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Cauchemars récidivistes, vers une thérapie


deja-utilise

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

merci pour ton explication :)

en fait je rejoins les interrogations de chris

enfant je revais toujours de la meme chose: c'est seulement quand le responsable de ces reves fut neutralisé et hors d'etat de nuire que j'ai cessé ces reves cauchemardesques

et sans therapie, sans rien d'autre que virer la source responsable.

mon mes intervention (s) precedentes ne répondaient pas à cela.

Il est sous-entendu/implicite qu'il faut supprimer la source avant de commencer à guérir quoi que ce soit, il en va de même avec le corps physique, on ne guérit pas un brulé en même temps qu'il continue d'être sous le joug des flammes!

Malheureusement, c'est que notre cerveau n'oublie pas, même quand la cause a cessé depuis longtemps, comme les soldats revenus de guerre, ou les troubles dû à des violences pendant l'enfance, et c'est là que les thérapie rentrent en scène!

bsr déjà-utilise,

la première partie de mon post que je cite ici est la réponse à la seconde partie de ton message.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Les rêves à propriété récurrentes (cauchemars) font partie des 7 propriétés des rêves qui sont : récurrentes, informatives, prémonitoires, télépathiques, voyage astral, réincarnation(s) ou encore prévention médicale..

Houlala, on sort carrément des sentiers battus, du moins de ceux pratiqués par la science! :gurp:

Les vieilles histoires du passé, la vie moderne,les lois sociales, les difficultés à s'insérer dans le monde nous obligent à taire nos besoins essentiels. Pour cela il faut "compenser" pour arriver à vivre à peu près bien. Lesrêves symbolisent la FRUSTRATION... LES NON-DITS ou la propriété informative.. les cauchemars souvent représentent le fait que nous restions sous tension, en stress avant d'aller dormir!

L'inconscient sait ce qui nous pèse, ce qui provoque notre angoisse, notre stress, il charrie nos détritus,.. Il faut avoir un fleuve non pollué (vider sa corbeille du dedans comme du dehors) et écouter les messages de nos rêves..

En fait ce qui se passe dans l'inconscient n'est autre que notre véritable nous-même, celui qui n'a pas été formaté/perverti/transformé par l'éducation, les différentes règles de vie, et des sanctions, punitions, châtiments encourus en cas de passage à l'acte.

Ce que notre conscience est capable d'intégrer comme contraintes, pour faire face à toute la complexité de nos vies sociales, subtiles parfois, de son coté l'inconscient n'en a cure, il tente de vivre comme il l'entend, mais comme il est plus ou moins bien bridé par la censure à l'état de veille ou plus libre dans nos rêves, qu'il transperce de ses pulsions et nous fait part de ses associations plus ou moins bien contenues par les interdits sociaux/la morale/les moeurs, ce qui donne parfois des rêves déformés, travestis, adoucis, édulcoré ou débridé, sans queue ni tête, mais aussi d'une parfaite ressemblance à la réalité, d'une adaptation très réaliste de nos peurs et angoisses sans détour, sans artifice, quand ce n'est pas une remémoration du traumatisme, du choc, de la peur, de l'évènement terrifiant, tous les cas sont envisageables suivant l'état d'esprit de l'individu et la nature de ses tourments.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

... et puis je me demander pourquoi grâce à ce sujet et ses interventions, et puis je me suis rappelé qu'au Collège on entrait en 6ème et on nous a bassiné avec des remarques sur le fait qu'on est plus des enfants, et que nous allions traversé cette difficile période qu'est l'adolescence... Dans ma tête ça résonne comme une condamnation à mort: vieillir, mourir... L'innocent gamin que j'étais s'est vu condamné à mort par des individus qui estimaient intéressant de me raconter mon avenir, mes premiers poils, mes premières "carte de France", ma voix qui allait disparaitre pour toujours... Bordel, j'aurais préféré que ce soit abordé de manière plus symbolique, quitte à utiliser le symbole "moderne" du changement et des responsabilités avec ce mythe qu'est Spiderman... L'écolier studieux qui voit son corps changer, et ses premiers amours se concrétiser...

Nous sommes dans la droite ligne des Lumières, de la rationalité sans ménagement, d'un autre coté Crabe_fantome, la réalité est toujours cruelle, cela fait partie intégrante de la vie, nous naissons dans la souffrance, dès lors elle ne nous quittera plus, comme tu l'a dit, il faut apprendre à vivre avec, à l'accepter, je pense que de toute façon l'adolescence est une sorte de métamorphose, qui peut se passer sans heurt, comme avec les pires complications, je crois que l'on t'a juste gâché ton "plaisir" mais pas traumatisé quand même, bien que tu en gardes un très mauvais souvenir, ;). Et quelque soit la méthode utilisée, elle ne conviendra jamais à toutes les personnalités! ( comme les décisions politiques )

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

C'est justement un point qui m'interroge: A quel niveau on peut parler d'un traumatisme? Dans l'absolu, annoncer à un enfant qu'il va devenir adulte en passant par une métamorphose qu'on appelle adolescence, ça n'a rien de dramatique... et pourtant ça laisse des traces.

Ce qui me laisse penser à deux choses: la première est l'intensité du traumatisme qu'on pourrait mesurer presque objectivement et de l'autre c'est la manière dont le cerveau va traiter le traumatisme.

Pour prendre deux extrêmes:

- l'enfant soldat ne ressentira plus rien en violant et en assassinant à coup de machette. Son cerveau se sera blindé face aux traumatismes et le traitement de l'information le rangera au rayon des taches courantes.

- l'individu à qui il n'est jamais arrivé de grave et à qui on va annoncer qu'il a un cheveu blanc. Son cerveau va analyser l'information banale comme une condamnation à mort.

Finalement l'enfant soldat est celui qui est mieux dans sa peau lorsque l'individu qui va pourtant bien se ronge les sangs.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

la première partie de mon post que je cite ici est la réponse à la seconde partie de ton message.

J'ai l'impression Cassandre, que tu n'envisages pas une autre situation, que celle que tu as toi-même vécue, il y a pourtant bien d'autres cas de figures, mais je suis heureux pour toi, que le "simple" fait de supprimer la cause, ait en même temps stopper les effets néfastes.

Il a malheureusement des cas qui sont plus compliqués, comme ceux que je t'ai donnés, mais on peut en donner d'autres, comme un nourrisson maltraité qui développera des comportements "anormaux", des troubles plus tard, dans cet exemple il y aura belle lurette, du moins c'est à espérer, que la source ait disparu, mais que les effets perdurent, ou que de nouveaux apparaissent, on se doit de trouver des parades/remèdes, une femme violée à une ou plusieurs reprises par un seul ou plusieurs individus, peut-être par son entourage proche, ne vivra plus jamais pareil qu'avant, mais si on ne l'aide pas, elle pourrait soit déprimée sévèrement et ou tenter de se suicider, et pourquoi pas de chercher à se faire justice si elle a une caractère d'acier, elle sera marquée à vie, et si elle n'arrive pas à y faire face seule, ou accompagnée par des amis sincères, une aide extérieure par du personnel compétent n'est pas l'aveu d'une défaite, mais d'une volonté de vivre! Encore un, l'individu qui s'est fait sauvagement agressé par un chien, risque de devenir phobique rien qu'à la vue d'un canidé et même si ce n'est pas celui qui l'a mordu, le conditionnement pourra être très intense, et lui pourrir littéralement la vie, au point de l'empêcher de sortir, de travailler correctement etc..., pour lui aussi une aide psychique ne sera pas superflue, même si elle n'est pas dispensée par un spécialiste, enfin les divorces laissent des marques indélébiles, si ce n'est pas un traumatisme émotionnel, physique, sentimental etc... qui sera mieux surmonté avec un soutien, ne serait ce que plus rapidement, car la vie en général reprend ses droits, bien que je connaisse des parents qui ont perdus leur fille adulte, ils ne s'en sont jamais véritablement remis, le temps n'ayant que légèrement calmé les maux, mais le goût de vivre n'est jamais revenu! Tu vois des exemples où la source du malheur a disparu, mais où les effets se font encore sentir, ne sont pas rares, et pour eux, il est utile d'avoir des outils, des remèdes, ou au moins des accompagnements.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

déjà utilise: tous les exemples que tu donnes provoquent des cauchemars chez ces personnes là si j'ai bien compris?

et bien sûr si je t'ai comprise, s'ils n'arrivent pas à aller mieux quand on a puni ou detruit la cause de leurs cauchemars, oui une aide est alors conseillée mais à terme et je m'en excuse, j'ai du mal à penser qu'ils ne pourront pas s'en sortir ensuite après tout cet accompagnement puisque la source aurait été alors decouverte, recoonue puis apréhendée et reduite à néant ... (traitée)quand c'est possible(dans le meilleur des cas)

je me place résolument du côté positif à savoir: detruire ce qui provoque le cauchemar afin que celui ci cesse,

et je rejoins crabe fantôme quand il dit que l'enfant soldat sera blindé face aux traumatismes futurs possible au contraire de celui qui decouvre un cheveu blanc et qui le vivra comme une condamnation à mort car il ne lui sera jamais rien arrivé de grave...

j'aime sa métaphore :)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

C'est justement un point qui m'interroge: A quel niveau on peut parler d'un traumatisme? Dans l'absolu, annoncer à un enfant qu'il va devenir adulte en passant par une métamorphose qu'on appelle adolescence, ça n'a rien de dramatique... et pourtant ça laisse des traces.

Ce qui me laisse penser à deux choses: la première est l'intensité du traumatisme qu'on pourrait mesurer presque objectivement et de l'autre c'est la manière dont le cerveau va traiter le traumatisme.

Pour prendre deux extrêmes:

- l'enfant soldat ne ressentira plus rien en violant et en assassinant à coup de machette. Son cerveau se sera blindé face aux traumatismes et le traitement de l'information le rangera au rayon des taches courantes.

- l'individu à qui il n'est jamais arrivé de grave et à qui on va annoncer qu'il a un cheveu blanc. Son cerveau va analyser l'information banale comme une condamnation à mort.

Finalement l'enfant soldat est celui qui est mieux dans sa peau lorsque l'individu qui va pourtant bien se ronge les sangs.

Le traumatisme psychique (ou psychotraumatisme) est un terme désignant un type de dommage causé à la psyché après un événement traumatisant. Lorsque le traumatisme conduit à un trouble de stress post-traumatique, les dommages peuvent impliquer des changements chimiques cérébraux, changeant la réponse de l'individu à un futur stress.

Un événement traumatisant peut inclure une seule situation ou un ou plusieurs événements longs et répétés, qui peuvent complètement submerger la capacité de l'individu à intégrer les idées et émotions inculquées lors de cette expérience. Le traumatisme psychique peut conduire à de sérieuses conséquences négatives à long terme.

Le traumatisme peut être causé par une variété d'événements, mais il en existe quelques aspects communs. Il y a fréquemment une violation des idées reçues de l'individu concernant le monde et des droits de l'homme, mettant ces individus dans un état de confusion extrême et d'insécurité.

Le traumatisme psychique peut s'accompagner d'un traumatisme physique. Les causes et dangers typiques du traumatisme psychique peuvent inclure - abus sexuel, harcèlements, violence conjugale, endoctrinement, victime de l'alcool, menace ou témoin d'un événement marquant, particulièrement durant l'enfance. Des événements naturels tels que les séismes et éruptions volcaniques, les guerres ou autres violences aggravantes peuvent également contribuer à un traumatisme psychique. Un exposition à long terme à des situations telles que la pauvreté ou autres formes d'agression, comme les agressions verbales, peuvent être traumatisantes.

Cependant, différents individus peuvent réagir différemment à des événements similaires. Un individu peut faire l'expérience d'un événement qui lui serait traumatisant alors qu'un autre individu peut ne pas souffrir d'un traumatisme lors du même événement : c'est la notion de vulnérabilité psychologique liée à l'histoire personnelle de chacun qui entre en ligne de compte.

Il existe aussi des formes de traumatisme plus courantes et que chacun a pu expérimenter. Par exemple l'accouchement (femme et enfant), ou encore les besoins naturels ou les évolutions physiologiques au cours de la vie d'un individu.

**********************************

Bien qu'il y ait des différences interindividuelles sur la sensibilité au traumatisme psychique, il y a quand même des symptômes qui ne trompent pas, sur le préjudice subit, qui n'a rien à voir avec un échec, une déception, un désappointement, une déception ou une contrariété!:

**********************************

Lorsqu'il y a eu traumatisme psychique, des troubles peuvent apparaître de manière transitoire ou durable.

Manifestations immédiates

Pendant l’événement traumatique, le corps réagit : c’est la réaction très courte d’immobilité ou « freezing » du système parasympathique (sidération cognitive, affective et motrice), puis celle de fuite/combat du système sympathique (tachycardie, hyperventilation) pouvant se manifester par des comportements d'agitation, fuite panique, réactions mimétiques, voire des manifestations névrotiques (crise hystérique, phobie) ou psychotiques (délires, désorientation) chez des sujets prédisposés.

Une fois l’événement terminé, survient la phase de réaction du stress aigu (agitation, angoisse, souvenirs intrusifs, absence d’émotions…). Ce sont des réactions normales et naturelles après une expérience traumatique.

Manifestations post-immédiates

L’événement traumatique peut être vécu comme :

  • une vague de stress aigu (reviviscence du traumatisme, insomnie) reliée à des symptômes anxieux (insécurité, angoisse).
  • un choc ou chaos émotionnel.
  • des symptômes dépressifs (sentiment d’impuissance, perte de repères, deuil impossible, crise de sens dans la vie).

Manifestations différées

Après une période, il peut arriver que les réactions prennent la forme de symptômes tels que l’hyperexcitation somatique (agitation, angoisse), syndrome de répétition (souvenirs récurrents intrusifs, cauchemars), la dissociation (détachement) et l’évitement (anxiété situationnelle ou sociale). Ceci correspond à l’état de stress post-traumatique (ESPT). Finalement, cet état peut devenir chronique et être associé à d’autres problèmes (alcoolisme, dépression, anxiété, troubles du sommeil,….).

Séquelles

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Les séquelles à long terme du trauma psychique consistent essentiellement en une dissociation binaire généralisée de la pensée et du comportement, qui fait osciller ceux-ci entre deux excès contraires, ce qui amène à la fois à des dichotomies cognitives radicales (pensée binaire ou manichéenne), et à des dissociations comportementales et pulsionnelles (qui sont prises pour une ambivalence constitutionnelle).

Cela se traduit en clinique par des alternances ou alternatives de type impulsion / inhibition, auto-obligation / autointerdiction, compulsion irrépressible / blocage incoercible, etc. L'usage normal (adapté et auto-régulé) de la pulsion est désormais exclu ou impossible. La capacité à se défendre (l'usage du "non") étant perdue, c'est souvent le corps qui dit non et qui refuse. C'est le symptôme qui est chargé de traduire la souffrance psychique (principe de la somatisation). L'"incapacité à" de l'inhibition (névrose) est donc en réalité une "capacité à ne pas" (agir), tandis que réciproquement l'"incapacité à s'empêcher de" , qui caractérise l'impulsivité, est en réalité une "capacité à ne plus (subir)". Ceci est particulièrement vrai des traumas sexuels infantiles (incestueux ou extrafamiliaux), qui semblent responsables de l'immense majorité des symptômes d'inhibition, de compulsion et de perversion sexuelles, observés chez l'adulte, qu'il est possible de rattacher causalement au geste ou à l'acte de l'abuseur dans la plupart des cas.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

et je rejoins crabe fantôme quand il dit que l'enfant soldat sera blindé face aux traumatismes futurs possible au contraire de celui qui decouvre un cheveu blanc et qui le vivra comme une condamnation à mort car il ne lui sera jamais rien arrivé de grave...

Nous avons pratiquement tous naturellement peur de la mort, ce qui ne veut pas dire que nous avons tous développé assez d'empathie pour éprouver la peine de ceux que l'on fait souffrir, et donc de susciter la peur de mourir en retour pour l'auteur de la barbarie!

Les exemples de Crabe ne sont pas symétriques/analogiques.

déjà utilise: tous les exemples que tu donnes provoquent des cauchemars chez ces personnes là si j'ai bien compris?

et bien sûr si je t'ai comprise, s'ils n'arrivent pas à aller mieux quand on a puni ou detruit la cause de leurs cauchemars, oui une aide est alors conseillée mais à terme et je m'en excuse, j'ai du mal à penser qu'ils ne pourront pas s'en sortir ensuite après tout cet accompagnement puisque la source aurait été alors decouverte, recoonue puis apréhendée et reduite à néant ... (traitée)quand c'est possible(dans le meilleur des cas)

je me place résolument du côté positif à savoir: detruire ce qui provoque le cauchemar afin que celui ci cesse,

Oui, ils le peuvent, mais ce n'est pas non plus systématique, et aussi parfois cela ne dure pas! Je connais par exemple des individus qui se sont fait mordre par un chien et qui n'en garde aucun traumatisme particulier.

De toute façon, il n'y a pas trente-six issues, soit la personne surmonte seule, immédiatement, ou avec le temps, soit elle est anéantie mais continue à vivre, une ombre d'elle-même, donc la qualité de vie s'est considérablement dégradée, soit elle met fin à ses jours activement ou par manque d'envie de continuer/inadvertance, et donc il n'y a plus rien à faire! Tu vois rapidement que nous nous occupons uniquement de la deuxième catégorie d'individus principalement, mais que cela peut aussi toucher la première pour qui la rémission est/serait trop longue à venir.

En fait, tu ne conçois qu'un seul mode de guérison, celui qui t'a réussi! Ce qui est somme toute naturel, mais qui ne permet pas le progrès et surtout de prendre en considération les autres gens en détresse, qui ont une psyché différente de la tienne. Il est exceptionnel qu'une solution unique soit opérante dans tous les problèmes rencontrés, il y a toujours des différences non prises en compte dans un premier temps, quand on ne connaissait que l'aspirine, la quinine et la pénicilline, on donnait systématiquement ce type de produits quelque soit les maux qui se présentaient, car on n'avait rien d'autre à proposer, mais à force d'efforts et de recherches aujourd'hui la pharmacopée s'est considérablement élargie, et l'on peut soigner au plus près des troubles, il en va de même avec notre psychisme!

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

alors je vais apporter ma propre touche déjà utilise

en quoi j'ai senti l'intervention de crabe rejoindre ce que je pense? parce que quand on a eu un chemin de vie douloureux ou chaotique ou non chanceux où tout ce que nous avons du avoir , nous avons du nous battre pour cela, ( quand je dis nous , c'est en parlant des gens qui ont connu la difficulté) , et bien on est davantage apte à faire face aux autres malheurs de la vie et parfois on les banalise car on les classe par priorité d'importance au regard de ce que nous avons pu déjà vivre, au contraire de la personne qui elle (ou il) n'aura pas eu besoin de beaucoup se battre dans la vie et qui le jour aura un souci ou une epreuve en fera tout un monde, se sentira dépassé et au mon dieu s'elancera dans des jérémiades infinies et qui sait devra demander que quelqu'un d'autre l'aide à surmonter son propre petit souci car incapable de le gerer

ce ne sera pas de sa faute vu que les "emmerdes" graves, pas connu!

et non je ne suis pas aussi fermée que ce que tu penses relis mon post precedent où je reconnaissais que oui certaines personnes dans leurs cauchemars avaient besoin d'accompagnement car même si on leur enlevait la source ça ne suffisait pas

car tout le monde n'a pas la même capacité à faire face, c'est sûr

mais eliminer la source est déjà un grand pas

d'ailleurs je vais oser un parallèle: combien de victimes (viols) et de familles de victimes commencent à aller déjà mieux lorsque les assassins ou responsables sont enfermés en prison?

comme quoi au depart on met hors d'etat de nuir , ensuite on aide l'autre à aller mieux et la guerison et la fin de s cauchemars soit disparaitront soit s'atténueront...avec le temps c'est evident

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 994 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Tout à fait Cassandre!

Et ne crois pas, puisque je parle de façon détaché, que je n'ai pas eu mon lot de souffrances hier et encore aujourd'hui, mais contrairement à toi, je ne me sens pas fort de ces épreuves, et cela dépendra sur quoi porte la nouvelle difficulté, de mon humeur, des réussites passées, avec qui je suis etc... C'est extrêmement compliqué, il n'y a pas un cas de figure unique, même au sein de la même personne que je suis! ;)

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

alors je vais apporter ma propre touche déjà utilise

en quoi j'ai senti l'intervention de crabe rejoindre ce que je pense? parce que quand on a eu un chemin de vie douloureux ou chaotique ou non chanceux où tout ce que nous avons du avoir , nous avons du nous battre pour cela, ( quand je dis nous , c'est en parlant des gens qui ont connu la difficulté) , et bien on est davantage apte à faire face aux autres malheurs de la vie et parfois on les banalise car on les classe par priorité d'importance au regard de ce que nous avons pu déjà vivre, au contraire de la personne qui elle (ou il) n'aura pas eu besoin de beaucoup se battre dans la vie et qui le jour aura un souci ou une epreuve en fera tout un monde, se sentira dépassé et au mon dieu s'elancera dans des jérémiades infinies et qui sait devra demander que quelqu'un d'autre l'aide à surmonter son propre petit souci car incapable de le gerer

ce ne sera pas de sa faute vu que les "emmerdes" graves, pas connu!

et non je ne suis pas aussi fermée que ce que tu penses relis mon post precedent où je reconnaissais que oui certaines personnes dans leurs cauchemars avaient besoin d'accompagnement car même si on leur enlevait la source ça ne suffisait pas

car tout le monde n'a pas la même capacité à faire face, c'est sûr

mais eliminer la source est déjà un grand pas

d'ailleurs je vais oser un parallèle: combien de victimes (viols) et de familles de victimes commencent à aller déjà mieux lorsque les assassins ou responsables sont enfermés en prison?

comme quoi au depart on met hors d'etat de nuir , ensuite on aide l'autre à aller mieux et la guerison et la fin de s cauchemars soit disparaitront soit s'atténueront...avec le temps c'est evident

Pardon d'avance pour le hors sujet mais là...

Cassandre, penses-tu réellement que l'on peut objectivement "classer", hiérarchiser la souffrance et en profiter pour décider qu'"on" a souffert tellement plus que les autres que ceux-ci ne peuvent pas comprendre/penser comme soi-même mais que, comme la douleur éprouvée est l'étalon, "on" détient la seule et unique vérité ? Tu ne crois pas que la subjectivité de nos sentiments ne permet pas d'en déduire une échelle des valeurs ? Que celui qui "fait des jérémiades" parce qu'il rencontre la première "épreuve" de sa vie souffre peut-être autant, voire plus encore, que toi qui en as tant connu ?Alors dire que "faire face" est proportionnel à l'expérience que l'on a, non, du tout !!! Et puis "faire face", c'est aussi avoir l'intelligence de demander de l'aide à un professionnel (au passage, c'est la seule personne apte à aider vraiment quelqu'un en détresse). Qui es-tu pour juger de ça ?

Depuis quand étaler ses "malheurs" remplace-t-il l'argument ?

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

@petitepao: je rebondissais sur ce que j'avais lu de crabe fantôme et dont je suis d'accord dans ce que je developpe de ce que tu as souligné en gras de mon message

curieusement tu n'as pas rebondi sur crabe..:o°

faut il s'en etonner,,? non! bien sûr

tiens toi qui est prompt à reagir en ce qui me concerne relis donc ce à quoi je faisais allusion

et je répondais à déjà utilise....

je precise néanmoins: point d'argument, je ne justifie rien par rapport à moi je dis juste ce que je pense en rapport avec le sujet

et bien sûr je donne un cas concret, sinon comment debattre si on ne fait reference à rien, ?

C'est justement un point qui m'interroge: A quel niveau on peut parler d'un traumatisme? Dans l'absolu, annoncer à un enfant qu'il va devenir adulte en passant par une métamorphose qu'on appelle adolescence, ça n'a rien de dramatique... et pourtant ça laisse des traces.

Ce qui me laisse penser à deux choses: la première est l'intensité du traumatisme qu'on pourrait mesurer presque objectivement et de l'autre c'est la manière dont le cerveau va traiter le traumatisme.

Pour prendre deux extrêmes:

- l'enfant soldat ne ressentira plus rien en violant et en assassinant à coup de machette. Son cerveau se sera blindé face aux traumatismes et le traitement de l'information le rangera au rayon des taches courantes.

- l'individu à qui il n'est jamais arrivé de grave et à qui on va annoncer qu'il a un cheveu blanc. Son cerveau va analyser l'information banale comme une condamnation à mort.

Finalement l'enfant soldat est celui qui est mieux dans sa peau lorsque l'individu qui va pourtant bien se ronge les sangs.

pour ta gouverne ce à quoi je répondais à déjà utilise est la fin du message de crabe fantôme...le dernier chapitre.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 049 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

@ déjà-utilisé : Le bateau flotte :)

Tore Nielsen donne la définition suivante du cauchemar : "Le cauchemar est un mécanisme primordial qui permet d'atténuer nos peurs et de les dominer." Si certains scénarios sont récurrents, c'est parce qu'ils échouent à remplir leur rôle d'extincteur d'une peur profondément ancrée (les cauchemars récurrents surviennent souvent (mais pas toujours) après un évènement traumatisant.

Le modèle neuro-psychologique du cauchemar s'articule ainsi :

1. L'hippocampe, siège de la mémoire contextuelle, construit une simulation qui mêle des éléments anxiogènes, dus à des peurs vécues, avec d'autres, plus rassurants, puisés dans les souvenirs : c'est un cauchemar.

2. L'amygdale, qui abrite la mémoire de la peur, croit alors revivre un souvenir dangereux : elle déclenche les émotions de peur et met le cerveau en alerte.

3. Le cortex préfrontal médian analyse le cauchemar : s'il estime les éléments rassurants suffisants, il inhibe la réaction de peur au niveau de l'amygdale et du cortex cingulaire antérieur, responsable des réactions de détresse.

4. Ce scénario de peur atténuée va remplacer le souvenir de peur vécue qui a été inhibé. Ce nouveau souvenir apaisé va être stocké dans le cortex préfrontal médian.

Mais : 5. Si le cortex médian ne parvient pas à réfréner la peur alors le cortex cingulaire antérieur se réactive et le dormeur se réveille paniqué. La peur n'est pas neutralisée, et devient même parfois plus forte.

Le cauchemar est donc une machine à apprivoiser nos peurs vécues, bénéfique, sauf si...

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Mon témoignage est le suivant.

Je n'ai plus le souvenir de mon dernier cauchemar.

Ce n'est pas pour autant que je n'en fais pas, a priori, il m'arriverait exceptionnellement de crier la nuit mais je n'en ai pas conscience au réveil.

Certains rêves s'accrochent, surtout vers la fin de la nuit.

Et si au rêveil je les rejoue consciemment, que je me sollicite d'en garder trace, ils peuvent m'accompagner et d'autant plus qu'ils ont été agréables.

Mais de ces traces plus aucun cauchemar même dans les moments difficiles.

Enfant, je faisais d'horribles cauchemars et certains étaient sur un scénario récurrent.

Dans l'un d'entre eux, des êtres maléfiques transformaient la population en leur semblable en aliénant leur personnalité pour devenir maléfiques à leur tour.

Une tâche sombre sur la main révélait ces pauvres âmes pour le peu qu'on puisse l'identifier.

Et le cauchemar se résumait en une longue fuite, des courses poursuites, des rencontres amicales qui se transformaient en rencontres à éviter pour ne pas être touché et devenir ce "zombi" soi-même.

J'ai du faire ce cauchemar des dizaines et des dizaines de fois.

Ce qui m'en a sorti a été un déroulement en deux phases.

Dans la première, je finissais par me faire prendre, par me faire rattraper, ce qui était terrorisant.

Et dans le même temps, cette fin mettait un terme au cauchemar comme si il était alimenté par la seule fuite qui n'avait plus de raison d'être.

Dans la seconde, j'allais à la rencontre au plus vite de ces zombies qui me semblaient de moins en moins terrorisants et je leur demandais de me 'transformer' rapidement.

Et cela eut trois effets.

Le premier était que j'étais conscient dans mon cauchemar que je rêvais et c'est délibérément que je controlais ce déroulement.

Le second a été de me rendre compte que ce que je fuyais était finalement bien moins apeurant car lorsque je m'en approchais, ils ne souhaitaient plus me poursuivre et montraient des faiblesses inattendues

La troisième a été de mettre un terme que je qualifierai de définitif à mes cauchemars.

Aujourd'hui j'aborde le rêve comme un moment d'intimité agréable et je les espère les plus exotiques possibles.

Et dans le même temps, si je me laisse prendre au jeu, ils peuvent m'emporter mais je me sens plus spectateur qu'acteur.

Je me vois, je me transforme, je ne suis plus tout a fait moi.

Je suis très détaché.

Et si le rêve est fort émotionnellement, malheureusement, j'ai tendance à me dire que ce n'est qu'un rêve et il se transforme en quelque chose de moins impliquant.

La fin des cauchemars a eu comme conséquence de rendre excessivement rare les rêves érotiques ou les rêves amoureux.

Un peu comme si lorsque l'émotion était forte, il fallait qu'elle disparaisse soudainement.

Il n'y a pas que du bon à se rendre compte que l'on rêve.

pour toi petite pao

toi qui aimerait qu'on ne parle pas de soi car on est trop subjectif, que penses tu de l'experience personnelle de zenalpha , ?

je trouve que c'est un + et un apport qui peut ouvrir des pistes de reflexion

et toi, ? tu en penses quoi, ?

et quand on n'a plus d'amygdale, ? je me refere à un cas dans mon activité professionnelle là...

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 049 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Comme l'a dit déjà-utilisé, zenalpha a expérimenté l'IRT :)

Feinstein a déterminé l'année dernière après des études sur des patients à l'amygdale lésée, qu'elle était indispensable pour les peurs externes mais pas pour les peurs internes.

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

@petitepao: je rebondissais sur ce que j'avais lu de crabe fantôme et dont je suis d'accord dans ce que je developpe de ce que tu as souligné en gras de mon message

curieusement tu n'as pas rebondi sur crabe..:o°

faut il s'en etonner,,? non! bien sûr

tiens toi qui est prompt à reagir en ce qui me concerne relis donc ce à quoi je faisais allusion

et je répondais à déjà utilise....

je precise néanmoins: point d'argument, je ne justifie rien par rapport à moi je dis juste ce que je pense en rapport avec le sujet

et bien sûr je donne un cas concret, sinon comment debattre si on ne fait reference à rien, ?

pour ta gouverne ce à quoi je répondais à déjà utilise est la fin du message de crabe fantôme...le dernier chapitre.

Je n'ai pas contredit Crabe-fantôme tout simplement parce que son analyse me paraît intéressante et je n'ai lu aucun jugement de valeur dans ses propos contrairement aux tiens.

pour toi petite pao

toi qui aimerait qu'on ne parle pas de soi car on est trop subjectif, que penses tu de l'experience personnelle de zenalpha , ?

je trouve que c'est un + et un apport qui peut ouvrir des pistes de reflexion

et toi, ? tu en penses quoi, ?

et quand on n'a plus d'amygdale, ? je me refere à un cas dans mon activité professionnelle là...

L'expérience de Zenalpha est intéressante parce qu'elle concerne directement la technique dont on parle ici, il apporte un point de vue de l'intérieur.

Maintenant, si tu veux résumer la discussion à une guerre personnelle des égos, je ne suis pas intéressée et m'excuse encore une fois auprès des débatteurs "sérieux" pour tout ce hors sujet.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je ne me suis jamais rendu compte "qu'intervenir" dans son rêve serait "rare".

ça ne vous arrive jamais ?

Dans le même temps, ce "contrôle" n'est pas total.

Il m'est arrivé de prendre conscience que je rêvais et au sein du rêve de décider de me réveiller puis de m'interroger si je l'étais ou pas, hésiter sur la conclusion, m'amuser de penser l'être pour finalement me dire que je ne l'étais pas et m'en satisfaire et finir ma nuit paisiblement.

Il n'y a pas une conscience claire comme dans l'éveil, c'est davantage un rêve dont on prend une petite partie de contrôle sans décider très précisément de la suite mais en décidant néanmoins d'interagir.

il m'arrive de rêver des situations agréables puis de rentrer dans cet état de pseudo prise de conscience ce qui a invariablement comme effet l'effet d'édulcorer la suite ou d'écarter la situation pourtant agréable.

Un peu comme si c'était trop beau ou trop agréable pour être vrai.

Et c'est parce que les cauchemars sont dans ce cas qu'ils sont effacés ou évités selon moi, jamais une situation ne me submerge totalement dans mes rêves au moins.

Parfois encore, j'arrive à moduler ma situation par rapport au rêve, ce qui est une autre "technique" pour l'édulcorer

technique entre "" parce que pour le coup, ce n'est pas une décision consciente mais quelque chose de latent.

Je sais que je vais le faire.

Je sors du personnage et la situation se déroule comme dans un film qui ne me touche plus ou je m'implique et à l'inverse et je me rajeunis ou je me vieillis (plus rare).

Un cauchemar peut se déporter sur des personnages qui ne me concernent pas ce qui limite totalement mon implication.

Je m'amuse de la situation sachant qu'elle est irréelle.

Il peut m'arriver de ne pas être présent comme si l'histoire touchait d'autres personnages que moi.

J'aime avoir une sensation de contrôle dans mes rêves et je suis souvent pourvu d'un bien être avec un sentiment de disposer d'un corps sans fatigue et presque sans limite.

Parce que le sommeil est réellement un moment que j'apprécie beaucoup, j'ai appris à développer mes "techniques" d'endormissement.

Il existe un endroit imaginaire qui m'appartient, dans lequel je suis coupé du monde et connecté à n'importe quel point dans le même temps si je le souhaite (du seul point de vue imaginaire pour le coup...)

Une bulle qui sert à ne pas me submerger d'idées noires nombreuses qui peuvent m'empêcher d'y accéder.

Et ce pré endormissement me sert à solliciter ma 'commande de rêve'.

J'adore ce qui est exotique, surprenant, hors cadre et j'espère toujours ce type de rêves.

Malheureusement, la commande n'est pas si souvent comblée.

Le contrôle est dans le rêve mais le rêve a sa propre vie.

J'ai rêvé cette nuit, je me souviens d'un sentiment de bien être total.

Mon réveil a sonné.

SI je ne le conscientise pas dans la seconde du réveil, il se perd à jamais.

Et j'aime laisser perdre mes rêves aussi.

Je leur rends la liberté qu'ils me donnent ^^

Je dors peu mais je dors bien.

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 626 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Mais pourquoi le rêve s'évapore-t-il si rapidement au réveil?

Pas plus tard que ce matin, je me suis dit qu'il faudrait noter mon rêve de la nuit, très perturbant.

J'aurais été capable de le faire à 8h, mais plus du tout maintenant! tout juste quelques bribes ou flash mais c'est tout.

Sinon il m'est également arrivé d'intervenir dans mon propre rêve, en me parlant à moi-même ; mais c'était un état de semi conscience, limite envie de rigoler une fois vraiment réveillée.

Je souligne également que certains médicaments me font systématiquement rêver, ce ne sont pas des cauchemars, mais souvent des rêves dont je me souviens presque parfaitement au réveil.

Bon j'irai vous lire sur l'IRT, connais pas du tout et ça m'intéresse.

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Houlala, on sort carrément des sentiers battus, du moins de ceux pratiqués par la science! :gurp:

En fait ce qui se passe dans l'inconscient n'est autre que notre véritable nous-même, celui qui n'a pas été formaté/perverti/transformé par l'éducation, les différentes règles de vie, et des sanctions, punitions, châtiments encourus en cas de passage à l'acte.

Ce que notre conscience est capable d'intégrer comme contraintes, pour faire face à toute la complexité de nos vies sociales, subtiles parfois, de son coté l'inconscient n'en a cure, il tente de vivre comme il l'entend, mais comme il est plus ou moins bien bridé par la censure à l'état de veille ou plus libre dans nos rêves, qu'il transperce de ses pulsions et nous fait part de ses associations plus ou moins bien contenues par les interdits sociaux/la morale/les moeurs, ce qui donne parfois des rêves déformés, travestis, adoucis, édulcoré ou débridé, sans queue ni tête, mais aussi d'une parfaite ressemblance à la réalité, d'une adaptation très réaliste de nos peurs et angoisses sans détour, sans artifice, quand ce n'est pas une remémoration du traumatisme, du choc, de la peur, de l'évènement terrifiant, tous les cas sont envisageables suivant l'état d'esprit de l'individu et la nature de ses tourments.

Bonjour Déjà-utilisé,

Comme je l'ai déjà dit précédemment .. il existe DIVERSES SCIENCES et non pas une science. Et toutes les diverses sciences tentent de répondre aux problèmes des rêves.

La première démarche dans le cas de rêves,consiste à décoder ces rêves.. afin de les traduire en langage clair, compréhensif, figuratif de la continuité d'une situation dont on a déjà connaissance .. ou pas ..

Beaucoup de personnes témoignent de leur richesse survenue suite à des chiffres vus en rêve.. De belles coincidences !

Il est très important de noter ses rêves.. Il n'est pas dangereux de regarder ses rêves, il est dangereux d'y être aveugle..

On a remarqué qu'en dormant , on tourne les globes oculaires sous les paupières fermées alors que le corps reste parfaitement détendu .. c'est une manière de classer tous les épreuves de notre vie. (REM Rapid Eyes Movements) . C'est ainsi que pendant des périodes de grand stress, où le sommeil a été perturbé ou absent , les épreuves n'ont pas pu être classées et restent nous hanter...

Les images nocturnes sont une manifestation de nos désirs, craintes et fantasmes inconscients. Tout ce que notre esprit refuse à l'état de veille réapparait dans le rêve dont la fonction est double : nous libèrer de nos émotions refoulées pendant la journée et nous indiquer la nature des conflits qui agitent notre inconscient et qui provoquent des névroses.. une histoire qui a sa logique toujours et qui doit être analysée et chiffrée avant d'en comprendre la véritable signification ..

(J'ai vu une séance de REM consciente, où une femme ayant vécu la guerre avec ses enfants, avait perdu le sommeil pendant et suite à cette période, ainsi que toute sa joie de vivre.. marquée par le traumatisme de ce qu'elle avait vécu.. Après la séance, qui consistait juste à lui faire suivre des yeux de droite à gauche , une baguette pour qu'elle puisse classer ces épisodes douloureux dans sa mémoire, elle était métamorphosée physiquement, son visage apaisé , c'était bluffant)

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