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Cauchemars récidivistes, vers une thérapie


deja-utilise

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Oui cela peut être efficace pour un cauchemar récurrent.

Mais pour la personne qui fait des cauchemars différents chaque jour? Je pense que cela s'avère inefficace.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
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Je ne sais pas. Honnêtement, je pense qu'il y a un terrain commun aux personnes qui font sans cesse des cauchemars, c'est l'anxiété. Et pour moi il est essentiel, cauchemars identiques ou pas, de déterminer d'où vient cette anxiété. Le cauchemar engendre un cercle vicieux, à la fin, on a peur d'aller se coucher. Cette peur va favoriser l'apparition du cauchemar, etc ... c'est "bouclé". Pour casser ce cycle, pour ma part je pense qu'il faut déterminer d'où vient l'anxiété. C'est là où effectivement, l'IRT seule va probablement moins fonctionner, voire échouer. Mais il est toujours bon de retirer ne serait-ce qu'une infime partie de la charge émotionnelle d'un cauchemar, et pour cela, le raconter, le rendre moins effrayant, c'est à tenter.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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La thérapie s'arrête avec l'arrêt des cauchemars oui, mais l'analyse débute avec l'arrêt des cauchemars aussi. A l'instar du sportif avec une jambe cassée qui sortira de l’hôpital lorsque sa jambe sera réparer mais qui devra s'entrainer à nouveau pour retrouver à son niveau avant le traumatisme, voire le dépasser.

Sauf que dans la revue, ce n'est pas l'une puis l'autre, mais il est indiqué que la première remplace la seconde, trop longue.

J'ai une amie qui consultait parce qu'elle se sentait mal et bien le jour où elle avait rendez vous elle se sentait bien. On pourrait penser que ce serait suffisant, sauf que d'après elle, son cerveau bloquait la douleur/la peur, les jours de ses rendez vous de façon à ce qu'elle ne puisse pas s'exprimer en profondeur. Son cerveau protégeait ses peurs, la protégeait elle peut être qui n'était pas prête à recevoir des informations ultra confidentielles. Un autre cas où il était question d'un hypnose et où la personne, le jour de l'hypnose s'est senti terriblement attiré par le vide d'un immeuble au point de lui faire peur, d'associer l'hypnose à la chute dans le vide, et donc à annuler sa séance.

C'est parfaitement compréhensible, ce sont justement nos peurs les plus enfouies qui tentent de faire entendre leur voies, non pas qu'il y ait une action volontaire à l'intérieur même de notre esprit ( les poupées russes ), mais que cette énergie psychique déclenchée cherche à sortir/s'exprimer/s'évacuer, à l'instar d'une cocotte sous pression mais pour laquelle il n'y a pas d'orifice dédié, la vapeur sortira à un endroit inconnu/hasardeux, car n'oublions pas que nous fonctionnons principalement sur un mode automatique, ce qui a été conscient même furtivement est aussitôt happer pour laisser la place à de nouvelles informations, le fameux modèle S-R, est un processus inconscient/réflexe, puisque notre survie en dépend. De plus il ne faut pas croire que les associations d'idées soient l'apanage de notre conscience, je considère celle-ci comme une protubérance de ce que l'on nomme l'inconscient, ce qui fait que nos facultés "intellectuelles" y sont présentent aussi, mais de façon moins gouvernées/optimisées.

Tout ceci pour dire, que notre cerveau est parfaitement capable de créer un scénario d'évitement à partir d'un stimulus, et qui sera projeter jusqu'à notre espace de travail qu'est la conscience, en fait nous prenons connaissance du résultat instinctif de notre fonctionnement cognitif.

En première année de psycho on nous enseigne que nous sommes dans un département de "sciences humaines" c'est à dire que c'est de la science... mais pas tout à fait... On nous enseigne ensuite une métaphore pour distinguer un psychologue d'un non psychologue avec la télévision en passe... le premier va l'ouvrir et va chercher les causes et va peut être échouer, le second va taper dessus et peut être que ça va remarcher sans qu'on sache trop comment. Quelque part c'est au sujet de trouver quelqu'un qui va correspondre à ses besoins pour ensuite travailler ensemble; un travail hybride est donc tout autant valable... J'ai moi même testé des séances d'hypnoses eriksonniennes avec une psychothérapie, mais ce n'était pas probant ;) La méthode en revanche peut être parfaitement valable pour quelqu'un d'autre. Peut être que mon trauma était plus profond, ou peut être que c'était la méthode ou les thérapeutes qui ne me convenaient pas.

Oui je le laissais entendre dans mes posts précédents, il y a une interaction entre les deux individus, n'oublions pas que c'est un moment d'une grande intimité, et qu'il faut se sentir ( et non pas se raisonner ) en confiance, de plus la méthode utilisée ainsi que la sensibilité de notre thérapeute jouerons également.

Quand je regarde ces deux individus qui se rencontrent pour soulager l'un des deux, quelles sont les possibilités?

-Est ce que c'est lié à ses compétences, nous avons vu que le simple fait d'être à l'hôpital "résolvait" la survenue des cauchemars.

-A t-on juste besoin d'en parler pour sortir le "mal", dans ce cas il suffirait de se regarder dans une glace, ou pas, et de déballer à haute voie nos malheurs, seul.

-A t-on besoin que ce soit un être que l'on considère comme un ami, ce qui expliquerait la lenteur d'une psychanalyse, dans la mesure où j'ai eu une expérience hors du commun avec une femme il y a quelques années, j'en doute fortement, cette dame que j'ai rencontrée à titre professionnel ( dans le bâtiment ), m'a très rapidement mis dans la confidence de sa vie insupportable, et de son aveu elle ne l'avait jamais fait, elle m'expliquait qu'elle était battue par son mari, mais que leur enfant en commun l'empêchait de s'enfuir, j'ai écouté, l'ai questionné avec une profonde empathie et une impuissance totale, néanmoins elle a dû se sentir en confiance et a trouvé une oreille attentive, non critique, quand bien même on ne se connaissait que depuis quelques minutes.

Donc, effectivement, un thérapeute n'est pas aussi neutre qu'il le souhaiterait, et je soupçonne même que c'est justement l'inverse qui permet de trouver le chemin de la guérison, que le paradigme défendue par la psychanalyse est faux depuis son origine, et qu'à l'instar de ce que Pavlov avait mis en avant, qu'un stimulus parasite pouvait conditionner le chien autrement que comme souhaité, ou que l'on a confondu une corrélation avec une causalité. Dans la mesure où c'est précisément d'un problème issu d'une position morale indéfendable/contradictoire/paradoxale que les peurs, angoisses apparaissent, c'est à dire en rapport aux regards des autres, il n'est pas surprenant que ce soit le regard d'autrui qui nous permette de sortir de cette emprise psychologique, et que ce soit un thérapeute ou un ami, un individu lambda, du moment qu'il soit une oreille attentive, compréhensive, rassurante, "déculpabilisante", etc n'a finalement pas une grande importance, du moment que le "malade" se sente compris et apaiser. ( ce qui ne veut pas dire que toute est résolu, mais c'est le point de départ indispensable, comme avant de réparer un véhicule on diagnostique la panne )

Je me demande si c'est justement pas quand l'inconnu devient plus terrifiant que la peur qu'on veut commencer un travail d'analyse sur soi. Y a aussi la curiosité notamment avec les rêves, pendant un temps j'avais mon téléphone ou un calepin au pied du lit pour noter très rapidement sans réfléchir ce qui venait d'arriver. Freud estimer que la narration était au moins aussi importante que le rêve en lui même, et que si on parlait du chat pour désigner le lion qui nous attaquait, le chat exprimé avait aussi toute son importance.

Je crois bien souvent que ce qui déclenche une visite, ce sont les effets produits/conséquences qui deviennent insupportables/ingérables au quotidien, cela peut être justement la perte de sommeil, de la confiance en soi, la peur des autres, de nos réactions, du dégoût, de la peur de l'inconnu ( reproduction irl ) etc...

Une autre voie royale pour se comprendre soi-même, que je trouve bien plus aisée, ce sont les lapsus et autres actes manqués, car tout cela se fait pleinement éveillé, et avec de l'entrainement ceci peut devenir un "réflexe", le tout accompagné de quelques périodes d'introspection, on se découvre tel que nous sommes et pas tel que nous voudrions ou tel que nous avons construit notre personnage ( public mais aussi privé, car nous nous jouons également la comédie ).

Il faut enfin dire qu'effectivement lorsque l'on vit un sérieux traumatisme comme une guerre, le symbolisme n'a plus vraiment sa place si ce n'est dans la narration. Le rêve va nous remontrer les horreurs que nous avons vu de nos propres yeux, mais le symbolisme va "scénariser" ces images pour nous mettre dans une situation de peur... nous seront tour à tour devant et derrière le fusil par exemple. Pour ces traumatisés, je pense encore à ce documentaire qui expliquait que les enfants soldats rwandais ou ces anciens tortionnaires nazis avait modifié leur façon de penser pour pouvoir accepter la situation, transformer le traumatisme de tuer des bébés en un quotidien presque banal, voire un plaisir. Un peu comme les patients de Milgram qui finissent par haïr le sujet assis dans le fauteuil afin de justifier le fait qu'il doivent obéir à l'ordre de les électrocuter.

Oui même dans un état non traumatique, nous avons la fâcheuse tendance à nous construire une réalité acceptable, glorifiante, valorisant notre ego, notre moi, succombant à nos pulsions de vie, ne voulant souffrir d'aucune ombre, et c'est d'autant plus vrai quand un obstacle s'est glissé dans le mécanisme.

Dans l'expérience de Milgram de mémoire, il y a plusieurs niveaux de compréhension, dont celui que j'ai retenu pour notre affaire, c'est que lorsque les cobayes étaient mis en face de leur ( fausse ) victime, et qu'ils savaient que celle-ci les voyait, leur réaction au commandement était tout autre ( comme dans cette autre expérience reproduite sur le lâché de bombe nucléaire sur Hiroshima avec ou pas visualisation des personnes qui vont subir le courroux ), c'est à dire que le regard ( ce qu'il peut penser de nous, ou ce que l'on imagine qu'ils vont faire ) de l'autre est prépondérant, ce qui rejoint mon analyse au-dessus sur l'efficacité d'une psychothérapie, que l'interaction, même potentielle, entre humains est à la fois la source et la clef de la problématique.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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Mais par contre seul le cauchemar sera soigné

j'aimerais que l'on m'explique rationnellement, comment on peut soigner un cauchemar autrement que par la psycho,la psychiatrie cela m’intéresse beaucoup, car j'ai une personne proche qui en fait constamment . :cool:

Oui cela peut être efficace pour un cauchemar récurrent.

Mais pour la personne qui fait des cauchemars différents chaque jour? Je pense que cela s'avère inefficace.

Je ne suis pas psychothérapeute, mais il est à peu près certain, que ton amie n'a pas sa "bonne" conscience tranquille ou alors que sa peur est tellement bien refoulée, qu'elle est aussi travestie dans ses rêves, à ce stade il faudrait connaitre le contenu des rêves, vers quoi ils tendent, ce qui déclenche les cauchemars, si le contexte est différent, le scénario lui peut être similaire, ou à défaut de scénario, un élément déclencheur, une fin qui tourne toujours vars la même idée sous-jacente, etc...

Dans tous les cas, plus tu parleras avec, plus elle fera l'effort de se rappeler, tout en lui permettant d'exorciser plus ou moins efficacement cette peur, ou ce qu'elle tente de se cacher à elle même, il se peut qu'un déclic se produise spontanément. ( attention toutefois, si c'est juste une peur, pas de remarque particulière, par contre si c'est lié à une expérience malheureuse refoulée, elle peut se retourner contre toi, votre amitié risque de ne pas y survivre, à moins que cela ne soit une démarche volontaire et motivée de sa part, mais tout de même méfiance! Il est dangereux de plonger dans les arcanes de l'esprit, si Freud se goinfrait de barbituriques ce n'est pas un hasard )

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je ne suis pas psychothérapeute, mais il est à peu près certain, que ton amie n'a pas sa "bonne" conscience tranquille ou alors que sa peur est tellement bien refoulée, qu'elle est aussi travestie dans ses rêves, à ce stade il faudrait connaitre le contenu des rêves, vers quoi ils tendent, ce qui déclenche les cauchemars, si le contexte est différent, le scénario lui peut être similaire, ou à défaut de scénario, un élément déclencheur, une fin qui tourne toujours vars la même idée sous-jacente, etc...

Dans tous les cas, plus tu parleras avec, plus elle fera l'effort de se rappeler, tout en lui permettant d'exorciser plus ou moins efficacement cette peur, ou ce qu'elle tente de se cacher à elle même, il se peut qu'un déclic se produise spontanément. ( attention toutefois, si c'est juste une peur, pas de remarque particulière, par contre si c'est lié à une expérience malheureuse refoulée, elle peut se retourner contre toi, votre amitié risque de ne pas y survivre, à moins que cela ne soit une démarche volontaire et motivée de sa part, mais tout de même méfiance! Il est dangereux de plonger dans les arcanes de l'esprit, si Freud se goinfrait de barbituriques ce n'est pas un hasard )

j'ai discuté longuement avec elle, ces cauchemars non rien avoir avec la peur ni avec quoique ce soit. Par contre,c'est lié à son vécu familial et social.

De plus elle a une hypersensibilité exacerbée.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

j'ai discuté longuement avec elle, ces cauchemars non rien avoir avec la peur ni avec quoique ce soit. Par contre,c'est lié à son vécu familial et social.

De plus elle a une hypersensibilité exacerbée.

Si Chris, ça a avoir avec quelque chose! Nécessairement.

De plus si elle a eu une enfance douloureuse et un environnement caustique, que crois tu que cela ait bien pu déclencher comme émotion?

L'hypersensibilité a toutes les chances d'être directement corrélée à son passé aussi.

Sans briser l'intimité, ou dévoiler des secrets, peux tu en dire davantage avec ses troubles d'enfance?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Si Chris, ça a avoir avec quelque chose! Nécessairement.

De plus si elle a eu une enfance douloureuse et un environnement caustique, que crois tu que cela ait bien pu déclencher comme émotion?

L'hypersensibilité a toutes les chances d'être directement corrélée à son passé aussi.

Sans briser l'intimité, ou dévoiler des secrets, peux tu en dire davantage avec ses troubles d'enfance?

désolé je ne peux en dire plus.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Le caractère aléatoire d'une thérapie et sa durée. L'IRT (Imagery Rehearsal Therapy) soignerait des cauchemars en quelques semaines. Mais par contre seul le cauchemar sera soigné...

l'IRT, c'est quoi ?

Dans les grandes lignes, l'IRT consiste à faire accomplir au cerveau, pendant le jour, le travail que le cauchemar "utile", celui qui permet d'apprivoiser nos peurs, n'a pas réussi à finaliser pendant la nuit. Ainsi, le patient, détendu, raconte son cauchemar au thérapeute qui lui demande de changer un élément du récit pour le rendre moins angoissant, puis un autre détail et ainsi de suite jusqu'à ce qu'à force de répétition, de modifications, une version altérée du cauchemar s'imprime dans l'esprit.

c'est tout mignon tout ça

et si le cauchemar vient de la violence subie? comment on fait?

un exemple (et je precise je ne parle PAS de moi)

une femme sans emploi avec des enfants et sous le joug de son mari, elle fait cauchemars suite à sa vie réelle qu'"elle subi (violence de son epoux contre elle), vous faites quoi, médicaments, ? vos IRT ? et vous pensez que tout ira bien ensuite? tout ça parce que elle saura mettre des mots sur sa souffrance?

cette femme saura d'où vient ses cauchemars mais tant qu'elle ne pourra pas s'échapper de sa vie réelle, traitement ou pas; IRT ou je ne sais quoi du milieu psychiatrique que vous pourriez lui faire, ça ne changera rien!

donc therapie contre cauchemars récidivistes: foutaises ! si la vie de la personne telle qu'elle l'est ne peut être changée

encore une fois je ne parle pas de moi

merci.

Et je suis bien d'accord avec toi. Abaisser d'abord le stress oui, mais ne pas laisser "en l'état", une toile de fond simplement modifiée dans un seul de ses "tiroirs", et qui souvent engendrera de nouveaux troubles.

:smile2:....si c'était si simple

un stress quotidien le meilleur moyen de l'abaisser ou tout du moins l'éliminer c'est sortir la personne de la situation de stress

l'eloigner de la source de stress

point besoin d'autre chose

le reste n'est que onguent, pommade ça soulage mais ça n'apporte rien d'autre! : efficacité, ? un semblant , se leurrer...

Comme je l'expliquais plus haut, il s'agit de raconter son cauchemar, encore et encore, en le modifiant, en fait : en prenant le contrôle des images. Peu à peu, le cauchemar "original" n'existera plus, sa version sans cesse modifiée peut être, mais c'est une version dont nous avons pris le contrôle. Et lorsque nous avons le contrôle, l'anxiété, l'angoisse, disparaissent peu à peu, et avec elles, le cauchemar.

Attention, ça ne fonctionne pas du premier coup, et pas non plus à chaque fois, tout dépend également quel type de cauchemar et éventuelle pathologie sous-jacente. Beaucoup de choses peuvent nous faire faire des cauchemars.

TOTALEMENT INUTILE! !!!

le cauchemar vient de la souffrance de celui qui en fait

il faut retirer et anéantir ce qui provoque la souffrance du sujet pour que cesse le cauchemar

c'est comme cela que je le vois

si le cauchemar vient de l'entourage de celui qui en fait: et bien l'eloigner et le couper de son entourage

c'est simpliste et idéologique car pas toujours possible

(voir mon exemple de la dame avec ses enfants)

ma reponse va aussi a chris pour ses interrogations.;)

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Bah écoute on va faire part de tes commentaires à Science&Vie hein ? Moi je ne fais que relayer et si tu m'avais lue depuis le départ tu aurais compris que je ne suis pas d'accord avec une moitié de travail sans boulot de fond. Mais tu réagis à chaud brûlant sans lire consciencieusement tout ce qui avait été écrit avant.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

non du tout

depuis hier je lis tout ce qui est ecrit

et je lis et relis

et je vois bien que tu es pour la therapie

moi pas

maintenant on est sur debats

et desolée mais sciences et vie je peux le contester

merci merci....

Je ne sais pas. Honnêtement, je pense qu'il y a un terrain commun aux personnes qui font sans cesse des cauchemars, c'est l'anxiété. Et pour moi il est essentiel, cauchemars identiques ou pas, de déterminer d'où vient cette anxiété. Le cauchemar engendre un cercle vicieux, à la fin, on a peur d'aller se coucher. Cette peur va favoriser l'apparition du cauchemar, etc ... c'est "bouclé". Pour casser ce cycle, pour ma part je pense qu'il faut déterminer d'où vient l'anxiété. C'est là où effectivement, l'IRT seule va probablement moins fonctionner, voire échouer. Mais il est toujours bon de retirer ne serait-ce qu'une infime partie de la charge émotionnelle d'un cauchemar, et pour cela, le raconter, le rendre moins effrayant, c'est à tenter.

FAUX

En fait je crois que nous sommes tous les trois d'accord, il faut une "suite", un approfondissement. Comme ton blessé à la jambe, le "pourquoi" s'est-il blessé ? Tu vois, là, dans leur découverte, il n'est plus question d'aller jusque là. En clair : on a trouvé comment tu peux ne plus avoir de cauchemars, et bien on ne va pas plus loin. Pas de travail de fond, inutile. C'est effectivement ce qui ressort de cet article de Science & Vie que je viens de relire.

Un peu comme un phobique va voir un thérapeute comportementaliste. Ok, il va pouvoir gérer sa peur des araignées maintenant. Mais pourquoi il avait si peur des araignées ? ... Et bien ça on ne va pas chercher à le découvrir.

ce qui est dommageable car comprendre le pourquoi est fondamental pour que cesse les cauchemars

vous voyez je ne pense pas comme vous dans la reflexion.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Cassandre as-tu compris de quoi il est question ? Exactement ? Excuse moi mais je n'ai pas l'impression...

Des professionnels du sommeil ont "découvert" soi-disant une méthode qui viendrait à bout des cauchemars, soit : l'IRT. Il y a beaucoup d'autre chose dans cet article qui est plus un dossier d'ailleurs qu'un article, mais arrêtons nous là puisque déjà-utilisé a initié le topic en ce sens.

Concernant le stress post traumatique (il a été question de guerre notamment), ces professionnels émettent l'idée que l'IRT (et seulement ça rien d'autre) serait la solution.

Déjà utilisé, Crabe fantôme et moi-même, ne sommes pas d'accord avec ça, c'est "soigner le symptôme sans soigner la maladie".

C'est plus clair ?

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

non du tout

depuis hier je lis tout ce qui est ecrit

et je lis et relis

et je vois bien que tu es pour la therapie

moi pas

maintenant on est sur debats

et desolée mais sciences et vie je peux le contester

merci merci....

Mais la question n'est pas d'être "pour" ou "contre" quoi que ce soit (en parlant de simplisme... ), mais de tenter de comprendre ce qui peut fonctionner. Personnellement, je pense, mais je suis très loin d'être spécialiste en la matière, que la "simple" prise de médicaments peut être utile dans les cas extrêmes où la vie du patient est en danger, il faut alors agir au plus vite pour interrompre les symptômes/cauchemars, quitte à entreprendre par la suite une thérapie sur la durée par la suite, une fois le danger écarté.

Quant à ton idée de "détruire" la source du cauchemar, on s'éloigne de la réponse médicale pour s'orienter plus vers les organismes sociaux voire de police. Et encore faut-il que cette source soit clairement identifiable a priori, ce qui est loin d'être toujours le cas.

Il n'y a de toute façon aucune solution idéale à ce genre de problème complexe.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

@cassandre

il est une règle d'or dans certains domaines comme ceux des sciences humaines: éviter un maximum d'être ultra catégorique pour éviter de passer pour un con.

En annexe: Si quelqu'un te dis qu'elle n'est pas favorable à telle chose, tu ne peux pas lui dire que si...

Enfin, oui tu peux parfaitement décrocher une chaire au Collège de France pour tes travaux sur l'influence d'un traumatisme au niveau du lobe occipital et contredire tes collègues qui eux sont publié dans Sciences et Vie, tant il est vrai que le citoyen lambda est au moins aussi compétent que tous les chercheurs dans tous les secteurs...

Déjà utilisé, Crabe fantôme et moi-même, ne sommes pas d'accord avec ça, c'est "soigner le symptôme sans soigner la maladie".

Avec la petite nuance dans le sens où j'ai tendance à différencier la thérapie de l'analyse, et où une personne souffrant de cauchemars peut très bien se contenter de soigner les symptômes en acceptant de vivre avec la source de ses cauchemars. Soit par peur, soit parce qu'elle n'est pas prête, soit par confort... etc.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Mais la question n'est pas d'être "pour" ou "contre" quoi que ce soit (en parlant de simplisme... ), mais de tenter de comprendre ce qui peut fonctionner. Personnellement, je pense, mais je suis très loin d'être spécialiste en la matière, que la "simple" prise de médicaments peut être utile dans les cas extrêmes où la vie du patient est en danger, il faut alors agir au plus vite pour interrompre les symptômes/cauchemars, quitte à entreprendre par la suite une thérapie sur la durée par la suite, une fois le danger écarté.

Quant à ton idée de "détruire" la source du cauchemar, on s'éloigne de la réponse médicale pour s'orienter plus vers les organismes sociaux voire de police. Et encore faut-il que cette source soit clairement identifiable a priori, ce qui est loin d'être toujours le cas.

Il n'y a de toute façon aucune solution idéale à ce genre de problème complexe.

merci pour ton explication :)

en fait je rejoins les interrogations de chris

enfant je revais toujours de la meme chose: c'est seulement quand le responsable de ces reves fut neutralisé et hors d'etat de nuire que j'ai cessé ces reves cauchemardesques

et sans therapie, sans rien d'autre que virer la source responsable.

Cassandre as-tu compris de quoi il est question ? Exactement ? Excuse moi mais je n'ai pas l'impression...

Des professionnels du sommeil ont "découvert" soi-disant une méthode qui viendrait à bout des cauchemars, soit : l'IRT. Il y a beaucoup d'autre chose dans cet article qui est plus un dossier d'ailleurs qu'un article, mais arrêtons nous là puisque déjà-utilisé a initié le topic en ce sens.

Concernant le stress post traumatique (il a été question de guerre notamment), ces professionnels émettent l'idée que l'IRT (et seulement ça rien d'autre) serait la solution.

Déjà utilisé, Crabe fantôme et moi-même, ne sommes pas d'accord avec ça, c'est "soigner le symptôme sans soigner la maladie".

C'est plus clair ?

mon mes intervention (s) precedentes ne répondaient pas à cela.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

@ crabe : et je suis d'accord oui, avec la nuance que tu apportes :)

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Il s'agit d'instituts thématiques interdisciplinaires rassemblant les compétences de l’industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé et de collaboration étroite entre tous les acteurs », qui doivent permettre de « renforcer les écosystèmes constitués par les pôles de compétitivité ». Source : projet de loi de finances rectificative pour 2010.

Un IRT est un outil d'excellence, dont la finalité première est le développement industriel ou/et de services par le regroupement et le renforcement des capacités de recherche publiques et privées.Il suppose une masse critique suffisante de moyens et de coméptences situées sur un même lieu (de préférence). Il devra couvrir l'ensemble du processus d'innovation, jusqu'à la démonstration et le prototypage industriel. Un IRT pilote des programmes de recherche couplées à des plates-formes technologiques, effectue des travaux de R&D expérimental au meilleur niveau international et veille à la valorisation économique de ses travaux.

L'IRT doit permettre d'assurer la visibilité internationale de thématiques d'excellence et de se positionner sur de nouveaux marchés.

Il concerne tous les domaines d'activité à l'exception de ceux couverts par l'appel à projets "instituts d'excellence en matière d'énergies décarbon

c'est de cela dont tu parles, ?

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Non non Cassandre, l'IRT c'est la thérapie par répétition de l'imagerie mentale - Imagery Rehearsal Therapy

Il ne faut pas s'arrêter sur le mot "thérapie", ce n'est que du vocabulaire. J'ai expliqué plus haut en citant le magazine en quoi cette "IRT" consiste.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Mais par contre seul le cauchemar sera soigné

j'aimerais que l'on m'explique rationnellement, comment on peut soigner un cauchemar autrement que par la psycho,la psychiatrie cela m’intéresse beaucoup, car j'ai une personne proche qui en fait constamment . :cool:

uniquement en enfermant les personnes responsables des cauchemars fait par uen personne lambda...

sauf si derrière il y a une pathologie psychiatrique alors oui therapie, uniquement dans ce cas là.

je sais mais ce n'est pas en racontant son reve et le transformant que ça le fera disparaitre

meme si je ne peux pas me permettre de rejeter ce que sciences et vie dit, imager raconter changer ok mais si la source du mal demeure blablabla ça sert à rien!

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Il s'agit d'instituts thématiques interdisciplinaires rassemblant les compétences de l’industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé et de collaboration étroite entre tous les acteurs », qui doivent permettre de « renforcer les écosystèmes constitués par les pôles de compétitivité ». Source : projet de loi de finances rectificative pour 2010.

Un IRT est un outil d'excellence, dont la finalité première est le développement industriel ou/et de services par le regroupement et le renforcement des capacités de recherche publiques et privées.Il suppose une masse critique suffisante de moyens et de coméptences situées sur un même lieu (de préférence). Il devra couvrir l'ensemble du processus d'innovation, jusqu'à la démonstration et le prototypage industriel. Un IRT pilote des programmes de recherche couplées à des plates-formes technologiques, effectue des travaux de R&D expérimental au meilleur niveau international et veille à la valorisation économique de ses travaux.

L'IRT doit permettre d'assurer la visibilité internationale de thématiques d'excellence et de se positionner sur de nouveaux marchés.

Il concerne tous les domaines d'activité à l'exception de ceux couverts par l'appel à projets "instituts d'excellence en matière d'énergies décarbon

c'est de cela dont tu parles, ?

Non pas du tout... IRT n'est pas instituts de recherche technologique mais comme l'a écrit January en page 2:

Le caractère aléatoire d'une thérapie et sa durée. L'IRT (Imagery Rehearsal Therapy) soignerait des cauchemars en quelques semaines. Mais par contre seul le cauchemar sera soigné...

l'IRT, c'est quoi ?

Dans les grandes lignes, l'IRT consiste à faire accomplir au cerveau, pendant le jour, le travail que le cauchemar "utile", celui qui permet d'apprivoiser nos peurs, n'a pas réussi à finaliser pendant la nuit. Ainsi, le patient, détendu, raconte son cauchemar au thérapeute qui lui demande de changer un élément du récit pour le rendre moins angoissant, puis un autre détail et ainsi de suite jusqu'à ce qu'à force de répétition, de modifications, une version altérée du cauchemar s'imprime dans l'esprit.

Si on a deux yeux, deux oreilles et une seule bouche, c'est pour mieux regarder et mieux écouter avant de parler.

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