Économie mondiale : la zone euro en panne, mais les États-Unis en plein boom

La zone euro et le Japon calent, mais le regain américain soutient la croissance mondiale. Sur le Vieux Continent, les investisseurs peuvent toutefois compter sur l’action de la Banque centrale européenne pour soutenir l’économie.

L’été a été mouvementé. Confrontés à une brus­que montée des tensions géopolitiques, entre escalade en Ukraine et embrasement de l’Irak, les investisseurs ont aussi dû faire le tri parmi des signaux conjoncturels contrastés.

Avec deux déceptions majeures. Au Japon, l’économie encaisse mal le choc de la hausse de la TVA intervenue en avril. Et surtout la zone euro, tout juste un an après être sortie de récession, se trouve au point mort, à l’image de la stagnation de son PIB au deuxième trimestre.

La reprise mondiale n'est sans doute pas compromise pour autant. Car par un curieux effet de symétrie, les deux poids lourds de l’économie mondiale rassurent, entre sta­bilisation de la croissance en Chine et véritable comeback des États-Unis après leur trou d’air en début d’année.

Or ces deux pays pèsent plus d’un tiers du PIB de la planète. Comme c’est le cas depuis 2010, Ils semblent ainsi partis pour tenir le rôle de locomotive d’une croissance mondiale poussive, attendue par le FMI à 3,4% en 2014, puis 4% en 2015.

Les investisseurs ont en tout cas pris acte du découplage économique de part et d’autre de l’Atlantique. En témoigne un creux de vague, fin juillet, pas totalement effacé sur les indices boursiers du Vieux Continent. Les marchés américains, eux, ont déjà retrouvé des niveaux records.

Plus significatif encore est le retournement de tendance sur l’euro, en repli de près de 6% depuis mai. Jamais depuis l’été 2012 la monnaie unique n’avait connu une telle baisse alors qu'elle s'échange désormais sous 1,30 dollar (voir le cours des devises).

L'éclaircie fut en effet de courte durée en zone euro. Après une phase de reprise timide, son produit intérieur brut a enregistré une croissance nulle au deuxième trimestre, tandis que les indicateurs conjoncturels laissent présager une stagnation de l’économie cet été. Dans le même temps, l’inflation s’est affaissée. À +0,3% en août, elle s’éloigne dangereusement de la cible de la Banque centrale européenne, fixée à 2%.

Face à cet environnement économique, la BCE a réagi en annonçant, jeudi 4 septembre, une nouvelle baisse de ses taux directeurs. Elle a surpris les analystes en abaissant son principal taux à 0,05%, portant le loyer de l’argent en zone euro au plus bas niveau de son histoire. L'institution a baissé son taux directeur six fois depuis 2012, la fois précédente en juin, à 0,15%. Le taux de dépôt des banques auprès de la BCE passe, lui, de -0,1% à -0,2%.

Source et suite de l'article : http://www.lerevenu.com/bourse/actualites/201409045408641ece40d/economie-mondiale-nos-previsions

La bourse remonte ! CAC 4 500 points. encore 100 points = plus haut annuel

Toute l’économie occidentale et tous les pôles qui échangent des produits manufacturés contre un approvisionnement énergétique sont dans le rouge.

C’est la dépendance instantanée plus ou moins grande de ces zones économiques au regard du coût de l’énergie qu’elles doivent payer à d’autres,qui mesure principalement le déficit de leur balance des paiements.

Les USA commencent à récolter les revenus du gaz de schiste,ce qui les rend moins dépendant économiquement de l’extérieur et favorise temporairement le redressement de leur balance des paiements, et conjointement leurs perspectives économiques.

Mais cette ressource énergétique comme toutes les autres n'est pas éternelle.

Lorsque toutes les eaux douces américaines seront polluées par la fracturation, il sera trop tard pour se lamenter des conséquences désastreuses à moyen terme d'un tel choix économique, notamment pour leur agriculture.

Coluche, qui remettait systématiquement une pièce de monnaie dans le distributeur de coca, affirmait tant que je gagne, je joue !

Le gaz de schiste aux USA évoque pour moi cette démarche absurde là.

Mais nos amis américains ne sont pas les seuls avec leur contradiction, aucun pays au monde n’est irréprochable dans le domaine économique.

A part l'Economie aux USA, il y a l'Humain. Et là-bas, c'est pas jojo !

La Zone Euro normale qu'elle soit en panne et risque d'aller encore plus mal à l'avenir sans remonter. Mais bon, on préfère rester dans la merde avec Bruxelles, l'Amérique,... qui nous gouvernent; de voter pour le moins pire; d'avoir des bisounours;...

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Toute l’économie occidentale et tous les pôles qui échangent des produits manufacturés contre un approvisionnement énergétique sont dans le rouge.

C’est la dépendance instantanée plus ou moins grande de ces zones économiques au regard du coût de l’énergie qu’elles doivent payer à d’autres,qui mesure principalement le déficit de leur balance des paiements.

Les USA commencent à récolter les revenus du gaz de schiste,ce qui les rend moins dépendant économiquement de l’extérieur et favorise temporairement le redressement de leur balance des paiements, et conjointement leurs perspectives économiques.

Mais cette ressource énergétique comme toutes les autres n'est pas éternelle.

Lorsque toutes les eaux douces américaines seront polluées par la fracturation, il sera trop tard pour se lamenter des conséquences désastreuses à moyen terme d'un tel choix économique, notamment pour leur agriculture.

Coluche, qui remettait systématiquement une pièce de monnaie dans le distributeur de coca, affirmait tant que je gagne, je joue !

Le gaz de schiste aux USA évoque pour moi cette démarche absurde là.

Mais nos amis américains ne sont pas les seuls avec leur contradiction, aucun pays au monde n’est irréprochable dans le domaine économique.

Vous m'avez devancé . En effet ce pays brûle la chandelle par les deux bouts et va accélérer encore la pénurie.