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Qu'est-ce qui se joue dans la sexualité ?


Marioons

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Philosophiquement parlant, le sexe est-il une nécessité ? Un besoin ? Doit-il être assouvi ?

Le sexe est un organe, biologiquement parlant.

La sexualité doit être consommée plus qu'assouvie.

Chercher à l'assouvir seulement ? C'est elle qui nous consommera ou nous consumera.

Une énergie et deux alternatives.

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Membre, Baby Forumeur, 31ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
31ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Ce serait alors un désir plus qu'un besoin, une envie tout à fait futile dont on pourrait se passer ?

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que vous ne m'avez pas saisi.

Je suis partisan pour un détournement de l'énergie sexuelle.

C'est soit elle nous consomme, soit on la consomme.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

C'est comme pour manger, boire, se balader et tout le reste... On est simplement guidés par nos pulsions subconscientes, et on est joyeux une fois leur avoir obéi avec ferveur. Le coté le plus philosophique là-dedans est que nous sommes prêts à sacrifier ce bonheur, quand nous trouvons un moyens d'éprouver davantage de plaisir ou de satisfaction à ne pas le faire qu'à le faire. Eh oui, on peut même éprouver une profonde jouissance à se faire fouetter ou mordre, reste alors à obéir fidèlement à ce nouveau besoin.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 130 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Pourquoi le risque?

D’abord, toutes mes excuses, Déjà, pour ce retard impardonnable dans ma réponse…

Le risque ? Celui d’être trop long. Celui de céder à la facilité en faisant l’économie de penser par moi-même. Et celui de réduire la pensée de la philosophe italienne (néanmoins, je tiens à rappeler que dans chaque paragraphe initié par un signe en forme de point noir, c’est M. Marzano qui parle, pas moi : j’aurais dû mettre ces paragraphes en italique, ou encore utiliser des parenthèses).

Mais cela était aussi une façon comme une autre de nourrir ce topic, déjà très riche en réflexions, en proposant le regard d’un(e) philosophe sur cette question tout en ayant la possibilité d’observer sa façon de procéder (pour ceux qui aurait eu du mal à faire la distinction entre parler de sexualité et penser la sexualité). Je te remercie d’avoir joué le jeu et d'avoir contribué à prolonger la "soirée-mousse" !

Ne devrions nous pas commencer, par énumérer autant que faire se peut, les différentes facettes/fonctionnalités de la sexualité?

Comme étant à la fois un instinct, un plaisir égoïste ou un échange profond de sentiments, formalisé par un acte jubilatoire.

Oui, mais en vue de dégager une problématique, sous forme de questions secondaires concrètes qu’amène avec soi la question initiale du topic qui, elle, bien que balisée, n’est pas explicite du tout.

* *

A part ça, tu sembles très souvent en accord, sauf erreur de ma part, avec ce qu’écrit M. Marzano, sauf sur la question de la virilité/féminité qu’il conviendrait d’approfondir :

La virilité et la féminité, sont sans doute trop stéréotypés, n'étant pas nécessairement en accord, partout et de tout temps, et particulièrement aujourd'hui avec l'émancipation sexuelle de la femme. Alors même que la part de féminité chez l'homme n'a jamais été aussi importante.

Penses-tu que l’émancipation sexuelle de la femme ait pu contribuer à modifier la puissance sexuelle de l’homme ? Son appétit sexuel ? Sa satisfaction sexuelle ? J’aurai tendance à penser que cette émancipation a permis surtout de remettre les pendules à l’heure quant au mythe sexiste de la virilité dont les caractères moraux attribués autrefois spécialement au mâle (actif, énergique, courageux, etc.) ne sont en réalité pas plus l’apanage de l’homme que de la femme, pour peu que la femme puisse enfin prendre possession de son corps avec la liberté conséquente de prendre des initiatives au même titre que le mâle. Ce qui est certain, c’est qu’en l’espace de 30 ans, la satisfaction sexuelle de la femme française est passée de 26 % à 51 %.

Cette question de la virilité avait fait l’objet d’un autre topic :

http://www.forumfr.com/sujet616830-la-virilite.html

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

j’aurais dû mettre ces paragraphes en italique, ou encore utiliser des parenthèses

À la relecture de mes réponses jonchées de fautes, tu n'as rien à te reprocher sur la clarté de ton texte, je t'assure.

A part ça, tu sembles très souvent en accord, sauf erreur de ma part, avec ce qu’écrit M. Marzano...

À la condition de se rappeler que je stipulais que ses propos n'étaient pas limités à une approche sexuelle corporelle, mais sont transposables aussi à celle plus sentimentale, et que si il devait il y avoir une chronologie, on devrait sans doute s'intéressait davantage à leur genèse psychique.

...sauf sur la question de la virilité/féminité qu’il conviendrait d’approfondir :

Je n'ai pas suivi ce topic, car pas attiré plus que ça.

Néanmoins, il faudrait d'abord s'entendre sur la définition de la virilité, de plus, est-ce un attribut typiquement masculin comme une barbe ( même si certaines femmes peuvent en avoir, ce sont des exceptions ), ou un trait de "caractère" comme la douceur, qui n'est donc pas systématiquement sexiste, voire un sex-appeal du mâle!?

Penses-tu que l’émancipation sexuelle de la femme ait pu contribuer à modifier la puissance sexuelle de l’homme ? Son appétit sexuel ? Sa satisfaction sexuelle ? J’aurai tendance à penser que cette émancipation a permis surtout de remettre les pendules à l’heure quant au mythe sexiste de la virilité dont les caractères moraux attribués autrefois spécialement au mâle (actif, énergique, courageux, etc.) ne sont en réalité pas plus l’apanage de l’homme que de la femme, pour peu que la femme puisse enfin prendre possession de son corps avec la liberté conséquente de prendre des initiatives au même titre que le mâle. Ce qui est certain, c’est qu’en l’espace de 30 ans, la satisfaction sexuelle de la femme française est passée de 26 % à 51 %.

Nous sommes sur la même longueur d'onde il me semble, que l'émancipation sexuelle féminine est en faveur de la femme, donc de la femme pour la femme, il n'y a aucune raison que le plaisir soit unipolaire, au contraire, bien que, cela suscite d'autres interrogations, si la femme n'a jamais été autant satisfaite, pourquoi enregistre t-on autant de divorces, comme jamais par le passé? Effet consumériste? Effet concomitant ou alternance entre des extrêmes ( privation-excès )?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 130 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

À la condition de se rappeler que je stipulais que ses propos n'étaient pas limités à une approche sexuelle corporelle, mais sont transposables aussi à celle plus sentimentale, et que si il devait il y avoir une chronologie, on devrait sans doute s'intéressait davantage à leur genèse psychique.

Finalement, après relecture de ton premier commentaire, je me rends compte que tu as parfaitement raison de rappeler ce point sur lequel je suis passé trop rapidement. Du coup, ton approche globale, annoncée dès le début me semble très cohérente.

La focalisation sur le phénomène pulsionnel contribue à éluder le rôle non moins fondamental du psycho-affectif avant la rencontre sexuelle. Si les deux partenaires ne recherchent pas prioritairement le sexe pour le sexe, alors cette rencontre semble manifester les mêmes caractéristiques psycho-affectives - et sociales - que la rencontre amicale (je pense au Petit Prince de Saint-Ex, où l'amitié est affaire de rite d'apprivoisement).

Au psycho-affectif vient s'ajouter l'élément axiologique, celui des valeurs multiples (morales, éthiques, esthétiques, etc.) qui sont propres à chaque individu et/ou au groupe, et qui auront été hiérarchisées dans le cerveau, bref tout un tissu contextuel hyper complexe, constamment réactualisé, dans lequel va venir se greffer la pulsion sexuelle.

Dans la rencontre amoureuse - à la différence de la rencontre amicale -, l'on notera alors la place non négligeable, consciente ou subconsciente, accordée à l'aspect esthétique de l'objet du désir.

A dire vrai, M. Marzano ne nie pas l'importance de ces éléments psycho-affectifs, sociologiques, etc., mais elle refuse de succomber aux sirènes du réductionnisme.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 001 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La focalisation sur le phénomène pulsionnel contribue à éluder le rôle non moins fondamental du psycho-affectif avant la rencontre sexuelle. Si les deux partenaires ne recherchent pas prioritairement le sexe pour le sexe, alors cette rencontre semble manifester les mêmes caractéristiques psycho-affectives - et sociales - que la rencontre amicale (je pense au Petit Prince de Saint-Ex, où l'amitié est affaire de rite d'apprivoisement).

Au psycho-affectif vient s'ajouter l'élément axiologique, celui des valeurs multiples (morales, éthiques, esthétiques, etc.) qui sont propres à chaque individu et/ou au groupe, et qui auront été hiérarchisées dans le cerveau, bref tout un tissu contextuel hyper complexe, constamment réactualisé, dans lequel va venir se greffer la pulsion sexuelle.

A dire vrai, M. Marzano ne nie pas l'importance de ces éléments psycho-affectifs, sociologiques, etc., mais elle refuse de succomber aux sirènes du réductionnisme.

Merci pour ces développements meilleurs, que je n'aurais su les exprimer moi-même! ;)

******************

Tu n'es pas revenu sur les quelques questions que je soulevais ( ma dernière réponse avant celle-ci ), trouves tu que cela sortait du cadre?

******************

Dans la rencontre amoureuse - à la différence de la rencontre amicale -, l'on notera alors la place non négligeable, consciente ou subconsciente, accordée à l'aspect esthétique de l'objet du désir.

Mais n'est ce pas là une approche typiquement masculine sur la question!?

Car à écouter les femmes, l'apparence physique viendrait en second plan*, d'ailleurs force est de constater, que les couples ne sont pas toujours harmonieux sur le plan de la beauté entre les deux compagnons!

* Je ne retrouve plus ma source, je mets ceux-ci en lieu et place, mais bon...

http://www.fash.fr/sondage-quest-ce-qui-vous-attire-chez-un-homme/

http://www.marieclaire.fr/,comment-attirer-attirance,20255,513081.asp

http://forum.psychologies.com/psychologiescom/sexualite/attirance-premiere-femmes-sujet_213_1.htm

http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/29/attirance-physique-femmes-preferent-sante-muscles_n_2212423.html

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