Avignon inquiet d'un départ du Festival en cas de victoire du FN

La phrase a agi comme un détonateur. En déclarant lundi 24 mars au matin à France Info : « Je ne vois pas comment le Festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front national », Olivier Py, directeur du Festival d'Avignon, a relancé la bataille politique dans une ville où tous les acteurs culturels se déclarent « sous le choc », au lendemain du premier tour des élections municipales, qui a vu Philippe Lottiaux, le candidat du Front national (FN), devancer de 27 voix Cécile Helle, la candidate du Parti socialiste.

« C'est un score auquel je ne peux pas croire, parce que je ne peux pas croire qu'au second tour les gens d'Avignon, une ville qui symbolise la culture, vont élire un maire Front national », dit Emmanuel Serafini, le directeur des Hivernales, une manifestation importante consacrée à la danse. Ce sentiment, largement partagé, dicte la première action de la bataille : se mobiliser pour convaincre les abstentionnistes du premier tour d'aller voter au second pour donner toutes ses chances à la liste de Cécile Helle, qui fait alliance avec celle d'André Castelli, le candidat du Front de gauche.

DÉLOCALISATION ?

Le second point de la bataille repose sur un débat de fond : que faire si le FN gagnait la mairie ? Olivier Py pense qu'il faudrait alors délocaliser le Festival d'Avignon, comme il l'explique au téléphone. « Je ne vois pas comment un directeur du Festival pourrait travailler sans compromission avec une mairie FN : il est totalement imbriqué dans la ville, sans laquelle il n'est pas possible de l'organiser, techniquement, et à qui il rapporte près de 20 millions d'euros chaque année. » La ville, qui met au service du Festival de nombreux lieux, dont la Cour d'honneur du Palais des papes, intervient également à hauteur de 28 % dans les subventions, dont le premier bailleur de fonds est l'Etat (52 %).

« Recevoir de l'argent du FN, ou ne pas en recevoir, si la mairie se désengageait, serait inimaginable », affirme haut et clair Olivier Py, qui réserve sa décision de rester directeur du Festival, en cas de victoire du FN : « Cette décision m'appartiendrait. » Celle de la délocalisation dépendrait de l'Etat, à travers le conseil d'administration du Festival. Mais l'édition 2014, la 68^e de la manifestation fondée par Jean Vilar, aura lieu, quoi qu'il arrive. Dès avant le premier tour des municipales, Olivier Py l'avait déclaré. En précisant bien que, dans le cas d'une victoire du Front national, ce serait « une édition de la résistance. »

Forcément, ce gugusses qui ne vivent que de subventions ont peur de voir l'argent dilapidé dans leurs frasques réinvesti pour aider les gens qui en ont vraiment besoin...

Merci de fou rire,là. Vraiment.

Parce que cet argent le FN va le donner aux nécessiteux?:D

Je n'en sais rien et je m'en fous, par contre les guignols subventionnés qui se permettent de critiquer les citoyens qui les payent, ça m'horripile.

est ce un débat idéologique ,ou sur les subventions qui risqueraient d'être limitées ???

C'est une honte surtout qu'un responsable de spectacle culturel (qui plus est subventionné) se sert de son poids pour impacter la politique, ca démontre un sectarisme idiot, un mépris des electeurs, un parti pris idéologique qui n'honore pas la "culture". Genre les electeurs FN ne sont pas digne du théaaaaaaaaaatre. tsss.

Je trouve pas ça très fairplay que de vouloir punir ou de menacer indirectement les électeurs par ce que leur choix ne correspond pas à ce que ce Monsieur voudrait.

Merci.

Perso je trouve pas si débile d'être regardant quant à l'origine de ses subventions.

pourquoi, l'argent des gens d’Avignon est appréciable ou sale en fonction de leur bulletin de vote ?

Dans l'absolu je me garderais bien de juger. Mais cet homme et son festival représentent peut-être certaines valeurs qu'il estime aux antipodes de celles du FN ? Auquel cas c'est normal qu'il n'accepte pas leurs subventions. Ça n'a rien d'hypocrite, bien au contraire.

Si Avignon se délocalise dans une ville plus Pycompatible* ce ne sera pas bien grave,il y a longtemps que ce n'est plus le théatre POPULAIRE!! voulu par Jean Vilar et porté par des comédiens de vrai sensibilité de gauche (Gérard Philippe et tout les autres!!) c'est juste une guignolade bobo dans le pire sens du terme!! (car il y a une bonne bobo attitude mais pas au festival d'Avignon).

*: Nantes par exemple!!:smile2:

Forcément, ce gugusses qui ne vivent que de subventions ont peur de voir l'argent dilapidé dans leurs frasques réinvesti pour aider les gens qui en ont vraiment besoin...

Clair!

c'est un chantage éhonté auprès des électeurs (en particulier commerçants j'imagine...)

Mince, alors on risque d'avoir moin de festivité mais plus a mangé pour les SDF!

Vite, faites quelque chose!

Mouarf !

Le maire FN d'Orange menace les Chorégies.

Nouvelle offensive du maire Front national d'Orange (Vaucluse):

Jacques Bompard menace de ne pas reconduire après 1999 la convention liant la ville à l'association des Chorégies d'Orange, le festival d'art lyrique, si le député RPR Thierry Mariani en conserve la présidence.

Dans un courrier officiel adressé le 12 novembre à Thierry Mariani, que ce dernier a rendu public samedi, Jacques Bompard indique que la mairie «ne reconduira pas la convention nous liant à l'Association des Chorégies à son échéance», en 1999.

Le maire d'Orange explique cette décision par «la présence à la tête de cette association d'un homme politique qui, en tant que président de ladite association, a attaqué ouvertement et à plusieurs reprises, tant le maire de la ville et les Orangeois que la politique menée par ceux-ci». Le maire précise toutefois qu'il révisera sa position en cas de démission de Thierry Mariani et d'élection d'un nouveau président «choisi hors du contexte politique local et national».

Thierry Mariani a estimé lui qu'«avec l'élu d'extrême droite, la première tête qui dépasse est condamnée à être coupée. Malheur à celui qui ose dénoncer la pensée unique qu'il cherche à imposer aux Orangeois». Le député RPR a été élu à la présidence du conseil d'administration des Chorégies d'Orange en septembre 1995, en remplacement d'Alain Labé, ancien maire socialiste de la ville, battu aux municipales de juin 1995 qui avaient vu l'élection du frontiste Jacques Bompard. Ce dernier était ouvertement candidat à la présidence du conseil d'administration des Chorégies. Visiblement le maire d'Orange ne s'est jamais remis de ce désaveu. Il livre, depuis, une guerre contre les Chorégies et ses dirigeants, refusant tantôt de verser la subvention municipale, mégotant ensuite sur des places gratuites réservées à la mairie. (Avec AFP)

VALLAEYS Béatrice

Libération

Ben c'est bien ça , le père 3.14 flippe pour ses subventions...:D

La notion de culture est particulière au FN, on ne peut pas en vouloir aux professionnels du secteur de s'inquiéter pour le contenu des événements.

L'expérience nous a appris que les budgets cultures sont les premiers à sauter quand le FN gère la ville.

Alors si le festival d'Avignon devient un truc naze à la gloire du parti je peux comprendre les réactions.

d,apres O PY peut importe si les Avignonnais, payent la casse de ce festival(...) qui coute une fortune aux contribuables,pourvu qu,il garde sa place, a ce festival a part quelques bonne s troupes les autres cagadou!!

là il met la charge pour favoriser le Péesticide.quand on assiste une ou deux fois a ce machin ben on a tout vu, 95 °/° de traines savates , alcoolisés et défoncés.je ,y vais plus depuis 12 ans écoeurant, qu,ils osent appeller ça de la culture( un peu spéciale)

Allons,allons il y a bien longtemps que le festival d'Avignon n'a plus rien de révolutionnaire,c'est de la soupe indigeste de bourges guévaristes de salon et de club med gym

Tant que c'est bien sectaire, on se doute que tu comprends les reaction : c'est dans l'adn de l’extrême gauche, le sectarisme.