La mode de la pleurniche

Mais la liste de Schindler est un film autour de l'évènement, non l'évènement lui-même. On peut tout à fait considérer qu'il y a trop de pathos (surtout dans un film américain) en le comparant à un autre film traitant du même sujet où il y en aurait moins voir pas du tout.

Voilà, trop de pathos dans un film 7 fois oscarisé signifie qu'on peut trouver pleurnichard du Zola ou du Hugo... c'est donc totalement subjectif.

Bah Titanic est un film à 90% fait de pathos, il est réussi quand même. C'est quoi le rapport ? Et surtout c'est quoi le rapport avec les oscars ? Parce que des merdes oscarisées, y en a hein.

Disons que l'oscar est une récompense faite par des gens dont le métier c'est le cinéma... Quid des prix nobels? Y en a qui sont abrutis dans le lot?

T'as le droit de ne pas aimer, mais t'as pas les compétences pour juger un film à ce niveau là parce que t'es pas Scorcese, Ken Loach ou Kitano.

"Les compétences" lol

Pour avoir une opinion sur un film, faut pas des "compétences" , faut du goût.

Hollywood qui se décerne à elle-même des récompenses, c'est loin d'être une marque de qualité.

Après t'as le droit de suivre benoîtement l'avis des "professionnels" si tu préfères déléguer ton opinion.

Tu peux avoir ton opinion mais si tu ignores le langage cinématographique, c'est ton opinion qui est vulgaire.

La télé montre ce que les gens veulent voir... Quand des journalistes vont dans le village de l'exécuté pour saisir à chaud l'émotion des proches, c'est pour nous qu'ils font ça. Allez au Japon pendant Fukushima et regarder les japonais sourire pendant qu'ils expliquent que leur famille est morte, c'est pas la même chose...

Oui, en effet, il n'y aurait pas d'offre sans demande...

Je pense que l'on assiste à une interaction entre les différents acteurs évoqués, qui, finalement trouve un compte complice dans cette mielleuse, facile et insupportable ambiance où est reine la perle saline.

C'est une décadence insidieuse de la nature humaine qui s'affaiblit par le mirage d'un confort intellectuel et physique, et qui oublie graduellement que la force morale s'acquiert dans l'épreuve. Epreuve qu'il tend à faire disparaître en se complaisant dans la modernité : la dépression et l'usage sans retenue des psychotropes.

Disons que l'oscar est une récompense faite par des gens dont le métier c'est le cinéma... Quid des prix nobels? Y en a qui sont abrutis dans le lot?

T'as le droit de ne pas aimer, mais t'as pas les compétences pour juger un film à ce niveau là parce que t'es pas Scorcese, Ken Loach ou Kitano.

Sa singularité, sa propre perception des choses lui donnent largement le droit de ne pas aimer ou même de critiquer sur le plan technique la merde que vous, vous mettez sur un pied d'estale ... A moins que la liberté de penser aujourd'hui se résume, de manière dictatoriale, à l'adoption de ce qu'on perçoit comme l'incarnation du mauvais goût des autres...

On appelle cela de l'autoritarisme intellectuel ou encore le joug de la pensée unique

Hier, il fallait tous aimer le pathos vendu à la sauce libéral de "Titanic"...

Aujourd'hui, il faut tous croquer dans la pomme du mondialisme vantée par la bobofitude...

Demain, tous blonds aux yeux bleus ?

Et Scorcese a déjà fait de la merde, que cela vous plaise ou non.

En même temps pleurer c'est faire sortir un trop plein .. si cela sert à revenir à l'essentiel ensuite et arrêter de fuir nos responsabilités , en nous aveuglant à courir partout, à tourner en rond, et à retrouver notre humilité , moi je dis bravo !

Mais cet état de docilité de la vie moderne exigerait une réelle dépression et une remise en question , mais là dessus tout le monde reste insensible, pensant que c'est la fatalité, qu'on ne peut la changer.. Faux !

Peut être est ce la faute à la tentation qui est partout, à l'argent qui se gagne facilement via la télé, le sport , le gouvernement ?

Il y aurait toute une remise en question à faire au sujet de nos croyances..une révolution intérieure dirigée contre nos pensées et nos émotions, pour découvrir qui nous sommes vraiment .. Mais attention cela occasionnera un gros risque de se connaître , et promet de beaucoup chialer !!!

Laisser tomber les masques sociaux qui nous déterminent et nous spécifient nous conduiraient peut être tous à la dépression et au lexomyl assuré sur nos tables de chevets !

Allons chialons et lamentons nous en choeur amis ! nous sommes tous dans la même galère, c'est notre seule consolation !

Tu peux avoir ton opinion mais si tu ignores le langage cinématographique, c'est ton opinion qui est vulgaire.

Pourquoi ? Ceux qui décernent les palmes et autres oscars sont tous des cadreurs, second assistant de l'assistant, preneurs de son, monteurs etc...?

J'ai le souvenir d'un rappeur français ayant justement fait parti d'un jury cannois, avec Scorcese...Quel était sa légitimité professionnelle ? Cela ne l'a pas empêché de donner son avis au même titre que le président du jury américain, grand cinéaste de son état.

Oui, en effet, il n'y aurait pas d'offre sans demande...

Je pense que l'on assiste à une interaction entre les différents acteurs évoqués, qui, finalement trouve un compte complice dans cette mielleuse, facile et insupportable ambiance où est reine la perle saline.

C'est une décadence insidieuse de la nature humaine qui s'affaiblit par le mirage d'un confort intellectuel et physique, et qui oublie graduellement que la force morale s'acquiert dans l'épreuve. Epreuve qu'il tend à faire disparaître en se complaisant dans la modernité : la dépression et l'usage sans retenue des psychotropes.

Avant d'en arriver là je pense qu'on peut aussi observer la multiplication des émissions d'un plus haut niveau. Il est donc parfaitement possible de se distraire devant une émission débile et marrante en attendant de pouvoir lancer une rétrospective Mizoguchi ou finir la soirée avec un documentaire traitant de physique quantique.

Sa singularité, sa propre perception des choses lui donnent largement le droit de ne pas aimer ou même de critiquer sur le plan technique la merde que vous vous mettez sur un pied d'estale ... A moins que la liberté de penser aujourd'hui se résume, de manière dictatoriale, à l'adoption du mauvais goût des autres...

On appelle cela de l'autoritarisme intellectuel ou encore le joug de la pensée unique

Hier, il fallait tous aimer le pathos vendu à la sauce libéral de "Titanic"...

Aujourd'hui, il faut tous croquer dans la pomme du mondialisme vantée par la bobofitude...

Demain, tous blonds aux yeux bleus ?

Et Scorcese a déjà fait de la merde, que cela vous plaise ou non.

Ne pas aimer c'est une chose... pour ma part je n'aime pas Antonioni et Rhomer mais il n'est pas question pour moi de dire que c'est de la merde parce que le langage est totalement cohérent. J'aime Godard (malgré ses prises de positions) et Eisenstein (là encore malgré ses prises de position) et je ne peux pas non plus laisser dire que c'est de la merde... On s'en fout qui aime quoi à partir du moment où ces gens ont fait leur preuve... "j'aime pas De Vinci" ça étonne mais ça passe, mais "De Vinci fait de la merde" ça ne passe pas.

On appelle cela de l'autoritarisme intellectuel ou encore le joug de la pensée unique

Du socialisme, quoi .... :D

Ou le plateau télé de ruquier...

Bonjour les termes pompeux pour exprimer du vent....

Du socialisme, quoi .... :D

Alors attention, le cinéma est un langage qui peut servir les idéologies, mais l'artisanat, la beauté de fabrication ne saurait être terni par le thème. Si je fabrique une merde en ébène avec une forme et un soin pour le détail, on sera obligé de dire que mon travail est de qualité alors qu'on n'aime pas le thème, forcément. En politique très à gauche on a les génies russes qu'était Eisenstein, Vertov, Koulechov... de l'autre coté très à droite on avait la réalisatrice du documentaire des JO de 36 Leni Riefenstahl, totalement admiratrice du charisme d'Hitler.

La politique peut être porté avec plus ou moins de talent, il ne s'agit pas juger la politique mais le "langage" du film.

J'ai un souvenir très net de la première fois où j'ai vu pleurnicher à la télévision.

...

Aujourd'hui : tout le monde chiale tout le temps partout.

Bonjour,

je vous suggère d'éteindre la "boîte à images" et de vous confronter à la vie réelle, ainsi vous verrez des gens qui ne "chialent" pas, même si leur vie suffirait à assécher un crocodile émotif... :)

Bonjour,

je vous suggère d'éteindre la "boîte à images" et de vous confronter à la vie réelle, ainsi vous verrez des gens qui ne "chialent" pas, même si leur vie suffirait à assécher un crocodile émotif... :)

Nous sommes d'accord....d'ailleurs je trouve que pour des gens qui détestent ce genre d'émission, vous êtes tous drôlement bien informés.

Assumez donc vos samedis soirs devant les énormités de Ruquier :p

Ce serait même plutôt l'inverse dans la vie, on a tendance à rejeter quelqu'un qui pleure, car ça dérange. Alors que c'est un besoin physiologique qu'il est préférable de ne pas retenir.

Avant d'en arriver là je pense qu'on peut aussi observer la multiplication des émissions d'un plus haut niveau. Il est donc parfaitement possible de se distraire devant une émission débile et marrante en attendant de pouvoir lancer une rétrospective Mizoguchi ou finir la soirée avec un documentaire traitant de physique quantique.

Effectivement, quand je n'aime pas, je zappe ou je me sers ponctuellement de l'ignominie télévisuelle de l'instant pour faire un lucratif état des lieux afin de jauger la tendance haussière de la nécrose culturelle...malgré les nausées.

Mon inquiétude, finalement, n'est pas de savoir s'il reste des émissions de qualités sur le plan purement culturel mais surtout de savoir à quelle vitesse elles disparaissent.

Bonjour les termes pompeux pour exprimer du vent....

...répliquait le Néant...

Et puis si t'as peur pour ton brushing, personne ne te demande de venir zoner sur le pont de la conversation.

Nous sommes d'accord....d'ailleurs je trouve que pour des gens qui détestent ce genre d'émission, vous êtes tous drôlement bien informés.

Assumez donc vos samedis soirs devant les énormités de Ruquier :p

J'assume parfaitement, moi :D

J'ai bien aimé le clash avec Eric Zemmour de samedi dernier, mais j'avoue n'avoir vu que ça... :blush:

Ce serait même plutôt l'inverse dans la vie, on a tendance à rejeter quelqu'un qui pleure, car ça dérange. Alors que c'est un besoin physiologique qu'il est préférable de ne pas retenir.

En effet, il est même (parfois) salutaire de se décharger émotionnellement ainsi.

Mais notre société individualiste n'a que faire de ce genre de "faiblesse".

C'est d'ailleurs très surprenant que même le pire des égoïste (genre moi) soit à ce point ému des larmes d'un enfant, quand dans le même temps on voudrait faire ravaler ces mêmes larmes à un individu qui nous agace au plus haut point. :D

Assumez donc vos samedis soirs devant les énormités de Ruquier :p

On a encore froissé un fan-club et des groupies, là... :D

On a encore froissé un fan-club et des groupies, là... :D

Aaaaaaaaahhhhh, voilà mon copain :D

C'est bien vous qui avez mentionné Ruquier, non? la honte....