Tous les Français sont nationalistes - Par définition.

Que l'état français ait été créé de toutes pièces, que c'est un patchwork un peu contre nature, d'accord !

Mais pour la langue française ... à l'origine elle même "patois" francilien, elle a tant emprunté à ses cousines, les langues dites minoritaires que c'est au final une bien jolie métisse !

Et puis, le temps du rejet est passé : quand je chante où danse gascon, je rencontre pas mal de jeunes beaucoup plus experts que moi, et il commence a y avoir quelques cohortes d'enfants bilingues ...

Oui, effectivement, la langue française est le résultat de métissages (mais aussi de règles académiques), je suis d'accord.

Ce que je lui reproche, ce sont les nombreuses tentatives de domination culturelle, son intransigeance qui met à mal les cultures locales.

Bien sur la résistance existe, mais, on est bien loin du Maroc qui, sous pression, a fait de la langue amazigh la deuxième langue nationale.

J'aimerai ouvrir un débat constructif sur la notion moderne de nation et sur l'essor de ce mouvement.

Les nations sont-elles issues d'un désir populaire global ou furent-elles imposées par un groupe?

Peut-on être "Français" (par exemple) et anti-nationaliste sans contradiction?

Que deviennent les cultures populaires lorsqu'elles sont englouties par la nation?

Les britanniques ont-ils une nation?

« Renan déclara en 1882 : « L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. [...] Les nations ne sont pas quelque chose d'éternel. Elles ont commencées, elles finiront. La confédération européenne, probablement, les remplacera. Extrait du livre de Shlomo Sand, « COMMENT LE PEUPLE JUIF FUT INVENTÉ. ».

A lire ces lignes, on a plutôt l'impression que les nations sont des outils vouées à la disparition. Y aurait-il une main qui contrôle ces outils?

La nation est selon moi la création de chef d'envergure. Et ne pas être nationaliste, c'est se dire traite tout cours. Donc oui contradictoire.

Mais faut dire que le nationalisme est selon moi aussi un mouvement populaire et élitiste. C'est un besoin que les deux camps on besoin pour fonctionner correctement. Et je dis que les deux camps cherche à faire fonctionner le tout.

Oui, effectivement, la langue française est le résultat de métissages (mais aussi de règles académiques), je suis d'accord.

Ce que je lui reproche, ce sont les nombreuses tentatives de domination culturelle, son intransigeance qui met à mal les cultures locales.

Bien sur la résistance existe, mais, on est bien loin du Maroc qui, sous pression, a fait de la langue amazigh la deuxième langue nationale.

Je suis d'accord, et là, on est dans le sujet. La langue que j'aime est aussi le vecteur d'une nation "une et indivisible", construction d'un autre temps et dans laquelle je ne me reconnais pas ...

Etre nationaliste, c'est s'être posé la question de savoir si son pays peut pourrir de l'intérieur. De l'intérieur...

Le nationalisme ne peut être confondu avec le patriotisme, ou plus grotesque encore avec l'empirisme (nazisme, colonialisme, etc..).

Le nationalisme est le combat pour la pérennité de la Nation. Point.

On a tenté de tuer la Nation par voie de conquête : par voie de pénétration. Réponse : contre-attaque patriotique.

On a tenté de tuer la Nation par voie de pourrissement intérieur, par voie de putréfaction, de corruption jusqu'au point central. Réponse : contre-attaque nationaliste contre une invasion intellectuelle et idéologique.

Pour être nationaliste, il ne suffit par juste de se battre pour une langue (c'est important, 200 heures de français de moins à l'école par an c'est un élément de putréfaction intérieure), mais se poser la question de savoir ce qui corrompt notre être national. A cela répondront les universalistes : "complotisme !".(pas toujours à tord).

Le patriotisme c'est la défense de la terre des pères (elle peut être perçue de différentes manières à l'heure actuelle), le nationalisme c'est la défense de l'esprit des pères (qui également peut être perçu de différentes manières...).

Je suis d'accord, et là, on est dans le sujet. La langue que j'aime est aussi le vecteur d'une nation "une et indivisible", construction d'un autre temps et dans laquelle je ne me reconnais pas ...

Comment ne pas aimer une langue enseignée par nos mères, il y aurait quelque chose de maladif au fait ne pas l'aimer, cette chose donnée en même temps que le sein...

Le pilier de la nation est là, dans le choix de cette langue artificiellement réformée (putain d'Académiciens) que nos mères ont trop souvent adoptée en REMPLACEMENT de leur langue traditionnelle (pression oblige).

Je parle encore le patois locale (le Marolien), mais, à défaut de trouver des locuteurs, je le perds petit à petit. Pourtant quand l'occasion se présente, je me rends bien compte que des idéologies particulières sont transmissent de manière sous-jacente lorsque je l'utilise. Il en va de même pour toutes les langues, mais le fait de parler deux (ou plusieurs) permet de balancer leurs influences respectives.

Je pense que la transformation de la langue est le vecteur principal qui a permis l'installation en "France" d'une nouvelle philosophie propre à générer toute la misère actuelle (la nation).

C'est en récupérant le savoir antique lié aux langues anciennes que nous circonviendrons les méfaits de ce qui apparaît clairement comme un outil de domination.

Ma grand-mère maternelle est née de parents venus tout droit de Pologne. Donc dois-je repartir pour Poznan ou Gdansk avec toute ma famille à cause de mes origines impures ? Ca ne date pas d'hier. Le nationalisme des années 2010 me fait penser, et vous en ferez ce que vous voudrez, à celui des années 1930. Il n'y aura pas de guerre derrière, mais quand des jeunes agressent des Juifs cristoliens ou profanent une nécropole, quand des membres du Front National promettent un miracle et profitent ainsi non seulement du nationalisme français, mais aussi son conservatisme, à la limite de l'opium du peuple, tant j'ai honte du Français d'aujourd'hui. Dans ce cas, pourquoi ne suis-je pas parti en Belgique alors que j'habite à 5 bornes de la frontière ? J'ai jamais dit que tout était simple dans la vie. Voilà ma réponse. De Gaulle avait raison en citant ce que vous savez sans doute déjà sur le nationalisme. Et pourtant je n'applaudis pas spécialement le gaullisme. Mais ça n'a rien à voir ! Je refuse que Marine Le Pen obtienne l'Elysée ou la France sera encore pire que maintenant. Ne mettons pas les oeufs frais (les immigrés venus pour bosser comme mes arrière grands parents) et les oeufs pourris (les assistés avérés) dans le même panier ! Je le dis haut et fort : Non au FN majoritaire !

Enfin je sais pas ou tu vis toi , mais dire qu'aujourd'hui la France est nationaliste c'est juste du délire !!! Justement on manque de nationalisme et de patriotisme , qui a assimilé que tu le veuille ou non des millions d'immigrés et tes grand parents en fesaient partie . Les immigrés polonais se sont assimilés à la France et je verrais pas au nom de quoi les immigrés actuels n'en feraient pas de même . Et quand tu dis que tu as honte de la France , personne ne te retiens pour aller vivre ailleurs ou c'est tellement formidable

J'ai tendance à différencier la langue de la nation... au moins parce que la francophonie n'est pas la France...

D'autre part, plus personne n'est nationaliste et il faut s'en réjouir... Il y a 75 ans les dizaines de millions de mères européennes sacrifiaient leurs enfants pour les nationalismes allemands, russes, italiens, français etc. Et aujourd'hui plus personne ne veut mourir ni pour des idées, ni pour des nations... mais par amour! C'est la grande révolution de notre époque où la seule chose au monde qui vaille le coup de se battre, ce ne sont plus des concepts grotesques périssables et manipulables, mais pour nos proches...

Posez vous la question, chacun de vous... pour quoi je pourrais risquer ma vie? Mon fils, ma fille, mes parents, mes frères, mes soeurs, mes amis, mes proches, ma nana, mon mec... Quel progrès!!!

Il faut se méfier des extrêmes. J'ai grandis dans un pays "nationaliste" où le gouvernement en place n'avait pas hésitait à faire tirer sur son peuple et à massacrer tout ceux et toutes celles qui avait voté pour le camp adverse.

Un pouvoir équilibré c'est un gouvernement d'ouverture, avec des élus au Parlement et au Sénat qui représentent toutes les sensibilités politique. Attribuer un maximum de décisions possibles aux représentants du peuple et limiter le pouvoir du Président en place et son gouvernement est une excellente décision.

N'oublions pas qu'Hitler est arrivé au pouvoir par le biais de la démocratie et chacun sait ce qu'il s'est passé après !

Tu ne vivais donc pas dans un pays nationaliste ,le nationalisme à pour corps la cohésion entre le pouvoir et son peuple,si le pouvoir tire sur le peuple ,il perd le droit d’être appeler "nation" ..

Hitler n'était pas un nationaliste ,le nationaliste n'attaque pas autrui mais s'en défend ,Hitler était un impérialiste tout au plus mais surement pas un nationaliste ,un impérialiste donc qui utiliser la nation et l'amour du peuple pour celle ci dans le but de conquérir la nation d'autrui ,de la même façon que napoléon n'était pas un nationaliste ..

A la vérité ,le mot nationaliste à était galvauder ,éroder par des esprits malade qui furent accompagner par de pseudo bien pensant,existant encore aujourd'hui ..

Le nationalisme ,c'est l'amour pour sa terre,son histoire et son peuple guère plus et je le redit ,quand ont est nationaliste ,on défend son peuple pour qu'il puisse persisté dans le temps ,les guerres au nom de la nation détruises cet idéal et donc,par définition ,la guerre est contre le nationalisme .

Vive la France, vive l'Europe ! Nous avons inventé le monde moderne.

Je mourrais pour protéger nos valeurs de la barbarie.

A qui ça pose problème que les français soient massivement "nationalistes" ?

A ceux qui n'ont pas de racines ?

A ceux qui ne veulent pas avoir de racines ,

ou bien à ceux qui râlent contre tout et contre le monde entier ?