Pacte de responsabilité : un accord entre patronat et syndicats a été trouvé

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Pacte de responsabilité : un accord entre patronat et syndicats a été signé

Le Monde.fr | 05.03.2014 à 18h30 • |Par Jean-Baptiste Chastand

Le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) se sont entendus mercredi 5 mars sur un texte fixant des contreparties au pacte de responsabilité, annoncé le 31 décembre par François Hollande. En échange de la baisse de trente milliards d'euros du coût du travail, le texte prévoit notamment de« demander aux branches professionnelles » d'ouvrir « des discussions » ou« des négociations » « sur des objectifs quantitatifs et qualitatifs en termes d'emploi ». Un point qui a suscité des heures de négociations avec la CGPME, qui refusait de parler d'engagements chiffrés.

Mais si les branches devront parler d'un chiffre potentiel de créations d'emplois en échange de la baisse des charges, elles n'auront aucune obligation de conclure un accord. Si syndicats et patronat n'arrivent pas à s'entendre dans les branches, un simple « relevé de conclusion signé » pourra en effet suffire. Ce qui suscite la colère de la CGT et de FO, qui ont refusé, comme attendu, de signer le texte. « Un relevé de conclusion dans les branches n'a pas la valeur juridique d'un accord collectif », a protesté Stéphane Lardy, le négociateur de FO. « Le patronat n'est prêt à aucun effort, il veut des aides publiques sans aucun contrôle », a abondé Laurence Bertrand, pour la CGT."

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Fumisterie.

Trois syndicats de droite ont négocié avec un syndicat de droite pour "ouvrir des négociations".

Poubelle.

Croire que cela va permettre de relancer la machine, bhon c'est très optimiste ...

C'est ce qu'on appelle la politique de l'offre qui consiste à améliorer la compétitivité des entreprises en diminuant les charges qui pèsent sur elles notamment en levant les freins fiscaux et réglementaires.

"L'offre crèe sa propre demande" selon la théorie.

On serait dans le registre du Franc qu'une déévaluation aurait sans doute été opérée dans le cadre d'une politique monétaire en lieu et place de cette baisse de charge associée à la hausse de la TVA sans compter que beaucoup critiquent le niveau de l'euro qui pénalise la compétitivité internationale.

Cela suppose quelque part que la France profite d'une éventuelle croissance internationale en se repositionnant de manière plus compétitive par rapport à ses concurrents et en espérant que cette croissance soit forte sinon, ce plan n'a que peu d'intérêt.

Alors fallait il jouer sur la demande intérieure et réinventer Keynes ou Mitterrand 81 ?

Peut être que l'Etat n'a plus les moyens relativement à la hauteur de nos dettes... sans compter que le courant de la rigueur de nos voisin n'incitent pas à la relance unilatérale.

Il n'empêche que c'est un peu difficile de solliciter une contrepartie d'emplois aux entreprises.

Si la croissance repart sur les marchés export, sans doute vu les effets de levier à moyen terme.

A court terme, ce marchandage est idiot.

Il ne s'agit pas vraiment de financer des emplois vu le soutien massif actuel aux emplois aidés censés amortir le choc.

Et peut être devrions nous nous interroger sur l'attractivité dans le même temps de notre pays aux investissements étrangers parce qu'entre le coût du travail et la dégradation de notre formation, ça plonge plonge plonge...

Je ne pense pas que la relance économique puisse se faire sur ce genre de réforme purement mécanique.

La relance se fera sur l'innovation, la créativité, l'initiative, etc...Voila ce qui manque chez nous.