L'homme est-il sacré ?

heee ça va pas

sur la boxe et autre je ne suis pas d accord. mais tu ne peux pas comprendre si tu n as pas pratiqué.

Hormis que cela m a aidé à pas tuer quelqu'un pendant une grande partie de ma vie .les sports de combat sont fait par des volontaires. quand tu pratiques avec un bon esprit c est une tres bonne école de la vie. tu apprends sur toi et les autres. bon ok tout le monde ne pratique pas avec cet esprit. mais tu apprends la douleur L HUMILITE etc.....et plus l homme devient fort dans tous les sens du terme moinsil est sensé agir par faiblesse. etc.. et c est souvent par faiblesse que tu dis ou fait des conneries.

et l homme est faible de corps et d esprit. c est peut être pour cela qu'il se prend pour supérieur. paradox

C'est sûr que "cassez-vous la gueule les uns les autres",

c'est mieux que "tuez-vous les uns les autres" !

Pauvre de moi : j'en étais resté à "aimez-vous les uns les autres" !

Aurais-je pris un certain retard ?

L'homme est-il sacré ?

l'homme non, Dieu oui.

C'est sûr que "cassez-vous la gueule les uns les autres",

c'est mieux que "tuez-vous les uns les autres" !

Pauvre de moi : j'en étais resté à "aimez-vous les uns les autres" !

Aurais-je pris un certain retard ?

heu rappelle moi le nombre de morts par amour ou sexe et le nombre de morts en sports de combat. :p .perso j en ai plus chier en amour que sur un ring ou un tatamis ou autre.

et pourtant dieu sait que j ai donné de ma personne dans les deux cas.

mon rêve de monde est une utopie .un rêve de paix .d harmonie avec la nature etc etc. mais tant que l homme se croira au dessus de tout , je sais que pour avoir la paix il faut que je sois prêt pour la guerre.

On peut tuer par amour mais tuer est rarement de l'amour.

heu rappelle moi le nombre de morts par amour ou sexe et le nombre de morts en sports de combat. :p .perso j en ai plus chier en amour que sur un ring ou un tatamis ou autre.

et pourtant dieu sait que j ai donné de ma personne dans les deux cas.

mon rêve de monde est une utopie .un rêve de paix .d harmonie avec la nature etc etc. mais tant que l homme se croira au dessus de tout , je sais que pour avoir la paix il faut que je sois prêt pour la guerre.

Démerdez-vous,

entre-tuez-vous,

je m'en fous !

Je jette l'épongeou !

On peut tuer par amour mais tuer est rarement de l'amour.

on peut aussi se tuer par amour.

Oui, très rarement.

L'animal ne sait pas élaborer la notion de respect, c'est un trait propre à l'humanité que de créer du concept et de réfléchir à son propos.

Les hyènes vivent en groupe, chassent en groupe et se partagent la nourriture en groupe. Si l’un des individus du groupe désobéit à l’accord tacite qui lie tous les membres, il en est aussitôt expulsé. Il y a donc là les rudiments d’une culture du respect, voire du sacré. Mais si sacré il y a chez les hyènes, on dira qu’il se manifeste davantage dans le culte qui est porté à la reine du groupe (les femelles dominent chez les hyènes – pauvre engeance !), laquelle exerce son pouvoir de diverses façon, par exemple en inspectant périodiquement les organes génitaux des individus.

On pourrait arguer que malgré ce respect manifeste du groupe, et malgré l’apparence sacrée du règne de la reine,, les hyènes n’en ont pas pour autant le concept. Car pour qu’il y ait concept, il faut qu’il y ait représentation et réflexion sur le phénomène concerné. Or, l’idée d’une hyène réfléchissant à la manière d’honorer sa relation avec le groupe ou avec la reine semble plutôt farfelue. Pourtant, la vie de l’hyène dans son groupe doit être remplie de tentations à agir de manière strictement égoïste, à défier la cohésion du groupe. Mais, la plupart du temps, ces tentations sont écartées par les individus. En vertu de quoi ? D’un système hiérarchique bien implanté d’abord et, en second lieu, par instinct de préservation (notons que je ne tiens pas l’instinct de préservation pour ayant une nature de moteur de l’activité vivante, mais bien pour une simple déclinaison du conatus, ou volonté de puissance ou quelque terme qui convienne à l’idée de la vie prise comme activité d’accroissement de la puissance d’être). Dans tout les cas, il y a manifestement un travail intérieur qui doit animer la hyène devant opter ou pour l’obéissance ou pour le défi de l’autorité, c’est-à-dire l’obéissance à ses élans égoïstes.

Pour mieux situer cet exemple par rapport à nous, prenons l’exemple d’un citoyen gouverné par un système monarchique. À première vue, la situation n’est pas différente de la hyène : l’individu se voit ici mis devant une organisation collective à respecter ainsi qu’une figure autoritaire à vénérer. La différence est que dans le cas de l’homme, ces rapports de soumission se doublent de tout un travail culturel qui vise à faire miroiter leur vertu supposée aux hommes, un travail qui se décline soit en idéologie ou en représentation artistique ou en ritualisation religieuse. C’est là véritablement, dans ce travail culturel, qu’apparaît la condition du sacré. Mais nous devons situer cette condition de manière plus précise.

Nos hyènes se débattent dans leur monde essentiellement sous l’effet des conditions immédiates : attrait d’une nourriture là, ou d’un partenaire avec lequel copuler, présence de la reine là, prégnance pavlovienne des rites de soumission, etc. Tandis que notre citoyen sous régime monarchiste a lui accès à une dimension supplémentaire du dilemme : la dimension morale. Qu’est-ce que la morale ? C’est un impératif catégorique : « faites ceci et vous obtiendrez cela », en opposition avec l’impératif hypothétique de l’éthique : « faisons ceci et nous obtiendrons quelque chose qui risque de ressembler à cela ». Dans le « faites ceci et vous obtiendrez cela » de la morale, on note la présence d’une promesse, ayant pour effet de susciter l’espérance de l’individu, du moins si celui-ci y prête sa foi. Or, le sacré est précisément ce à quoi on accorde sa foi.

La hyène n’accorde pas sa foi au groupe et à la reine, il lui accorde ses tripes, ce qui est fort différent. L’objet de la foi – qui est donc le sacré – se détache en quelque sorte du cours tumultueux de l’existence, il se détache de la vie de la jungle. C’est un objet de rêve et de théâtre aussi. Car le sacré est aussi une manière d’habiller les rapports de soumission, de les mettre en scène de manière à mieux les faire passer dans le cas des dominants, ou de mieux les accepter dans le cas des dominés. Il y a une scène frappante à la toute fin du film Elizabeth (sur la vie de la reine d’Angleterre Elizabeth II) avec Cate Blanchett dans le rôle-titre, qui illustre parfaitement l’aspect du sacré que je viens de décrire. Dans cette scène, la jeune Élizabeth décide, à la suggestion de son cynique conseiller, et afin d’asseoir de manière durable son règne, d’embrasser pleinement son rôle de reine en se déclarant reine-vierge et en enfilant de fastes costumes, lui donnant une sorte d’aura surhumaine et la rendant aux yeux du peuple digne de vénération. Bref, elle s’auto-sacralise. Le film raconte la transformation de la jeune héritière du trône naïve jusqu’au plongeon final que je viens de décrire.

Nous obtenons donc une définition du sacré au sens large comme procédé moral de mise en scène des rapports de domination ou de soumission par le moyen d’un travail culturel à saveur idéologique, artistique ou religieuse. Le sacré comme objet particulier peut être dit l’instrument de cette mise en scène.

Notons que lorsque je parle de « rapports de domination ou de soumission », je ne fais pas seulement référence à une lutte des pouvoirs humaine. Les idées, les valeurs ou les parties d’une âme sont autant de choses qui peuvent s’opposer et se combattre.

Les hyènes vivent en groupe, chassent en groupe et se partagent la nourriture en groupe. Si l’un des individus du groupe désobéit à l’accord tacite qui lie tous les membres, il en est aussitôt expulsé. Il y a donc là les rudiments d’une culture du respect, voire du sacré. Mais si sacré il y a chez les hyènes, on dira qu’il se manifeste davantage dans le culte qui est porté à la reine du groupe (les femelles dominent chez les hyènes – pauvre engeance !), laquelle exerce son pouvoir de diverses façon, par exemple en inspectant périodiquement les organes génitaux des individus.

On pourrait arguer que malgré ce respect manifeste du groupe, et malgré l’apparence sacrée du règne de la reine,, les hyènes n’en ont pas pour autant le concept. Car pour qu’il y ait concept, il faut qu’il y ait représentation et réflexion sur le phénomène concerné. Or, l’idée d’une hyène réfléchissant à la manière d’honorer sa relation avec le groupe ou avec la reine semble plutôt farfelue. Pourtant, la vie de l’hyène dans son groupe doit être remplie de tentations à agir de manière strictement égoïste, à défier la cohésion du groupe. Mais, la plupart du temps, ces tentations sont écartées par les individus. En vertu de quoi ? D’un système hiérarchique bien implanté d’abord et, en second lieu, par instinct de préservation (notons que je ne tiens pas l’instinct de préservation pour ayant une nature de moteur de l’activité vivante, mais bien pour une simple déclinaison du conatus, ou volonté de puissance ou quelque terme qui convienne à l’idée de la vie prise comme activité d’accroissement de la puissance d’être). Dans tout les cas, il y a manifestement un travail intérieur qui doit animer la hyène devant opter ou pour l’obéissance ou pour le défi de l’autorité, c’est-à-dire l’obéissance à ses élans égoïstes.

Pour mieux situer cet exemple par rapport à nous, prenons l’exemple d’un citoyen gouverné par un système monarchique. À première vue, la situation n’est pas différente de la hyène : l’individu se voit ici mis devant une organisation collective à respecter ainsi qu’une figure autoritaire à vénérer. La différence est que dans le cas de l’homme, ces rapports de soumission se doublent de tout un travail culturel qui vise à faire miroiter leur vertu supposée aux hommes, un travail qui se décline soit en idéologie ou en représentation artistique ou en ritualisation religieuse. C’est là véritablement, dans ce travail culturel, qu’apparaît la condition du sacré. Mais nous devons situer cette condition de manière plus précise.

Nos hyènes se débattent dans leur monde essentiellement sous l’effet des conditions immédiates : attrait d’une nourriture là, ou d’un partenaire avec lequel copuler, présence de la reine là, prégnance pavlovienne des rites de soumission, etc. Tandis que notre citoyen sous régime monarchiste a lui accès à une dimension supplémentaire du dilemme : la dimension morale. Qu’est-ce que la morale ? C’est un impératif catégorique : « faites ceci et vous obtiendrez cela », en opposition avec l’impératif hypothétique de l’éthique : « faisons ceci et nous obtiendrons quelque chose qui risque de ressembler à cela ». Dans le « faites ceci et vous obtiendrez cela » de la morale, on note la présence d’une promesse, ayant pour effet de susciter l’espérance de l’individu, du moins si celui-ci y prête sa foi. Or, le sacré est précisément ce à quoi on accorde sa foi.

La hyène n’accorde pas sa foi au groupe et à la reine, il lui accorde ses tripes, ce qui est fort différent. L’objet de la foi – qui est donc le sacré – se détache en quelque sorte du cours tumultueux de l’existence, il se détache de la vie de la jungle. C’est un objet de rêve et de théâtre aussi. Car le sacré est aussi une manière d’habiller les rapports de soumission, de les mettre en scène de manière à mieux les faire passer dans le cas des dominants, ou de mieux les accepter dans le cas des dominés. Il y a une scène frappante à la toute fin du film Elizabeth (sur la vie de la reine d’Angleterre Elizabeth II) avec Cate Blanchett dans le rôle-titre, qui illustre parfaitement l’aspect du sacré que je viens de décrire. Dans cette scène, la jeune Élizabeth décide, à la suggestion de son cynique conseiller, et afin d’asseoir de manière durable son règne, d’embrasser pleinement son rôle de reine en se déclarant reine-vierge et en enfilant de fastes costumes, lui donnant une sorte d’aura surhumaine et la rendant aux yeux du peuple digne de vénération. Bref, elle s’auto-sacralise. Le film raconte la transformation de la jeune héritière du trône naïve jusqu’au plongeon final que je viens de décrire.

Nous obtenons donc une définition du sacré au sens large comme procédé moral de mise en scène des rapports de domination ou de soumission par le moyen d’un travail culturel à saveur idéologique, artistique ou religieuse. Le sacré comme objet particulier peut être dit l’instrument de cette mise en scène.

Notons que lorsque je parle de « rapports de domination ou de soumission », je ne fais pas seulement référence à une lutte des pouvoirs humaine. Les idées, les valeurs ou les parties d’une âme sont autant de choses qui peuvent s’opposer et se combattre.

Vision simplette^^ ,simplissime sur la vie de la hyène et du sacré certes, mais on ressent une base, certes annonciatrice d’idéologie! une non-acceptation du paradigme existentielle sur fond d'espérance voulu ou ressenti peut-être ?..

..mais le précepte est là , l'envie , la part mystérieuse se dessine , se fait jour au firmament

Les hyènes vivent en groupe, chassent en groupe et se partagent la nourriture en groupe. Si l’un des individus du groupe désobéit à l’accord tacite qui lie tous les membres, il en est aussitôt expulsé. Il y a donc là les rudiments d’une culture du respect, voire du sacré. Mais si sacré il y a chez les hyènes, on dira qu’il se manifeste davantage dans le culte qui est porté à la reine du groupe (les femelles dominent chez les hyènes – pauvre engeance !), laquelle exerce son pouvoir de diverses façon, par exemple en inspectant périodiquement les organes génitaux des individus.

[...]

Un des posts les plus intelligents que j'ai pu lire sur ce forum depuis longtemps, et qui va m'amener à ce que je le relise une ou deux fois pour y répondre, si jamais je trouvais qu'il y avait matière à répondre quoique ce soit, ce qui n'est pas certain.

Merci.

Un des posts les plus intelligents que j'ai pu lire sur ce forum depuis longtemps, et qui va m'amener à ce que je le relise une ou deux fois pour y répondre, si jamais je trouvais qu'il y avait matière à répondre quoique ce soit, ce qui n'est pas certain.

Merci.

Ah ouais quand même ! la bible arrive enfin ,ici , porteuse de tout les espoirs , snifs snifs .. ouch de ouch ! tu lui diras salut à l'occas' à ton potos et bonne bouffe aussi :cool: merci ,de rien et re ..

Jaloux.

.

Jaloux.

Béatitude à toi

Oui j'aime le sacré , le vrai , pas l'imposture (voir mon post sur ce sujet un peu plus loin pour les plus courageux sic ! je le conçois n'est pas du même ordre divin ,sacré , jouissif !!!)

mais je confesse que j'ai eu une petite giclée comme toi , face à ces écrits , ce fut très intense , trop intense , je le signale ,comme toi , que tout mon corps est en émois

Ben je trouve le post de Dompteur de mots vachement intéressant et plein de sens.

Et on ne peut pas dire que je suis généreux dans le compliment en règle générale.

Ah mais je ne dis pas le contraire mais je trouve que pour le coup , tu surestimes ce post avec presque un caractère sacré , une prière ..

Je considère que ça part un peu dans tous les sens mais bon dans l'ensemble si tu veux ça a du sens, comme tu le sens en fait, et on peut trouver dans tout les posts quelque chose qui colle , qui nous parle , c'est libre d'appréciation le sacré , c'est un peu l'objet perso. de nos revendications , de nos goûts en tant qu'humain ,

pour autant le parallèle avec un autre animal me semble hasardeux et / obscure , des études ont été faites et elles ne sont pas probantes dans les sens du sacré comme on l'entend si ce n'est pour tenter d'appuyer une discordance , que dire sur celui de la morale ...

Il me semble que tu es bien trop généreux (ou moi trop peu?) sur ce post de Dompteur de Mots , il est habitué à mieux ou bien je le vois comme tel , qui sait ?

Une sorte de pseudo-sacralisation sous-jacente ?

Serait-ce un état flegme qui en fait sur-densifie une vision improbable de ce qui peut être raisonnablement ? Le sacré ou un sacrement ?

Est-ce que tout peut être sacralisé ? Idéalisé , magnifié au point de le rendre plus précieux parfois que la vie elle-même ?

Serait-ce une folie ? Un écart abstractif ? Une pensée sourde et aveugle ? Ou bien une promesse , un écho de quelque chose qui nous dépasse ? Une onde qui nous traverse et qui nous fait parfois vibrer

L'Homme ? Sacré ?

Pour détruire la terre qui la fait vivre et exploiter ses richesses, l'Homme est sacrément con oui !

J'ai hâte le jour où tout ça nous retombera sur la gueule.

L'homme sacré????

1°) pourquoi l'homme? Et pourquoi pas l'humain? Cela aurait l'avantage de pouvoir y inclure la femme, qui n'est pas moins humaine que l'homme!!!

2°) le terme sacré me dérange du fait du caractère religieux, qu'il implique! Mais, je considère, néanmoins, que l'humain a droit à une place de choix dans cette société-là, puisque la société est une construction humaine!

l'Homme est sacrément con oui !

Cette blague devrait entraîner un ban automatique et immédiat du forum.

Soit on accepte que l'homme est supérieur au reste des éspèces, soit on accepte qu'il est un sauvage criminel en tuant d'autres espèces pour se nourrir et survivre...