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Le rôle de l'autorité dans l'éducation


Savonarol

L'autorité dans la société  

21 membres ont voté

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Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Non, pas de problèmes question manque de respect, c'est tout bêtement parce que j'ai été prof, de Maths,

et j'ai commencé en 1969 à 21 ans.

Plus 8 années de Titulaire Remplaçante sur une zone académique de Bretagne (les nominations sur un poste fixe ne sont pas obtenues à la demande pour un prof qui a le CAPES )

Donc, je sais quand même de quoi je parle.

Ce n'est pas du simple Bla Bla rapide.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Non, pas de problèmes question manque de respect, c'est tout bêtement parce que j'ai été prof, de Maths,

et j'ai commencé en 1969 à 21 ans.

Plus 8 années de Titulaire Remplaçante sur une zone académique de Bretagne (les nominations sur un poste fixe ne sont pas obtenues à la demande pour un prof qui a le CAPES )

Donc, je sais quand même de quoi je parle.

Ce n'est pas du simple Bla Bla rapide.

Tu as été prof de math es tu es ravi du niveau des élèves en mathématiques ?

C'est de l'auto satisfaction ou tu as oublié d'enlever le sac de la tête ?

PISA 2012 : Faits marquants

Performance en mathématiques

 La performance des élèves de 15 ans en mathématiques se situe en France au niveau de la

moyenne des pays de l’OCDE, avec un score de 495 points (contre 494 points, en moyenne,

dans les pays de l’OCDE).

 En France, le score obtenu en mathématiques par les élèves de 15 ans a diminué de

16 points entre PISA 2003 (511 points) et PISA 2012 (495 points), ce qui, en 9 ans, fait

passer la France du groupe des pays dont la performance est supérieure à la moyenne de

l’OCDE au groupe des pays dont la performance est dans la moyenne de l’OCDE.

 Cette baisse entre 2003 et 2012 est en partie due à la chute des résultats observée en

France entre 2003 et 2006.

 Par rapport aux résultats de 2003, il y a à peu près autant d’élèves très performants

(niveau 5 ou 6 de compétence) en France, mais surtout beaucoup plus d’élèves en difficulté

(sous le niveau 2 de compétence), ce qui sous-entend que le système s’est dégradé

principalement par le bas entre 2003 et 2012.

 L’écart de performance en mathématiques entre les garçons et les filles en France (9 points)

se situe légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (11 points) et est resté

stable depuis 2003, masquant en fait un recul similaire des résultats des garçons et des

filles.

Dans le même temps, plus d’un tiers des pays participant à l’enquête

PISA ont fait des progrès significatifs entre 2003 et 2012.

Parmi les 64 participant à l'évaluation PISA 2012 qui disposent de données comparables avec les

évaluations PISA précédentes, 25 pays et économies font état d’une amélioration de la performance

de leurs élèves en mathématiques et 14 (dont la France) enregistrent un recul de leur performance.

Pour 25 autres participants, la performance en mathématiques est restée identique.

Parmi les pays qui ont participé à chacune des évaluations PISA depuis 2003, le Brésil, l’Italie, le

Mexique, la Pologne, le Portugal, la Tunisie et la Turquie affichent une augmentation moyenne de

2,5 points par an.

S’il est certes plus aisé d’accroître ses performances lorsque l’on commence avec des résultats assez

faibles, certains pays ont prouvé qu’il était toujours possible d’améliorer ses résultats, même quand

on se situe déjà parmi les meilleurs. Depuis leur première participation à l’enquête PISA,

l’Allemagne, ainsi que les économies et pays partenaires Hong-Kong (Chine), Macao (Chine),

Shanghai (Chine) et Singapour, ont réussi à améliorer leur performance en mathématiques, alors

qu’ils se situaient déjà au-dessus ou au niveau de la moyenne des pays de l’OCDE (tableau I.2.3b).

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Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Tu as été prof de math es tu es ravi du niveau des élèves en mathématiques ?

C'est de l'auto satisfaction ou tu as oublié d'enlever le sac de la tête ?

Tu peux toujours zapper ma réponse, si elle ne te convient pas , puisque tu sais beaucoup mieux que moi sur cette question d'autorité dans l'éducation.

Non, en tant que prof, on ne peux pas donner des baffes aux élèves,ni l'envoyer au coin avec le bonnet d'âne, même quand la classe n'est pas facile du tout.

Ce qui commence souvent niveau 2nde.

Oui, j'ai constaté "sur le terrain" l'évolution.

Avant, les 2ndes, ça allait dans l'ensemble, ensuite, elles ont beaucoup augmenté question effectifs, jusqu'à 30 ou plus, donc , à la fin de la journée de cours, sur les rotules question fatigue des neurones et stress.

Mai si tu veux à tout prix avoir raison, eh bien aies raison.

C'est le grand jeu sur Internet. :hehe:

Bonne fin de journée.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Mai si tu veux à tout prix avoir raison, eh bien aies raison.

C'est le grand jeu sur Internet. :hehe:

Bonne fin de journée.

Personnellement, que tu penses être le meilleur prof de math de la terre et sauver la France, je m'en fiche pas mal....

Maintenant je ne crois qu'aux mathématiques, contrairement à toi.

Et quand je mets un lien qui démontre que la France se casse la gueule en évaluation concernant les mathématiques, tu peux l'ignorer.

Peu m'importe.

Tu préfères le tien ou de 20% de bacheliers on passe à 77% comme si c'était une performance...

Une mathématique sous forme d'équation au premier degré sans passer la seconde vitesse...

Dans ce naufrage intellectuel, ce mauvais constat et cette fierté de la médiocrité,

je pense que le manque d'autorité y est pas pour rien.

Normal.

Elle se mérite.

PS - C'est aux profs qu'il faudrait donner des baffes, les élèves n'ont pas le temps d'aller au coin avec un bonnet d'âne, il faut qu'ils bossent un peu...

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

les profs fraudaient déjà leurs lâcher la grappe, c'est pas des clébards.

Et y'a pas mal de parents qui devraient faire leur éducation en même temps que leur gamin soit dit en passant ...

Le niveau des élevés n’est pas une question d’autorité parce-que fiché a bien raison quand elle parle de l'effectif, je l'ai vécu en temps qu’élève : rien que passer d'une classe de 30 mecs a a peine 20 dans le meilleurs lycée de mon département.

parcequ'a 30 élevés des que l'on mumure, fait tomber un truc, bouge, bha forcément ca cause des nuisances, ca fatigue et ca altère la patience. A 20 nous pouvions même nous retrouver à parler calmement et a bon escient dans la classe. Les rappels a l'ordre il y en avait mais il était plus naturel et compris, sans parler qu'avec moins d’élève on passe pas toute son année son cul sur une chaise, on peut faire des projets, exposés, travailler son relationnel. Bon nombre d’élève sont mal a l'aise juste pour parler en public tellement c’est peu naturel. On peut même changer la disposition des éléments de la classe : les eléves sont autours et non plus face au prof...

Quand le prof a du temps a consacrer à tous ces élèves pour même récupérer les lacunes, avoir le temps d'expliquer et même répéter bha déja ca fait une sacré différence... pas besoin d'emmerder le monde pour s'occuper ...

quand il y a assez de surveillant pour cadrer...

les élevés ne sont plus du tout les élevés d'hier, c'est la même chose pour le prof il n'est plus le dépositaire unique du savoir, c'est internet on changé de siécle ! nous sommes perpétuellement stimulé par l'information, on peut même apprendre de manière autodidacte sans beaucoup de moyen ... j'ai appris des trucs qui n'avait rien a voir avec mes études ou alors j''ai carrément approfondie mes connaissances mais pour ca j'ai du attendre la fac parce-que jusqu’à la ... mes résultats ...

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Invité Byrrh
Invités, Posté(e)
Invité Byrrh
Invité Byrrh Invités 0 message
Posté(e)

Ah si seulement ça pouvait suffir ! la connivence est nécessaire mais elle est à double tranchant, elle mène à des abus de comportement de la part d'élèves qui justement n'ont pas intégré l'autorité. Je rejoins en partie Savonarol quand il dit que l'autorité s'impose aussi par le physique. C'est très juste, mais le rapport physique autoritaire commence bien avant la réponse à un débordement. L'autorité passe par une présence qui s'impose, par le regard, par la voix, par l'occupation physique de l'espace. Une présence physique qui parfois signifie la bienveillance (un regard complice, une main sur épaule, etc.), parfois l'intransigeance (le regard franc, le visage et le corps figé dans l'attente impérative d'une obéissance). Les élèves ont autant besoin de sentir cette bienveillance que cette autorité physique qui les sécurise et qu'ils accepteront d'autant plus qu'ils savent leur enseignant bienveillant. Même s'ils se sentent parfois victimes d'injustices (car les injustices sont inévitables en collectivité).

Quand il y a débordement inadmissible, je crois que la pire des attitudes est de ne pas y répondre. Mais les sanctions corporelles ne sont efficaces qu'à court terme, car elles imposent "le respect" par la crainte et la rancoeur. Tout ce que l'élève apprend, c'est qu'il doit éviter ces débordements avec son prof mais qu'il peut sans crainte répéter son comportement avec ses semblables ou les plus faibles. Alors que les sanctions réparatrices sont pénibles mais formatrices. Le GROS problème c'est qu'on voit aujourd'hui de plus en plus de parents contester ces sanctions. C'est l'autorité de l'institution même qui est mise en défaut par les discours éducatifs des parents. Combien de "sale pute" lancés aux enseignantes ... même en primaire... Et combien de parents qui en font autant à la sortie de l'école pour régler des compte avec des enseignants jugés injustes ou incompétents...

Si bien trouvé !

Merci pour cette réponse respectueuse, courtoise et pertinente !

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

mension.png

mansion.png

Je crois qu'il va falloir donner son BAC à Ribery avant de sérieusement penser à le promouvoir à l'académie française :mouai:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

les profs fraudaient déjà leurs lâcher la grappe, c'est pas des clébards.

Et y'a pas mal de parents qui devraient faire leur éducation en même temps que leur gamin soit dit en passant ...

ça a été vite vu.

Tu regardes un peu quels lycées obtiennent des résultats, encadrent les gamins, les font travailler.

J'ai laché la grappe à la médiocrité depuis un bon moment.

Personnellement, quand je vois une corporation qui a des résultats au fonds des chaussettes et qui fanfaronne, ça me met hors de moi.

Un peu moins de grève, un peu moins d'arrêts maladies et beaucoup plus de résultats, ça serait mieux que des explications pour nous dire qu'avec un des plus gros budgets qu'un pays puisse affecter à un ministère, ils coulent par rapport aux autres en pêtant plus haut que le cul.

En étant fiers d'avoir 80% de bacheliers et en pensant que s'ils arrivent à 100% ils seront formidables..

Non mais honnêtement, faudrait pas les envoyer à l'école ces profs là ?

Moi aussi j'ai pas de budget j'ai pas de moyens et je bosse 50 heures par semaine et tu sais quoi, mon patron en a rien à faire.

Go bosser les mecs.

à 80% ils se mettent un 16/20 alors qu'ils sont passés de moyen à médiocre avec résultats en forte baisse et résultats / budget alloué nul.

Ils méritent un 10/20 de résultat et un 5/20 en efficacité rapport aux moyens.

Qu'est ce que tu veux qu'ils évaluent les gosses ?

Remarque ils ont résolu le problème.

Dernière nouveauté géniale : suppression des notes.

Anes bâttés...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 010 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Débat intéressant, je ne ferai que poster ce que j'ai déjà écrit ailleurs:

Mais si l'on regarde l'éducation, trop rigide/stricte, des années 50/60, les élèves ressortaient avec de vraies connaissances acquises durablement, et hormis un cancre par ci par là, et de très bons élèves aussi, globalement le niveau à la sortie était assez homogène, ce qui laisse penser que même si il y a des disparités individuelles, on peut obtenir des résultats très satisfaisants pour la grande majorité, et puisque cela a été possible hier, il n'y a aucune raison que l'on ne puisse plus aujourd'hui, quand bien même on ne taperait pas sur la tête des enfants. Et le fait que d'autres nations y parviennent, c'est bien la preuve que c'est encore possible, la France ayant juste perdue la recette, et sans oublier le lobbying parental et des professeurs qui empêche toute révolution de l'éducation, car l'heure n'est plus à la réforme de forme, mais de fond.

... alors qu'un changement important en profondeur, permettrait de ne plus se reposer sur ses bases et tendre vers les anciennes pratiques, la nature a horreur du vide et l'homme du changement.

Je suis d'accord qu'il faut donner des moyens au corps enseignant, et en même temps responsabiliser les parents, je rajouterai même si cela parait anodin, qu'il faudrait impérativement changer le nom d'Éducation nationale parfaitement inapproprié, en par exemple Enseignement national, car il y a bien longtemps que l'éducation n'y est plus assurée, mais que les parents n'en aient pas pris suffisamment conscience, donc l'éducation et l'accompagnement scolaire assurés par les parents, et l'enseignement des savoirs à charge des professeurs à minima.

Je rappelle au passage qu'il a aussi beaucoup d'enseignants qui se trouvent en poste parce qu'ils ont passé le concours et qu'ils l'ont réussi, et qu'il n'y a donc pas que des vocations au sein du professorat. On ne peut donc pas tout miser sur les profs non plus, mais les intégrer plus qu'aujourd'hui dans le cursus, oui.

Ce qu'il y a et qu'il ne faudrait surtout pas négliger, c'est la motivation des élèves, et à mon sens c'est le premier obstacle à la réussite scolaire, entre autre.

De mettre des bons avec des moins bons, ne serait efficace qu'à la condition, que le je-m'en-foutiste y trouve un intérêt, lui permettant de le stimuler.

Dans le monde du travail, comme pour l'apprentissage scolaire-professionnel, il est absolument nécessaire d'avoir des individus motivés, que ce soit positivement ( la réussite ) ou négativement ( la peur de ce qui adviendra ), c'est une condition sinequanone, un prérequis, qui aujourd'hui fait défaut chez nos enfants, et pour ça, tous le monde a sa part de responsabilité, et ce pour plusieurs raisons.

quand on ne veut pas, on ne peut pas! À l'instar de "on ne trouve que ce que l'on cherche".

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Non, ce que j'écris c'est que la jeune génération a cette attente d'une autorité qui se mérite et n'a pas un respect naturel pour une autorité qu'elle trouverait illégitime.

Il y a un côté vertueux dans cette attente car celui qui détient l'autorité n'est plus sur un trône.

Il doit réellement jouer un rôle de repère, de leadersheap, de cadre.

Donc disposer de toutes les qualités d'un encadrant qui n'ont rien mais rien à voir avec le savoir, l'expertise, la connaissance mais qui sont des caractéristiques innées qui se travaillent certes mais en la matière on ne fera jamais d'une chèvre un éléphant.

Face à ce type d'autorité, je ne dis pas que la rébellion est légitime ni souhaitable.

Il est dans la nature des choses qu'il y ait dans le fonctionnement d'une organisation et quelle que soit cette organisation une autorité.

Certes, elle doit être coordonnée, efficace, légitime.

Mais rien de pire que de n'en avoir aucune.

Face à une autorité défaillante, il y a bien des situations où les choses s'auto régulent naturellement.

Le manager saute, le collaborateur prend la place du patron, le mauvais patron finit par être démasqué.

Merci, je me sens tout à fait en accord notamment avec le passage que j'ai pris le soin de mettre en gras souligné. En fait c'est ce que j'essayai de dire dans le message d'avant.

Toutefois j'ai envie de dire qu'étant donné ce qu'on attend habituellement d'un professeur ou un instituteur, le savoir devrait (idéalement) être suffisant à fonder son autorité. Si il y a bien un points sur lequel je soutiendrai de façon inconditionnelle un enfant face à un professeur, c'est bien celui où il aurait raison contre lui dans ce qu'il affirme au sujet de la matière qu'il est sensé enseigner.

Les autres cas relèveraient plutôt de la justice ou de la maladresse ; en tous cas cela peut-il être réinterprété comme tel.

Mais la rébellion n'est ni légitime ni souhaitable.

A savoir que si l'encadrant est mauvais, soit on est suffisamment bon pour prendre sa place soit on se taille et on prend ses propres responsabilités.

Il y a eu un temps où les élèves se levaient lorsque n'importe quel professeur entrait dans la classe.

Où le principal était une autorité quasi divine.

Où l'instituteur était le cadre du village avec le curé et l'instituteur.

C'était en 1812...

AUjourd'hui, l'école a bien d'autres chats à fouetter que les sciences de l'éducation pour ramener un rapport à l'autorité comme socle prérequis de la formation.

Et aujourd'hui, on a des encadrants et des professeurs malheureusement globalement dépassés.

Il y en a des excellents.

Mais le système est grippé.

Terminado, fin de partie, la france coule dans les évaluations et ça n'est pas termlné...

Pendant ce temps, on se demande si l'enfant va pas éternuer si on fait des cours en fonction d'un rythme scolaire inadapté et on nous parle sciences de l'éducation.

Sciences de l'éducation...

Quant tu vois les agités dans une salle de classe, c'est peut être la dernière chose dont les enseignants ont besoin...

J'aurai tendance à dire que justement, l'état d'indiscipline généralisé démontre qu'il y a un besoin de repères et d'autorité. Il faut fixer des limites aux enfants, tout l'enjeu d'une éducation réussie étant que ces limites soient pertinentes. Et ce que je voulais dire à ce sujet justement, c'est qu'il vaudra toujours mieux fixer de mauvaises limites qu'aucune.

Les professeurs ou les parents ne devraient donc pas être complexés à l'idée même de poser un interdit ou une exigence, ce qui est courant aujourd'hui. Mais le souci de rester juste et pertinent doit être présent malgré tout dans chaque décision, évidemment (c'est la bienveillance minimale requise sans laquelle, de toutes façons, l'autorité n'est pas respectée).

Je me souviens de mon passage comme prof pendant un temps court.

J'étais rentré dans la salle de classe d'une prof d'anglais.

Les avions volaient, les élèves criaient j'avais vamais vu ça.

Qu'est ce que tu veux que la pauvre soit douée en anglais ou en sciences de l'éducation...

Dans le même temps la même classe avec un ancien conducteur d'engin de chantier ne bronchait pas en classe d'éducation manuelle et technique.

Le gars ne criait pas.

Il était là avec son autorité naturelle et une petite joue de pincée quand un élève éternuait plus haut que la normale.

Je pense que la rébellion des élèves c'est une belle connerie dans tous les cas c'est eux qui se font baiser in fine en étant diplomé de la plus belle école de gros nuls qu'on ait pu se doter.

La rébellion, c'est plutot chez les profs qu'il faut la trouver...

C'est vrai qu'au final ce sont les élèves, consciemment ou non, qui sont (ou seront) demandeurs d'une formation de qualité, surtout au moment d'arriver sur le marché de l'emploi.

Je peux comprendre selon les cas que certains professeurs finissent par s'en contre-ficher des mauvais élèves et faire cours pour ceux qui suivent sans se préoccuper des autres ; ce peut-être aussi une façon de se préserver étant donné la conjoncture, mais il faut reconnaitre que ce peut être également source d'erreurs de jugements.

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Invité Byrrh
Invités, Posté(e)
Invité Byrrh
Invité Byrrh Invités 0 message
Posté(e)

Je crois qu'il va falloir donner son BAC à Ribery avant de sérieusement penser à le promouvoir à l'académie française :mouai:

Il faut retrouver ces personnes et les assassiner.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Ah si seulement ça pouvait suffir ! la connivence est nécessaire mais elle est à double tranchant, elle mène à des abus de comportement de la part d'élèves qui justement n'ont pas intégré l'autorité.

Oui, cette connivence peut même mettre l'adulte en difficulté si le rapport hiérarchique n'est pas clairement établi. Il faut d'abord mettre en place l'autorité avant d'accorder quelques fleurs de connivence qui vont établir un rapport pacifique et détendu. Mais derrière, chacun a bien en tête les limites. C'est d'autant plus dur avec des jeunes qui n'ont pas intégré le cadre social normal.

Je rejoins en partie Savonarol quand il dit que l'autorité s'impose aussi par le physique. C'est très juste, mais le rapport physique autoritaire commence bien avant la réponse à un débordement. L'autorité passe par une présence qui s'impose, par le regard, par la voix, par l'occupation physique de l'espace. Une présence physique qui parfois signifie la bienveillance (un regard complice, une main sur épaule, etc.), parfois l'intransigeance (le regard franc, le visage et le corps figé dans l'attente impérative d'une obéissance). Les élèves ont autant besoin de sentir cette bienveillance que cette autorité physique qui les sécurise et qu'ils accepteront d'autant plus qu'ils savent leur enseignant bienveillant. Même s'ils se sentent parfois victimes d'injustices (car les injustices sont inévitables en collectivité).

C'est tout un tas de choses. Il faut jouer le chaud et le froid. En tout cas, il est assez évident que l'autorité ne s'installe pas aussi fortement qu'avant, lorsque le cadre social était plus intégré et la société très clairement hiérarchisée. Il faut soi-même installer son autorité.

Je pense que Pheldwyn a bien ciblé le coeur du problème : la légitimité. Ce qui est légitime varie selon les individus et les contextes. Parfois, c'est la force, d'autres fois c'est la culture, la fermeté ou bien la diplomatie, etc... C'est toujours un grand mélange. Il faut parler le langage de son public, il faut jauger ce qui est légitime à leurs yeux, leur faire comprendre aussi ce qui est légitime dans le cadre normal et ensuite composer un cadre intermédiaire. Ceux qui attendent de leur public le respect d'un cadre qu'ils ne comprennent pas, qu'il n'ont pas intégré ou dont ils se foutent, s'épuisent dans le vide.

Fait nouveau : il faut aussi trouver le langage des parents (pour le public jeune) parce qu'eux-mêmes n'ont pas tous intégré un cadre social normal, ou similaire à notre vision des choses. Double combat !

Quand il y a débordement inadmissible, je crois que la pire des attitudes est de ne pas y répondre. Mais les sanctions corporelles ne sont efficaces qu'à court terme, car elles imposent "le respect" par la crainte et la rancoeur. Tout ce que l'élève apprend, c'est qu'il doit éviter ces débordements avec son prof mais qu'il peut sans crainte répéter son comportement avec ses semblables ou les plus faibles.

:plus:

Que ce soit une sanction physique (interdit en général, sauf dans les familles) ou une punition par l'humiliation, la frustration, la dénotation, etc... il ne faut jamais laisser la personne dans sa rancoeur, surtout qu'elle va la transmettre au groupe et peut-être la reporter. Donc, et c'est dur, il faut faire des bilans de la punition, devant le groupe, parce que chacun doit intégrer la légitimité de la punition, les motifs juste du dépositaire de l'autorité et rétablir ensuite un rapport plus cordial. C'est l'enseignement d'un cadre et ça peut être très long et très dur mais ça porte ses fruits.

L'autorité n'est donc pas juste la force mais aussi la diplomatie, le dialogue. En tout cas, dans un rapport pédagogique (parents, enseignants,...).

Alors que les sanctions réparatrices sont pénibles mais formatrices. Le GROS problème c'est qu'on voit aujourd'hui de plus en plus de parents contester ces sanctions. C'est l'autorité de l'institution même qui est mise en défaut par les discours éducatifs des parents. Combien de "sale pute" lancés aux enseignantes ... même en primaire... Et combien de parents qui en font autant à la sortie de l'école pour régler des compte avec des enseignants jugés injustes ou incompétents...

Le manque de solidarité des parents est déplorable. Le manque d'éducation des parents aussi. C'est de plus en plus rare d'avoir des parents qui disent "merci, vous avez bien fait".

Ce qui a détruit ça, selon moi : la société de consommation, l'individualisme, le clientélisme, l'effritement du tissu social, l'abrutissement des masses,...

Je constate souvent que dans les endroits où les parents se connaissent un peu et peuvent discuter d'éducation, il y a plus de solidarité. Ils savent bien que leurs enfants peuvent se comporter différemment à l'école puisque ça arrive aussi chez les autres. Ils sont plus ouverts, ils ne prennent pas la sanction sur le comportement de l'enfant comme une attaque contre eux.

Dis, et si t'essayais la baffe et l'humiliation en public ? biggrin.gif

La baffe, ça demanderait une logistique trop conséquente. L'humiliation en public, ma foi, c'est très tentant mais je pense que les forumeurs savent humilier tout seuls quand ils jouent à s'insulter, quand ils trépignent et font combat de coq,... :D

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

ça a été vite vu.

Tu regardes un peu quels lycées obtiennent des résultats, encadrent les gamins, les font travailler.

J'ai laché la grappe à la médiocrité depuis un bon moment.

Personnellement, quand je vois une corporation qui a des résultats au fonds des chaussettes et qui fanfaronne, ça me met hors de moi.

Un peu moins de grève, un peu moins d'arrêts maladies et beaucoup plus de résultats, ça serait mieux que des explications pour nous dire qu'avec un des plus gros budgets qu'un pays puisse affecter à un ministère, ils coulent par rapport aux autres en pêtant plus haut que le cul.

En étant fiers d'avoir 80% de bacheliers et en pensant que s'ils arrivent à 100% ils seront formidables..

Non mais honnêtement, faudrait pas les envoyer à l'école ces profs là ?

Moi aussi j'ai pas de budget j'ai pas de moyens et je bosse 50 heures par semaine et tu sais quoi, mon patron en a rien à faire.

Go bosser les mecs.

à 80% ils se mettent un 16/20 alors qu'ils sont passés de moyen à médiocre avec résultats en forte baisse et résultats / budget alloué nul.

Ils méritent un 10/20 de résultat et un 5/20 en efficacité rapport aux moyens.

Qu'est ce que tu veux qu'ils évaluent les gosses ?

Remarque ils ont résolu le problème.

Dernière nouveauté géniale : suppression des notes.

Anes bâttés...

je ne parle que pour moi mais j'ai changé de lycée en cours de scolarité, passer d'un lycée craignos au meilleur lycée public de mon département : bha la grande différence c'est le rapport entre le nombre de personnes qui sont la pour encadrer la scolarité et le nombre d’élève. L'implication des profs c'était dans mon cas même pas le problème ...

C'est décidément trés agréable pour tout le monde (profs et éléves) de passer d'une classe de 30 à 20, pour moi ca a conditionné plein de chose et permis d'avoir mon BAC et de ne pas décrocher définitivement à l'école. J'ai même pu envisager des études longues et c'est grace à mes profs qui ont eu le temps d'expliquer des choses à un mec complétement paumé comme moi à l'époque et à me donner confiance en moi.

Alors le coup de l'autorité c'est trés bien d'en parler dans le milieu scolaire mais beaucoup se laisse décrocher dans le calme sans rien dire, il reste au fond de la classe et s'habitue à être désœuvré, ceux la on en parle moins parceque dans la tête de beaucoup de gens agir c'est surtout brasser de l'air et crier fort... l'éducation ? simple du retourne une tarte à la première incartade, et cette recette apparemment est reprise pour d'autres sujets...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

C'est décidément trés agréable pour tout le monde (profs et éléves) de passer d'une classe de 30 à 20, pour moi ca a conditionné plein de chose et permis d'avoir mon BAC et de ne pas décrocher définitivement à l'école. J'ai même pu envisager des études longues et c'est grace à mes profs qui ont eu le temps d'expliquer des choses à un mec complétement paumé comme moi à l'époque et à me donner confiance en moi.

Il y a eu un prof qui m'a forgé.

Je veux dire la manière dont je raisonne, la manière d'aborder un sujet, la manière d'aborder la vie même.

En 6ème et en 5ème, j'étais à la ramasse, rien ne m'intéressait, j'étais loin d'être mauvais mais un vrai paumé aussi.

C'est en 4ème et 3ème que j'ai rencontré ce type.

Prof de français.

Je lui dois énormément.

ça a été mon modèle, mon maître.

Il ne m'a pas appris le français il m'a appris à raisonner et à être ce que je suis.

Et le mieux, c'est qu'au final, rien ne venait vraiment de lui, il a juste tiré le meilleur de moi.

Il y a des profs exceptionnels c'est vrai.

Tu vois monsieur Keating ?

Il était de cette trempe.

Il y a des profs exceptionnels c'est certain.

D'ailleurs, quand je critique les profs, je critique surtout la merde dans laquelle ils évoluent.

Si tu es un bon prof, je vois pas bien comment t'éclater aujourd'hui.

Je doute pas que certains y arrivent encore.

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Je n'ai jamais obéi aux profs, je vivais ça mal, qu'on me vouvoie à 12 ans ... tout le système scolaire depuis la maternelle, me paraissait violent, indigne.

Les profs, je les ai insultés, j'ai séché les cours, aujourd'hui on dit que c'est un phénomène récent mais pas du tout, je n'étais pas le seul, on était déjà nombreux à ma génération à ne pas supporter cette soumission.

Je ne crois pas à la violence éducative, ça me rend méchant, c'est même dangereux de m'humilier.

Si je me considère malmené, je deviens auto destructeur et je détruis les autres, parce que j'ai une forte exigence vis à vis de l'humanité : une espèce qui se dit civilisée, n'a pas à humilier ses enfants ni à leur donner des coups, sinon cette espèce est une merde dans mon système de valeurs ... mon mépris s'affichait d'ailleurs sur mon visage, je ricanais au nez et à la barbe des profs, avec un aplomb qui m'a valu des ennuis, mais dont je suis fier aujourd'hui.

Par contre avec la douceur, les profs intelligents, ont tout obtenu de moi, c'est pourtant pas compliqué la douceur non ?

C'est même moins fatiguant que d'être autoritaire, mais va expliquer ça à des gens qui parce qu'ils ont reçu des brimades, ont envie à leur tour d'en donner ...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 010 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il y faudrait autant de manière d'enseigner qu'il y a d'enfants!

Lorsque je vois simplement pour mes trois enfants, il est clair qu'ils ont un caractère, une personnalité et une sensibilité propres, et si je regarde les enfants de mon entourage c'est pareil, il faut donc en partie s'adapter à ce constat, disons en prendre considération, puisque d'un autre coté on ne peut pas faire un enseignement à la carte, sauf si les parents s'investissent et participent activement.

Là où il faut "bousculer" un enfant pour obtenir des résultats de lui, pour un autre il faut l'inviter à travailler. Là où une matière sera une passion pour l'un, il faudra utiliser toutes sortes de recettes pour intéresser un autre. Certains comprennent vite d'autres plus lentement, etc...Il faudrait un programme et un enseignant à la carte, à défaut on utilise une technique qui puisse palier cette individualisation, un peu comme pour l'éducation routière, où l'information seule est inefficace, il faut aussi une discipline et des sanctions pour certains, et même ceux qui sont sensibles aux campagnes d'information, commettent aussi des erreurs par méconnaissance ou mauvaises habitudes/conditionnement, il faut donc un système qui touche le plus grand nombre tout en étant le plus simple possible à mettre en oeuvre, donc d'un point de vue économiste, il est plu simple et moins couteux de faire rentrer dans un moule unique la majorité, plutôt que de faire du sur mesure, et pour ce faire, l'autorité est nécessaire, d'ailleurs l'école n'est qu'un succédané de la vraie vie, sans autorité ça serait l'anarchie perpétrée ne serait ce que par quelques uns, grossissant les rangs avec le temps, par contamination, car il est plus facile de faire appel à un comportement grégaire qu'à celui réfléchi.

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Invité Byrrh
Invités, Posté(e)
Invité Byrrh
Invité Byrrh Invités 0 message
Posté(e)

Je n'ai jamais obéi aux profs, je vivais ça mal, qu'on me vouvoie à 12 ans ... tout le système scolaire depuis la maternelle, me paraissait violent, indigne.

Les profs, je les ai insultés, j'ai séché les cours, aujourd'hui on dit que c'est un phénomène récent mais pas du tout, je n'étais pas le seul, on était déjà nombreux à ma génération à ne pas supporter cette soumission.

Je ne crois pas à la violence éducative, ça me rend méchant, c'est même dangereux de m'humilier.

Si je me considère malmené, je deviens auto destructeur et je détruis les autres, parce que j'ai une forte exigence vis à vis de l'humanité : une espèce qui se dit civilisée, n'a pas à humilier ses enfants ni à leur donner des coups, sinon cette espèce est une merde dans mon système de valeurs ... mon mépris s'affichait d'ailleurs sur mon visage, je ricanais au nez et à la barbe des profs, avec un aplomb qui m'a valu des ennuis, mais dont je suis fier aujourd'hui.

Par contre avec la douceur, les profs intelligents, ont tout obtenu de moi, c'est pourtant pas compliqué la douceur non ?

C'est même moins fatiguant que d'être autoritaire, mais va expliquer ça à des gens qui parce qu'ils ont reçu des brimades, ont envie à leur tour d'en donner ...

Ca pue, cette façon de considérer l'autorité !

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Ca pue, cette façon de considérer l'autorité !

Ça te fait peur ? Tu as peur des êtres libres parce que tu es toi-même un esclave ? cool.gif

J'ai un enfant, je lui ai transmis ma liberté, il fait ce qu'il veut, sa vie lui appartient.

Je lui ai souvent dit que sa mère et moi l'avons conçu par amour, pour LUI pas pour une société aux valeurs transitoires, qui sera considérée comme abominable dans 100 ans.

Je l'encourage donc à ne faire que ce qui l'intéresse, à ne pas obéir aux ordres infondés.

Il est très heureux, poursuit des études brillantes, comme moi, mais il ne se laisse pas manipuler.

Dans ma philosophie, personne n'a à commander personne. On réagit dans la concertation.

Ceux qui puent, sont pour moi, ceux qui se satisfont de donner des ordres, alors que le langage comporte 150 000 mots.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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sur le fond je suis d'accord avec toi essayeur, j'ai aussi éduqué mon fils dans ce sens mais avec le respect de sa hiérarchie et de l'autorité tout de même, je n'ai pas fais de lui un électron libre car ce serait négatif pour lui de l'être au sein de notre société.

:)

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Membre, 53ans Posté(e)
babeth23 Membre 880 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

en fait, faut pas croire, des enfants difficiles, il y en a toujours eu, mais avant on les mettait dans des écoles comme ça :

71SX5JMPT2L.gif

En donnant l'exemple, pour commencer. C'est-à-dire en respectant l'autre comme on souhaite qu'il nous respecte. La réciprocité est bien souvent automatique.

c'est vrai

mes enfants sont très coquins à la maison, mais très polis avec les autres

souvent, les gens s'étonnent dans les magasins qu'ils disent bonjours, merci, etc.....

depuis toujours, quand on s'adresse à eux, nous sommes nous même polis, bonjours, merci, s'il te plait.....

ce qui ne nous empêche pas d'être très fermes s'ils n'écoutent pas

ils sont parfois choqués de la façon dont certain adultes s'adressent à eux

à l'école, je pense que l'un des problème est la taille des bahuts

2000, 3000 élèves, c'est plus que la plupart des villages.....

j'ai la chance de vivre à la campagne, le collège lycée de mes enfants compte 500 élèves à tout casser

je ne dis pas que tout est rose, mais il y a beaucoup moins de problèmes que dans les grandes stuctures

déjà, quand un jeune qui n'est pas du bahut entre, il est tout de suite repéré

sinon, je trouve stupide que la décision de passage ou redoublement soit donnée aux parents

des fois, un redoublement peut être bénéfique

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