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Une Idée...


jean ghislain

Peut-on se défaire de l'idée de Dieu ?  

14 membres ont voté

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

bon, le niveau est bon. Je ne crois pas à la religion de Moïse mais elle est sympathique. Le dogme, la messe m'ennuient.

Petit rappel pour moi via internet :

Notre galaxie tourne sur elle-même à une vitesse de 972.000 Km/h, c’est-à-dire 230 Km/s. Comment ne pas croire que "quelque chose" nous domine ?

Notre galaxie se déplace à une vitesse de 216 000 km/h dans l’univers soit 600 Km/s.

Comment ne pas penser qu'un élément indéfini, une source pensante a créé ça ? Bien sûr qu'on a donné à Dieu une image humaine mais aujourd'hui on évolue.

La peur du vide, c'est de penser qu'on va mourir sans avoir compris comment s'est créé cet univers, aujourd'hui plus que jamais parce que la science nous montre ce qui existe.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

--Une entité créatrice (du monde)

--Une entité fondatrice de valeurs morales (tu ne tueras pas, aimez-vous les uns les autres, etc.)

--Dont la forme serait un esprit. (ayant sa puissance d'action en lui-même -le verbe créateur- seulement).

Tu oublies l'omniscience et la toute puissance ou ses succédanés, pour ce que j'en sais, et avec ces 2 attributs tout est possible, concevable, explicable.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Quand Einstein s'interrogeait sur le fait de savoir si, dans l'hypothèse de l'existence d'un Dieu, celui-ci aurait eu la moindre alternative possible est la question fondamentale.

Le nombre de conditions hasardeuses ayant autorisé la monté en complexité est tel qu'il implique forcément une réflexion sur le sujet ou aucune réflexion selon qu'on soit porté à se poser les bonnes questions ou pas...

Ces questions sont dépendantes d'une époque, du niveau de connaissances, des hypothèses que l'on se donne.

Aujourd'hui avec les découvertes incessantes des exoplanètes autour d'un soleil, mais aussi d'avoir trouvé des systèmes double stable avec des planètes, remet littéralement en question les possibilités de vie hors de notre Terre, elles sont revues à la hausse, au point qu'elle serait une banalité, comme on pensait/croyait encore il y a peu, que notre système était unique, comme notre galaxie, etc...

Toujours cette croyance qui guide nos choix, et donc nos théories, et au final les résultats attendus.

Dans l'hypothèse d'un Dieu, comment expliquer qu'il ait créer un monde/univers, dans lequel il est d'une manière ou d'une autre, qui n'existait pas, ce qui implique qu'il ne pouvait pas exister lui-même.

Si Dieu a créer ce que nous connaissons/voyons, qui a créer Dieu?

Bien que je ne sois pas bien calé en religion, il y a une sorte d'équilibre entre un bon Dieu et un mauvais Dieu, si le Dieu bien-faiseur est tout puissant, pourquoi laisse t-il se produire les pires atrocités gratuites? Il agit ou pas sur les affaires des Hommes, si il le fait, on devrait tous constater ses actions ( comme chacun constate l'action de la gravité ), si il ne le fait pas, c'est comme si il n'y avait pas de Dieu ( le phénomène d'anti-gravité ).

Que l'on croit ou pas au père-noël, n'empêche pas que chacun puisse profiter de ces fêtes, l'explication que l'on donne ne remet pas en cause la " magie " de noël.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Peut-on se défaire des idées que l'on nous a inculqué ?

Tu donnes Inception comme illustration, pourquoi pas.

Mais je tiens à préciser ici, qu'une idée ne peut pas être inoculée de force, au même titre que l'on ne fait pas rentrer un corps étranger en nous, puisque notre système immunitaire s'y attaquera, d'autant plus qu'il est éloigné de notre système HLA. Pour que cette idée germe, il faut au préalable qu'il y ait un substrat qui permette sa réception, ce n'est pas parce que une personne se plie en agissant comme on l'attend avec l'acceptation de l'idée, que c'est réellement le cas, nous pouvons nous comporter de façon compatible avec l'idée, sans l'avoir accepter, fait sienne, sinon elle sera critiquer/rejeter/non intégrer/mise en quarantaine, d'autant plus qu'elle heurte/choque l'individu récepteur.

Tout ça pour dire que l'on ne peut pas injecter l'idée de Dieu en autrui, si il n'est pas déjà sensible, sans forcément le savoir consciemment, à cette idée/concept, au même titre que ceux qui se "détournent" de la foi, car ils ne l'avaient pas vraiment intégrer et ont fini pas la rejeter après une prise de conscience de cet état de faits.

C'est aussi pour cela, que l'on n'arrive pas à éduquer certains enfants, car des idées comme le respect et/ou la politesse n'y sont pas inculquées, ils y sont réfractaires quelque soit l'approche.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Si l'espace-temps a été créé par le big bang, il n'y a tout simplement pas "d'avant".

Pas au sens où nous le conceptualisons en tout cas.

Et donc le temps n'a pas toujours existé selon nos connaissances actuelles.

Oui, mais j'ai envie de dire que justement, rien ne prouve que le big-bang soit une origine absolue à l'univers.

En toute rigueur, tout ce que nous pouvons affirmer c'est que nos modèles ne savent pas remonter plus loin derrière le mur de Planck.

La question de savoir si il y a une origine absolue ou non de l'univers reste une question ouverte.

Et supposer une origine absolue à l'espace-temps serait même philosophiquement absurde, puisque cela supposerait que le temps ait été causé, et donc qu'il existerait une cause qui précède l'effet (qui serait l'existence du temps). Nous voyons donc bien, par l'emploi du verbe précéder, qu'il faudrait que le temps soit déjà là pour imaginer une forme ou une autre de causalité ; et il devient alors inconcevable que le temps puisse avoir été causé, ou qu'il puisse y avoir un début à son existence.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Au point que l'alternative la plus crédible à ce "code initial", cette "intentionnalité" d'un univers unique, c'est le multivers et l'infinitude absolu d'univers qui aurait autorisé une montée en complexité cohérente par un hasard dont la quasi impossibilité statistique serait compensée par l'infinité du nombre d'univers dont nous serions les gagnants d'un loto cosmique aux dimensions fantastiques du genre gagner à 10 lotos simultanément et dans tous les pays du monde.

Je respecte.

Mais ça me fait l'impression de botter en touche ou de noyer le poisson.

Multivers, infinitude d'univers...

Je commence à comprendre la spiritualité...

Pourquoi tout ne serait pas possible ? Et son contraire ? et le contraire de son contraire ? Et le contraire du contraire de son contraire :

On ne sait plus de quoi on parle et plus aucun argument ne peut être avancé.

Il suffit de changer la dixième décimale de la charge électrique d'un électron pour qu'on se retrouve dans un monde tout-à-fait différent...

On parle de ces multivers comme d'une certitude, en attendant, d'univers on n'en voit qu'un, c'est celui-ci.

Où l'électron vaut ce qu'il vaut.

Bon ! Mais pourquoi pas ? ça reste loin de me convaincre.

Dans les religions orientales si on parle moins de vie après la mort, on parle plus de réincarnation...

Le tout, ici, comme ailleurs, c'est de réduire l'angoisse devant la mort.

C'est logique. L'angoisse est là. C'est le prix à payer pour avoir inventé la conscience !

Moi avec l'âge, c'est le chemin inverse que je prends. je me la raconte de moins en moins...

Je suis de moins en moins indulgent avec moi-même.

Et à la fin, ce que j'aurai raté, je sais que ce sera raté, définitivement.

Il n'y a pas de repêchage !

En attendant, j'essaie de faire un peu.

(De "faire au mieux", ce serait déjà beaucoup dire !)

"Une montée en complexité cohérente":

Même si dans les récits religieux des commencements on part du très simple, la nuit, le jour, la terre et l'eau, on en arrive rapidement et sans qu'on puisse parler de progression régulière, au monde complexe que l'on connaît. Cette notion de "montée en complexité cohérente" mes paraît très moderne. Je la vois plutôt comme un dernier carré, un dernier retranchement des croyants pur jus.

C'est un peu une façon de s'extasier devant ce fait que deux c'est plus grand que un, et que trois c'est plus grand que deux...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Et supposer une origine absolue à l'espace-temps serait même philosophiquement absurde, puisque cela supposerait que le temps ait été causé, et donc qu'il existerait une cause qui précède l'effet (qui serait l'existence du temps). Nous voyons donc bien, par l'emploi du verbe précéder, qu'il faudrait que le temps soit déjà là pour imaginer une forme ou une autre de causalité ; et il devient alors inconcevable que le temps puisse avoir été causé, ou qu'il puisse y avoir un début à son existence.

Tu l'as rappelé, ce qui est antérieur au mur de Planck est de la science fiction au grand damn des frères bogdanoff.

Néanmoins, je ne vois pas à titre personnel d'incompatibilité à une création du temps.

Et dans ce cas, il n'y a pas quelque chose qui précède, mais quelque chose de différent dont nous serions issus et dont le temps ne serait qu'une dimension permettant de structurer la causalité dans notre univers lui même créé.

Peut être que dans cette chose de différente, un "équivalent au temps qui passe" existe.

Et peut être même pas.

Nous sommes comme un poisson enfermé dans un bocal qui ne peut conceptualiser que l'aquarium dans lequel il évolue.

Notre aquarium à nous est notre univers doté de son espace-temps.

Dire qu'il y a un "avant" l'univers ou encore 3 dimensions spatiales, c'est encore nous repérer à la structure de notre aquarium alors que cette structure dans laquelle nous évoluons n'existait même pas.

Pour mémoire, l'infiniment petit nous a démontré avec la mécanique quantique combien nos repères habituels de notre aquarium d'espace temps relativiste nous limitait dans la compréhension d'un modèle plus vaste.

L'univers était lui même infiniment petit et si la causalité est déjà difficile à conceptualiser en mécanique quantique au sein de notre univers actuel, que dire de ce qui existerait au delà de cet univers et dont nous serions l'ersatz.

petite pensée indépendante amusante, notre temps à nous, individuellement a démarré à cet instant magique où un spermatozoide a fécondé un ovule avec un code ADN qui a conditionné notre développement.

Si le temps existait au delà de nous, il n'existait pas pour nous.

Peut être qu'un temps cosmique au delà de l'univers existe, peut être que ces 4 dimensions n'en sont qu'un ersatz voire même une illusion.

Je me souviens d'un modèle d'univers à deux dimensions dont l'univers que nous nous représentons ne serait qu'un holographe.

bref, on ne sait rien mais je sais qu'il est autorisé de pensé dans l'origine de l'univers à un concept différent de "qui précède".

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Oui, mais j'ai envie de dire que justement, rien ne prouve que le big-bang soit une origine absolue à l'univers.

En toute rigueur, tout ce que nous pouvons affirmer c'est que nos modèles ne savent pas remonter plus loin derrière le mur de Planck.

La question de savoir si il y a une origine absolue ou non de l'univers reste une question ouverte.

Et supposer une origine absolue à l'espace-temps serait même philosophiquement absurde, puisque cela supposerait que le temps ait été causé, et donc qu'il existerait une cause qui précède l'effet (qui serait l'existence du temps). Nous voyons donc bien, par l'emploi du verbe précéder, qu'il faudrait que le temps soit déjà là pour imaginer une forme ou une autre de causalité ; et il devient alors inconcevable que le temps puisse avoir été causé, ou qu'il puisse y avoir un début à son existence.

Ne pourrait-on pas imaginer qu'au contraire, "au début" tout était déjà plein plutôt que vide ?

Et donc qu'en quelque sorte il n'y a pas eu de... début ?

Pas eu de "remplissage" ?!

Rien ne se perd, rien ne se crée : c'est ce que l'on peut constater en permanence.

On constate partout la conservation soit de la matière soit de l'énergie.

Donc s'il y a aujourd'hui quelque chose, c'est qu'il y a toujours eu quelque chose.

Sous une autre forme, peut-être, mais quelque chose quand même.

C'est ce mythe des origines qu'il faudrait s'efforcer d'extirper ne nos esprits ?

Et non pas inventer une puissance quelconque qui serait cause de tout sans avoir elle-même de cause.

Ce qui me semble une idée magique, plutôt enfantine.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Pourquoi pas Blaquière puisqu'il n'existe aucune certitude.

Toutefois, je pense qu'il existe certains indices et certains faits interpellants pour nous illustrer le niveau de chance exceptionnel qu'il aurait fallu cumuler à différentes reprises afin de rendre la montée en complexité possible.

Et que ces événements particulièrement improbables ouvrent une porte à la notion d'intention.

Comment détecter une intention dans une construction ?

Pourquoi ne doutons nous pas à la vue d'une simple montre usant de quelques principes mécaniques simples d'un concepteur et ne doutons nous pas à la vue de l'harmonie et de la complexité de l'univers entier d'un code donc d'une intentionnalité ?

Cette idée est peut être enfantine mais a contrario, cette idée vieille comme l'humanité n'est pas rejetée par une part de la communauté scientifique même s'ils notent bien une intime conviction personnelle et non une démonstration scientifique inattacable sur ce sujet.

A titre personnel, je me demande si un habitant imaginaire d'un électron qui ferait partie d'un ordinateur comprendrait qu'au dela de son observation directe ou il visualise d'autres atomes, d'autres électrons il y a une fonction et une intention à la construction dont il fait partie.

Ne verrait il pas que le hardware ?

Comprendrait il que son univers est un ordinateur qui fait tourner des programmes de software qu'il ne visualiserait pas physiquement ?

Bref, l'idée de constater une harmonie et une précision peut amener la question de l'intention.

A contrario, je te ferai une petite remarque.

L'idée que tu développes qui est un modèle cosmologique différent du big bang peut se défendre puisqu'il existe des modèles cosmologiques alternatifs.

Toutefois, bon nombre d'observations et notamment l'observation du fonds diffus cosmologique valident le modèle de big bang comme le modèle cosmologique le plus hautement probable.

Partant de ce constat, il est peut être aussi enfantin de simplifier l'intemporalité de la matière sans "création" initiale si on ne l'argumente pas de telle manière qu'elle autorise une porte de crédibilité alternative à la théorie scientifique actuellement la plus valide.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

"la théorie scientifique actuellement la plus valide"

Ne dit surement pas qu'avant le Big-Bang il n'y avait rien.

Mais simplement qu'on ne peut pas remonter plus haut.

Je crois d'ailleurs, que c'est un peu en train de changer en ce moment.

Et qu'on commence à envisager un avant.

Sans Dieu pour le moment !

Peut-être à l'étape précédente le trouvera-t-on.

Je suis fermement persuadé que la notion de Dieu "créateur" (pour faire simple) est illusoire.

Mais si demain on me démontrait par a + b qu'il est bien là, je l'accepterais.

Le "miracle" est en fait l'apparition de la conscience.

On peut imaginer des milliers de planètes qui ne sont pas (encore) arrivées à notre stade d'évolution et où l'on ne trouve

que des amibes ou des ratons laveurs, aucun d'entre eux n'aura imaginé avoir gagné 10 fois au loto pour être là...

Parler d'un complexité si grande et d'une probabilité si faible, pour ce qui est de notre existence, c'est se sentir particulièrement privilégiés.

Se penser un peu les chouchous de l'Univers.

En fait, d'un point de vue quantitatif, au niveau de l'univers, le POIDS de toutes les biosphères comparé au reste de ce qui existe, les étoiles, les planètes, (le minéral chimique et non vivant), plus que négligeables est en réalité absolument insignifiant.

Il faudrait faire un calcul pour notre système solaire. Quel serait le rapport du vivant au non-vivant ?

On pourrait même pousser la malice jusqu'à peser l'ensemble de tous les dinosaures qui ont jamais existé et à les rajouter sur la balance de la vie pour faire bonne mesure.

ça resterait toujours parfaitement insignifiant.

C'est là, devant un aussi faible "rendement" que je dis non à l'intentionnalité.

Bien sûr qu'une petite qualité vaut toutes les quantités du monde.

Mais il n'empêche que dans tous les cas de figures, dans 4 ou 5 milliards d'années la terre sera vaporisée.

Le Parthénon, les Pyramides, la grande muraille de Chine, Bach, Mozart, Shakespeare, et Lamartine, les scorpions, et les lapins de garenne ?... Pshiiiit !

Merci à l'intentionnalité...

Pour l'habitant de l'électron, il peut considérer que le hardware et le software sont le fruit du hasard, il ne sera pas loin de la réalité !

La meilleure preuve c'est que nous, les concepteurs des deux ne sommes pas au courant de son existence ni ne pouvons l'être.

Notre intentionnalité de Dieu nous aurait précisément fait décider sur quel électron et combien de temps il devait exister.

Et si Dieu a vaguement réarrangé quelques éléments comme nous dans l'ordinateur, c'est que l'essentiel, l'avait précédé.

Du coup, c'était peut-être pas la peine qu'il se "dérange" !

L'intentionnalité ? De qui ? de quoi ? Pour quoi ? Pour qui ?

Pour vaporiser le Parthénon dans quelques milliards d'années ?

Comme dirait Gordard : "raconter cette histoire, c'est vraiment pas la peine !"

La seule excuse valable c'est que tout arrive au hasard et par hasard...

Là ça vaut la peine de continuer !

Juste pour l'amour de l'Art.

"L'Amour, et l'Art" tous deux made in chez nous et inventés par nous !

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

"la théorie scientifique actuellement la plus valide"

Ne dit surement pas qu'avant le Big-Bang il n'y avait rien.

Mais simplement qu'on ne peut pas remonter plus haut.

Je crois d'ailleurs, que c'est un peu en train de changer en ce moment.

Et qu'on commence à envisager un avant.

Sans Dieu pour le moment !

Peut-être à l'étape précédente le trouvera-t-on.

Je suis fermement persuadé que la notion de Dieu "créateur" (pour faire simple) est illusoire.

Mais si demain on me démontrait par a + b qu'il est bien là, je l'accepterais.

Concernant le modèle d'univers unique et la théorie du big bang, l'avant big bang n'est pas envisagé, non, certainement pas.

Dans cette conception, il y a un continuum espace-temps qui comporte 4 dimensions intrinsèquement liées et indissociables.

L'espace de Minkowski en est sa représentation mathématique.

Je sais qu'il est difficile de comprendre que la conséquence de la relativité générale est que le temps et l'espace sont indissociables et entremêlés.

On imagine à tort un espace dans lequel le big bang s'inscrirait sur une flèche du temps qui lui serait antérieure comme si le temps existait sans l'espace ou indépendamment de lui.

Mais non, dans les modèles cosmologiques entérinant le big bang, La création de l'espace implique la création du temps dans une création d'espace temps qui a une cohérence en 4 dimensions intrinsèquement liés.

je ne connais que les Bogdanoff a avoir tenté cette aventure d'envisager un "avant" le big bang avec leur instanton primordial de taille zéro.

Si tu as des références scientifiques en la matière, je suis très preneur.

Concernant le multivers, il existe beaucoup de modèles théoriques différents mais chacun propose des modèles d'univers sans définir "un temps" qui serait transversal entre eux mise à part peut être la conception d'Everett qui propose un modèle ou chaque fluctuation quantique fourcherait sur une nouvelle représentation du même univers initial avec ses caractéristiques initiales dont le temps.

Mais bon, je ne connais pas dans cette conception non plus un modèle "d'avant" big bang mais d'univers parallèles chacun ayant généralement ses propres règles de fonctionnement et jusqu'à un nombre de dimensions variables.

Le "miracle" est en fait l'apparition de la conscience.

On peut imaginer des milliers de planètes qui ne sont pas (encore) arrivées à notre stade d'évolution et où l'on ne trouve

que des amibes ou des ratons laveurs, aucun d'entre eux n'aura imaginé avoir gagné 10 fois au loto pour être là...

Parler d'un complexité si grande et d'une probabilité si faible, pour ce qui est de notre existence, c'est se sentir particulièrement privilégiés.

Se penser un peu les chouchous de l'Univers.

Il ne s'agit pas d'un miracle à moins que tu ne fasses allusion à l'existence de ce "Dieu" que tu dégages de tes hypothèses.

Quant au loto dont je fais référence, c'est justement la seule alternative au code préalable et a l'intentionnalité.

C'est la croyance en une infinité d'univers au sein d'un multivers incommensurable dont notre univers aurait reçu par chance les caractéristiques gagnantes.

Si tu ne crois pas en ce code préalable ni aux univers multiples, certains points mériteraient d'être éclaircis.

Prends par exemple cet équilibre qui existe entre la force d'expansion initiale de l'univers et la gravité qui tend au contraire à rapprocher les objets massifs.

Tu n'es pas sans savoir qu'il y a débat entre le big crunch ou le big freeze qui suivra selon que l'une ou l'autre de ses forces ne prenne l'ascendant l'une sur l'autre même s'il semble que le big freeze ait pris des points ces derniers temps.

En fait, l'équilibre est très subtil ce qui fait qu'on a pas tranché sur l'avenir de l'univers car une telle libération d'énergie initiale faisait que si l'expansion avait été très très légèrement moindre, l'ensemble de l'univers n'aurait pas pu évoluer et se serait transformé en un trou noir sans aucune évolution possible.

A l'inverse si l'expansion avait été trop forte, la matière se serait dilatée trop rapidement pour permettre la formation de galaxies.

Cet équilibre relatif des forces en présence représente une probabilité infinitésimale compte tenu de la puissance initiale du big bang.

Un équilibre quasi impossible à obtenir dans le cadre d'une libération totalement aléatoire d'énergie.

Loterie N°1 gagnée.

Cette libération d'énergie a créé la matière et l'anti-matière qui se sont annihilées mutuellement.

Bien.

Pour une raison totalement inconnue encore, on a eu cette chance de comptabiliser 10 000 000 000 de particules d'anti matière pour 10 000 000 001 particules de matière.

Et c'est de ce rapport initiale qu'a pu exister la matière que nous connaissons.

Si l'univers avait simplement respecté le principe de symétrie qu'on le voit pourtant appliquer un peu partout de manière très régulière dans les processus physique en égalisant le nombre de particules comme il parait logique de le faire, rien n'aurait subsisté du Big bang originel.

Loterie N°2 gagnée.

Autre hasard étonnant.

Le principe dit des ajustements fins qui démontre une finesse étonnante de la valeur des constantes de la physique dont une infime variation aurait eu des répercussions totalement désastreuses.

La valeur G de la gravité a été mesurée, la vitesse de la lumière, la constante de Planck, la charge de l'électron etc etc...

Bien.

Personne ne sait jusqu'à présent comment ou pourquoi ces constantes qui ont été mesurées sont ajustées de la manière dont nous les mesurons.

On compte une bonne vingtaine de ces constantes et la physique cherche encore et sans succès à en réduire le nombre justement dans le cadre de la théorie du tout qui permettrait d'élargir le lien entre les différences forces de la nature.

Mais loin de là, on s'aperçoit que les briques les plus fondamentales découvrent de nouvelles particules, de nouvelles constantes et cette quête est loin d'être aboutie si tenté d'ailleurs qu'elle puisse l'etre.

De facto, une infime variation de l'une ou de l'autre de ces constantes aurait eu également des conséquences totalement désastreuses sur la capacité qu'à l'univers à se structurer et à se complexifier dans des ordres de grandeur infinitésimaux.

Comment ces constantes physiques ont elles été si précisément ajustées ?

Loterie N°3 gagnée

Prenons maintenant le lien qui existe entre deux des forces physiques qui façonnent notre monde.

la force nucléaire forte et la force électromagnétique.

Le rapport de l'un a l'autre est proche de 100.

Et ce rapport a priori fortuit aurait très bien pu être extrêmement différent et d'ailleurs à une température de 10 ^28 degrés ces deux forces avaient précisément la même intensité.

Mais toujours est il qu'une extrême variation de ce rapport aurait eu 2 conséquences facheuses.

La première est qu'une infime augmentation de la force nucléaire forte, l'hydrogène est alors transmuté en noyaux lourd extrêmement rapidement et nos étoiles se trouvent privées de leur carburant initial et passent en quelques millions d'années seulement au stade de cadavre stellaire.

La seconde, c'est qu'une infime diminution à l'inverse aurait compromis l'aspect de nos atomes "familiers" dont beaucoup se chargent de radioactivité rendant l'apparition de molécules plus complexes puis organiques impossibles.

Ainsi, le rapport des masses entre électrons et protons appelée constante béta et la force d'interraction électromagnétique appelée constante alpha.

Si la valeur de béta changeait un tant soit peu, les électrons seraient pris d'une telle agitation qu'ils empêcheraient la réalisation de processus tels que la reproduction de l'ADN.

Et c'est dont ce rapport précis de la valeur de béta qui en corrélation avec alpha produit assez de chaleur pour autoriser les réactions nucléaires dans les étoiles.

Une infime variation n'aurait pas autorisé les étoiles à former les éléments chimiques lourds dont la montée en complexité dépendait.

Loterie N°4 gagnée

Le carbone rescapé.

Voila une formidable histoire qui commence en 1950 avec Hoyle.

Ce dernier suppose que les composés chimiques se forment dans les brasiers stellaires.

Les nucléons s'associent pour former des des noyaux lourds.

quatre nucléons s'associent pour former un hélium, 3 héliums pour un carbone etc etc...

Le petit souci est que l'association de deux héliums est extrêmement instable

Le béryllium ainsi constitué se dissocie presque immédiatement.

Comment alors former un carbone composé de 3 héliums sans une association préalable de 2 héliums ?

Et bien ce passage peut se faire dans des conditions spéciales et hautement improbables.

Et bien par pur hasard, il se trouve que cela n'a été rendu possible que parce que le carbone peut se transmuter extrêmement rapidement de par un niveau d'énergie extrêmement précis à 7.656MeV à peine au dessus de la masse de 3 héliums, une coincidence improbable.

Loterie N°5 gagnée

Bon... je passe dans cette énumération de "miracles" pour reprendre tes propos bon nombre d'autres phénomènes hasardeux et de coincidences étonnantes.

Nous avons gagné le gros lot concernant la précision de l'expansion de l'univers, la précision de la température primordiale, la précision de l'homogénéité de la matière que je n'ai pas abordé, la prédominance de la matière sur l'antimatière, la précision de la constante de la structure fine, la précision des valeurs des forces fortes, électromagnétiques et de la gravité, concerant la précision du taux de conversion de l'hydrogène en hélium (que je n'ai pas abordé), concernant la formation du carbone, concernant l'existance dans notre sous sol de métaux qui permettent le champs électromagnétique de nous protéger (non abordé non plus...) ...

Bref, on a gagné sur chaque loterie simultanément selon des probabilités à faire pâlir la française des jeux et dans tous les pays que nous avons traversé.

Un miracle ?

Je te le laisse dire.

C'est là, devant un aussi faible "rendement" que je dis non à l'intentionnalité.

Bien sûr qu'une petite qualité vaut toutes les quantités du monde.

Mais il n'empêche que dans tous les cas de figures, dans 4 ou 5 milliards d'années la terre sera vaporisée.

Le Parthénon, les Pyramides, la grande muraille de Chine, Bach, Mozart, Shakespeare, et Lamartine, les scorpions, et les lapins de garenne ?... Pshiiiit !

Merci à l'intentionnalité...

Certes mais comme tu le faisais remarquer, c'est la conscience qui est importante car en prenant compte de nos existences ainsi que de l'univers qui nous abrite, c'est donner du sens fût il temporaire à une soupe primordiale qui n'en avait pas.

Imaginons un univers intemporel non habité, qui en prendrait conscience ?

Est ce exister que de n'avoir pas de conscience ?

Pour ma part, je pardonne les milliards d'années qui m'ont précédé et les milliards d'années qui me suivront.

De ma conscience, seuls mes quelques années sur Terre auront jamais existé.

Quant à l'intentionnalité, elle peut être remplacée par une multitude d'ajustements extrêmement fins et cohérents.

Mais autant je le conçois dans une infinité extraordinaire d'univers dans lequel le notre aurait tiré le gros lôt, autant je retrouve dans bon nombre d'ajustements précis une trace de possible intentionnalité.

En tout cas, tous ces hasards me laissent perplexes dans un modèle d'univers unique.

Ce n'est plus du hasard à ce niveau et je passe évidemment les conditions propices à la vie amenées par le déterminisme non déterminable de la théorie du chaos.

L'intentionnalité ? De qui ? de quoi ? Pour quoi ? Pour qui ?

Pour vaporiser le Parthénon dans quelques milliards d'années ?

Comme dirait Gordard : "raconter cette histoire, c'est vraiment pas la peine !"

La seule excuse valable c'est que tout arrive au hasard et par hasard...

Là ça vaut la peine de continuer !

Juste pour l'amour de l'Art.

"L'Amour, et l'Art" tous deux made in chez nous et inventés par nous !

Peut être le hasard.

Mais je recherche davantage un modèle explicatif qu'une excuse.

Et quand je vois l'harmonie de la nature et la richesse de nos compositions, j'ai du mal à faire appel au hasard comme un principe de réduction d'entropie localisée permettant l'émergence de la conscience.

Il y a une disproportion.

Si nos physiciens ont raison et si une quantité considérable a autorisé la création de la matière à partir de quelque chose, cet acte créatif est déjà pour moi une abstraction qui me dépasse.

Mais qu'en plus de cette création, toutes les conditions aient été réunies pour son organisation, là je me dis que ce hasard là est quand même un peu trop chanceux pour être vrai.

Je ne sais pas à quoi je crois, je crois que je ne sais pas à quoi je crois, mais je pense qu'il y a des principes derrière la partie émergée de l'iceberg dont j'ignore totalement la nature et que je pense être fort différentes de tout ce que l'homme a pu croire ou croit encore aujourd'hui.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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Très beau développement Zenalpha, mais je vais ruiner ton propos en 3 phrases concises ( désolé ):

Ce que tu viens de faire pour l'univers, tu peux le faire avec ta propre venue au monde, hautement improbable, entre l'existence puis la rencontre de tes parents, jusqu'à la compétition des différents spermatozoïdes pour l'ovule, et pourtant tu es parmi nous!

On ne peut pas s'étonner que les choses soient, sinon elles ne seraient pas!

Et d'un point de vue physique, il ne faudrait surtout pas oublier dans cette "intentionnalité" les deux ombres monstrueuses au tableau, que sont l'énergie sombre et la matière noire, ce qui fait que l'on ne comprend que 5% de l'univers observable, je crois qu'il est dès lors prématuré de tirer des conclusions ( ou de les envisager ).

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Etant agnostique et ne tirant aucune conclusion, je ne vois pas en quoi aucun de ces points ne "ruine" les conclusions puisque je n'en tire aucune...

Je ne vois pas non plus en quoi l'une ou l'autre de tes remarques retirent de la substance à l'un ou l'autre des sujets que j'ai évoqué.

C'est plus imprécis ou hors sujet de mon propos que concis.

Je ne vois pas en quoi l'un ou l'autre de tes points a un rapport quelconque avec l'idée de se défaire de l'idée d'un dieu ou d'une intentionnalité quelconque.

Je vois pas le rapport au sujet en vérité.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Tu l'as rappelé, ce qui est antérieur au mur de Planck est de la science fiction au grand damn des frères bogdanoff.

Néanmoins, je ne vois pas à titre personnel d'incompatibilité à une création du temps.

Et dans ce cas, il n'y a pas quelque chose qui précède, mais quelque chose de différent dont nous serions issus et dont le temps ne serait qu'une dimension permettant de structurer la causalité dans notre univers lui même créé.

Peut être que dans cette chose de différente, un "équivalent au temps qui passe" existe.

Et peut être même pas.

bref, on ne sait rien mais je sais qu'il est autorisé de pensé dans l'origine de l'univers à un concept différent de "qui précède".

Pourtant si, il y a un véritable problème avec le temps et la création de l'univers, à moins d'en appeler à l'ignorance (ce qui est certes très sympathique mais rendrait les possibilités de discussion vite limitées), ce qui reviendrait en quelque sorte à une position du type "Les voies du seigneur sont impénétrables".

Disons pour te répondre, que ce que nous appelons le Big-Bang c'est la singularité initiale à laquelle on arrive, exclusivement par la calcul, lorsqu'on prend les équations de la relativité générale d'Einstein et qu'on remonte le film à l'envers. Certes, il y a eu l'observation du fond diffus cosmologique, mais dans la relativité générale, premièrement seule la force gravitationnelle est gérée ce qui est expérimentalement faux, et deuxièmement, il n'y a que 4 dimensions (3 spatiales et 1 temporelle).

Donc admettre des dimensions supplémentaires comme tu viens de le faire pour expliquer l'origine du temps, fait que nous rentrerions dans un autre modèle cosmologique, c'est à dire que nous ne nous situerions plus dans la relativité générale (qui sous-tend l'existence du Big-Bang). D'autant plus que, il est un fait notable que dans tous les modèles cosmologiques jamais envisagés pour remonter au delà du mur de Planck (théorie des cordes, etc...), la singularité du Big-Bang disparaît.

Et si l'emploi du verbe précéder te gêne lorsque j'affirme qu'il faudrait que le temps précède la causalité, tu peux en utiliser un autre, mais le principe de causalité (selon lequel la cause précède toujours l'effet) est bien plus qu'un simple principe : il est la condition de l'intelligibilité de l'univers.

Ne pourrait-on pas imaginer qu'au contraire, "au début" tout était déjà plein plutôt que vide ?

Et donc qu'en quelque sorte il n'y a pas eu de... début ?

Pas eu de "remplissage" ?!

Rien ne se perd, rien ne se crée : c'est ce que l'on peut constater en permanence.

Exact, et c'est de plus en plus ce que je pense à titre personnel.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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Etant agnostique et ne tirant aucune conclusion, je ne vois pas en quoi aucun de ces points ne "ruine" les conclusions puisque je n'en tire aucune...

Je ne vois pas non plus en quoi l'une ou l'autre de tes remarques retirent de la substance à l'un ou l'autre des sujets que j'ai évoqué.

C'est plus imprécis ou hors sujet de mon propos que concis.

Je ne vois pas en quoi l'un ou l'autre de tes points a un rapport quelconque avec l'idée de se défaire de l'idée d'un dieu ou d'une intentionnalité quelconque.

Je vois pas le rapport au sujet en vérité.

Toutefois, je pense qu'il existe certains indices et certains faits interpellants pour nous illustrer le niveau de chance exceptionnel qu'il aurait fallu cumuler à différentes reprises afin de rendre la montée en complexité possible.

Et que ces événements particulièrement improbables ouvrent une porte à la notion d'intention.

Mais autant je le conçois dans une infinité extraordinaire d'univers dans lequel le notre aurait tiré le gros lôt, autant je retrouve dans bon nombre d'ajustements précis une trace de possible intentionnalité.

En tout cas, tous ces hasards me laissent perplexes dans un modèle d'univers unique.

Ce n'est plus du hasard à ce niveau et je passe évidemment les conditions propices à la vie amenées par le déterminisme non déterminable de la théorie du chaos.

Et quand je vois l'harmonie de la nature et la richesse de nos compositions, j'ai du mal à faire appel au hasard comme un principe de réduction d'entropie localisée permettant l'émergence de la conscience.

Si nos physiciens ont raison et si une quantité considérable a autorisé la création de la matière à partir de quelque chose, cet acte créatif est déjà pour moi une abstraction qui me dépasse.

Mais qu'en plus de cette création, toutes les conditions aient été réunies pour son organisation, là je me dis que ce hasard là est quand même un peu trop chanceux pour être vrai.

Quand on envisage que 2 cas possibles, et que l'on remette sérieusement en cause une des possibilités, c'est que l'on a déjà commencé à faire un choix! Non?

Là d'un premier abord je dirais que tu es "victime" d'un biais de confirmation, mais je peux me tromper.

C'est pour cela que je t'ai donné mes 3 remarques/objections. De plus, sans jouer les paranoïaque mais qui donne un "indice", je ne me souviens pas que tu aies répondu à mes autres interrogations:

Ces questions sont dépendantes d'une époque, du niveau de connaissances, des hypothèses que l'on se donne.

Aujourd'hui avec les découvertes incessantes des exoplanètes autour d'un soleil, mais aussi d'avoir trouvé des systèmes double stable avec des planètes, remet littéralement en question les possibilités de vie hors de notre Terre, elles sont revues à la hausse, au point qu'elle serait une banalité, comme on pensait/croyait encore il y a peu, que notre système était unique, comme notre galaxie, etc...

Toujours cette croyance qui guide nos choix, et donc nos théories, et au final les résultats attendus.

Dans l'hypothèse d'un Dieu, comment expliquer qu'il ait créer un monde/univers, dans lequel il est d'une manière ou d'une autre, qui n'existait pas, ce qui implique qu'il ne pouvait pas exister lui-même.

Si Dieu a créer ce que nous connaissons/voyons, qui a créer Dieu?

Bien que je ne sois pas bien calé en religion, il y a une sorte d'équilibre entre un bon Dieu et un mauvais Dieu, si le Dieu bien-faiseur est tout puissant, pourquoi laisse t-il se produire les pires atrocités gratuites? Il agit ou pas sur les affaires des Hommes, si il le fait, on devrait tous constater ses actions ( comme chacun constate l'action de la gravité ), si il ne le fait pas, c'est comme si il n'y avait pas de Dieu ( le phénomène d'anti-gravité ).

Que l'on croit ou pas au père-noël, n'empêche pas que chacun puisse profiter de ces fêtes, l'explication que l'on donne ne remet pas en cause la " magie " de noël.

Bien sûr qu'il n'y a pas d'obligation de réponse, mais cela laisse un doute sur ce que ton toi pense vraiment! ( Pour la science n°437 " le pouvoir insoupçonné de l'inconscient " ), en aucune manière je te pense malhonnête, mais des fois il y a un décalage entre ce que l'on pense être consciemment et ce que nous sommes au plus profond de nous.

Voilà, n'y vois pas de mauvaises "intentions " de ma part...:smile2:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Donc admettre des dimensions supplémentaires comme tu viens de le faire pour expliquer l'origine du temps, fait que nous rentrerions dans un autre modèle cosmologique, c'est à dire que nous ne nous situerions plus dans la relativité générale (qui sous-tend l'existence du Big-Bang). D'autant plus que, il est un fait notable que dans tous les modèles cosmologiques jamais envisagés pour remonter au delà du mur de Planck (théorie des cordes, etc...), la singularité du Big-Bang disparaît.

Et si l'emploi du verbe précéder te gêne lorsque j'affirme qu'il faudrait que le temps précède la causalité, tu peux en utiliser un autre, mais le principe de causalité (selon lequel la cause précède toujours l'effet) est bien plus qu'un simple principe : il est la condition de l'intelligibilité de l'univers.

A titre personnel, je n'explique pas l'origine du temps.

Mais ce qui est totalement certain, c'est que tout ce que tu évoques en deça du mur du planck ne se situe pas dans la relativité générale ni dans la mécanique quantique et que ces deux théories ne sous tendent en rien le big bang mais sont des cadres qui se mettent en place après le mur de planck.

En deça du mur de Planck, les 4 forces d'électromagnétisme, d'interaction faible, d'interaction forte et la gravité sont unifiées et s'appliquent en même temps.

Et c'est ce fait qui empêche qu'on puisse les décrire à l'aide de la relativité générale ou de la mécanique quantique qui ne s'appliquent que dès lors que la gravité et les phénomènes quantiques peuvent être décrits séparément.

Ce qui est à l'origine du big bang n'est donc ni l'un ni l'autre et tant que mécanique quantique et relativité générale ne seront pas unifiées, on ne pourra avoir aucun modèle explicatif satisfaisant pour comprendre ces premiers instants.

Tu fais erreur en prétendant qu'il faut rester dans le cadre de la relativité générale pour expliquer le big bang car nous savons assurément que, bien au contraire, il faut en sortir.

De la même manière le temps ne précède pas la causalité.

L'un et l'autre sont parfaitement liés.

D'un point de vue informationnel ou théorique, du reste, il existe des changements concevables de repères qui ne respectent pas la causalité.

Ce sont les transformations non orthochrones.

Et au passage, je rappelle que le big bang s'inscrit également dans l'infiniment petit.

C'est à dire que même si la mécanique quantique et la relativité générale doivent à un moment coexister dans une théorie du tout qui les englobe et qui, elle, pourrait être explicative du big bang, on est aussi dans le registre de mécanismes quantiques.

Or la mécanique quantique remet en cause la causalité classique.

http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dossiers/d/physique-causalite-classique-remise-question-physique-quantique-3/page/2/

Encore une fois, il faut faire cet effort de sortir de nos cadres de pensées habituels sinon on ne fait qu'appliquer les repères de notre aquarium a un concept transcendant dont il est issu et c'est une erreur.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Quand on envisage que 2 cas possibles, et que l'on remette sérieusement en cause une des possibilités, c'est que l'on a déjà commencé à faire un choix! Non?

En fait, ma formation est statisticien.

Quand tu as une chance infinitésimale de réalisation par exemple gagner a l'euromillion et ne pas gagner à l'euromillion, tu n'as la aussi que deux cas possibles.

Et pourtant la réalisation de l'un de ces cas est de l'ordre de 1 chance sur 116 millions environ pour l'euromillion.

Donc tu peux te dire que tu donnes autant de chance de réalisation à l'un ou l'autre de ces cas et que tu fais un "choix" pour estimer si tu vas gagner la prochaine fois ou pas.

Mais lorsque tu mesures la probabilité de chacun de ces choix donc que tu mesures leur chance de réalisation, tu es dans l'obligation de constater qu'il y a infiniment plus de chances de perdre à ton prochain tirage qu'à gagner...

Et bien concernant le modèle d'univers unique, c'est pareil.

Tu peux dire il y a le hasard ou un code soit 1 chance sur deux.

Sauf que lorsque la mesure de ce hasard tombe sur une quasi impossibilité statistique, tu ne peux que te poser le problème d'intentionnalité ou de code originel avec une certaine sérénité.

L'exclure de facto serait en tout cas totalement fou à moins de poursuivre ce mauvais raisonnement en décrétant que 100% des gagnants ont tenté leur chance.

Et donc de se dire que puisqu'on est là, c'est que ce hasard s'est passé.

Le problème des statistiques, c'est qu'on calcule les probabilités a priori et non a posteriori...

100% des gagnants on tenté leur chance ou ne nous posons pas de question sur l'énormité du hasard qui s'est imposé puisque nous sommes là, ce n'est ni plus ni moins qu'une lapalissade totalement naive du point de vue statistique et scientifique.

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les idée qui nous sont propres sont le fait d interaction avec l autre. Soi mmême se distingue de l autre car il peut penser l autre ainsi que c est par l autre que soi même se pense. L autre comme le vecteur de nos propres idée. Et j entend par autre tout ce qui n est pas soi même.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

En fait, ma formation est statisticien.

Quand tu as une chance infinitésimale de réalisation par exemple gagner a l'euromillion et ne pas gagner à l'euromillion, tu n'as la aussi que deux cas possibles.

Et pourtant la réalisation de l'un de ces cas est de l'ordre de 1 chance sur 116 millions environ pour l'euromillion.

Donc tu peux te dire que tu donnes autant de chance de réalisation à l'un ou l'autre de ces cas et que tu fais un "choix" pour estimer si tu vas gagner la prochaine fois ou pas.

Mais lorsque tu mesures la probabilité de chacun de ces choix donc que tu mesures leur chance de réalisation, tu es dans l'obligation de constater qu'il y a infiniment plus de chances de perdre à ton prochain tirage qu'à gagner...

Et bien concernant le modèle d'univers unique, c'est pareil.

Tu peux dire il y a le hasard ou un code soit 1 chance sur deux.

Sauf que lorsque la mesure de ce hasard tombe sur une quasi impossibilité statistique, tu ne peux que te poser le problème d'intentionnalité ou de code originel avec une certaine sérénité.

L'exclure de facto serait en tout cas totalement fou à moins de poursuivre ce mauvais raisonnement en décrétant que 100% des gagnants ont tenté leur chance.

Et donc de se dire que puisqu'on est là, c'est que ce hasard s'est passé.

Le problème des statistiques, c'est qu'on calcule les probabilités a priori et non a posteriori...

100% des gagnants on tenté leur chance ou ne nous posons pas de question sur l'énormité du hasard qui s'est imposé puisque nous sommes là, ce n'est ni plus ni moins qu'une lapalissade totalement naive du point de vue statistique et scientifique.

Je me souviens que tu as une formation de statisticien,

mais je ne remets pas en cause la partie mathématique des statistiques ou des probabilités, seulement l'usage que l'on peut en faire. Et comme tu le dis toi même elles sont utilisées à priori et à fortiori en partant immanquablement d'hypothèses. Ce que tu as constaté avec les constantes fondamentales ne prouvent rien ou ne justifient rien non plus, car rien ne nous garantit qu'il n'en existe pas une quantité plus importante, puisque nous ignorons presque tout de la matière noire et l'énergie sombre, et qui représente bien plus que la matière ordinaire, seule connue.

Tu t'es étonné de la brisure de symétrie matière et anti-matière, alors que moi je m'étonne que le vide puisse avoir des "sauts" et créer des particules avant qu'elles ne disparaissent, comment le vide peut-il fluctuer? On va me rétorqué que deltaE*deltaT est compatible avec le principe d'incertitude d'Heisenberg, mais ce n'est pas une explication, la seule qui puisse avoir un sens, c'est de supposer que le vide ne l'est pas tant que cela, et que son nom est inapproprié. Il faut donc se méfier du vocabulaire.

Le hasard n'a pas une véritable existence, il ne fait pour moi que traduire une ignorance de notre part, ou une incapacité à connaitre parfaitement un évènement, pour différentes raisons ( manque d'information, trop d'informations, théorie incomplète, résolution analytique impossible/inconnue etc... ), nous avons cru pendant longtemps que les conditions d'émergence de la vie étaient tellement improbable à cause au moins des conditions astronomiques, que nous devions être seul dans l'univers ( Drake ), sauf qu'aujourd'hui, comme je l'ai signalé plus haut, les astronomes/cosmologistes ont découvert des systèmes différents du notre viables, ou des systèmes proches du notre à foison, ce qui fait dire à certains que la vie est sans doute d'une banalité déconcertante. Les hypothèses choisies pour le raisonnement sont bien plus susceptibles de conduire à l'égarement, que l'outil mathématique, comme l'erreur humaine est la cause principale des accidents d'avion. Les choses telles qu'elles sont, pourraient être tout autrement, une vie basée sur le silicium est envisageable, tu compares les durées cosmologique avec celle de les rythmes biologiques, mais rien ne nous certifie qu'une autre organisation biologique avec une rythmicité accrue ne pourrait pas être parfaitement compatible avec un univers dont les éléments "meurent" plus rapidement que le notre. Bien qu'il faille encore décrire correctement ce qu'est le temps, et une durée, car le temps lui même est indécelable, ce sont les variations que nous mesurons, il suffit que celles-ci soient plus lentes ou plus rapides comparativement à d'autres pour que les mesures de temps semblent être plus longues ou courtes.

Constater un fait, même si il est improbable selon un calcul particulier, ne peut pas être remis en cause, il Est, il est par ailleurs difficile d'imaginer ce qui n'est pas, combien de fois en science, on a cru que quelque chose n'était pas possible, par maintes démonstrations s'appuyant sur les connaissances du moment, qui se sont révélées fausses et donc possible.

En économie on continue à utiliser les statistiques classiques alors qu'elles ne prennent pas en compte les évènements extrêmes, c'est l'effet inverse, on constate une inadéquation, mais on persévère dans l'erreur. Mais ce n'est pas parce qu'il y a coïncidence qu'il y a généralité/causalité universelle, si dans une marre j'ai toutes les chances du monde de rencontrer une molécule d'eau, et ne peut que constater cet arrangement particulier, que ce sera le cas partout ailleurs même là où il n'y a pas de marre, qu'est ce qui nous permet de penser que les lois physiques ne sont pas locales? Surtout lorsque l'on voit les obstacles sur lesquels on bute, il est tout aussi légitime de se demander si nous en savons assez sur l'Univers, pour pouvoir extrapoler/s'interroger objectivement.

J'en reviens à la probabilité de ton existence, et de la mienne également, si tu calcules froidement tes chances à postériori que tu avais d'exister, tu pourras facilement te rendre compte qu'elles étaient particulièrement infimes, que le moindre écart temporel ou spatial pouvaient tout empêcher, et pourtant nous existons, je n'y vois pourtant qu'un simple concours de circonstances, je n'ai pas besoin d'invoquer une éventuelle intentionnalité, le cosmos est telle que nous le voyons parce qu'un certain nombre de circonstances l'ont permis, et si tel n'avait pas été le cas, nous ne serions pas là pour en discuter, une cause engendrant un effet lui même cause d'un autre, etc. Sommes nous certains de ne pas minimiser artificiellement notre chance de succès ou d'autres choses que nous, comme on a pu le faire pour les conditions d'apparition de la vie. Si on suppose la vie telle que nous la connaissons et que l'on remonte le temps alors on arrive à des conclusions actuelles proches des tiennes, mais si on imagine la vie ou le minéral autrement, voire le monde subatomique, ou encore d'autres lois physiques, il n'y a dès lors pas lieu de s'étonner d'une apparition comme la notre ou comme une autre, mais que nous ne pouvons pas mettre dans la balance, et nous retenons que l'unique cas à notre portée, le notre, à l'instar de ce que l'on a fait avec les animaux, pour ce qui concerne l'intelligence ou la conscience, il suffit d'avoir une position anthropocentrique pour qu'au final nous soyons les seuls à y correspondre, ce qui en retour peut paraitre troublant, avec les conséquences que l'on connait, mais il suffit d'élargir un peu son point de vue, pour se rendre compte que d'autres intelligences sont possibles, de mettre en place des moyens de vérifier soigneusement la conscience animale, et d'un seul coup, nous ne sommes plus une exception. C'est une erreur classique que de partir d'une hypothèse dans un raisonnement, parfois déguisée, puis avoir l'impression de découvrir un résultat, ou de mettre en lumière une trouvaille, alors que l'on ne fait qu'exhiber la fameuse hypothèse de départ.

Tout n'est pas si instable qu'il n'y parait, comme à l'inverse tout n'est pas aussi stable qu'il n'y parait, si l'on songe à la stabilité atomique, il y a nombre d'exceptions dans les deux sens, difficile d'arguer que pour des paramètres légèrement différents, tout aurait basculer dans un sens unique.

Espérant avoir été suffisamment explicite cette fois dans mes explications, pour qu'elles n'apparaissent pas naïves, mais bien philosophiques. ;)

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