Les artistes...

Vous vous trompez lourdement.

Le bon goût est éducable, surtout dans une dynamique de société humaine gérée inexorablement et nécessairement par des normes...

Pensez le contraire, c'est faire le choix de la facilité, car non, tout n'est pas qu'oeuvre artistique sauf si on fait le choix de défendre une posture philosophique faible même si très "séduisante"...

Alors je vous écoute : qu'est-ce que le bon goût ? Ce qui entre dans votre norme ? Mais une norme évolue, et elle évolue parce que des gens la bousculent, pas parce que des gens ne font que la suivre.

Faire le choix de la facilité ? Il est facile en effet de prétendre et avoir du bon goût (si cette chose existe seulement), et penser qu'être dans la norme suffit à faire de soi quelqu'un de "bon" ou de "bien". Rares sont les gens que nous admirons tant aujourd'hui encore et qui ont été des gens dans les normes.

Pour le postulat de la nécessité des normes, ce n'est pas convaincant. Il est tout à fait possible de faire sans les normes, mais cela suppose d'être raisonnable, c'est-à-dire à la fois capable d'entretenir des limites et de les dépasser lorsqu'il le faut.

Et bien je dirai très prosaïquement qu'il suffit de comparer les ventes du dernier livre de l'ancienne épouse de F.Hollande avec les ventes du dernier prix Goncourt.

Deux choses incomparables. Le premier livre se vend parce que les gens sont appâtés par l'idée de voir leur Président détesté s'en prendre plein la tronche. Le deuxième, lui, n'intéresse qu'une partie de ces personnes qui sont ceux qui aiment lire, pour ne pas dire ceux qui considèrent qu'un prix donne inévitablement de la valeur à un livre, ce qui encore une fois, est affaire de goût et d'intérêt. La curiosité malsaine est en tout cas beaucoup plus vendeuse, cela n'est pas nouveau.