannes, savaient ce qu'était que tuer un cochon et vivre entouré par la mort. Car ils n'auraient pas tenu plus de 10 minutes face à ceux d'en face dans le cas contraire.

Tu sais que je ne suis pas particulièrement pour la guerre non plus :/

Mais comme dit plus haut, je suis ok pour que ceux qui veulent encore manger de la viande aillent la chasser eux-même. Ca ne manquerait pas de piment de voir un dalek courir après son cochon sauvage :D

Fantasmer sur un monde sans violence est tendre sa propre gorge au couteau du boucher. Et une Société qui produit des raisonnements pareils est prête à être supplantée.

Bis repetitas : le monde contient suffisamment de violence pour que tu aies besoin d'aller en voir dans les abattoirs ( personne ne va d'ailleurs dans les abattoirs, la violence est sur internet - bis bis repetitas)

Dans la Rome décadente, certaines élites pleuraient sur la souffrance des derniers lions de Bithynie. Elles n'ont pas été capables d'opposer une résistance bien farouche aux "fédérés" ostrogothiques et vandales qui venaient jeter leur monde dans les ténèbres de la plus franche violence.

Attention au vieil axiome : qui veut faire l'ange souvent fait la bête.

Tout acte politique a forcément des avantages et des inconvénients, mais ce n'est pas une raison suffisante à mon sens pour ne strictement rien faire et se contenter du statut quo.

Modifié par Savonarol
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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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Mais j'assume parfaitement ma propre participation à la violence. C'est là notre désaccord. Je n'accorde pas à la souffrance animale un statut à part de celle qui est observable par ailleurs. Pour moi, l'inutilité de la violence réside dans sa disproportion, pas dans son existence même quel que soit le domaine. Tout est affaire de mesure. J'assume ainsi préférer voir construire des navires en bois de chêne comme l'étaient ceux de la Royale, bien plus résistant que celui de pin qui était lui la caractéristique des navires hollandais^(et on ne se moque toujours pas de mes exemples historiques), alors même qu'un chêne met plus de temps à pousse qu'un pin. Cela peut être pris pour de la "violence gratuite", c'est affaire de qualité. Mais je me battrai pour que chaque copeau de bois ait une utilité et non ne soit laissé à pourrir.

Il en va de même pour la nourriture. Comparer un magret à du tofu, là c'est être dans le masochisme gustatif. Le tout est de savoir rendre ce plaisir raisonnable dans sa fréquence et son abondance. Car la Nature n'est pas infinie. Et j'assume le fait de tuer moi-même le canard plutôt que d'en charger les vers.

En fait, nous pouvons nous retrouver sur un point : le monde ancien, celui de la rareté, accordant plus de valeur aux choses constitue le modèle à reproduire. Il se suffit à lui-même dans son fonctionnement anti-industriel et au contraire profondément artisanal. On remercie l'animal pour son sacrifice, sans s'excuser pour la souffrance qu'on lui inflige. Car ainsi va le cycle de la Vie.

Oui aux productions fermières et au gibier d'une chasse restant un minimum sportive. Et haro sur l'horreur concentrationnaire des KFC and co. Mais sans faux semblant.

Tu sais que je ne suis pas particulièrement pour la guerre non plus :/

Elle est intrinsèque à toute organisation sociale.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Mais j'assume parfaitement ma propre participation à la violence. C'est là notre désaccord. Je n'accorde pas à la souffrance animale un statut à part de celle qui est observable par ailleurs. Pour moi, l'inutilité de la violence réside dans sa disproportion, pas dans son existence même quel que soit le domaine. Tout est affaire de mesure. J'assume ainsi préférer voir construire des navires en bois de chêne comme l'étaient ceux de la Royale, bien plus résistant que celui de pin qui était lui la caractéristique des navires hollandais^(et on ne se moque toujours pas de mes exemples historiques), alors même qu'un chêne met plus de temps à pousse qu'un pin. Cela peut être pris pour de la "violence gratuite", c'est affaire de qualité. Mais je me battrai pour que chaque copeau de bois ait une utilité et non ne soit laissé à pourrir.

Une violence inutile est forcément disproportionnée, et comme je te l'ai dit plusieurs fois, l'homme peut très bien se passer de viande dans son système alimentaire. L'abattage est donc intrinsèquement inutile. Mais comme dit précédemment, je ne suis pas un végan 100% tofu et mon militantisme reste modéré. Je suis pour la ferme à l'ancienne et que le consommateur aille chasser sa biche lui-même, même si à titre personnel, ça me paraît excessivement ridicule d'entretenir un tel folklore si on peut s'en passer. Et elle est là, la mesure. Nous savons nous nourrir autrement, nous pouvons le faire, nous savons que nous ne serons pas carencé à le faire : mais malgré tout nous ne le faisons pas. Il n y a aucune raison spirituelle ou culturelle à invoquer dans ce cas ci, c'est juste de la paresse.

Il en va de même pour la nourriture. Comparer un magret à du tofu, là c'est être dans le masochisme gustatif. Le tout est de savoir rendre ce plaisir raisonnable dans sa fréquence et son abondance. Car la Nature n'est pas infinie. Et j'assume le fait de tuer moi-même le canard plutôt que d'en charger les vers.

En fait, nous pouvons nous retrouver sur un point : le monde ancien, celui de la rareté, accordant plus de valeur aux choses constitue le modèle à reproduire. Il se suffit à lui-même dans son fonctionnement anti-industriel et au contraire profondément artisanal. On remercie l'animal pour son sacrifice, sans s'excuser pour la souffrance qu'on lui inflige. Car ainsi va le cycle de la Vie.

Je fais de ce point de vue confiance à l'ingéniosité humaine pour restituer la palette des goûts de la viande (essentiellement dues aux aromates et à l'assaisonnement) aux plats végétariens. J'en ai commandé quelques uns pour faire l'expérience, et je reviendrai très honnêtement te dire si c'est dégueulasse ou bluffant.

Cela dit, je n'impose pas ma manière de voir les choses au reste du monde qui pourra, encore une fois, tuer sa bête lui-même pour la bouffer, si ça ne lui pose pas de problème de conscience.

.

Elle est intrinsèque à toute organisation sociale.

C'est pas pour ça qu'elle est bonne ou souhaitable.

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
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La viande sans viande sert plus ceux qui sont attachés aux traditions et à la norme tout en étant végétariens ou pour souligner sa fonction et sa capacité de remplacement (pour ceux qui pensent être dépendants par exemple) que véritablement pour le goût même si celui-ci est travaillé évidemment (comme pour tous les plats préparés), de façon à pouvoir plaire aux consommateurs, et ressembler au goût de la viande (plus ou moins selon les produits). Car il n'est pas nécessaire que l'aliment ait l'apparence de la viande pour avoir bon goût, ni même que son goût s'en rapproche.

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Et j'assume le fait de tuer moi-même le canard plutôt que d'en charger les vers.

Modifié par ézîa
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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Tiens, question à un médecin : si l'homéopathie c'est de la poudre de perlimpinpin, pourquoi les médecins homéopathes ne sont pas poursuivis en justices pour fraude, les pharmaciens comme receleur et l'homéopathie interdite ?

C'est comme pour les placébos, un médecin peut les prescrire sans se retrouver en taule, pourtant il n'y a aucun principe actif.

C'est plus de l'arnaque du moment où il y a des cons pour croire que ça marche sur eux :)

Modifié par Jim69
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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 298 messages
scientifique,
Posté(e)

C'est comme pour les placébos, un médecin peut les prescrire sans se retrouver en taule, pourtant il n'y a aucun principe actif.

C'est plus de l'arnaque du moment où il y a des cons pour croire que ça marche sur eux :)

------------------------

Ce n'est pas parce que l'homéopathie n'a pas encore trouvé d'explication rationnelle qu'elle est sans effet médical.

Il y a des traitements homéopatiques donnés à l'insu du patient et qui sont efficaces.

et puis les animaux réagissent favorablement à ce traitement et pour eux on n'invoque pas le psychisme.

Nos connaissances scientifiques ne sont pas achevées à la date du jour !

Ce qui était inexpliqué comme l'avance du périhélie de Mercure pendant 200 ans selon les lois de Newton, a trouvé une explication dans la relativité d'Einstein.

La rage dont on ne voyait pas le virus mortel a été élucidée par les progrès de l'optique microscopique.

Je ne crois pas en l'homéopathie comme un croyant croit en dieu mais j'admet qu'elle obtient des résultats.

En médecine l'essentiel réside dans les résultats favorables.

Alors basta les oukases, et le mépris condescendant pour ce qui n'a pas encore reçu d'explication.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

plus.gif

alors là ! thumbsup.gif

je suppose que tu as du faire un effort sur toi même pour accepter de donner ta caution à un phénomène non expliqué scientifiquement ....

de simplicius

(simplicius )Mais j'assume parfaitement ma propre participation à la violence. C'est là notre désaccord. Je n'accorde pas à la souffrance animale un statut à part de celle qui est observable par ailleurs.

le système nerveux d'un mammifère est à peine différent de celui d'un humain ....lorsqu'il souffre ,tu peux pratiquement te mettre à sa place pour comprendre ce qu'il endure ....

Ce n'est pas parce que ta religion te met dans la tête qu'un animal n'a pas d'âme (alors que souvent leur âme dépasse celle de certains humains ) qu'il souffrira moins ...

arrête de te laisser formater

Modifié par stvi
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

La viande sans viande sert plus ceux qui sont attachés aux traditions et à la norme tout en étant végétariens ou pour souligner sa fonction et sa capacité de remplacement (pour ceux qui pensent être dépendants par exemple) que véritablement pour le goût même si celui-ci est travaillé évidemment (comme pour tous les plats préparés), de façon à pouvoir plaire aux consommateurs, et ressembler au goût de la viande (plus ou moins selon les produits). Car il n'est pas nécessaire que l'aliment ait l'apparence de la viande pour avoir bon goût, ni même que son goût s'en rapproche.

J'ai vu hier un reportage au JT de France 2 là dessus, les consommateurs témoignaient du goût qu'ils trouvaient tous très proche de celui de la viande, y compris la texture, etc.

L'humanité est un peu bêbête concernant ses rites culinaires, alors le type qui a compris que faire un steak végétarien à l'aspect de viande donnerait envie au consommateur d'en manger a visé juste ;)

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