Aller au contenu

Réforme de l'Enseignement...


deja-utilise

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Tu peux en dire plus ?

(J'ai modifié mon message précédent, où j'avais notamment mis "sans" au lieu de "dans"!)

Dans "Education nationale", l'accent n'est plus mis sur l'instruction pure et simple, mais sur le conditionnement idéologiquement orienté du futur citoyen.

C'est en ce sens-là que j'ai écrit à Deja-utilise que sa définition selon laquelle l'école "sert avant tout à former de futurs citoyens utiles à la société" serait à nuancer...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 88
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Soleil d'Hiver, 59ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
59ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Votre expérience ne rejoint pas la mienne, même si je puis très aisément concevoir que certaines écoles privées ne soient effectivement rien d'autre que de la "poudre aux yeux".

Mais j'en ai connu, et j'en connais encore, où la qualité et l'enthousiasme des enseignants, parfaitement maîtres de leur cours et n'étant liés par aucune obligation imposée de l'extérieur quant à la "matière à voir" ou à la "méthode à respecter", font des merveilles auprès d'élèves de tous les âges et très différents quant à leurs aptitudes.

Le mot clef, d'ailleurs, qui caractérise un bon professeur, c'est "enthousiasme". Malheureusement, dans un enseignement étatisé, cet enthousiasme peut, dès le départ, être bridé par toutes sortes de contraintes. Des exemples de ce genre, j'en connais aussi, à la pelle.

Le plus extraordinaire, ce sont les témoignages des enseignants à qui il est arrivé de donner cours dans les deux types d'écoles (d'Etat et indépendante): tous ceux qui m'en ont parlé, sans exception, préfèrent donner cours dans une école indépendante (je ne parle que de l'aspect de donner cours, pas des autres volets, le financier par exemple).

(J'ai modifié mon message précédent, où j'avais notamment mis "sans" au lieu de "dans"!)

Dans "Education nationale", l'accent n'est plus mis sur l'instruction pure et simple, mais sur le conditionnement idéologiquement orienté du futur citoyen.

C'est en ce sens-là que j'ai écrit à Deja-utilise que sa définition selon laquelle l'école "sert avant tout à former de futurs citoyens utiles à la société" serait à nuancer...

je le vois aussi sous cet angle.

Oups autant pour moi je n'avais pas fait attention à la rubrique.

Je suis donc hors sujet.

Désolée

Alcina non, ne t'excuse pas, tu es très pertinente, mon intervention était pour les personnes habituées à philosopher , ne comprenant pas en quoi la réforme de l'enseignement avait un rapport avec la philosophie, je ne voyais pas le lien :gurp:,

déjà utilise m'a donné sa réponse et Pascalin un complément qui me satisfait mais il est clair que cette rubrique etant à présent sous la bannière art et culture, il m'est difficile de savoir comment aborder les sujets sans être Hs :)

bonne continuation Alcina,

Ce que l'on pourrait attendre de ce fil, c'est un constat général , qui après avoir mis les bases d'un fonctionnement pour chaque tranche d'âge ( et oui l'enseignement n'est pas le même ! et les propos à ce sujet encore moins!) , puisse permettre d'élargir le débat , la vision sociétale , le devenir humain ...

in extenso c'est que chaque individu puisse devenir qui il veut et apprendre en conséquence mais une façon plus cloisonnée existe , rigidifié , platonicienne , à l'image d'une fourmilière .

En gros, cette vision estime que chaque être humain fait partit d'une caste et ne peut pas acquérir les connaissances nécessaires pour s'en extirper.

Non pas que l'on est pas conscience de nos maux actuels mais ce que Cassandre veut dire , et que je partage , est l'égarements des propos par rapport à la problématique

Mais ,aussi, en quoi une réponse purement philosophique serait( forcément)coupée de la société ?

:bo:, tout à fait Pascalin

alors je lance un SOS aux philosophes du forum en leur demandant s'ils ont une réponse à donner aux questions de pascalin (ci joint) merci.:)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Votre expérience ne rejoint pas la mienne, même si je puis très aisément concevoir que certaines écoles privées ne soient effectivement rien d'autre que de la "poudre aux yeux".

Je n'ai pas prétention à savoir tout ce qui se passe des les établissements non publics, pas plus que ceux étatiques d'ailleurs.

Mais j'en ai connu, et j'en connais encore, où la qualité et l'enthousiasme des enseignants, parfaitement maîtres de leur cours et n'étant liés par aucune obligation imposée de l'extérieur quant à la "matière à voir" ou à la "méthode à respecter", font des merveilles auprès d'élèves de tous les âges et très différents quant à leurs aptitudes.

Je ne doute pas qu'il existe des exceptions, j'ai souvenir d'avoir vu des émissions qui stipulaient l'existence d'écoles d'élites, je peux même dire que le lycée que fréquente la fille d'un ami, se "vante" d'avoir un taux de réussite de 98% ( ou proche ) au bac, mais je connais aussi leur fonctionnement, très sélectif sur les admissions et les renvois pendant le cursus seconde->terminale si les notes trimestrielles sont insuffisantes! Revers de la médaille, qui récupère ces élèves déchus? Le secteur public, qui dès lors voit lui ses performances décroîtrent puisque ne pouvant exclure personne!

Je reconnais également que la motivation honorable de certains professeurs est capable de venir à bout des difficultés, ainsi que de tirer la classe vers le haut, mais dans quelles conditions s'effectuent le travail de l'enseignant? Même si je ne suis pas foncièrement contre les écoles prestigieuses, il est quand même souhaitable de toucher un public plus large, sur au moins les bases indispensables à la vie en société dans toute sa complexité, et ceux qui peuvent aller au-delà, il n'y a aucune raison de les arrêter.

Le mot clef, d'ailleurs, qui caractérise un bon professeur, c'est "enthousiasme". Malheureusement, dans un enseignement étatisé, cet enthousiasme peut, dès le départ, être bridé par toutes sortes de contraintes. Des exemples de ce genre, j'en connais aussi, à la pelle.

Oui, j'ai eu l'occasion de discuter avec nombre de professeurs fonctionnaires, et effectivement les obstacles sont nombreux, à commencer par le lobbying parental, et le désengagement de l'État sur la rigueur en classe, dans l'enceinte de l'établissement et vis à vis des enseignants, ce qui se rajoute à l'inadéquation des méthodes de l'enseignement que je critique. Il y a donc tout un contexte, environnement, de mentalités à modifier de conserve, c'est bien pour cela que je parle de réforme et non d'une mise à jour, car les modalités d'application de la partie purement instructive doivent être aussi intégrées à cette démarche, bien que ce ne soit pas ce coté qui m'intéresse le plus dans mon affaire, mais elle est concomitante, "inéludable".

Le plus extraordinaire, ce sont les témoignages des enseignants à qui il est arrivé de donner cours dans les deux types d'écoles (d'Etat et indépendante): tous ceux qui m'en ont parlé, sans exception, préfèrent donner cours dans une école indépendante (je ne parle que de l'aspect de donner cours, pas des autres volets, le financier par exemple).

Et quelles seraient les raisons profondes, que l'on pourrait appliquer partout, de façon viable? Rappelant que l'idée est de n'écarter personne jusqu'à la fin du secondaire, sauf motif impérieux.

Dans "Education nationale", l'accent n'est plus mis sur l'instruction pure et simple, mais sur le conditionnement idéologiquement orienté du futur citoyen.

C'est en ce sens-là que j'ai écrit à Deja-utilise que sa définition selon laquelle l'école "sert avant tout à former de futurs citoyens utiles à la société" serait à nuancer...

Je ne saisis pas la nuance soulevée?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Mon vent - mes ailes , 108ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
108ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

"Le système éducatif devrait enseigner que la connaissance s'accompagne du doute, qu'une opinion n'a de signification que par la remise en cause qui l'accompagne.

Vivre nécessite de prendre parti, d'agir en choisissant une direction, mais il faut accepter que les convictions justifiant ces choix soient révisables, et surtout soient ouvertes à la critique".

Nouvelle petite philosophie de Albert Jacquard

Le système scolaire apprend à penser .... agir dépend de chacun après . La réforme est individuelle et selon les aptitudes de chacun et se fait hors système scolaire ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
... l'existence d'écoles d'élites... je connais aussi leur fonctionnement, très sélectif sur les admissions et les renvois pendant le cursus seconde->terminale...

Plusieurs écoles indépendantes dont j'ai connaissance admettent a priori tous les enfants, sans exception, et sans sélection aucune.

Il est vrai qu'avec le temps, tel ou tel élève peut s'avérer incapable de profiter, ne serait-ce que moyennement, de ce qui lui est proposé. Ce n'est pas nécessairement la «faute» de personne: c'est comme cela, on n'y peut rien. Cela se passe dans toutes les écoles, de quelque type qu'elles soient.

À vrai dire, je ne vois pas ce que vous entendez par «écoles d'élites».

Même si je ne suis pas foncièrement contre les écoles prestigieuses, il est quand même souhaitable de toucher un public plus large...

Votre «même si» et «foncièrement» me paraissent pourtant révélateurs du malaise que suscitent souvent les écoles privées. Je ne vois pas ce que quiconque pourrait avoir contre une école qui serait prestigieuse, encore moins contre une qui serait extrêmement prestigieuse...

Quant à «toucher un public plus large», mon expérience m'a aussi appris qu'énormément de gens qui se plaignent amèrement de l'école où se trouvent leurs enfants, et à qui on signale des solutions disponibles, ne bougent pas: leurs enfants continuent à fréquenter la même école, et ces parents, à s'en plaindre!

Oui, j'ai eu l'occasion de discuter avec nombre de professeurs fonctionnaires, et effectivement les obstacles sont nombreux, à commencer par le lobbying parental, et le désengagement de l'État sur la rigueur en classe, dans l'enceinte de l'établissement et vis-à-vis des enseignants, ce qui se rajoute à l'inadéquation des méthodes de l'enseignement que je critique. Il y a donc tout un contexte, environnement, de mentalités à modifier de conserve, c'est bien pour cela que je parle de réforme...

Eh bien! je crois que la réforme de l'enseignement étatique, réforme pour un mieux bien entendu, est impossible dans l'état actuel des choses. Car si l'on veut changer l'enseignement étatique, ce sont d'abord les hommes politiques qu'il faudrait changer.

C'est aussi l'État qui instille l'idée, qui s'est parfaitement imposée partout, qu'il n'existe qu'une seule entité capable d'assurer l'instruction: l'État. Résultat: les parents se plaignent mais n'envisagent pas une seule seconde de quitter le bateau qui coule...

Je ne saisis pas la nuance soulevée?

La priorité de l'Éducation nationale n'est pas que les futurs citoyens soient instruits. Pour moi, c'est une évidence; l'expérience me l'a prouvé plus d'une fois, et de manière éclatante. Mais personne n'est obligé de me croire sur parole, cela va de soi aussi!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 871 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Et si tout le monde devient aussi intelligent que nous, qui c'est qui va travailler pour nous nourrir ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

(J'ai modifié mon message précédent, où j'avais notamment mis "sans" au lieu de "dans"!)

Dans "Education nationale", l'accent n'est plus mis sur l'instruction pure et simple, mais sur le conditionnement idéologiquement orienté du futur citoyen.

C'est en ce sens-là que j'ai écrit à Deja-utilise que sa définition selon laquelle l'école "sert avant tout à former de futurs citoyens utiles à la société" serait à nuancer...

Tous des dresseurs.

Les parents sont des dresseurs, l’homme avec son cheval est un dresseur, le général, l’instituteur, le curé, l’agent de police, le médecin, etc. Tous des dresseurs...

Nous avons une idée du monde qui légitime le fait que l’on se charge de transformer les autres en adultes, en personnes compétentes, en guerriers, en sorciers, en hommes libres, etc. Ceci est une représentation très commune, de nombreuses méthodes dans les écoles vont dans ce sens : une mise sous pression totale pour éliminer celui qui ne peut pas, une prise de risque énorme pour le candidat qui présente les aspects de celui qui peut. Cette prise de risque peut être complète, comme à l’armée, où l’apprenti se trouve mis au pied du mur : réussir ou mourir. C’est bien ce principe qui s’exerce lorsque des enfants en arrivent au suicide.

Ceux qui se sentent investis de cette mission de changer l’autre, justifient les moyens mis en place, justifient leurs actes, leurs pensées, ce sont les dresseurs de l’humanité. Voilà ce qu’ils se disent dans leur tête : « Nous avons une mission, que nous soyons payés ou non pour cela, et nous la justifions par l’amour, notre amour du beau, du grand, du fort, du libre ».

La transmission n'est pas une forme d’éducation. L’éducation formate, rend identique, identique à soi-même. La transmission ordonne le changement, l’évolution.

Jamais, on ne se pose la question de la transmission !

On ne sait pas ce qu’est transmettre. Non, transmettre, ce n’est pas inculquer des valeurs, les siennes ! Non, transmettre ce n’est pas imposer un modèle ! Ce n’est pas rendre conforme à un plan, à une destinée sociale.

Quand « celui-là » demande : « Au nom de l’amour que ne faisons-nous pas, ou que croyons-nous faire ? Est-ce qu’au nom de l’amour, il y a peu à faire, ou bien beaucoup à faire ? », Tout est dit.

Bien sûr, il n’est pas inutile de se poser la question de la transmission ; pour l’approfondir il faut avoir fait un sacré ménage dans son bagage.

Et encore la question de la nature de l’enfant, non en tant qu’enfant, mais en tant que personne. Ce sont là, deux domaines inexplorables, inexplorables dans l’état actuel des choses de ce monde que nous faisons.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

"Le système éducatif devrait enseigner que la connaissance s'accompagne du doute, qu'une opinion n'a de signification que par la remise en cause qui l'accompagne.

Vivre nécessite de prendre parti, d'agir en choisissant une direction, mais il faut accepter que les convictions justifiant ces choix soient révisables, et surtout soient ouvertes à la critique".

Nouvelle petite philosophie de Albert Jacquard

Le système scolaire apprend à penser .... agir dépend de chacun après . La réforme est individuelle et selon les aptitudes de chacun et se fait hors système scolaire ..

Le doute est une arme puissante qui peut aussi se retourner contre ceux qui l'utilisent!

Il est claire que nos connaissances sont toujours limitées et faillibles, et au même titre qu'il faut y aller crescendo dans la complexité de l'apprentissage, il faut également y aller piano dans la remise en cause du savoir et de la critique, sinon le risque est que les jeunes se disent à quoi bon apprendre, écouter, ils ne savent rien et n'ont rien à nous apprendre, le scepticisme est redoutable si mal employé, cela pourrait conduire trop rapidement soit au nihilisme soit pire au cynisme! Avec un positionnement/conditionnement par la suite indécrottable, puisqu'en terme d'enseignement on ne peut pas faire l'impasse sur les connaissances en matière de psychologie, tant pour manipuler que de rendre pathologique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et si tout le monde devient aussi intelligent que nous, qui c'est qui va travailler pour nous nourrir ?

L'intelligence ne s'enseigne pas, on peut juste la canaliser, l'organiser, l'optimiser, et surtout lui donner du grain à moudre!

D'autre part, être intelligent ne s'oppose pas avec les aspirations de chacun, d'ailleurs, beaucoup reconnaissent que notre société actuelle abrutie les individus, et pourtant ils n'ont jamais eu autant d'envies, de prétentions, c'est à dire que l'envie d'aller travailler n'est pas corrélée avec celle du niveau d'instruction, ce qui compte pour ma part, c'est l'adéquation entre ce que nous sommes et ce que nous faisons pour être rémunérés, ne dit-on pas "qu'il n'y a pas de sot métier", au contraire un certain éveil, peut faciliter et mieux définir ce vers quoi nous voulons tendre, et pas uniquement d'un point de vue pécuniaire, il y a des avantages à être éboueurs, comme charpentiers, secrétaires, militaires, pompiers, médecins ou chercheurs, si l'on tient compte de l'emploi, de son environnement, et de ce que cela implique pour sa vie personnelle directement ou indirectement! Nous n'avons pas tous les mêmes priorités de vie, et les mêmes motivations pour y accéder, par exemple celui qui n'aime pas être enfermé, et qui ne supporte pas d'être commandé, devra s'orienter vers un travail en extérieur ou souvent en sortie, et où il a une certaine latitude sur sa manière d'opérer pour exécuter sa tâche, un VRP ou un vétérinaire pour gros animaux peut répondre à cela, ensuite si l'individu est attiré par les animaux, la ville ou la campagne, se présentera à lui, de travailler dans un zoo ou pas, d'avoir une profession libérale en ville, etc...L'idéal étant de pouvoir s'accomplir autant dans sa vie privée que professionnelle, sachant que l'une agit sur l'autre et réciproquement, elles ne sont pas indépendante, à défaut, faire une activité professionnelle qui ne déplaise pas et se satisfaire de sa vie extraprofessionnelle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 59ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas confus, je crois que nous sommes plusieurs à le constater, maintenant qui de l'oeuf ou de la poule a commencé?

Il est un point qui joue indéniablement dans la balance, c'est le fait que la demande d'emploi soit bien supérieure à l'offre, et ce déséquilibre favorise grandement un comportement "discriminatoire" du diplôme de la part des employeurs. Et je me dis qu'en des temps différents, si la situation inverse se (re)produisait, nous verrions pointer un autre paradigme par nécessité, ce qui favoriserait indirectement ceux qui veulent faire un travail qui ne correspond pas complètement à leur formation classique, néanmoins, il est à peu près certain que prochainement un travailleur occupera des fonctions différentes pendant sa carrière professionnelles, qu'il sera amené à avoir plusieurs cordes à son arc, qu'il y aura donc formation continue, la vie durant, ce qui atténuera cette sélection du diplôme initial actuellement, par voie de conséquence, c'est pour cela que j'appelle de mes voeux une réforme de l'enseignement, qui est/sera obsolète avec le monde mouvant/évolutif du travail pour un même travailleur.

Et c'est là je pense que l'éducation nationale ne fait pas un bon travail en laissant des milliers de jeunes prendre des voies qui non seulement ne sont pas en adéquation avec la personnes qu'ils sont (caractère, aptitudes etc..) par ce que très vite ils vont s’ennuyer pendant leurs études et plus tard encore plus dans leur métier par ce que un mauvais choix et une mauvaise connaissance d'eux mêmes dans ce qu'ils sont capables ou pas de faire. Par ce aussi elle laisse parfois des milliers de jeunes prendre des voies ou seulement une centaine quand ce n'est pas une dizaine de postes sont disponibles par an. Ce qui à pour résultat qu'arrive sur le marché du travail des milliers de jeunes qui viennent s'ajouter à ceux qui cherchent déjà dans cette branche.

Peut être aussi qu'il faudrait un travail de concertation entre l'éducation national et les employeurs pour savoir qu'elles vont être leur besoin dans les années à venir (personnes partant à la retraite et qu'il leur faudra remplacer, les secteurs si il y en à dans lequel ils veulent investir, se développer et qui seront source de création d'emploi, etc....

Rééquilibrer ainsi le nombre de demande par rapport à l'offre de façon à ce que on ne se retrouve plus avec des milliers de jeunes qui sont à la recherche d'un emploi dans un secteur plus que bouché alors que dans d'autres des postes ne trouvent pas preneur. Si il y à moins de demande ou si elles sont égales alors automatiquement les salaires monteront par ce que l'employeur n'aura d'autres choix que de payer en conséquence si il veut avoir des personnes qui répondent à son offre.

Vous me répondrez peut être qu'alors si il n'y à qu'une centaine d'emploi de disponible par an dans une filière, il faudra alors faire passer des tests pour que seuls les "meilleurs" puissent accéder à ces études. A ça je répondrais que ce n'est pas par ce que un élève et ou étudiant à été le meilleur dans les tests qu'il sera obligatoirement pour autant celui qui sera le plus performant dans son métier, que c'est oublié un peu vite que l'on peut être moyen pendant tout son cursus scolaire et après être l'un des meilleurs dans son domaine (l'histoire nous l'a prouvé à maintes reprises il me semble), ça serai donc peut être se priver de quelqu'un qui pourra venir à révolutionner un jour le secteur professionnel dans lequel il sera.

Je crois que c'est là que l'éducation nationale devrait trouver des solutions et qu'elle sache détecter et orienter ceux qui ont un potentiel dans tel domaine plutôt que dans tel autre afin de mieux conseiller et orienter les élèves et de ne pas tenir compte que des notes mais aussi de tout les à côtés ce qui permettra peut être de constater qu'il est bien meilleur que ce qu'il semble être.

Par exemples dès l'école primaire et cela jusqu’à la fin du collège ce qui lui permettrait déjà d'avoir une idée de vers quoi il peut ou pas se diriger, leur faire faire des activités ou l'on verrait si l'élève à plus d'aptitude dans tous ce qui est manuel, intellectuel, ou les deux, si il est débrouillard, si il sait faire preuve d'initiative, si il est créatif, inventif etc.... ce qui permettrait ainsi à l'élève petit à petit d'apprendre à mieux se connaitre et ne pas ce surestimé ou ce sous estimé, savoir dans quoi et quel domaine il est le plus à l'aise et celui qui lui plaît mais pour lequel il n'a aucune compétence.

Enfin ce que je veux dire c'est savoir mieux cerner et comprendre l’élève pour mieux le conseiller et l'orienter dans le métier qu'il voudra faire plus tard. Je suis convaincue que en faisant cela non seulement les professeurs connaitraient mieux leurs élèves et sauraient ainsi ce qu'il faut faire pour les motiver, intéresser et qu'ils aient ainsi envie d'apprendre non pas pour avoir juste la bonne note que tout le monde attend de lui mais aussi juste pour le plaisir d'apprendre et retenir ainsi dans le temps ce qu'il aura appris. Que ce soit pour eux un plaisir d'aller à l'école et non plus considérer comme une corvée. Je pense que tout le monde en sortirait gagnant, l'élève par ce que on ne le jugerait plus qu'en fonction de ses notes sans tenir compte de toutes les autres choses dans lequel il excelle et les professeurs qui auraient des élèves plus épanouis et donc plus à l’écoute et plus respectueux envers celui qui lui enseigne.

Mais pour cela il faudrait changer les mentalités et là c'est pas gagné. Tant du côté de beaucoup de parents, que d'une partie du corps enseignant, que de la société.

Grr toujours mon même problème, est ce que c'est clair ou pas.

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Plusieurs écoles indépendantes dont j'ai connaissance admettent a priori tous les enfants, sans exception, et sans sélection aucune.

Il est vrai qu'avec le temps, tel ou tel élève peut s'avérer incapable de profiter, ne serait-ce que moyennement, de ce qui lui est proposé. Ce n'est pas nécessairement la «faute» de personne: c'est comme cela, on n'y peut rien. Cela se passe dans toutes les écoles, de quelque type qu'elles soient.

À vrai dire, je ne vois pas ce que vous entendez par «écoles d'élites».

Tant mieux

Sur ce deuxième point, il y a des solutions qui existent, mais on ne peut pas lutter véritablement contre la non volonté de l'élève.

En général ce sont des établissements privés, qui ont une politique interne et une réputation voulue, de sélectifs, le cas extrême étant celles destinées aux "surdoués"/précoces. Mais j'ai entendu parler d'écoles publiques "prestigieuses", pour un public en difficulté a priori.

Votre «même si» et «foncièrement» me paraissent pourtant révélateurs du malaise que suscitent souvent les écoles privées. Je ne vois pas ce que quiconque pourrait avoir contre une école qui serait prestigieuse, encore moins contre une qui serait extrêmement prestigieuse...

Quant à «toucher un public plus large», mon expérience m'a aussi appris qu'énormément de gens qui se plaignent amèrement de l'école où se trouvent leurs enfants, et à qui on signale des solutions disponibles, ne bougent pas: leurs enfants continuent à fréquenter la même école, et ces parents, à s'en plaindre!

Non, mon propos était relatif aux laissés-pour-compte, je ne suis pas pour une égalisation des résultats, mais des chances, et ceux qui veulent plus, doivent aussi avoir la possibilité d'exprimer leur talent, car je n'oublie pas que l'humanité a progressé principalement par le biais d'un poignée d'individus hors du commun, néanmoins ce que je dénigre, c'est le peu de moyens efficients des écoles en général que ce soit dans le secteur public que privé, et que ces dernières devraient être réformées sur leur fonctionnement d'enseigner, pour que les gamins, qui en sortent, aient un véritable bagage entre les mains, notre système actuel étant contre-productif, mais pas forcément inutile.

Que les parents soient en partie responsable, cela ne fait pas de doute, c'est comme la consommation "écologique" il faut que toute la chaine soit opérante, et pas uniquement le consommateur, il en va de même avec l'enseignement, les parents ont leur rôle à jouer, mais dans un système cohérent/complet, sinon, on ne fait que décaler le problème, puisque les places sont limitées dans chaque école, ce qui conduira à faire un tri sélectif pour y rentrer, remède pire que le mal à traiter, pour ceux contraints à fréquenter ceux qui ont mauvaise réputation, c'est l'ensemble des acteurs/institutions qui doivent évoluer ensemble.

Eh bien! je crois que la réforme de l'enseignement étatique, réforme pour un mieux bien entendu, est impossible dans l'état actuel des choses. Car si l'on veut changer l'enseignement étatique, ce sont d'abord les hommes politiques qu'il faudrait changer.

C'est aussi l'État qui instille l'idée, qui s'est parfaitement imposée partout, qu'il n'existe qu'une seule entité capable d'assurer l'instruction: l'État. Résultat: les parents se plaignent mais n'envisagent pas une seule seconde de quitter le bateau qui coule...

Oui, inévitablement, ces décisions ne seront pas prises par la population elle-même.

Non, pas exactement, la seule chose que l'État impose, c'est l'éducation jusqu'aux seize années de l'enfant, cela peut être assuré, par une école privée physique ou virtuelle, par un précepteur, par les parents eux-mêmes, voire plus couramment par des cours de soutien, qui démontrent vu leur développement, qu'il y a bien un malaise dans l'enseignement, du moins qualitatif. Les structures existent, il ne faut pas jeter l'eau du bain, avec le bébé, simplement mettre au goût du jour les méthodes "éducatives"/qualitatives, quitte à rogner sur le quantitatif.

La priorité de l'Éducation nationale n'est pas que les futurs citoyens soient instruits. Pour moi, c'est une évidence; l'expérience me l'a prouvé plus d'une fois, et de manière éclatante. Mais personne n'est obligé de me croire sur parole, cela va de soi aussi!

Et on ne devrait pas oublier les principaux acteurs, car l'école ne l'oublions pas sert avant tout à former de futurs citoyens utiles à la société, que sont les parents, on a tôt fait de tout mettre sur le dos de la même mule, mais il faudrait aussi impliquer davantage les parents, principalement sur leur rôle éducatif, et laissant à la charge de l'école l'enseignement à proprement parler.

Il y a là, une petite interprétation de ce que j'ai écrit! Car je n'ignore pas quels sont les intérêts de l'État à avoir de la main d'oeuvre spécialisée et avec un certain niveau d'éducation ( ≠ anarchie )

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ceux qui se sentent investis de cette mission de changer l’autre, justifient les moyens mis en place, justifient leurs actes, leurs pensées, ce sont les dresseurs de l’humanité. Voilà ce qu’ils se disent dans leur tête : « Nous avons une mission, que nous soyons payés ou non pour cela, et nous la justifions par l’amour, notre amour du beau, du grand, du fort, du libre ».

La transmission n'est pas une forme d’éducation. L’éducation formate, rend identique, identique à soi-même. La transmission ordonne le changement, l’évolution.

Mais chaque parent se sent inévitablement investi d'une mission éducative, de changer l'enfant tout puissant, en un être adapté à son environnement social, c'est mécanique, les autres animaux sociaux le font également, sinon le risque est l'exclusion, le bannissement, bien pire que d'être contraint à adopter les moeurs du groupe dans lequel on vit. Mais il est vrai que c'est un art extrêmement difficile que d'éduquer, le métier le plus délicat du monde, car les effets ne se produisent que bien après la cause, et donc cela est irréversible, contrairement à la plupart de nos activités, ou le feedback est quasi instantané.

On ne peut pas se contenter de transmettre, il faut former aussi, l'enfant n'est pas encore sage pour comprendre, il est avant tout guidé par ses pulsions, ses instincts, et ce sera encore le cas chez bon nombre d'adultes, l'éducation ne s'oppose pas au respect des particularités, à vrai dire, elle le devrait pour être plus efficace. Il n'y a guère que des systèmes informatiques qui peuvent transmettre purement et simplement, avec notre psyché ce n'est pas possible, même si cela concerne une chose très technique.

Jamais, on ne se pose la question de la transmission !

On ne sait pas ce qu’est transmettre. Non, transmettre, ce n’est pas inculquer des valeurs, les siennes ! Non, transmettre ce n’est pas imposer un modèle ! Ce n’est pas rendre conforme à un plan, à une destinée sociale.

Effectivement, cela s'appelle éduquer à proprement parler, mais ici, il est question d'enseignement, et en ce sens on enseigne pour que l'individu puisse disposer de méthodes effectives pour faire face aux difficultés qu'il rencontrera avant tout dans sa vie de citoyen responsable, mais pas uniquement.

Le véritable problème actuel, n'est pas tant de bafouer notre liberté/individualité, mais plutôt de niveler par le bas l'enseignement, qui a donc un impact négatif sur nos vies et la société qu'est la nôtre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Je dis simplement que la question de l'enseignement ou de l'éducation si vous préférez, ne devrait se poser qu'après les essentielles questions de la transmission, je dis aussi que dans nos sociétés, la transmission ne se fait plus ou accidentellement, et que sans transmission, un système ne peut que dériver.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Grr toujours mon même problème, est ce que c'est clair ou pas.

Si si, c'est clair, les problèmes que tu soulèves sont réels.

Mais soyons réalistes, d'une part, nos jeunes sont incapables de savoir ce qu'ils veulent faire et ne sont pas intéressés, hormis envers la panoplie de plaisirs disponibles actuellement, comment lutter contre le bien-être procurer par tous ces loisirs ( TV, console de jeux, smartphone, réseaux sociaux, blogs, drogues douces, alcool, discothèque, etc... ), et d'autre part, on ne peut pas laisser l'État décider de l'orientation des individus, sous prétexte que le secteur n'a pas de débouché ( il peut en avoir si il y a une volonté forte ), ce serait une entrave manifeste aux libertés individuelles de notre pays.

Cela fait deux gros problèmes à gérer, je ne dis pas que ce que j'ai avancé résoudra tous ces maux, mais au moins les atténuer fortement, il restera toujours une part de volonté individuelle inévitable à fournir, et le contexte aujourd'hui mondial de l'économie qu'aucun homme d'état seul ne peut infléchir/orienter. Il y aura donc toujours une part d'inconnue dans l'avenir de nos jeunes, ce que je propose c'est de maximiser leurs chances de réussites!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je dis simplement que la question de l'enseignement ou de l'éducation si vous préférez, ne devrait se poser qu'après les essentielles questions de la transmission, je dis aussi que dans nos sociétés, la transmission ne se fait plus ou accidentellement, et que sans transmission, un système ne peut que dériver.

Qu'est ce que transmettre dans ce cas? Et quel(s) est(sont) le(s) enjeu(x) débattu(s)?

Rappelant que transmettre est concomitant à enseigner! Mais que l'on peut "transmettre" par mimétisme, le cas de loin le plus courant, et ancestral.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Qu'est ce que transmettre dans ce cas? Et quel(s) est(sont) le(s) enjeu(x) débattu(s)?

Rappelant que transmettre est concomitant à enseigner! Mais que l'on peut "transmettre" par mimétisme, le cas de loin le plus courant, et ancestral.

Pour moi, transmettre n'est pas voisin d'enseigner, l'enseignement concerne des objets bien concrets comme les valeurs, la morale, une pratique, le maniement des outils, des éléments de savoir, le langage, bien que dans ce cas cela se rapproche encore d'une forme de mimétisme.

Vous avez raison de penser au mimétisme, bien que ce à quoi je pense est encore plus profond, la transmission commence dans les cellules, n'est-ce pas ? Mais elle ne doit jamais cesser. Les animaux éduquent par des outils similaires aux nôtres, le premier d'entre eux est sans doute le langage, le second, la gestuelle qui est encore un langage, mais ils transmettent silencieusement une relation intime et intelligente avec leur "monde".

Cette relation ne peut pas souffrir d'incohérence, car toute incohérence amènerait la mort. C'est parce que nous n'avons pas, ou si peu, de relation intime de cette qualité avec notre monde et qui soit cohérente, que nous ne pouvons transmettre. Notre ADN lui-même ne "sait" plus où trouver dans ses "mémoires" les ingrédients de cette connaissance silencieuse. La transmission ne peut passer que dans le silence, mais pas le silence qui ne veut rien dire, au contraire, celui qui dit ce que les mots ne peuvent pas dire.

C'est ce que je pense.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Je me demande si ce n'est pas en se servant parfois de ce même argument que l'on a mis l'enseignement de qualité par terre, et non seulement en France, mais en Espagne, en Belgique, en Grande-Bretagne... Le principe n'en est pas moins parfaitement valable.

Les bases devraient être acquises dans l'enseignement primaire: grammaire, lecture, écriture, orthographe (dictées), calculs, du par cœur (tables de multiplication, poèmes, etc.).

Dans l'enseignement secondaire, il faudrait avant tout créer et promouvoir le plus possible de vraies humanités gréco-latines. Pas deux ou trois maigres heures de vague "initiation", mais dès la première année neuf ou dix heures de latin par semaine, avec toute la grammaire de base assimilée après quatre mois.

C'est là un minimum...

Bonjour Scénon, et tous, je réagis à vos interventions, par le début :

que sont de vraies humanités gréco-latines, et pour quelles raisons les créer et les promouvoir est important ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Que sont de vraies humanités gréco-latines, et pour quelles raisons les créer et les promouvoir est important?

Les humanités gréco-latines garantissent une formation de l'esprit tel que, plus tard, l'enfant peut se lancer dans n'importe quel genre d'étude supérieure: scientifique, littéraire, mathématique, artistique, philosophique etc.

Or elles n'existent pratiquement plus, du moins en Europe occidentale. Pourquoi pas? Poser la question est y répondre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Qu'appellez-vous précisément les humanités greco-latines ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Qu'appelez-vous précisément les humanités gréco-latines?

Le latin et le grec y sont enseignés à fond, à raison d'une bonne dizaine d'heures par semaine.

Les autres heures sont consacrées à la langue maternelle et à d'autres langues modernes, aux mathématiques et aux sciences, à l'histoire, à la géographie, à des activités artistiques (poésie, musique, dessin, peinture, théâtre...).

En fait, il s'agit de ce qu'on appelait jadis "humanités" tout court.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×